Avec le MacBook Pro M5, Apple a introduit une nouvelle puce dans sa gamme, la M5 (bravo, vous suivez). Et en plus de notre test qui se concentre évidemment sur macOS, nous avons décidé de lancer un petit exercice amusant : que donne le processeur sous Windows 11 ?

Ce n'est pas un test à proprement parler, pour une bonne raison : il n'existe pas de Boot Camp pour les puces Apple Silicon, et la virtualisation, qui est la seule option pour installer Windows, amène quelques limites. Premièrement, elle impose une petite pénalité sur les performances, qui demeure assez faible comme nous allons le voir. Deuxièmement, il n'est pas possible d’exploiter tous les cœurs. Nous avons choisi Parallels Desktop et le logiciel ne permet pas d'allouer plus de quatre cœurs dans sa version classique, et huit dans sa version Pro (plus onéreuse), sur les dix présents dans la puce M5.
Et troisièmement, les tests graphiques n'ont pas d'intérêt particulier : il n'y a pas de pilotes natifs pour les GPU d'Apple et les logiciels de virtualisation émulent un GPU sous Windows 11, avec de nombreuses limites. C’est pourquoi nous allons nous concentrer sur le CPU dans cet article, qui ne sera pas un test complet de la puce M5.

Pour évaluer le processeur, nous avons choisi quelques logiciels assez courants : CPU-Z (développé par Franck Delattre, que nous avions accueilli dans un podcast), Geekbench 6 et Cinebench 2024. Outre le fait que les trois logiciels sont largement utilisés, ils ont un avantage intéressant dans notre cas : ils existent dans une version Windows pour les puces ARM, ce qui est assez rare dans l'écosystème de Redmond.











