Quand aura-t-on la peau de Windows XP ?

Christophe Laporte |

Si Microsoft a fini par faire le deuil de Windows XP, celui-ci continue à être l’un des dix systèmes d’exploitation les plus utilisés.

Photo cesar bojorquez CC BY

Comme le note Jack Schofield pour ZDNet, ce dernier n’est pas près de rejoindre Windows 98 et Windows 2000 au cimetière des systèmes d’exploitation. Selon Net Applications, le premier affiche une part d’utilisation de 0,01 % alors que le second « culmine » à 0,03 % !

Windows XP cède régulièrement du terrain, mais selon Net Applications, il représentait tout de même 24,82 % de part d’utilisation, soit une baisse de 13 points en un an. Mais c’est un score plus élevé que les différentes versions de Windows 8.x qui pèsent moitié moins sur le net.

En vert, la courbe de Windows XP
En vert, la courbe de Windows XP

Si le système de Microsoft observait la même courbe que ces douze derniers mois, il entrerait définitivement dans l’anonymat en juillet 2016. Mais les choses sont certainement plus compliquées que cela. Si Windows XP a beaucoup reculé dans les mois qui ont précédé son abandon par son géniteur, c’est moins le cas depuis le mois de mai.

Jack Schofield parie que Windows XP sera aux alentours des 15 % de part d’utilisation en juillet 2015 et de 8 % en juillet 2016. Ce qui signifie que dans deux ans, il pourrait être encore plus répandu que toutes les versions d’OS X en circulation.

A titre de comparaison, Windows Vista vit dans l’anonymat, mais n’est pas encore tombé totalement en désuétude. En juillet, il représentait 3,05 % des connexions au web soit 1 point de moins que Mavericks.

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Designed Light Effects, le « Flare » design pour FCPX

François Tsunamida |

Tangent FX propose un plug-in basé sur des effets de Flare. Très en vogue il y a 2 ans, on croyait la mode passée. Mais son développeur a quelque chose d’autre en tête : plutôt que de vendre un énième programme qui recrée des effets de lumières sur l’objectif de la caméra ou qui propose des textures réalistes provenant de vrais objectifs, ce module a un objectif bien différent.

Il ne s’agit plus de simuler en post-production des effets de lumière naturels. Il s’agit plutôt de proposer des effets graphiques utilisés comme tels, sans se soucier de réalisme ou de mesure. Eléments de design jouant avec la lumière, les effets de Tangent FX n’ont plus grand-chose à voir avec les phénomènes d’optique de Dame Nature. Il ne s’agit plus de singer la réalité, mais d’attirer le regard du spectateur.

Le plug-in, baptisé Designed Light Effects/Designer Flare Effects, fonctionne avec Final Cut Pro X. Il est destiné plus particulièrement aux vidéos mettant en scène des objets ou bien basé sur des thèmes futuristes. Il comprend vingt effets et vingt transitions basés sur les Lens Flare. Il est né de collaboration de Tangent FX avec le designer Harry Frank [http://www.graymachine.com].

Le plug-in pour FCPX offre une grande liberté de personnalisation : taille, teinte, animation… La plupart de ses paramètres sont modifiables. L’éditeur fournit en plus une version QuickTime des effets. L’intérêt par rapport au plug-in ? Ils n’offrent pas les possibilités de configuration du plug-in pour FCPX, mais ils peuvent être utilisés dans n’importe quel autre logiciel, en se servant des modes de fusion (Premiere Pro, After Effect, Resolve ou NewsCutter/Media Composer…).

Designed Light Effects est vendu environ 18,60 €. En se servant du code de réduction fcpdle15, on bénéficie jusqu’au 7 août d’une réduction de 15 %. C’est J.J. Abrams qui va être content.

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Gestion de fichiers : Taxonomy annule les mauvais tris

Nicolas Furno |

Taxonomy [2.0 / Démo – US – 4,49 € – OS X 10.7 - Vostok] est un utilitaire dédié aux tris de fichiers. Sorti en mai dernier, il repose sur une idée simple : donnez-lui un ou plusieurs dossiers pleins de fichiers en vrac (le bureau ou le dossier des téléchargements sont de bons candidats en général) et indiquez également les dossiers où vous voulez trier les fichiers. L’utilitaire accélère alors le processus de tri en combinant un aperçu et quelques raccourcis clavier très simples (lire : Taxonomy simplifie le tri de fichiers sur Mac).

La première version n’a que quelques mois, mais Taxonomy passe la deuxième avec cette mise à jour majeure. De fait, le logiciel évolue sur de nombreux points et gagne la maturité qui manquait peut-être à sa première version. Symbole de cela, on peut désormais retirer le fond coloré qui ne faisait pas forcément très sérieux. Mais l’essentiel, bien sûr, est ailleurs.

Côté interface, l’affichage en grille peut être utile pour avoir une vision plus globale des fichiers à trier. Un curseur permet à tout moment de changer, d’afficher un seul fichier à la fois comme c’était forcément le cas auparavant, ou au contraire de voir tous les éléments en une fois. Grâce à cet ajout, Taxonomy permet de choisir plusieurs fichiers pour les traiter en une fois : pour les tâches répétitives, voilà qui devrait permettre de gagner beaucoup de temps.

Le plus important peut-être est la fonction d’annulation. À tout moment, Taxonomy peut annuler ce qu’il vient de faire si c’était une erreur. Un point essentiel pour gagner en efficacité, et pour ne pas perdre de documents essentiels : rappelons que le logiciel peut jeter des fichiers, au cours de son tri. Il peut aussi, et c’est une autre nouveauté de la 2.0, renommer des fichiers avant de les envoyer dans l’un des dossiers de sortie.

Parmi les autres nouveautés, on note le calcul de la taille des dossiers, ou encore une option pour afficher ou masquer les fichiers cachés. À bien des égards, Taxonomy est un logiciel bien plus abouti aujourd'hui qu’il y a quelques mois, lors de sa première sortie. Si vous ne l’aviez pas essayé en mai, c’est le moment de le faire et la version de démonstration proposée sur le site de l’éditeur est là pour ça.

Taxonomy n’est pas traduit en français, mais le logiciel fonctionne sur tout Mac à partir d’OS X Lion et OS X Yosemite ne semble pas lui poser trop de problèmes.

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Saphir : lancement de la production en volume chez GT Advanced

Mickaël Bazoge |

L'usine de GT Advanced Technologies de Mesa, en Arizona, va « entamer la transition vers la production en volume » de saphir synthétique. C'est à l'occasion de la parution des résultats trimestriels que le partenaire d'Apple a dévoilé cette information. Le constructeur de Cupertino a investi 578 millions de dollars pour équiper cette ligne de production, qui provoque d'ailleurs une restructuration de l'activité au sein de GT; l'entreprise a annoncé une perte nette de 86 millions de dollars au second trimestre (qui se rajoutent aux pertes de 41 millions du précédent trimestre), conséquence de sa réorganisation.

L'usine de GT Advanced financée pour partie par Apple.

45 millions ont été par exemple dépensés pour couvrir les coûts du lancement de la production de saphir. GT a également cessé de vendre ses fourneaux de saphir à des tiers afin de les réserver à la nouvelle usine d'Apple. GT Avanced affiche des revenus de 58 millions pour le second trimestre, plus du double du premier trimestre (22,5 millions). Le saphir représente déjà 44,1 millions de dollars de chiffre d'affaires pour la société (plus de 75% des revenus trimestriels), alors que l'activité n'avait compté que pour 5,6 millions au premier trimestre.

« Nous demeurons confiants dans le potentiel à long terme de l'activité saphir pour GT », souligne le communiqué. GT recevra la troisième tranche des versements d'Apple (soit 139 millions de dollars) d'ici la fin du mois d'octobre. Cette production en volume de boules de saphir synthétique n'offre aucune précision quant aux terminaux d'Apple qui en bénéficieront. Le flou est d'ailleurs total concernant l'usage du revêtement (lire : Des problèmes de saphir pour l'iPhone 6 et d'écran pour l'iWatch ?).

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Adobe : un guide de transition d'Aperture vers Lightroom

Mickaël Bazoge |

L'abandon d'Aperture (ainsi que d'iPhoto) par Apple fin juin ouvre un boulevard à la concurrence — même si Photos est présenté par le constructeur comme le successeur de ses deux logiciels de gestion et d'édition d'images, l'application ne sera disponible sous OS X qu'en 2015. Adobe compte bien profiter de l'arrêt programmé d'Aperture en poussant ses utilisateurs vers sa propre solution, Lightroom. Mi juillet, l'éditeur aménageait son abonnement Creative Cloud (une offre spécifique à 12,29 euros/mois est proposé aux photographes) afin de permettre un usage « gratuit » de Lightroom… avec quelques limitations tout de même (lire : Lightroom gratuit pour le catalogage ? Une fausse bonne affaire).

Adobe a mis en ligne ce lundi un site web spécial afin de présenter aux utilisateurs d'Aperture les principaux atouts de Lightroom. L'éditeur propose également un guide de transition (PDF) d'un logiciel à un autre, une opération qui va sans doute poser quelques problèmes puisque les modifications apportées dans Aperture, qui utilise un moteur de traitement de l'image spécifique, ne pourront être lues sous Lightroom. Adobe conseille d'exporter les clichés en TIFF 16 bits.

Certaines méta-données ne seront pas non plus transférées, à l'instar des labels de couleur, les drapeaux ou les champs personnalisés (Adobe propose de marquer les photos avec des mots-clés correspondant à ces tags d'Aperture). Par ailleurs, et toujours afin de faciliter la vie des utilisateurs du logiciel d'Apple, Adobe est en plein développement d'un outil de migration automatisé entre les deux applications.

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Apple embauche le community manager d'Angela Ahrendts

Mickaël Bazoge |

Apple devrait faire un peu plus parler de ses produits sur les réseaux sociaux. La présence du constructeur sur Facebook ou Twitter est minimale (une poignée de comptes commerciaux pour les boutiques, des fils Twitter pour Tim Cook, Phil Schiller ou Eddy Cue qui ne sont guère que des façades), et les expériences, comme la sympathique campagne pour l'iPhone 5c sur Tumblr sont trop souvent des coups uniques sans lendemain. Pourtant, ce sont sur les réseaux sociaux que se bâtissent les réputations des marques, sans parler du retour des clients qui peuvent par la suite influencer leurs propres réseaux. Angela Ahrendts a l'intention de changer les choses.

La vice-présidente en charge des Apple Store a fait embaucher Musa Tariq, ancien patron des médias sociaux chez Nike et Burberry — dont la CEO n'était autre qu'Ahrendts, qui vient de passer trois mois à Cupertino. Chez l'équipementier, l'activité en ligne de Tariq a permis de resserrer les relations avec les athlètes, tandis que chez le fripier de prestige, il a bâti l'image de marque de la société sur les réseaux sociaux, notamment en Chine. Une des nombreuses campagnes virales de ce spécialiste a consisté à diffuser des vidéos pour une nouvelle chaussure Nike… en la floutant systématiquement.

Un teasing (à voir ci-dessus) qui pourrait tout à fait correspondre à ce que recherche Apple : on n'ose imaginer le buzz d'une campagne du même genre pour un futur nouvel iPhone. Le pedigree de ce gestionnaire de communauté de luxe, devenu directeur du marketing numérique chez Apple, devrait permettre au constructeur de renforcer sa présence en ligne.

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