Spot, Kin, Courier… ces bonnes idées gâchées par Microsoft

Florian Innocente |

Microsoft a essuyé plusieurs échecs ces dernières années dans le domaine matériel et pourtant, l'entreprise n'avait pas tout faux dans la réflexion qui prévalait au développement de ses téléphones, tablettes ou montres.

Jon Friedman, « General Manager, design, research, & product incubation » chez Microsoft, a profité de la conférence des développeurs du groupe pour revenir sur certains d'entre eux. Un exercice d'autoflagellation comme on n'en voit pas souvent ailleurs.

Les montres avec le système de communication SPOT.

En tant que designer industriel ou responsable d'équipes il a été en première ligne de quelques-uns de ces loupés. Il travaille aujourd'hui dans le groupe Office et Skype.

SPOT

Arrivé comme stagiaire, il était plus disposé à aller travailler plus tard chez Apple mais il est resté chez Microsoft à un moment où était développé SPOT (pour Smart Personal Objects Technology) qui se servait de la bande FM pour expédier des informations vers des objets connectés à la maison ou des montres (pas de 3G ou de Wi-Fi partout à l'époque). Chose devenue naturelle aujourd'hui et plus encore avec l'Apple Watch et toutes ses concurrentes.

Tout ce truc autour des montres intelligentes… nous étions en avance sur notre époque. Mais il n'y avait pas vraiment de téléphones Bluetooth, les smartphones n'avaient pas encore décollé. C'était bien, c'était plutôt cool, ce fut une bonne expérience et on a beaucoup appris, je pense qu'on a laissé tomber trop tôt. Ça faisait partie des projets à part, Bill Gates l'aimait beaucoup, il était très intéressé pour avoir un ordinateur sur chaque poignet. C'est exactement comme ça qu'il en parlait et en définitive ça s'est réalisé aujourd'hui.

UMPC

Il y a une douzaine d'années, bien avant l'iPhone et l'iPad, Jon Friedman a rejoint une équipe qui voulait améliorer la mobilité pour les appareils informatiques. Cette initiative qui fut consacrée par quelques lancements commerciaux était baptisée UMPC (Ultra Mobile PC).

C'était une idée géniale, des appareils de 7" à 10", super fins, qui s'allumaient d'un coup, toujours connectés, avec des écrans tactiles capacitifs, pour 400 $. Ça sonnait comme une super idée.

L'équipe était emballée par ce concept et a voulu convaincre la direction de Microsoft de lui accorder les ressources ainsi que le temps nécessaires pour le mener à bien : « On pense que c'est la prochaine vague informatique, c'est très important, on a besoin de, mettons, 300 personnes pendant 2 ans. »

La réponse fut : « C'est génial, c'est super, on vous donne 20 personnes pendant 6 mois. Le lancement de Windows Vista approche… foncez ». Le projet séduisant de départ s'est transformé en un « gros appareil, avec un écran résistif, avec 2 heures de batterie, vendu 1 200 $ » et une compatibilité aux forceps avec Vista.

Friedman avoue avoir développé des applications « vraiment mauvaises » qui pouvaient fonctionner en tactile par dessus Windows Vista « et c'était tout […] c'était un peu déprimant ».

Kin

Il a alors rebondi dans une équipe du groupe Xbox qui cogitait sur des projets où seraient mêlés matériel, logiciel et services. Ce fut le Kin, un « téléphone social » qui fut lancé (en deux versions) sur un marché où l'iPhone, arrivé trois ans plus tôt, et Android, avaient déjà bien commencé leur travail de sape :

Il a été commercialisé sur un total de six semaines, ma mère en a acheté un et je m'en mords les doigts, je crois qu'on a dû en vendre quelque chose comme 8 000 en tout.

C'était pourtant un appareil construit sur des idées qui se révèleront pertinentes plus tard : « C'était le début de l'informatique dans le nuage, l'idée que la 'vérité est dans le cloud', que si vous cassiez votre téléphone ou qu'il tombait dans les toilettes, il suffisait de s'identifier sur son compte [et repartir sur un autre téléphone, ndlr] ».

Les deux Kin lancés et abandonnés en 2010

Le malheur pour le couple Kin fut d'être mis en vente à un moment où Windows Phone était réorienté pour affronter la concurrence d'Apple et de Google. La stratégie pour ces deux appareils n'était pas claire, Microsoft avait Windows Phone d'un coté et il lançait de l'autre côté les Kin, avec un système dérivé mais différent. « Arrivé à un moment, il était plus sensé d'avancer avec une seule plateforme », celle de Windows Phone 7, pour attirer les développeurs. « On s'était mal coordonnés et il fallait recentrer les efforts de l'entreprise sur sa stratégie mobile ».

Courier

Un autre projet auquel il collabora fut aussi passé à la trappe avant même le baptême du feu d'un lancement commercial. C'est une fuite auprès de Gizmodo, en 2009, qui en révéla les détails. La tablette Courier, fonctionnant avec deux écrans qui se repliaient comme un livre et un stylet.

Courier

L'idée derrière Courier était de rapprocher « l'univers analogique de l'univers numérique », Microsoft avait estimé que 40 millions de personnes, rien qu'aux États-Unis, appartenaient à la catégorie assez large des « créatifs ». Ils pouvaient être des artistes, des concepteurs de produits, il y avait aussi des chercheurs, des étalagistes, des enseignants. Toutes sortes d'individus qui ont besoin de coucher par écrit leurs réflexions avec des outils analogiques puis de les mettre ensuite au propre pour les partager avec d'autres personnes.

Courier, de par son format de gros carnet et son stylet, traduisait cette idée d'une réunion de deux mondes en un seul outil. Pourquoi l'abandonner ? Parce qu'il n'y avait aucune stratégie claire pour soutenir ce produit :

C'est encore un projet parallèle avec lequel on jouait, le genre de choses pour lesquelles il n'y a pas de scénario pour les développeurs, pas de scénario pour la plateforme. L'histoire imaginée pour les utilisateurs était incroyable mais entre Windows 8 et Courier, nous n'avons pas su réunir les deux.

Lorsque Steve Ballmer vint voir l'équipe pour expliquer que Courier allait être abandonné, il y a eu comme une onde de choc dans les rangs : « Ça a décimé toute une culture et on a perdu pas mal de personnes de talents à ce moment-là » (à l'automne dernier, une rumeur affirmait que Microsoft travaillait de nouveau sur un produit inspiré de Courier). Ce dont il se désole encore plus loin : « Chaque fois que l'on supprime un produit on supprime la culture qui l'entoure ».

Pour ajouter de la peine à la peine, le projet Courier fut stoppé en même temps que les Kin… Reste que si les concepts du Courier ont fait de belles vidéos, rien ne dit qu'il aurait rencontré le succès sous cette forme. Personne n'a lancé de tablette à deux écrans attachés, il y a peut être une bonne raison à cela.

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Après ces coups durs pour la motivation, Jon Friedman se décrit à cette époque comme un Jeff Bridges dans The Big Lebowski, du genre à errer en peignoir et pantoufles, trainant sa misère tout en réfléchissant à comment rebondir.

Il travaille désormais au sein de l'équipe Office, incluant Skype. Des produits qui n'ont pas connu les destins tragiques de ceux mentionnés plus tôt. Dans la seconde partie de son exposé il cite l'exemple d'une refonte d'Exchange ou de la fabrication de l'actuelle version d'Outlook pour mobiles, bâti sur deux logiciels achetés — Accompli et Sunrise — et dont la culture des équipes a été maintenue (Microsoft a aussi accéléré ses efforts dans les apps iOS et Android en achetant Wunderlist).

Ce sont des logiciels qui ne marquent pas de ruptures aussi franches que celles qui ont failli voir le jour chez Microsoft ou qui ont échoué, mais ils sont utilisés quotidiennement par des millions de clients à travers le monde. Autrement dit, on peut réussir quelque chose sans faire partie de la minuscule minorité qui a eu la chance incroyable d'élaborer des produits révolutionnaires.

On voit aussi à travers ces exemples que la priorité absolue donnée à Windows a pu distraire ou rendre aveugle Microsoft sur le potentiel de certains projets qui incubaient dans ses labos. Il ne faut pas non plus sous-estimer la vista de certains dirigeants plutôt que d'autres, mais peut-être aussi que Google et Apple ont su naviguer entre ces écueils, l'un parce qu'il n'avait pas la charge de l'histoire pour le freiner dans sa course, l'autre parce qu'elle était passée si près du gouffre que plus grand-chose ne pouvait lui faire peur.

Source
Crédit image de Une : TechRepublic
avatar Poweruser75011 | 

Et mon Zune ? ?

avatar iDanny | 

@Poweruser75011

T’as vu Guardians of the Galaxy vol. 2 ? ?

avatar Poweruser75011 | 

@iDanny

Non prk

avatar iDanny | 

@Poweruser75011

Y a une référence pas mal au Zune ?

avatar C1rc3@0rc | 

@Poweruser75011

Pour ton Zune, il me semble que MS a fermé le dernier service en 2015 mais il paraîtrait que les outils de gestion (sur PC) sont encore disponibles. Le Zune ayant ete lancé en 2006 et arreté en 2012.

Le cas de ce Zune comme les autres produits malheureux de Microsoft est intéressant car il demontre 2 points fort de MS:
- MS a des ingenieurs de talent
- MS a un pole marketing avec des analystes doués capables de "voir" avant pas mal d'autres le futur de l'informatique.

Mais aussi 3 points faibles:
- MS a des designers lamentables capables de produire une horreur comme MDL alias Metro - dont le pire travers est ergonomique - ( ok, le design est un élément mineur dans la réussite d'un produit, mais quand meme Metro quoi...)
- MS a souffert d'une direction conduite par des financiers au services des actionnaires.
- le modèle du monopole: principe absolu sur lequel est construit MS et qui est un stérilisateur d'evolutions, fussent elles d'origines interne

On peut se dire que le pole marketing de MS a bien fait - comme les autres - son marché dans les universités et chez SRI. Mais ils ont su voir les produits possibles a concrétiser relativement vite...

Typiquement, beaucoup de bonnes idees trouvées par le marketing et techniquement bien réalisées par l’ingénierie ont ete systématiquement pourries par les designers.
Mais - surtout - les produits ont ete sabordés par les dirigeants car ils ne s'inscrivaient pas dans le renforcement du monopole et l'evolution du modele economique de MS.

Vient un 3eme probleme qui est l'ambivalence de MS sur le marché GP.
Si MS a depuis toujours ete une societe "corporate" avec un tres bon "a priori" chez les dirigeants (les materiels MS ont toujours ete imposés par les directions, pas de BYOD a l'oeuvre), MS c'est aussi essayé au marché GP (ce que sont les produits listés).
Mais avec toujours l'idee que le GP devait servir l'activité corporate.
L'informatique recreative de MS n'avait comme but que de garder l'utilisateur dans l'environnement Wintel meme hors du travail...

Dans les activité GP, la seule qui a eu les moyens de réussir c'est... l’édition de jeu. MS a fait tout ce qui lui etait possible pour favoriser cette activité, que ce soit en donnant acces au developpeurs le plus efficacement possible au materiel des PC ou en faisant du dumping sur le long terme avec les Xbox et en exploitant la puissance du monopole de Windows.

Ce qui amene un autre produit remarquable non traité par l'article et pourtant symptomatique: le Kinect. Contrairement aux autres c'etait une innovation majeure et multidomaines.
Racheté a PrimeSense, le Kinect etait un tres bon produit, repondant a une demande du marché encore peu consciente pour beaucoup, et introduisant une nouvelle interface et communication avec l'informatique.
lancer le Kinect sur le secteur du jeu etait tres malin aussi, les joueurs etant capables de le diffuser dans la societe assez rapidement avec en plus des usages et experimentations difficilement previsibles dans les labo.
Alors que le produit était remarquable MS l'a sabordé progressivement depuis 2015 pour l'achever en 2017.

Toute la problematique de MS repose sur la direction conduite par les actionnaires, le cours de l'action et le maintient et developpement de l'outils de base et socle de MS: le monopole. Le probleme est le meme avec le compere Intel, plutot que de favoriser l'innovation et l'evolution, les deux ont sabordé leurs "inventions" et innovations dans une approche conservatrice et orientée par les financiers.

Et on voit un autre exemple tragique avec cette puissance des financiers, avec l'epoque Ballmer. Excellent gestionnaire et remarquable administrateur, il avait aussi l'idee de l'innovation. La production des Surface RT - faisant table rase de l'heritage gluant de Windows - etait audacieux et potentiellement une reussite.
Seulement, voila, le projet etait en contradiction avec l'objectif des financiers et du CA de MS: le modele monopolistique. Ballmer a ete obligé de saborder les Surface RT pour ne garder que les Surface Wintel sous Windows x86.

Que reste-t-il de MS aujourd'hui. Une societe en position d'outsider en plein degraissage et recentrage du le secteur pur corporate et avec des mastodontes pour concurrents (Oracle, IBM, Amazon,..). Windows est en train de passer de l'OS a l'etat de service dans l'offre cloud de MS et Office devient lui aussi un enseble de services cloud. Et l'activité GP? Nadella est en train de la solder... definitivement.

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Et oui les tech c’est très loin de tout faire ? ça tourne vite en rond.

Ils ont bien souvent une vision boulon/rondelle bien loin de faire un produit.

D’où l’intérêt de ceux qui comprennent le business, le marketing, le design... ?

avatar Bruno de Malaisie | 

Pas de vision à long terme.
C’est ce dont a manqué Microsoft pour le coup.
J’espère qu’  n’en manquera jamais.

avatar eTeks | 

Chacun sa vision à long terme: essaie d'ouvrir un document AppleWorks avec un OS X récent :-(
Au moins Microsoft ne décide pas à ta place si ce que tu as écrit il y a dix ans n'a plus aucune valeur...

avatar alfatech | 

@eTeks

"Chacun sa vision à long terme: essaie d'ouvrir un document AppleWorks avec un OS X récent :-(
Au moins Microsoft ne décide pas à ta place si ce que tu as écrit il y a dix ans n'a plus aucune valeur..."

https://www.commentcamarche.net/forum/affich-745077-impossible-de-lire-des-disquette

Tu disais ? et sur W10 c'est toujours pareil......La marque parfaite n'existe pas

avatar Bigdidou | 

@alfatech

Je vois pas trop le rapport...
Le reproche qu'on fait à Apple d'abandonner en cours de route et à marche forcée pour l'utilisateur ses technologies (dont ses formats de fichiers) avec zéro solution est tout de même très concret et réel.
C'est quoi le rapport avec un bug du vénérable xp avec des lecteurs de disquettes ?
Si sur ces disquettes, il y a ma thèse a format word, je peux l'ouvrir 25 ans plus tard.
Au format AW, je peux encadrer la disquette et la suspendre au mur. Tous les bugs d'xp n'y changeront rien.

avatar alfatech | 

@Bigdidou

Ce bug continue sur W10..... En tout cas sur les disquettes que j'ai tenté de lire.

"Le reproche qu'on fait à Apple d'abandonner en cours de route et à marche forcée pour l'utilisateur ses technologies (dont ses formats de fichiers) avec zéro solution est tout de même très concret et réel."

Mais je suis d'accord que ce n'est pas normal pour ceci.

avatar Bigdidou | 

@alfatech

"Ce bug continue sur W10..... En tout cas sur les disquettes que j'ai tenté de lire"
Bon...
Ceci étant, une disquette d'il y a 20 ans, elle doit pas être très en forme ;)
Sinon, on peut monter une disquette sur high sierra ? Et en transférer un fichier en moins de trois jours ?
Allez, le prochain qui arrive à formatter une disquette en APFS gagne une news de son exploit ici :D

avatar alfatech | 

@Bigdidou

"Sinon, on peut monter une disquette sur high sierra ? Et en transférer un fichier en moins de trois jours ?"

Bonne question ? Je suis sur Mac que depuis 2013 donc je ne ferai personnellement jamais l'essai

avatar Yacc | 

@alfatech

j’ai fait le teste il n’y a pas si longtemps avec un lecteur de disquette USB qui trainait sans soucis ?

avatar expertpack | 

@alfatech

un peu ridicule ce lien.?
non, echanger des docs offices anciens est facile avec MS, et ce n’est pas le cas du tout sur Mac os et ios

je compile encore des reportings excel de petites filiales, qui sont encore equipées de Xp et d’autre d’office 2016

on ne dira pas cela de jazz ou number.?

avatar C1rc3@0rc | 

@Bruno de Malaisie
«Pas de vision à long terme.
C’est ce dont a manqué Microsoft pour le coup.
J’espère qu’  n’en manquera jamais.»

Au contraire MS a toujours eu une vision a long terme, celle de Gates: developper un monopole logiciel/materiel (avec Intel donc) permettant de mettre en captivité le client et lui imposer des cycles d'achats recurrents utilisant le levier de l'obsolescence programmée.
Le summum de cette strategie a ete atteint avec Vista qui heureusement a ete un echec monumental (pour des problemes techniques inherent a l'heritage du principe de Windows)

Sans les condamnations historiques de pratiques de concurrences deloyales et la berezina Windows Vista, la vision de Gates serait toujours d'actualité et son successeur serait certainement Stephen Elop et pas Nadella.

Dans le cas d'Apple, il semble bien que depuis 2012 ça navigue a vue. Apple vit de la vente des machines conçues avant 2010, dont Cook ameliore la rentabilité. Les tentatives de recuperer les idees des autres chercheurs de relais de croissance sont des echec (normal, si les autres ont de mauvaises idee, meme si Apple les realisait mieux ce seraient toujours de mauvaises idees).

Quand aux idees d'avenir - on va pas revenir sur les produits de Ive - ça part un peu dans tous les sens, avec des futurs-ex domaines ou l'on voit Apple mettre un orteil avec beaucoup d'argent, puis laisser tomber totalement ou partielement. La societe se lance aussi sur les services... mais ils sont toujours liés massivement a l'iPhone soit pour augmenter le benefice de celui-ci, soit pour renforcer encore un peu plus la captivité du client.

La seule grande vision qui tient et se developpe depuis la disparition de Jobs c'est la vision financiere.
Maestri, succedant a Oppenheimer, est un orfèvre qui conduit une politique financière a long terme qui est une réussite massive.
Il sait ou il va, et il le sait longtemps a l'avance.
Le resultat est la, Apple est devenu en quelques annees un monstre financier qui fait baver tous les speculateurs, qu'il soient intéressés par le long terme ou la spéculation a tres courte échéance...
Et si Braedurn Capital a vu sa croissance exploser depuis 2011, il y a une autre activité financiere majeure d'avenir en train de se mettre en place a travers Apple Pay... dans combien de temps Apple va se lancer dans une activité bancaire?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

« c'est la vision financiere »

Toujours l’emploi d’un terme absolument hors de propos ?

avatar reborn | 

« On pense que c'est la prochaine vague informatique, c'est très important, on a besoin de, mettons, 300 personnes pendant 2 ans. »

« Ok on vous donne 20 personnes pendant 6 mois »

?

avatar iBerny | 

C’est tellement ridicule, c’est à pleurer de rire.

Moi aussi quand j’étais gamin en 1993, j’imaginais une tv ecran plat portable, toute légère avec une super autonomie, à laquelle j’aurais pu brancher ma Nintendo.

Je fais une conférence du coup ?

Quand on suis le texte et quand tu vois les rendus ... ??

avatar heu | 

@iBerny

Faut lire tout. Si tu avais été suivi par une direction qui avait cru à ta vision et qui t'avait alloué les ressources nécessaires à ton projet, il aurait pu voir le jour et avoir un succès commercial. Cet article démontre que la direction de Microsoft de l'époque à justement manqué de vision et n'a pas su investir dans des projets qui auraient pu avoir le succès qu'on aujourd'hui les iPhone et autres tablettes.

avatar pat3 | 

@heu

"Si tu avais été suivi par une direction qui avait cru à ta vision et qui t'avait alloué les ressources nécessaires à ton projet, il aurait pu voir le jour et avoir un succès commercial."

Ce qui est surprenant , c’est qu’il soit resté chez Microsoft ; quand on sait quel turnover il y a chez les ingénieurs de la Silicon Valley, cette fidélité est pour le moins étonnante, pour ne pas dire suspecte.

avatar Yacc | 

@pat3

« Ce qui est surprenant , c’est qu’il soit resté chez Microsoft »

Il déteste peut être la Californie et est très attaché à Seattle ?

avatar C1rc3@0rc | 

@pat3

C'est intéressant ta remarque, parce que justement, s'il y a 2 sociétés ou le turnover est relativement faible c'est MS et Apple

Element important, ni Apple ni MS ne sont des sociétés faisant partie de la culture de la Silicon Valey.
MS etant etabli a Seattle et historiquement plus intégré au microcosme culturel de la cote-est.
Apple - comme le rappelle souvent Jean-Louis Gasséee - s'excluant automatiquement a cause de sa culture du secret incompatible avec la culture californienne basée sur les échanges entre chercheurs et ingénieurs travaillant dans le creuset techno-scientifique californien.

De plus la faiblesse du turnover chez Apple etait vraie jusqu’à la guerre de succession des barons (commencée en 2010 semble-t'il) car depuis c'est la valse et ceux en haute position qui restent sont souvent surpayés plus pour rassurer les marchés que pour l’exercice de leurs compétences (hormis Cook bien sur, qui reste un excellent CEO et Maestri qui semble adorer travailler chez Apple et lui aussi immensément compétent)

Personnellement, quasi tous les inge de MS que j'ai pu rencontrer sont des passionnés, très fidèles a MS, mais aussi très critiques sur la direction. Ils restent malgré cela a cause de leur passion et - c'est étonnant - du foisonnement d'innovations internes chez MS.

Les inge d'Apple étaient - sous l'ere Jobs - eux aussi dans ce trip, avec en plus une dévotion envers Jobs et l’idée qu'ils participaient vraiment a l’évolution de l'informatique et au "next big thing" magique qui vaut toutes les autres formes de motivation.

avatar Yacc | 

@heu

« Si tu avais été suivi par une direction qui avait cru à ta vision et qui t'avait alloué les ressources nécessaires à ton projet, il aurait pu voir le jour et avoir un succès commercial. »

C’est fort discutable, la vision produit était-elle suffisamment forte ? L’user expérience suffisamment riche ?

Nous avons là avant tout des propositions d’ingénieurs pas des produits à fort potentiel commercial.

avatar pocketalex | 

@iberny

et moi, en 2000, je suis tombé dans la vague des assistants personnels, mais Palm ne m'a jamais attiré et j'étais plus séduit par les pocket PC

J'ai acheté un HP iPaq, et c'était du pur bonheur. En revanche, je me trainais un PDA dans la poche, et un téléphone GSM dans l'autre

Un appareil avait un carnet de contact génial, et l'autre le moyen de faire des appels ...et un carnet de contact limité ... pour ne pas dire complètement pourri

Un avait un écran couleur, une interface tactile au stylet, des apps, des jeux, des outils utiles (Tomtom, etc), un clavier virtuel complet, l'autre un écran noir et blanc de quelques lignes, et un clavier avec 9 chiffres, un étoile et un dieze.

Un avait le wifi et le bluetooth, l'autre le GSM.

J'ai cherché tous les moyens possibles et imaginables pour fusionner les deux, cela me paraissait une évidence, j'ai passé des heures et des heures à chercher des produits qui proposent cette fusion(mais souvent nuls, voire catastrophiques comme le Sony Ericsonn P800), ou des moyens techniques de le faire (carte GSM en PCMCIA insérée dans la jaquette PCMCIA de l'iPad par exemple), mais il a fallu attendre 5/6 ans pour arriver à avoir les 1er produits qui font ça bien (Qtek S100, mon 1er smartphone), et 2 ans de plus pour qu'Apple sorte le 1er vrai smartphone tactile

Par ailleurs, je ne l'ai pas acheté tout de suite car mon Qtek S100 était bien plus intéressant avec une ergonomie de l'écran d'accueil qui surpasse encore celle de l'iPhone (qui n'est qu'un lanceur d'apps, encore aujourd'hui)

Bref, l'iPhone a révolutionné la téléphonie et imposé la vision d'un smartphone tactile, mais il y avait tout ce qu'il faut depuis 7 ans .... 7 ans !!! ... pour proposer des smarpthones qui seraient sympa, avec un OS pas trop mal foutu, Office, des apps, des jeux, des utilitaires, une connexion reseau, etc, etc,mais pas un seul constructeur n'a proposé le moindre produit.

C'est ballot.

avatar Yacc | 

@pocketalex

« mais il y avait tout ce qu'il faut depuis 7 ans .... 7 ans !!! . »

Il manquait au moins un élément essentiel : le multitouch exploitable réellement.

L’explosion du smartphone c’est la convergence se plusieurs technologies mais surtout l’adoption d’un nouveau paradigme d’IHM en rupture avec le classique WIMP que certains avaient essayé de rentrer au chausse pied dans des terminaux de bien trop petite taille.

avatar pocketalex | 

@yacc

Certes, et je comprends ô combien notre regretté Steeve Jobs quand il a expliqué à quel point les stylets étaient des conneries lors de la présentation de l'iPhone.

Avant l'iPhone, les PDAs étaient équipés d'écrans resistifs compliqués à calibrer, peu précis, et qu'il fallait impérativement utiliser avec un stylet, et d'expérience, sans le stylet, l'utilisation de l'interface s'avérait souvent bien périlleuse, or en utilisation "in real life", on a pas tout le temps le temps de sortir un stylet, voir pas la main disponible.

Des surcouches ont été essayées et si elle permettaient de mieux s'en sortir avec les les doigts, elles restaient des cache-misère et bien souvent, une fois les applications lancées (office, etc), le stylet restait obligatoire ... car on avait du WIMP rentré au chausse-pied, comme tu le soulignes ?

Mais tout de même, il y avait de quoi faire

Avant les pocket PC, il y avait les PDA sous Windows CE, et ce petit Casio E100, à l'époque, me faisait de l'oeil : format gameboy, croix de direction à gauche, 3 boutons à droite, de quoi en faire en plus d'un assistant, une console de jeux portable excellente !

Il est sortit de nombreux jeux pas mal du tout sous PocketPC, et le système croix/boutons, même si il est passé au centre par le suite, permettait de jouer de manière précise et pas mal de jeux étaient de qualité ... il y avait du potentiel

avatar IceWizard | 

@Yacc

"Il manquait au moins un élément essentiel : le multitouch exploitable réellement."

Je ne suis pas convaincu. Le multitouch est pratique pour des gestures comme le pincer/agrandissement, mais pas indispensable. C'est un plus sympathique, mais pas fondamental. Quand j'ai travaillé dans mon coin sur la conception d'une interface tactile pour livre numérique (juste pour le plaisir), presque 20 ans avant l'apparition de l'iPhone j'avais imaginé des gestures circulaires monotouch pour agrandir ou rétrécir les objets.

Je suis d'accord avec @pocketalex. Il manquait surtout une vision aux constructeurs pour sortir une machine de poche avec un écran capacitif réactif, utilisable uniquement avec les doigts.

EDIT : Safari remplace systématiquement "gesture" par "texture" dans le texte. C'est énervant ..

avatar webHAL1 | 

@IceWizard
« Je ne suis pas convaincu. Le multitouch est pratique pour des gestures comme le pincer/agrandissement, mais pas indispensable. C'est un plus sympathique, mais pas fondamental. »

Je partage ton avis.
À mon sens l'iPhone a rencontré un grand succès sur le marché avant tout parce que c'était un smartphone "accessible" au niveau de son utilisation (les modèles Windows Mobile qui existaient alors s'adressaient aux informaticiens et aux férus de nouvelles technologies ; ils étaient rébarbatifs pour le grand public) et parce qu'il offrait la possibilité de voir les sites Web sans perte (excepté le Flash). Le multi-touche était un des composants de l'interface utilisateur très bien faite de l'iPhone. Il a aidé à sa popularité. Mais ça serait grandement exagéré de lui attribuer tout le succès du smartphone pommé.

avatar pocketalex | 

@ IceWizard

c'est pas vraiment ce que j'ai dit

ce que j'ai dit, c'est qu'avec les technos de l'époque (PDA sous Windows CE puis sous Pocket PC en 2000, écrans resistifs.... donc avec stylet, etc) il y avait de quoi faire un "smartphone", et personne ne l'a fait, ni même essayé

Le premier à l'avoir fait est Qtek, en 2005 ....

J'ai jamais dit qu'en 2000 il devait y avoir les technos de 2007 et l'ergonomie tactile ...

Avec ce genre de discours, on peut se plaindre de telle ou telle année qu'il n'y ai pas les technos d'une autre époque :)

avatar Yacc | 

@IceWizard

C’est pourtant l’élément essentiel de l’exploitation du marché très très largement reconnu ?

avatar C1rc3@0rc | 

@IceWizard

«Le multitouch est pratique pour des gestures comme le pincer/agrandissement, mais pas indispensable.»

Je suis assez d'accord avec ce point de vue.

Ergonomiquement, le multitouch va surtout avoir du sens sur une tablette ou un autre grand ecran tactile.
Par definition, le multitouch implique plusieurs doigts presents en meme temps sur l'ecran... de 6 " aux plus!

Dans le cadre d'un smartphone se manipulant avec une seule main en situation de déplacement (marcher par exemple), le multitouch ou même la détection du niveau de pression est antagoniste de l'objectif ergonomique et fonctionnel.
Au contraire, il faut que le geste se fasse rapidement, intuitivement, avec idealement un seul doigt (le pouce le plus souvent...) et en etant efficace meme si le geste est imprecis: quand on marche dans une rue on ne peut pas se concentrer sur un geste compliqué, precis et qui capte toute l'attention!

L'autre elements qui est a considere, c'est qu'il faut manipuler des objets avec les doigts sur un ecran d'au plus 6".
Lorsqu'on manipule l'objet, fatalement on masque une partie importante de l'ecran avec le doigt.
Si on utilise plusieurs doigts on masque une surface encore plus importante, or un ecran ça se regarde...

Bref le multitouch a ete un element important dans l'evolution du trackpad, a tout son sens sur les tablette de 9" ou plus et evidement sur des grand ecrans tactiles, mais sur un smaprthone c'est peu utilisable et peu utilisé.

Apres les designers, enfin les graphistes s'appropriant ce titre, peuvent etre fan du multitouch et du 3D touch, c'est une question de mode et de novatisme, et d'apparente, mais pas d'ergonomie ni de fonctionnalité.

«Il manquait surtout une vision aux constructeurs pour sortir une machine de poche avec un écran capacitif réactif, utilisable uniquement avec les doigts.»

La vision existe depuis les annees 70 avec le Dynabook et plus précisément encore avec le Knowledge Navigator. On peut aussi parler du Newton ou d'autres concepts presentés au fil du temps.

Ce qui manquait c’était de réussir a faire une interface purement tactile, ergonomique et fonctionnelle, qui allait puiser dans le skeuomorphisme pour rendre intuitive l'action tout en capable de faire table rase des interfaces graphiques "indirectes" (clavier-souris) comme celle du Mac.
Et il fallait aussi la technologie adaptée (vitesse de reconnaissance malgré l’imprécision du au mouvement)

Le coup de maître de l'iPhone c'est cette interface totalement opposée a celle du Mac, et une orientation sur la fonction qui s’opère a travers une application (un bouton) sur un type de donnée très spécifique: le flux reseau.

Le flux reseau, c'etait l'élément central de l'iPhone: un outils capable de majoritairement consulter un flux réseau et pas un outil d’édition de fichiers comme sur le PC.

L'autre élément, c'etait d'accepter un usage restreint, alors que les PDA se voulaient plethoriques et concurrençant les PC.
L'iPhone etait comme l'iPod un iDevice, sa limitation etait sa force et sa complémentarité avec le Mac, la force de la vision écosystème.

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Essais donc d’enlever le multitouch des IHM d’iOS et Android.

C’est un élément absolument central si on analyse l’UX.

Et c’est la clef de l’explosion des smartphone.

avatar pocketalex | 

@C1rc3@0rc

On parle de multitouch (interaction tactile) vs stylet. Pas de un doigt vs plusieurs doigts ...

avatar Bigdidou | 

"C’est tellement ridicule, c’est à pleurer de rire."

Je vois pas trop le ridicule.
Des projets périphériques qui ont pas su s'intégrer dans une stratégie globale, y en a partout et tout le temps.
Par contre, c'est toujours intéressant de rappeler ce genre d'histoires.

avatar Paul_M | 

Microsoft a le mérite je trouve d'apprendre de ses échecs et de recycler ce qui peut être réutilisé. Kinect, par exemple, n'a jamais décollé en tant que produit et son intégration forcée à la xbox one était une mauvaise décision mais aujourd'hui la techno derrière va être réutilisée à la fois chez Hololens et Azure. Windows Phone est peut-être un échec mais a servi à alimenter les évolutions en profondeur de Windows 10 et Office.
Je trouve que c'est une belle façon de travailler aussi !

avatar reborn | 

@Paul_M

"Kinect, par exemple, n'a jamais décollé en tant que produit et son intégration forcée à la xbox one était une mauvaise décision mais aujourd'hui la techno derrière va être réutilisée à la fois chez Hololens et Azure."

Et chez Apple avec FaceID ?

avatar Bigdidou | 

@reborn

"Et chez Apple avec FaceID ?"
Eh oui. De façon magistrale, pour le coup.

avatar fte | 

@Bigdidou

"De façon magistrale"

Magistrale ? Bof. C’est assez ciblé et limité pour le coup, et si la réalisation technique est impressionnante, je ne vois rien de magistral dans l’usage quotidien.

avatar reborn | 

@fte

« je ne vois rien de magistral dans l’usage quotidien »

Dans l’usage quotidien, cela permet de déverrouiller de manière très rapide et très sécurisé son appareil. C’est la meilleure techno de reconnaissance faciale sur le marché des smartphones.

avatar fte | 

@reborn

"Dans l’usage quotidien, cela permet de déverrouiller de manière très rapide et très sécurisé son appareil."

Merci, je n’avais pas compris à quoi ça servait.

En quoi est-ce magistral ? Plus magistral que TouchID, qui était aussi très rapide (et selon moi plus pratique) et pas mal sécurisé également ?

avatar reborn | 

On parle de la techno kinect là, et du fait quelle soit merveilleusement bien mis en oeuvre par Apple. Le reste est une histoire de goût

avatar fte | 

@reborn

Goût, si on veut.

Ce n’est ni magistral, ni merveilleux. Belle réalisation technique, oui, mais les superlatifs, ouai, bof.

avatar reborn | 

D’un coté on a un boite qui en a chié pendant 7 ans avec sa techno, de l’autre on a Apple et son super FaceID lancé en septembre avec toute ses qualités et utile au quotidien. C’est deux extremes, donc pour moi c’est merveilleux de constater le travail d’Apple sur cette techno aussi bien sur le plan du matos que du soft

avatar fte | 

@reborn

"D’un coté on a un boite qui en a chié pendant 7 ans avec sa techno, de l’autre on a Apple et son super FaceID lancé en septembre avec toute ses qualités et utile au quotidien."

D’un autre côté, Kinect et ses 7 ans de douleurs proposait une innovation majeure, une interaction véritablement différente et nouvelle, un potentiel considérable.

Apple déverrouille un téléphone ou anime des emojis caca.

Autant pour le magistral.

Bref. Mon propos était juste de souligner le très probable abus de superlatifs.

avatar reborn | 

Sauf que kinect n’a pas fonctionné ?‍♂️ des trucs innovants qui n’ont pas marché il y en a à la pelle

avatar fifounet | 

@fte

« Apple déverrouille un téléphone ou anime des emojis caca. »

Vu comme ça ...

Le moteur à explosion n’a fait aussi que faire avancer une charrette avec 4 roues.
On ne peux pas démentir ce propos bien sûr.
C’est une évidence et la stricte vérité et c’est imparable.

Ne nous émerveillons devant rien d’Apple sous peine de passer pour des fanatiques ébahis devant peu de chose ?

Malgré tout moi je valide l’adjectif employé :
Pour un bidule Apple comme pour un autre d’une autre marque.

Halte aux blasés ?

avatar pocketalex | 

@fte

rien de magistral dans le faceID, si ce n'est toute la techno derrière pour que ça fonctionne bien, mais à l'usage, il a ses avantages et ses inconvénients, mais ce n'est en rien révolutionnaire (à l'usage, j'insiste)

Cela a juste permis à Apple de dégager le bouton de l'écran

avatar fifounet | 

@fte

« Plus magistral que TouchID, qui était aussi très rapide (et selon moi plus pratique) et pas mal sécurisé également »

Tout aussi rapide ? Non

J’ai TouchID sur mon 7, plus rapide que mon ancien SE et effectivement j’en suis très content.

Avec mon 7 :
Je prends mon 7 en main il s’allume
je pose mon doigt sans appuyer et hop ! C’est fait ! ?

Si j’avais un X :
Je le prendrai en main et hop ! ?
—> Donc en toute objectivité c’est plus rapide.

Plus pratique ? Pourquoi donc ?
J’ai beau tourner le problème dans tous les sens je ne vois pas où FaceID est moins pratique ?

Sans parler de cas extrêmes que j’ai testé après un longue séance de bricolage/peintures chez moi
Plus possible de déverrouiller avec TouchID ?

avatar fte | 

@fifounet

"Plus pratique ? Pourquoi donc ?
J’ai beau tourner le problème dans tous les sens je ne vois pas où FaceID est moins pratique ?"

Je peux déverrouiller mon téléphone posé sur le bureau. Je peux déverrouiller mon téléphone à l’horizontal. Deux cas très fréquents pour moi. Mon épouse peut déverrouiller mon téléphone et je peux déverrouiller le sien. Cas fréquent également, car nous avons des usages donc des abonnements différents. FaceID marche très mal en haute montagne. Moins fréquent, certes, mais ça compte pour moi. Ouaiii marche avec les gants, sauf qu’en pratique non, marche pas, et en été je n’ai pas de gants.

Après, chacun ses usages. C’est plus pratique pour toi, cool. Je préfère TouchID, cool aussi. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas gigacosmiquement amazing. C’est une belle réalisation technique, non exempte de défauts.

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