Faire fonctionner Mac OS X sur un PC est un passe-temps pour certains bidouilleurs qui a été rendu possible depuis le passage à Intel initié par Apple en 2006. Mais le phénomène s'est sans doute amplifié l’année dernière avec des sociétés, dont Psystar, qui ont décidé d'en faire un commerce. Dans le même temps, les techniques permettant d’installer le système d’Apple sur n’importe quel PC ont énormément progressé, et ne sont plus réservées à des bidouilleurs avertis.
Les hackintosh ont depuis « toujours » fait couler beaucoup d’encre, mais il est difficile de quantifier l’ampleur de ce phénomène. Toutefois, à l’aide des statistiques d’Adium, il est possible de se faire une idée. Ce logiciel de chat multi-protocoles possède un système de mise à jour intégré, lequel transmet des informations sommaires aux serveurs d’Adium, comme le modèle de l’ordinateur sur lequel il est exécuté.Ces statistiques peuvent être consultées par tout le monde sur cette page.
Bien entendu, outre les modèles classiques de Macintosh, on trouve d’autres noms plus exotiques pour un Mac comme Lenovo, Latitude D, Aspire, Satellite A ou encore HP Compaq…

Après collection des statistiques, il en découle depuis le début de l’année qu’environ 0,58 % des ordinateurs qui se connectaient sur les serveurs d’Adium n’étaient pas estampillés d’une pomme. Un chiffre en progression de 0,14 point par rapport à 2008. Ces statistiques ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais vu qu’Adium est un logiciel très populaire, ils permettent de se faire une idée quand même assez précise de ce phénomène. À titre de comparaison, on recense deux fois plus de MacBook Air et cinq fois plus d’iBook se connectant aux serveurs d’Adium en 2009 que de hackintosh.

L’autre grand intérêt de ces chiffres, c’est d’avoir une idée concrète du parc de Macintosh en activité. C’est d’autant plus intéressant qu’Apple se contente depuis plusieurs années déjà de ne donner que la proportion de portables et d’ordinateurs de bureau vendus. À l’aide des informations collectées sur le web, on arrive à connaître la part d’utilisation du Mac, mais il est difficile de savoir avec exactitude quel modèle est employé pour surfer.
À ce titre là, les statistiques d’Adium sont riches d’enseignement et confirment certaines idées reçues. Sans surprise, les trois best-sellers de la gamme Apple sont dans l’ordre : le MacBook, le MacBook Pro et l’iMac.
Elles montrent également le déclin des tours d’Apple. En 2009, les serveurs d’Adium ont eu affaire à quasiment autant de Power Mac (3,89 %) que de Mac Pro (4,19 %). À titre de comparaison, le MacBook (34,6 %) est dix fois plus présent dans les statistiques que son prédécesseur l’iBook (3,16 %). Certes, on conserve plus longtemps un ordinateur de bureau qu’un portable, mais cela n’explique sans doute pas tout.
Le Mac mini ne s'impose pas
L’autre enseignement concerne le Mac mini, pour lequel on n’a jamais eu d’informations précises sur son niveau de ventes. Très peu mis en avant par Apple, rarement mis à jour, la brique d’Apple se paie le luxe d’être régulièrement en tête des ventes sur Amazon US. Pour preuve, cette capture d’image prise ce jour en fin de matinée.

Dans les faits, le Mac mini ne pèse pas lourd. À peine 3 % des connexions aux serveurs d’Adium, soit cinq moins que d’iMac. Et la petite brique d’Apple est peut-être sur la mauvaise pente. En 2008, ce chiffre atteignait les 3,5 %.
Parmi les autres informations glanées, on constate que les PowerPC deviennent de plus en plus minoritaires par rapport aux Mac Intel : 13,67 % des connexions en 2009 contre 24 % en 2008. Alors que Snow Leopard doit sortir dans quelques mois, on comprend mieux la décision d’Apple de réserver ce dernier exclusivement aux ordinateurs équipés d’un processeur Intel. Au passage, plus de 7 utilisateurs sur 10 d’Adium sont sous Leopard. Notez enfin que les clients se connectant aux serveurs d’Adium ont pour 42 % d’entre eux 2 Go de mémoire vive.

Un MacBook mini à venir ?
Les statistiques d’Adium avaient connu leur heure de gloire l’année dernière. Elles avaient repéré le MacBook Air quelques jours avant sa présentation. Depuis peu, elles font état d’un nouveau modèle : le MacBook Mini. À suivre…
Les hackintosh ont depuis « toujours » fait couler beaucoup d’encre, mais il est difficile de quantifier l’ampleur de ce phénomène. Toutefois, à l’aide des statistiques d’Adium, il est possible de se faire une idée. Ce logiciel de chat multi-protocoles possède un système de mise à jour intégré, lequel transmet des informations sommaires aux serveurs d’Adium, comme le modèle de l’ordinateur sur lequel il est exécuté.
Bien entendu, outre les modèles classiques de Macintosh, on trouve d’autres noms plus exotiques pour un Mac comme Lenovo, Latitude D, Aspire, Satellite A ou encore HP Compaq…

Après collection des statistiques, il en découle depuis le début de l’année qu’environ 0,58 % des ordinateurs qui se connectaient sur les serveurs d’Adium n’étaient pas estampillés d’une pomme. Un chiffre en progression de 0,14 point par rapport à 2008. Ces statistiques ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais vu qu’Adium est un logiciel très populaire, ils permettent de se faire une idée quand même assez précise de ce phénomène. À titre de comparaison, on recense deux fois plus de MacBook Air et cinq fois plus d’iBook se connectant aux serveurs d’Adium en 2009 que de hackintosh.

L’autre grand intérêt de ces chiffres, c’est d’avoir une idée concrète du parc de Macintosh en activité. C’est d’autant plus intéressant qu’Apple se contente depuis plusieurs années déjà de ne donner que la proportion de portables et d’ordinateurs de bureau vendus. À l’aide des informations collectées sur le web, on arrive à connaître la part d’utilisation du Mac, mais il est difficile de savoir avec exactitude quel modèle est employé pour surfer.
À ce titre là, les statistiques d’Adium sont riches d’enseignement et confirment certaines idées reçues. Sans surprise, les trois best-sellers de la gamme Apple sont dans l’ordre : le MacBook, le MacBook Pro et l’iMac.
Elles montrent également le déclin des tours d’Apple. En 2009, les serveurs d’Adium ont eu affaire à quasiment autant de Power Mac (3,89 %) que de Mac Pro (4,19 %). À titre de comparaison, le MacBook (34,6 %) est dix fois plus présent dans les statistiques que son prédécesseur l’iBook (3,16 %). Certes, on conserve plus longtemps un ordinateur de bureau qu’un portable, mais cela n’explique sans doute pas tout.
Le Mac mini ne s'impose pas
L’autre enseignement concerne le Mac mini, pour lequel on n’a jamais eu d’informations précises sur son niveau de ventes. Très peu mis en avant par Apple, rarement mis à jour, la brique d’Apple se paie le luxe d’être régulièrement en tête des ventes sur Amazon US. Pour preuve, cette capture d’image prise ce jour en fin de matinée.

Dans les faits, le Mac mini ne pèse pas lourd. À peine 3 % des connexions aux serveurs d’Adium, soit cinq moins que d’iMac. Et la petite brique d’Apple est peut-être sur la mauvaise pente. En 2008, ce chiffre atteignait les 3,5 %.
Parmi les autres informations glanées, on constate que les PowerPC deviennent de plus en plus minoritaires par rapport aux Mac Intel : 13,67 % des connexions en 2009 contre 24 % en 2008. Alors que Snow Leopard doit sortir dans quelques mois, on comprend mieux la décision d’Apple de réserver ce dernier exclusivement aux ordinateurs équipés d’un processeur Intel. Au passage, plus de 7 utilisateurs sur 10 d’Adium sont sous Leopard. Notez enfin que les clients se connectant aux serveurs d’Adium ont pour 42 % d’entre eux 2 Go de mémoire vive.

Un MacBook mini à venir ?
Les statistiques d’Adium avaient connu leur heure de gloire l’année dernière. Elles avaient repéré le MacBook Air quelques jours avant sa présentation. Depuis peu, elles font état d’un nouveau modèle : le MacBook Mini. À suivre…