Parallels Desktop 16 est disponible et cette mise à jour de l’app de virtualisation apporte comme toujours une longue liste de nouveautés. La plus importante peut-être, c’est que l’app est compatible avec macOS Big Sur. Son interface a été revue pour mieux coller avec celle du système, mais plus fondamentalement, cette version repose sur DriverKit, le nouveau mécanisme d’Apple qui va remplacer les extensions du noyau.
On savait qu’Apple et Parallels travaillaient ensemble sur la virtualisation pour les Mac Apple Silicon, mais le communiqué de presse annonçant la sortie de cette seizième version n’en parle pas. En attendant de savoir si Windows 10 pourra être virtualisé sans un Mac Intel1, l’entreprise met en avant plusieurs nouveautés qui permettent de bénéficier d’une meilleure intégration entre macOS et Windows 10, et entre les Mac et Windows 10.
Côté logiciel, le mode « Ne pas déranger » de macOS est synchronisé avec son équivalent de Windows 10. Parallels Desktop 16 peut aussi activer le mode voyage créé par Microsoft, qui est un équivalent au mode Économie d’énergie d’iOS. Côté matériel, les trackpad multitouch d’Apple sont mieux pris en charge dans Windows 10, avec deux nouveaux gestes pour zoomer et effectuer des rotations.
Parallels Desktop 16 annonce un bond en avant des performances graphiques grâce à l’utilisation de l’API Metal d’Apple, une première. DirectX 11 sous Windows 10 peut être jusqu’à 20 % plus rapide et les distributions Linux bénéficient elles aussi de gains dans ce domaine. En parlant de performances, les utilisateurs de Mac Pro peuvent assigner jusqu’à 32 vCPU et 128 Go de vRAM par machine virtuelle. Et si vous avez au contraire un petit Mac avec peu d’espace de stockage, vous apprécierez la nouvelle option qui permet de récupérer automatiquement l’espace inutilisé par une machine virtuelle quand elle est mise en veille.
Parallels Desktop 16 est une mise à jour payante, sauf si vous avez souscrit à l’offre d’abonnement de l’éditeur, à 100 € par an. Comptez sinon 80 € pour une nouvelle licence, ou bien 50 € pour mettre à jour la licence d’une version antérieure. Une version de démonstration de 14 jours est aussi proposée à cette adresse pour découvrir l’app.
L’app est traduite en français et elle nécessite macOS High Sierra au minimum.
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On sait que ce ne sera pas le cas avec la version x86 de Windows, l’hyperviseur de macOS ne gérant que les systèmes compatibles ARM sur les Mac Apple Silicon (lire : Boot Camp ne sera pas disponible sur Mac ARM ! 🆕). ↩︎