Gestion de fichiers : Taxonomy annule les mauvais tris

Nicolas Furno |

Taxonomy [2.0 / Démo – US – 4,49 € – OS X 10.7 - Vostok] est un utilitaire dédié aux tris de fichiers. Sorti en mai dernier, il repose sur une idée simple : donnez-lui un ou plusieurs dossiers pleins de fichiers en vrac (le bureau ou le dossier des téléchargements sont de bons candidats en général) et indiquez également les dossiers où vous voulez trier les fichiers. L’utilitaire accélère alors le processus de tri en combinant un aperçu et quelques raccourcis clavier très simples (lire : Taxonomy simplifie le tri de fichiers sur Mac).

La première version n’a que quelques mois, mais Taxonomy passe la deuxième avec cette mise à jour majeure. De fait, le logiciel évolue sur de nombreux points et gagne la maturité qui manquait peut-être à sa première version. Symbole de cela, on peut désormais retirer le fond coloré qui ne faisait pas forcément très sérieux. Mais l’essentiel, bien sûr, est ailleurs.

Côté interface, l’affichage en grille peut être utile pour avoir une vision plus globale des fichiers à trier. Un curseur permet à tout moment de changer, d’afficher un seul fichier à la fois comme c’était forcément le cas auparavant, ou au contraire de voir tous les éléments en une fois. Grâce à cet ajout, Taxonomy permet de choisir plusieurs fichiers pour les traiter en une fois : pour les tâches répétitives, voilà qui devrait permettre de gagner beaucoup de temps.

Le plus important peut-être est la fonction d’annulation. À tout moment, Taxonomy peut annuler ce qu’il vient de faire si c’était une erreur. Un point essentiel pour gagner en efficacité, et pour ne pas perdre de documents essentiels : rappelons que le logiciel peut jeter des fichiers, au cours de son tri. Il peut aussi, et c’est une autre nouveauté de la 2.0, renommer des fichiers avant de les envoyer dans l’un des dossiers de sortie.

Parmi les autres nouveautés, on note le calcul de la taille des dossiers, ou encore une option pour afficher ou masquer les fichiers cachés. À bien des égards, Taxonomy est un logiciel bien plus abouti aujourd'hui qu’il y a quelques mois, lors de sa première sortie. Si vous ne l’aviez pas essayé en mai, c’est le moment de le faire et la version de démonstration proposée sur le site de l’éditeur est là pour ça.

Taxonomy n’est pas traduit en français, mais le logiciel fonctionne sur tout Mac à partir d’OS X Lion et OS X Yosemite ne semble pas lui poser trop de problèmes.

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Saphir : lancement de la production en volume chez GT Advanced

Mickaël Bazoge |

L'usine de GT Advanced Technologies de Mesa, en Arizona, va « entamer la transition vers la production en volume » de saphir synthétique. C'est à l'occasion de la parution des résultats trimestriels que le partenaire d'Apple a dévoilé cette information. Le constructeur de Cupertino a investi 578 millions de dollars pour équiper cette ligne de production, qui provoque d'ailleurs une restructuration de l'activité au sein de GT; l'entreprise a annoncé une perte nette de 86 millions de dollars au second trimestre (qui se rajoutent aux pertes de 41 millions du précédent trimestre), conséquence de sa réorganisation.

L'usine de GT Advanced financée pour partie par Apple.

45 millions ont été par exemple dépensés pour couvrir les coûts du lancement de la production de saphir. GT a également cessé de vendre ses fourneaux de saphir à des tiers afin de les réserver à la nouvelle usine d'Apple. GT Avanced affiche des revenus de 58 millions pour le second trimestre, plus du double du premier trimestre (22,5 millions). Le saphir représente déjà 44,1 millions de dollars de chiffre d'affaires pour la société (plus de 75% des revenus trimestriels), alors que l'activité n'avait compté que pour 5,6 millions au premier trimestre.

« Nous demeurons confiants dans le potentiel à long terme de l'activité saphir pour GT », souligne le communiqué. GT recevra la troisième tranche des versements d'Apple (soit 139 millions de dollars) d'ici la fin du mois d'octobre. Cette production en volume de boules de saphir synthétique n'offre aucune précision quant aux terminaux d'Apple qui en bénéficieront. Le flou est d'ailleurs total concernant l'usage du revêtement (lire : Des problèmes de saphir pour l'iPhone 6 et d'écran pour l'iWatch ?).

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Adobe : un guide de transition d'Aperture vers Lightroom

Mickaël Bazoge |

L'abandon d'Aperture (ainsi que d'iPhoto) par Apple fin juin ouvre un boulevard à la concurrence — même si Photos est présenté par le constructeur comme le successeur de ses deux logiciels de gestion et d'édition d'images, l'application ne sera disponible sous OS X qu'en 2015. Adobe compte bien profiter de l'arrêt programmé d'Aperture en poussant ses utilisateurs vers sa propre solution, Lightroom. Mi juillet, l'éditeur aménageait son abonnement Creative Cloud (une offre spécifique à 12,29 euros/mois est proposé aux photographes) afin de permettre un usage « gratuit » de Lightroom… avec quelques limitations tout de même (lire : Lightroom gratuit pour le catalogage ? Une fausse bonne affaire).

Adobe a mis en ligne ce lundi un site web spécial afin de présenter aux utilisateurs d'Aperture les principaux atouts de Lightroom. L'éditeur propose également un guide de transition (PDF) d'un logiciel à un autre, une opération qui va sans doute poser quelques problèmes puisque les modifications apportées dans Aperture, qui utilise un moteur de traitement de l'image spécifique, ne pourront être lues sous Lightroom. Adobe conseille d'exporter les clichés en TIFF 16 bits.

Certaines méta-données ne seront pas non plus transférées, à l'instar des labels de couleur, les drapeaux ou les champs personnalisés (Adobe propose de marquer les photos avec des mots-clés correspondant à ces tags d'Aperture). Par ailleurs, et toujours afin de faciliter la vie des utilisateurs du logiciel d'Apple, Adobe est en plein développement d'un outil de migration automatisé entre les deux applications.

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Apple embauche le community manager d'Angela Ahrendts

Mickaël Bazoge |

Apple devrait faire un peu plus parler de ses produits sur les réseaux sociaux. La présence du constructeur sur Facebook ou Twitter est minimale (une poignée de comptes commerciaux pour les boutiques, des fils Twitter pour Tim Cook, Phil Schiller ou Eddy Cue qui ne sont guère que des façades), et les expériences, comme la sympathique campagne pour l'iPhone 5c sur Tumblr sont trop souvent des coups uniques sans lendemain. Pourtant, ce sont sur les réseaux sociaux que se bâtissent les réputations des marques, sans parler du retour des clients qui peuvent par la suite influencer leurs propres réseaux. Angela Ahrendts a l'intention de changer les choses.

La vice-présidente en charge des Apple Store a fait embaucher Musa Tariq, ancien patron des médias sociaux chez Nike et Burberry — dont la CEO n'était autre qu'Ahrendts, qui vient de passer trois mois à Cupertino. Chez l'équipementier, l'activité en ligne de Tariq a permis de resserrer les relations avec les athlètes, tandis que chez le fripier de prestige, il a bâti l'image de marque de la société sur les réseaux sociaux, notamment en Chine. Une des nombreuses campagnes virales de ce spécialiste a consisté à diffuser des vidéos pour une nouvelle chaussure Nike… en la floutant systématiquement.

Un teasing (à voir ci-dessus) qui pourrait tout à fait correspondre à ce que recherche Apple : on n'ose imaginer le buzz d'une campagne du même genre pour un futur nouvel iPhone. Le pedigree de ce gestionnaire de communauté de luxe, devenu directeur du marketing numérique chez Apple, devrait permettre au constructeur de renforcer sa présence en ligne.

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OS X Yosemite DP5 ajuste légèrement son interface

Nicolas Furno |

Exactement deux semaines après la DP4, OS X Yosemite bénéficie à nouveau d’une mise à jour ce soir. Cette nouvelle version est strictement réservée aux développeurs enregistrés auprès d’Apple : si c’est votre cas, vous pouvez la récupérer directement en passant dans le Mac App Store et son onglet des mises à jour.

Il faudra télécharger un petit peu plus d’un giga pour obtenir cette mise à jour qui s'accompagne comme à l'habitude de nouvelles préversions de Xcode 6 (beta 5), OS X Server 4.0 et Configurator 1.7 (beta 4). Cette DP5 a comme numéro de build 14A314h.

En revanche, si vous participez au programme de bêta publique lancée par Apple depuis moins de deux semaines, vous passez votre tour cette fois et vous pouvez continuer à utiliser la version actuelle.

Après quelques minutes, aucune nouveauté ne nous a sauté aux yeux, mais on repère ici ou là quelques différences subtiles. Par exemple, l’interface des Préférences Système a été légèrement revue, avec une barre d’outils affinée (les boutons de gestion de fenêtre sont désormais au même niveau que le titre). Au passage, on perd les flèches qui permettaient de revenir en arrière dans l’historique de navigation dans le logiciel.

Plus utile, Apple a entendu les critiques pour Safari : le navigateur peut à nouveau afficher l’URL complète des sites ! Pour cela, il faut activer la première option du panneau « Avancées » des préférences du navigateur.

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Les contrôles à l’écran pour le volume et la luminosité ont également été revus, et ils sont beaucoup plus « pleins » qu’auparavant. Et ce n’est pas tout : Apple a aussi modifié le son que l’on peut entendre à chaque changement de volume ! Vous pouvez écouter ici le nouveau « bip » qui pourrait être qualifié de moins organique, de presque robotique (si quelqu’un a une meilleure suggestion…).

Précisons que sur notre Mac et sur celui d’un lecteur, l’option était désactivée : si vous n’entendez rien, pensez à passer dans les Préférences Système, panneau « Son » et onglet « Effets sonores ». Enfin, ajoutons que tous les éléments d’interface similaires ont adopté la nouvelle présentation : c’est aussi le cas, par exemple, pour les (de)connexions des périphériques Bluetooth.

En revanche, la Calculette qui avait adopté l’apparence d’iOS 7 dans la précédente bêta a été légèrement revue avec plus de transparence, et les chiffres à droite, et non plus à gauche.

À propos d’interfaces revues, Apple a aussi amélioré le mode sombre d’OS X. Si on ne peut toujours pas l’activer sans passer par les Préférences Système, il peut enfin être utilisé sans rendre toute la partie à droite de la barre des menus totalement illisible. Du moins, pour les icônes et menus conçus par Apple : pour ceux des éditeurs tiers, il faudra attendre des mises à jour (on le voit ici pour 1Password ou Dropbox, à gauche, qui sont illisibles).

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9To5 Mac indique par ailleurs que tous les développeurs devront à nouveau signer leur application pour ne pas être bloqué par Gatekeeper. Une mesure assez classique : Apple avait demandé la même chose l’an dernier, pour OS X Mavericks.

[MàJ 04/08/2014 23h28] : qui dit nouvelle bêta, dit nouveaux bugs… Apple a retouché certains éléments liés à la transparence et manifestement, il y a quelques victimes collatérales. Comme le panneau de réglages des couleurs d'Aperçu, par exemple…

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Les Mac feront-ils le grand saut vers les processeurs ARM ?

Mickaël Bazoge |

La perspective d'un Mac fonctionnant avec un processeur ARM (de type Ax comme sur l'iPhone ou l'iPad) n'est plus aussi farfelue qu'il y a quelques années. Les performances du processeur A7 64 bits ne sont-elles pas « dignes d'un ordinateur de bureau », comme le souligne Apple ? Cet argumentaire a d'ailleurs été validé fin mars par Anandtech, pour qui l'A7 est « quelque chose de bien plus proche des gros cœurs d’Intel » (lire : L’Apple A7, un processeur ambitieux).

Des rumeurs récurrentes rapportent régulièrement qu'Apple a dans ses murs des Mac dotés de processeurs ARM. Ce qui n'est pas sans rappeler le projet « Marklar » dont l'objet était l'adaptation et l'optimisation, dans le plus grand secret, d'OS X sur des puces Intel alors que les Mac roulaient sous PowerPC.

Jean-Louis Gassée, ancien patron de la division France d'Apple et célèbre « historique » de la Pomme, est revenu dans sa dernière « monday note » sur son sentiment selon lequel le constructeur de Cupertino ne se lancerait jamais dans un Mac sous ARM. Gassée change complètement son fusil d'épaule, avec l'aide de trois arguments qu'il estime massue.

Le premier est le coût des processeurs Intel. Le fondeur de Santa Clara facture 378 $ pour un processeur Core i7, le même qui propulse le nouveau MacBook Pro haut de gamme. Il ne fait pas de doute, selon lui, que des processeurs Ax d'Apple seraient moins coûteux car plus simples à développer. Surtout, la production de puces ARM est plus concurrentielle (même si Apple fait appel à Samsung et à ses lignes de production pour fabriquer ses SoC ARM) que celle des processeurs x86 dans les seules mains d'Intel.

Les processeurs ARM ont aussi pour avantage de se montrer bien moins gourmands en énergie que les processeurs x86. Or, on sait à quel point l'autonomie des terminaux mobiles est devenue un point essentiel pour les consommateurs (les fréquentes récriminations sur la batterie faiblarde de l'iPhone sont là pour le rappeler, avec raison).

Enfin, Apple n'aime rien tant que contrôler de bout en bout la chaîne de développement et de production de ses produits. Or, si la Pomme est libre de ses mouvements pour ses terminaux iOS, elle est tributaire d'un partenaire tiers pour les Mac — et Intel prend du retard, comme l'architecture Broadwell le démontre encore actuellement (lire : 2015 pour une gamme complète de Mac sur Broadwell). Et pour contrôler sa destinée, Apple est capable des plus grands écarts, comme le constructeur l'a démontré en 2006 au moment de la transition des PowerPC vers les processeurs x86.

Si une version d'OS X sous ARM peut exister dans le labo secret d'Apple, c'est sans aucun doute aussi le cas d'une « moulinette » capable d'émuler les applications Intel sur ARM, à l'image de Rosetta qui, à partir de 2006, a permis de faire fonctionner des logiciels PowerPC avec les MacIntel. Ce « traducteur » a tellement bien rempli son office qu'il a pris sa retraite avec OS X 10.7.

Expérience aidant, Apple maîtrise parfaitement les transitions logicielles les plus lourdes. De plus, les avantages d'un passage au tout ARM commencent à contrebalancer sérieusement les atouts des processeurs Intel : coût maîtrisé et moins élevé, meilleure gestion énergétique, une intégration plus naturelle avec le reste de la gamme iOS — Continuity au sein d'OS X Yosemite est à cet égard une brique très intéressante et l'indication qu'Apple veut sans doute aller encore plus loin dans l'association de ses deux OS. Reste à savoir si et quand le grand saut aura lieu…

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Comment faire le ménage dans Gmail

Stéphane Moussie |

Gmail n'a jamais été avare en espace de stockage, mais après plusieurs années d'utilisation, les quelques Go offerts peuvent ne plus suffire. De plus, la capacité de stockage est maintenant partagée entre tous les services Google. Par défaut, chaque utilisateur dispose de 15 Go gratuits. Pour avoir une vue d'ensemble de votre usage, rendez-vous sur cette page.

Si Gmail prend trop de place à votre goût, Ghacks rappelle une astuce pour supprimer facilement les mails trop volumineux ou inutiles. Des commandes permettent de trier simplement son courrier selon différents critères.

En saisissant has:attachment dans le champ de recherche, Gmail va afficher uniquement les emails ayant une pièce jointe (attachment en anglais). En combinant cela avec larger:5M, ce sont les messages avec des pièces jointes supérieurs à 5 Mo qui sont listés — cette valeur est bien entendu modifiable. Autre commande utile, older_than:1y, qui ne fait ressortir que les mails datant de plus d'un an. Il y a aussi filename:pdf, qui permet de rechercher les fichiers PDF en particulier. Toutes les commandes de la recherche avancée sont listées sur cette page.

Ici, les mails listés font plus de 5 Mo, contiennent une pièce jointe et ont plus d'un mois (has:attachment larger:5M older_than:1m). Les communiqués de presse sont parfois lourds.

Une fois que ces emails volumineux sont repérés, libre à vous de les supprimer immédiatement (s'il s'agit de publicités par exemple) ou de télécharger la pièce jointe avant l'envoi dans la corbeille. Attention, les messages supprimés du serveur le seront aussi de votre client mail (sauf à utiliser le protocole POP). Un utilitaire comme BackUp Gmail peut servir à faire une sauvegarde de toute sa boîte sur un disque dur externe avant l'opération.

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