Test du MacBook 12" début 2016

Stéphane Moussie |

Un an après sa renaissance, le MacBook a droit à sa première mise à jour. À l'extérieur rien ne change, si ce n'est cette finition or rose qui vient tout droit des derniers appareils mobiles d'Apple. À l'intérieur, l'évolution est minimale. Comme seules nouveautés, un processeur Skylake ainsi que de la mémoire vive et du stockage plus rapides. Qu'est-ce que ça change ? Réponse dans notre test.

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Une gamme identique

La gamme de MacBook début 2016 est identique à celle de l'année dernière, au mégahertz près. À 1 449 €, la machine est équipée d'un processeur Core m3 bicœur à 1,1 GHz (Turbo Boost jusqu'à 2,2 GHz) et de 256 Go de stockage flash.

Si on veut plus de stockage, il faut nécessairement se tourner vers la configuration supérieure à 1 799 €, qui comprend un SSD de 512 Go et un processeur Core m5 à 1,2 GHz (Turbo Boost jusqu'à 2,7 GHz). La seule option disponible est une puce Core m7 cadencée 1,3 GHz (Turbo Boost jusqu'à 3,1 GHz) facturée 180 ou 300 € selon le modèle de base choisi.

Vous aurez peut-être remarqué la nouvelle nomenclature des processeurs du MacBook. À l'instar des Core i5 et i7 disponibles sur les autres Mac, le portable de 12" a désormais droit à des Core m3, m5 et m7. Mais attention, ne vous jetez pas sur le Core m7 en pensant que les performances seront décuplées, il n'en est rien.

On reste dans tous les cas sur un processeur bicœur et la fréquence de base ne varie que de 100 MHz entre chaque Core m, alors que la différence est de 600 MHz entre le Core i5 et le Core i7 du MacBook Air, par exemple. Il y a un écart plus grand entre les fréquences Turbo Boost maximum, mais auparavant cela ne suffisait pas à faire entrer une puce dans la catégorie des x7. En bref, de la hiérarchie Core i3, i5 et i7, Intel n'a repris que les suffixes, ce qui conduit à une différenciation artificielle des Core m.

Toutes les configurations ont sinon 8 Go de mémoire LPDDR3 cadencée à 1 866 MHz et une puce graphique Intel HD Graphics 515.

De l'or rose au bout des doigts

Extérieurement, rien ne permet de distinguer le MacBook début 2016 de celui sorti l'année dernière... à part la nouvelle finition or rose. L'arrivée de ce coloris n'est pas une surprise. Le Mac, qui était déjà disponible en trois finitions, bénéficie logiquement de la quatrième apparue sur les derniers terminaux iOS et l'Apple Watch.

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Tout comme l'or jaune avant lui, l'or rose est proposé en premier lieu pour le marché chinois, friand de cette palette de couleurs. Est-ce qu'il saura aussi séduire les Occidentaux ? C'est une question de goût personnel avant tout.

Comme nous l'avons noté dans notre aperçu photos, la teinte change sensiblement en fonction de la lumière. En intérieur avec un éclairage blanc, le rose saute aux yeux, mais il a toujours un aspect légèrement cuivré qui le maintient à distance du style Barbie. À la lumière du soleil, le rose devient pâle et se fait presque oublier. En tout cas, on ne se plaindra pas qu'Apple nous donne un peu de choix de personnalisation.

Finition or rose et gris sidéral. Les stickers assortis sont inclus. Cliquer pour agrandir

Le reste est sinon strictement identique. On a toujours affaire à un portable surprenant de finesse (1,31 à 0,35 cm), de légèreté (920 grammes) et de silence puisqu'il n'a pas de ventilateur. Le MacBook Air, qui a longtemps été le mètre-étalon en la matière, paraît pataud à côté.

Ce dernier prend aussi un vilain coup de vieux quand l'écran Retina 12" du MacBook s'allume. Grâce à ses 2 304 x 1 440 pixels (résolution de 226 pixels par pouce) et sa technologie IPS, cet écran met une grosse claque à la dalle TN du MacBook Air qui reste désespérément ancrée dans le passé.

MacBook et iPad Pro 9,7" or rose. Cliquer pour agrandir

Les angles de vision sont très larges (pas d'écran qui vire au jaune quand on le regarde de côté ou d'en dessous), la colorimétrie est excellente et l'affichage parfaitement net. La définition par défaut est de 1 280 x 800 pixels, mais une option permet de monter jusqu'à 1 440 x 900 pixels, soit pareil que le MacBook Air 13". On peut même aller au-delà grâce à l'utilitaire SwitchResX.

Il faut également rappeler — et saluer — la conception et la fabrication impeccables. Apple ne s'est pas contenté d'aplatir le MacBook Pro 13", elle a parachevé la conception unibody en unissant l'écran à la charnière, qui est ainsi en métal. Les haut-parleurs situés au-dessus du clavier délivrent par ailleurs un son étonnement riche et puissant pour une machine de cette taille.

MacBook et MacBook Air 13". Cliquer pour agrandir

Le clavier à la frappe très courte et aux touches moins espacées surprend au départ, mais après un temps d'adaptation, il se révèle confortable et efficace — sauf pour une minorité d'utilisateurs qui n'arrivent pas à s'y faire malgré leur bonne volonté. Pour titiller, notons qu'Apple n'a pas corrigé le défaut mineur de rétroéclairage non uniforme sur une poignée de touches.

Le trackpad Force Touch est une autre innovation qui a été introduite avec le MacBook 2015. Un an plus tard, on apprécie toujours autant ce trackpad capable de reconnaître la pression et de faire sentir les interfaces, mais il reste toujours sous-exploité. Espérons que le successeur d'El Capitan en tire plus parti.

Par contre, on aurait préféré que la caméra FaceTime 480p ne soit pas reconduite, surtout quand tous les autres Mac en ont une de 720p.

Une machine à l'intégration poussée et non évolutive

À l'intérieur du MacBook début 2016, pas de changement non plus, ou presque. La batterie n'a plus une capacité de 39,71 Wh, mais de 41,41 Wh. On reviendra plus tard sur l'autonomie.

Crédits : iFixit CC BY-NC-SA. Cliquer pour agrandir

Les vis de la charnière sont maintenant enduites d’un produit qui se désagrège lorsque l’on y insère un tournevis. Le message d'Apple est clair : n'ouvrez pas la machine, sinon on le saura. Il est de toute façon impossible de réparer ou remplacer soi-même un composant, tout est soudé à la carte mère, comme sur un iPad. Dans la même veine, le port USB-C et sa nappe ne font plus qu'un dorénavant.

En parlant de port USB-C, il est dommage que celui-ci n'évolue pas vers le Thunderbolt 3 alors que des concurrents ne s'en privent pas. Le nouveau MacBook ne gère toujours que l'USB 3.1 Gen 1 (jusqu'à 5 Gbit/s). Pour mémoire, le Thunderbolt 3, qui exploite le connecteur USB-C, englobe le protocole USB 3.1 (Gen 2, jusqu'à 10 Gbit/s), le DisplayPort 1.2 et fournit en plus un débit jusqu'à 40 Gbit/s et une compatibilité avec les périphériques Thunderbolt 1 et 2 via un adaptateur.

Certes, le MacBook n'est pas forcément la machine qui a le plus besoin du Thunderbolt 3 — on imagine d'ailleurs que les prochains MacBook Pro en auront la primeur —, mais quitte à n'avoir qu'une seule connectique, autant avoir la meilleure.

Car oui, il n'y a toujours qu'un seul port USB-C sur le MacBook. Il faut encore utiliser un hub si on veut le recharger et brancher un périphérique en même temps. Heureusement, l'écosystème USB-C s'est largement enrichi depuis l'année dernière et on trouve aujourd'hui des adaptateurs et hubs beaucoup moins chers que ceux d'Apple. Un câble Griffin permet même d'avoir un simili MagSafe.

Des performances au niveau du MacBook Air

Le MacBook est le premier portable d'Apple à bénéficier de Skylake, la dernière microarchitecture d'Intel — l'iMac Retina 5K en est équipé depuis la fin de l'année dernière. Skylake apporte de multiples améliorations qui aboutissent à de meilleures performances et une autonomie prolongée. Le GPU est plus modulable et prend en charge de nouvelles tâches, et il y a une meilleure répartition des rôles entre le processeur et le système d'exploitation sur la gestion des performances, entre autres.

Comme avec la génération précédente, Apple a un peu personnalisé les processeurs du MacBook. La fréquence de base du Core m3-6Y30 définie par Intel est 0,9 GHz, mais Apple l'a rehaussée à 1,1 GHz. Même chose pour le Core m5-6Y54 qui tourne à 1,2 GHz au lieu de 1,1 et pour le Core m7-6Y75 cadencé à 1,3 GHz au lieu de 1,2.

La puce graphique intégrée est une Intel Graphics 515, cadencée à 300 MHz de base. Sa fréquence maximum est de 850 MHz avec le Core m3, 900 MHz avec le m5 et 1 GHz avec le m7. Le nouveau MacBook jouit par ailleurs d'une mémoire vive de 8 Go plus rapide (1 867 MHz au lieu de 1 600).

Sur Geekbench, qui teste les performances globales, le MacBook début 2016 1,1 GHz affiche une progression de 8 % par rapport à l'ancienne configuration équivalente. Le modèle 1,2 GHz a pour sa part un score supérieur de 14 % par rapport à son prédécesseur et fait un peu mieux que le MacBook Air 13" début 2015.

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Dans les tests applicatifs, le gain de performances est plus significatif. Pour un export de 500 photos avec Aperture, les nouveaux MacBook 1,1 et 1,2 GHz sont respectivement 21 % et 30 % plus rapides que leurs prédécesseurs. L'export d'une vidéo d'environ 3 minutes avec iMovie prend respectivement 14 % et 30 % moins de temps. Le gain est d'environ 30 % pour les deux machines sur un export avec Final Cut Pro.

Il ressort de tous ces benchmarks que le MacBook 2016 1,1 GHz fait globalement aussi bien que le dernier MacBook Air Core i5 (avec 4 Go de RAM) et que le modèle 1,2 GHz est à deux doigts du MacBook Air Core i7.

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Les nouveaux MacBook restent fluides en toutes circonstances, même avec la définition supérieure de 1 400 x 900 pixels. Rappelons que le MacBook 2015 avait un petit problème de fluidité à ses débuts, mais celui-ci a été réglé par OS X El Capitan.

Les MacBook sont toujours silencieux, absence de ventilateur oblige, et chauffent très modérément. Lors de l'ensemble de nos tests intensifs, il n'est arrivé qu'une seule fois que le système nous conseille via une notification de quitter une application lourde pour ne pas dégrader les performances générales.

La puce graphique intégrée a fait des progrès. Sur Valley Benchmark, le gain est d'environ 30 % en définition native, mais le nombre d'images par seconde reste inférieur à celui des MacBook Air, qui ont moins de pixels à gérer.

Performances en images par seconde. Cliquer pour agrandir

Sur Cinebench, qui teste les performances OpenGL, le bénéfice est moins important. Il est de 10 % environ et là encore les derniers MacBook Air font toujours mieux.

Performances en images par seconde. Cliquer pour agrandir

Le GPU intégré est très utile pour épauler le CPU dans les tâches lourdes (de plus en plus de logiciels y font appel et Apple met clairement l'accent sur cela avec Metal), mais il ne suffit pas pour profiter des gros jeux 3D récents. Dans Tomb Raider, sorti en 2013, il faut régler les graphismes au minimum et désactiver tous les effets pour obtenir tant bien que mal 30 images par seconde.

Un SSD plus rapide

Sur les 256 Go du SSD de la configuration de base, 230 sont réellement utilisables. Et sur les 512 Go du SSD supérieur, on profite véritablement de 477 Go.

Comme Apple l'a annoncé, le stockage flash est plus rapide. Le modèle 256 Go et celui de 512 Go ont respectivement un débit maximum de 1,3 Go/s et 1,4 Go/s en lecture, alors qu'on ne dépassait pas les 900 Mo/s avec ceux de 2015. C'est aussi plus rapide en écriture, avec des débits maximums respectifs de 700 et 900 Mo/s, quand on stagnait auparavant en dessous des 500 Mo/s.

SSD 256 Go - Cliquer pour agrandir
SSD 512 Go - Cliquer pour agrandir

En utilisation courante, cela ne change rien, le démarrage et le lancement des applications étaient déjà ultra rapides. C'est lors de manipulations de gros fichiers, typiquement quand on travaille sur des vidéos, que le bénéfice apparait. La copie d'un fichier de 8,76 Go prend 25 secondes sur les nouveaux MacBook, contre 32 sur leurs prédécesseurs.

Une meilleure autonomie

La capacité supérieure de la batterie combinée aux optimisations de Skylake doit conduire à une heure d'autonomie en plus, selon Apple, soit 10 heures de navigation web en Wi-Fi et 11 heures de lecture de films iTunes.

Nous avons effectivement mesuré du mieux. Dans notre « test 0 % », qui consiste à recharger la page d'accueil de MacGeneration toutes les 30 secondes avec Safari et à relever les mails toutes les minutes avec Mail, les deux nouveaux MacBook ont tenu 11 h 45. C'est presque trois heures de plus que la génération précédente. Précisons que le logiciel compte dans ce genre de test ; celui de l'année dernière avait été réalisé sur Yosemite, moins optimisé qu'El Capitan, en particulier sur le MacBook.

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Dans le « test 100 % », nous lançons l'animation 3D de Valley Benchmark avec les réglages à fond et la luminosité de l'écran ainsi que le son au maximum. Les MacBook se sont éteints au bout de 3 heures, comme les précédents modèles à quelques minutes près. On remarque que les machines de 12" tiennent beaucoup plus longtemps que les autres portables sur ce test, ce qui s'explique par le fait que les processeurs Core m tempèrent plus fortement leur consommation.

Enfin, les nouveaux MacBook ont tenu une moyenne de 7 h 30 dans notre test empirique, 30 minutes de mieux. Ce test consiste à utiliser la machine dans le cadre d'une journée de travail classique chez MacG : l'écran est réglé à 80 % de luminosité ; Safari est beaucoup sollicité avec de nombreux onglets ouverts ; Mail relève les courriels toutes les minutes ; Tweetbot est lancé ; Reeder constamment ouvert pour les RSS ; Dropbox synchronise régulièrement des fichiers ; Spotify joue de la musique ; Byword sert à rédiger les articles ; et une poignée d'autres logiciels (Pixelmator, Numbers) est utilisée ponctuellement.

Les MacBook Pro Retina et les MacBook Air Core i5 font toujours un peu mieux, mais il faut garder à l'esprit qu'il y a forcément des disparités d'usage. On peut par ailleurs facilement augmenter l'autonomie d'au moins une heure en baissant la luminosité et en quittant quelques applications. Au bout du compte, l'autonomie du MacBook est suffisante pour assurer une journée de travail essentiellement bureautique.

Pour conclure

Un an après, le MacBook est toujours une machine aussi séduisante. Fine, légère et compacte, elle est en plus très plaisante à utiliser grâce à son trackpad Force Touch, son nouveau clavier et bien évidemment son magnifique écran Retina. Elle a aussi des bienfaits insoupçonnés, comme son silence de fonctionnement et la qualité de ses haut-parleurs.

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Dans sa génération 2016, le MacBook fait maintenant jeu égal avec le MacBook Air au niveau des performances... parce que ce dernier n'évolue plus. La réussite est en trompe-l'œil donc, mais finalement, le MacBook Air perd bien un de ses avantages.

Reste la carence en connectique qui joue toujours en défaveur du MacBook — surtout quand Apple ne daigne pas faire évoluer l'unique port vers la technologie la plus complète, le Thunderbolt 3 — et le prix, encore élevé.

Malgré des qualités indéniables, le MacBook est toujours pris en étau entre le MacBook Air meilleur marché et le MacBook Pro autrement plus performant.

Finalement, le principal intérêt de cette nouvelle génération est d'avoir fait baisser le prix de l'ancienne. On trouve des MacBook 1,1 GHz début 2015 à partir de 1 059 € sur le refurb. Le voilà, le juste prix.

À partir de 1 449 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Très compact et très léger
  • Autonomie en hausse
  • Progrès sur les performances
  • Écran Retina

Les moins :

  • Prix
  • Caméra FaceTime 480p
  • Un seul port USB-C
  • Pas de Thunderbolt 3
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avatar hermann | 

Une belle machine, mais quand je vois la différence de taille d'écran avec un 13,3", ce n'est tout simplement pas possible...
Pour remplacer un 11" pourquoi pas, mais pas un 13,3 !

avatar Lemon19 | 

En fait on ne sent pas la différence de taille avec le MBA 13,3. Je suis passé de l'un à l'autre avec appréhension, mais finalement je me suis habitué et je ne ressens aucune frustration.

avatar Pommeduverger | 

Je comprends pas pourquoi vous vous existez autour de cette machine. C'est une bonne machine. Le MacBook blanc ne faisait pas des miracles à l'époque. Apple visait une clientèle lambda pour des usages globalement orientés web, multimédia et bureautique.

avatar expertpack | 

@Pommeduverger :
Oui mais a ce prix on attend mieux qu'une ´bonne machine fermé'

avatar Pommeduverger | 

@expertpack :

Apple a toujours fait des machines fermés. Ce n'est pas une marque de Geek … Apple a toujours visé une clientèle ne souhaitant pas se prendre la tête avec le produit.

Rappels toi de la campagne "chic no geek"

avatar pocketalex | 

@expertpack

Ton "on", c'est juste une brochette de geek dans ce forum pour qui un ordinateur c'est du matos qu'on peut ouvrir et bricoler

A ce titre, "on" risque d'être fort déçu, mais "on" ne représente pas la large cible du Macbook, c'est à dire des utilisateurs en recherche d'un appareil ultra-léger, ultra-fin, ultra-mobile, et dont le principal usage est d'utiliser la machine, et non de l'ouvrir et la bricoler

avatar amorph82 | 

oui, mais le macbook blanc ne coutait pas un bras ^^
j'ai acheté le mien fin 2009...900 euros(ça laisse rêveur aujourd'hui), et il fait toujours le job car j'ai pu le mettre à jour (aujourd'hui impossible avec ces produits "collés-serrés) : SSD + 1 second SSD en remplacement du lecteur DVD, 4Go de RAM contre 2 au départ. Et en plus il tourne nickel sous Capitan.
Bref, il permet les mêmes usages courants que ce Macbook12' qui fait payer fort cher ses attributs

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

Bon par rapport aux âneries de certains commentaires, j'ai ce matin un 1,2 GHz de l'an dernier avec 512 Go de stockage, c'est l'équivalent du bas de gamme de cette année. Donc ça lit très bien les mkv 1080 p de 25 Go. J'en suis content il remplace mon MacBook Air 11 i5 1,7 GHz. En moyenne j'étais à 8 -12% d'occupation proc avec le i5 et ca passe pour les mêmes tâches à 25-30% proc pour le Core M. Aucun lag, même expérience utilisateur que sur mon MacBook Air mais en mieux. Grosse différence, à 50 % proc le MacBook Air ventilo, le MacBook 12 jamais. Oui on peut mettre le MacBook 12 à genoux avec une machine virtuelle Windows 10 vmware par exemple. Mais bon c'est pas le but de la machine. Par contre w7 devrait bien tourner en machine virtuelle

avatar 789qwe2 | 

ptain tellement nuls ces trucs, qu'il faille faire figurer des ordis de ... 2014 sur les comparatifs des benchs...

avatar Jitech | 

Quand je vois la carte mère de ce MacBook je me dis que bientôt le Mac mini ne sera pas beaucoup plus grand qu'un raspberry pi. Et soyons fou, accompagné d'une baisse de prix avec une entrée de gamme à moins de 400 euros.

avatar enzo0511 | 

Bon, pour avoir eu ce MacBook 2015 à mon boulot

Mon ressenti après 5 mois d'utilisation quotidienne:

- ça tient la journée de boulot sans problème (je fais des journées moyennes de 8-10h)

- un seul port ne m'a réellement jamais gêné
L'ordi est connecté en wifi au réseau et on se passe nos fichiers par mail ou le réseau
Et pour les gros fichiers c'est du Wetransfer si hors de notre boite
À part charger l'ordi j'ai dû connecter une clé usb 1 fois par mois
Sinon c'est le cable du projecteur via un adaptateur
Donc seulement un usage à la fois

- le MB est aussi réactif voire même plus rapide que le MBA 2015 13" (modèle toutes options)

- après un événement j'ouvre une centaine de fichiers RAW d'un 5D Mark III dans CS5 sans souci et sans lag

- il ne chauffe jamais et ne fait aucun bruit
Je ne pouvais pas en dire autant du MBA à pleine charge sur mes genoux

La seule chose que je regrette c'est la perte du port SD (ils auraient pu mettre un micro SD)
C'était bien pratique de l'avoir sur le MBA

- j'ai d'abord détesté le nouveau clavier
Puis finalement j'en avais raz le cul de changer les piles toutes les 2 semaines chez moi sur le wireless keyboard que j'ai changé pour le magic keyboard + Magic Trackpad 2
Et le fait de m'être habitué à la maison m'a fait apprécier le clavier du MB

- quand on passe au retina sur le MB on a l'impression que le MBA a un écran fade et sombre

- 12" c'est compact mais grâce au Retina j'ai trouvé la taille idéale par rapport au MBA 13"

Bref conclusion j'ai l'impression d'avoir un MBA amélioré et plus léger

Vais je m'en acheter un à titre perso ?

J'attends la prochaine mise à jour mais normalement oui

Après avoir eu quasiment tous les portables Apple c'est sans doute la machine que j'apprécie le plus

avatar pocketalex | 

@enzo0511 : un énorme merci pour ton commentaire intelligent et constructif

Je note que les plus satisfaits sont ceux qui l'ont, et qui l'utilisent, et les plus insatisfaits sont ceux qui ne l'ont pas et qui se lancent de douteux comparatifs entre cet ultra-portable et leur tour en tôle (ou leur gros laptop 15" de 3Kg) en concluant "c'est nul, c'est lent, on peut pas le démonter et patati, et patata"

avatar Pommeduverger | 

@Flash :

Ton problème c'est que tu veux qu'Apple soit comme Microsoft ou Google, c'est à dire des boîtes qui ne choisissent pas, qui font des propositions ouverte.

Apple fait depuis 1984 le choix du tout intégré.

avatar Keichi | 

Il fait tourner Parallels avec Windows 7 ?

Car ce serait parfait pour remplacer mon MacBook Pro 13" de 2009 (avec SSD et 8 Go de RAM à présent).

Parallels étant le plus gros truc que j'utilise.

Mais on ne met plus mon MBP de 2009 dans les comparatifs donc j'ai du mal à me rendre compte...

avatar Gladjessca | 

@Keichi :
Bien sûr, je l'utilise tous les jour sur un MacBook 2015 1.3. En général je me retrouve avec tous les logiciels dont j'ai besoin ouvert en même temps sans avoir le moindre ralentissement, Parallel et Windows 10, Ciel, Chrome, Word, Excel, Photoshop, Handbreak parfois et c'est seulement pendant ce genre de conversion qu'il ralenti un peu, mais vraiment rien de grave !

Après avoir hésité je ne regrette pas du tout, beau en gris sidéral, léger avec une bonne autonomie. Il ne manque que la 4G, une grosse lacune sur ce type de produit, et l'adaptateur DisplayPort.

avatar patrick86 | 

"Il fait tourner Parallels avec Windows 7 ?"

Oui. Mais la question importante est : que comptez-vous utiliser dans votre machine virtuelle ? ;-)

avatar Keichi | 

Merci Gladjessca et patrick.

La seule chose que je fais tourner dans W7, c'est Office et MATLAB. Et un vieux logiciel de retouche d'image (Paint Shop Pro 7), même si je commence à me mettre à Photoshop / Illustrator (sur OSX).
C'est juste des softs dont j'ai la licence Windows, et je finirai par l'acquérir sous OSX à terme, donc me débarrasser de Windows.
Mais, je reste vraiment dans des tâches très basiques.

Après, j'utilise pas mal Parallels pour tester des distribution Linux (l'objectif étant de m'y mettre à terme).

Bref, des choses basiques / du dépannage, la majeur parti de mon travail, c'est de la rédaction d'article (Scrivener) / du dev web (Skedit). Et à vrai dire, j'utilise W7 pour mon job (que je quitte à la fin de l'année), donc à la limite, je n'aurai même plus besoin de W7.

Ne jouant pas, ayant plus des besoins de mobilité, et étant en fait toujours très satisfait de ma machine de 2009, je me dis que ce MacBook sera p'te aussi bien, pour deux fois et demi moins lourd, ce qui clairement pèse dans la balance, bougeant pas mal l'ordi et ayant un dos assez fragile.

avatar pocketalex | 

Il y a un truc qui me dérange dans cet article (excellent et complet par ailleurs, hors le point que je soulève)

Il commence par "ne pensez pas que le core m7 va être plus rapide", et ensuite il enchaine les bancs avec ... le m3 et le m5

Puis conclu en ommettant de parler du m7 - si ce n'est de rappeler sa fréquence - et on ne saura jamais pourquoi il ne "faut pas" considérer cette option, ni les résultats qu'elle peut apporter

Bizarre, non ?

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@pocketalex :
Parce que les tests montrent qu'avec le modèle 2015, l'option Proc 1,3 n'apportait pas beaucoup voir rien sauf un prix de vente nettement supérieur. Ça ne changera pas pour le modèle 2016, c'est un refresh processeur c'est tout. Bon Apple ayant aussi une clientèle de ceux qui veulent avoir la plus grosse, il vont bien sûr proposer cette option et se faire un max de blé avec.

avatar Macounette | 

Merci @enzo0511 et @pocketalex, enfin des personnes raisonnables qui parlent en connaissance de cause. C'est exactement ça (j'en ai un moi aussi de Macbook 2015, et j'ai la même expérience qu'enzo0511, le déplacement en plus, car j'ai acheté cette machine pour cela).

Marre de lire des gens qui donnent leur avis sur des choses qu'ils ne connaissent pas. Vous me direz, c'est la caractéristique naturelle du troll. ;-)

avatar Kensei68 | 

Du coup c'est pas simple tout ça.

J'envisage en effet de remplacer mon MBP 13" mid-2012 et maintenant j'hésite franchement entre ce MacBook et le nouveau MPB 13" sans Touch Bar.

Mon critère principal c'est la portabilité (après tout, un portable c'est conçu pour ça non ?) mais également le confort d'utilisation.
C'est pourquoi j'ai peur qu'un 12" soit un peu petit pour travailler confortablement. De plus, y'a rien qui m'énerve plus qu'une bécane qui se met à ramer quand on la sollicite. Je ne fais certes pas de montage vidéo - à peine de la conversion avec HandBrake - mais je m'en voudrait de claquer 1200 € dans une bécane finalement moins performante que mon actuel i7. A ce sujet, je n'ai d'ailleurs trouvé aucun comparatif de ce MacBook avec mon vieux compagnon.

Et voilà que maintenant, en terme de tarif / poids / encombrement, le MacBook Pro 2016 d'entrée de gamme peut être un sérieux concurrent à ce MacBook...

Bref, vous l'aurez compris : j'hésite.

Une bonne âme pour m'en prêter un pendant 3-4 semaines que je me fasse un avis ?

avatar pocketalex | 

@Kensei68

un excellent conseil : garde ton MBPr

si tu nous dit que c'est un i7, tu n'auras pas de bien meilleures performances avec les nouveaux MBPr et tu vas gagner des miettes en portabilité (1.3Kg vs 1.5Kg)

Le macbook n'est clairement pas le bon choix, tu va gagner en portabilité (quasi la moitié du poids, c'est énorme) mais perdre en performances surtout si tu utilises ton MBPr i7 de manière intensive

Franchement, pour qui a une machine entre 2013 et 2015, ces nouvelles gammes ne sont pas un saut exceptionnel, le tout pour un surcout non négligeable

En revanche, pour qui a une machine datant de 2012 ou moins, c'est le jour et la nuit

avatar Kensei68 | 

C'est vrai qu'il va encore très bien mon "vieux" MBP (i7 avec 8Go de RAM et SSD de 256 Go) et qu'il à plein de connectiques, lui...

MAIS, c'est un modèle mid-2012, donc avec le superdrive :

- Ecran non-rétina (1 280 x 800 ça devient limite aujourd'hui, surtout quand tu deviens presbyte)
- Dimensions (cm) 2,41 x 32,5 x 22,7
- Poids : 2,06 kg (et non pas 1,5 kg. Autant dire qu'il pèse un âne mort) et comme il me sert essentiellement en déplacement pro, tu le sens bien quand même en fin de journée dans la besace...

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