Non, Windows 10 ne s’installe pas avec des disquettes

Christophe Laporte |

Le lancement de Windows 10 est l’occasion de s’amuser à peu de frais et se moquer gentiment de certains des travers de Microsoft… même si cette nouvelle mouture du système d’exploitation de l’éditeur a de sérieux arguments à faire valoir (lire : Aperçu de Windows 10 : Microsoft sur la bonne voie). Pierre Dandumont, alias Dandugeek sur Twitter et animateur du Journal du Lapin, a profité de la trêve estivale pour se mesurer à Windows 10 et en particulier, l’installation de l’OS depuis… des disquettes.

Sur Twitter, il a en effet tenté de faire croire qu’il était possible d’installer la dernière version de Windows à l’aide de disquettes ! Le montage photo était presque convaincant, mais non il n’est pas possible d’installer Windows 10 avec l’aide d’un lecteur de disquettes… Windows 10 est le premier système d’exploitation de Microsoft à ne pas gérer nativement cet objet qui nous a quitté il y a quelques années déjà (lire : Windows 10 : une fenêtre sur l’avenir de Microsoft).

La version 64 bits de Windows 10 pèse un peu plus de 4 Go. Autrement dit, il faudrait quasiment 7 CD-Rom pour l’installer. Sachant qu’un CD-Rom permet de stocker à la louche l’équivalent de 450 disquettes, on vous laisse imaginer le cauchemar que serait l’installation de n’importe quel système d’exploitation à partir de disquettes à l’heure de la fibre optique et de la 4G.

Alors que Windows 95….

Si la disquette a rejoint depuis quelques années déjà les étagères des musées consacrés à la micro-informatique, on en était très loin il y a 20 ans quand Microsoft a lancé avec le succès que l’on sait Windows 95.

Les plus anciens d'entre vous s'en rappellent certainement, la disquette était alors un objet incontournable. On estimait en 1996 à cinq milliards le parc de disquettes utilisées fréquemment. Un chiffre à peu près équivalent à la population mondiale à cette époque. C’est toujours incroyable de voir, dans le monde des nouvelles technologies, à quel point des objets ou des technologies qui étaient à un moment donné absolument indispensable deviennent en l’espace de quelques années complètement désuets.

images : Pierre Dandumont
images : Pierre Dandumont

Durant les semaines précédant le lancement de Windows 95, les usines de production de disquettes ont tourné à plein régime pour Microsoft. Redmond s’était alors octroyé 60 % de la production mondiale pour son nouveau système d’exploitation. C’est qu’il fallait insérer pas moins de 13 petites « cartouches » dans son PC pour installer Windows 95… Soit sept de plus que pour Windows 3.1 !

Mais on était encore loin du record établi par Windows 98 qui nécessitait pas moins de 38 disquettes. L’installation devait être un vrai calvaire. Toutefois, lorsque Windows 98 est sorti, le CD-ROM était déjà devenu un objet courant sur nos ordinateurs.

Pour réduire le nombre de disquettes, Microsoft avait mis au point un format particulier : Distribution Media Format (DMF). Cette technologie permettait de stocker 1,68 Mo de données sur une disquette 3,5 pouces Haute Densité standard, au lieu des 1,44 Mo habituels. Accessoirement, cela devait également présenter l’avantage pour Microsoft de rendre les copies un peu plus difficiles.

image : CC Danamania

La disquette : un élément de différenciation entre le Mac et le PC

Windows 95 est sans doute un très mauvais souvenir pour Apple. La firme de Cupertino va à partir de ce moment-là accélérer sa longue descente aux enfers…

Mais la disquette, pour en revenir à elle, était incontestablement l’un des symboles qui illustraient le mieux la différence entre un Mac et un PC. Pour éjecter une disquette sur Mac, il suffisait de la glisser sur la corbeille. Le système d’éjection était entièrement motorisé ; sur PC, le moteur, c’était… votre doigt. Ça a l’air tout bête comme cela, mais cela fait partie de ces petites choses qui rendaient le Mac différent des autres ordinateurs.

La disquette aurait pu avoir un avenir. À la fin des années 90, des disquettes d’une capacité de 120 Mo firent leur apparition sur le marché. Mais c’était trop tard : le CD-Rom avait définitivement pris le dessus. On rappellera qu’Apple a été le premier constructeur à abandonner ce support avec l’iMac en 1998. À l’époque, cela avait fait scandale, mais l’avenir a donné raison à la marque à la pomme.

avatar nemrod | 

Avec toute la sympathie que j'ai pour Dandu, je ne vois pas l'intérêt de et article.

avatar oomu | 

L'Histoire, mon cher, l'Histoire !

et comme justement vous semblez raffoler d'anecdotes impromptue de vieux cons, je me rappelle de la fois où mon facteur avait réussi à enfoncer de force la boite de windows 3.11 (et ses disquettes) par la petite ouverture de la boite à lettre.

Bilan : toutes les disquettes tordues et écrasées. Microsoft compréhensif m'envoya un second jeu de disquette.

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Linux Slackware 1.0 tenait sur 24 disquettes. 13 étant la série A, le reste concernant X11. On obtenait un bureau complet :

http://www.martin-graefe.homepage.t-online.de/openlook.gif (pour dire que c'était complet, y avait même le bureau sur le bureau).

Le CD a tout foutu en l'air en supprimant l'angoisse et le suspens de la dernière disquette pourrie. L'informatique est devenue routinière.. triste monde tragique ^^;

avatar Sostène Cambrut | 

@oomu

"Le CD a tout foutu en l'air en supprimant l'angoisse et le suspens de la dernière disquette pourrie. L'informatique est devenue routinière.. triste monde tragique ^^;"

J'ai beaucoup rit, en me rappelant cette époque angoissante de l'erreur de copie.

J'ai un souvenir ému notamment de l'installation de Wing Commander II qui pouvait échouer après 3 heures incompréhensibles d'installation, sous MS-DOS 5

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@Sostène Cambrut
Moi j'ai connu les disquettes 5 pouces 1/4 et même les 8 pouces !!!
Comme j'étais au SAV d'une boîte d'info, un de mes jobs était aussi de tenter de reconstituer le contenu logique des disquettes des clients qui les avaient maltraitées. A l'époque ces disquettes étaient en carton avec la piste magnétique dans l'enveloppe carton et il nous arrivait assez souvent de recevoir une lettre du style "Veuillez trouvez ci-joint ma disquette que je n'arrive plus à lire.."....la dite disquette étant....agrafée à la lettre :-)

Par ailleurs justement, quand on installait Windows, le message "Insérer la disquette numéro n" s'affichait à l'écran mais comme aucun message ne disait jamais de retirer aucune disquette, un client nous a appelé après avoir inséré la troisième disquette dans le lecteur...Ah c'était toute une époque :-)

avatar oomu | 

le coup de l'agrafage de disquette 5"1/4 était courant. sérieusement.

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@oomu
Oui oui, absolument, je l'ai vu plusieurs fois. Il faut savoir qu'à l'époque personne n'y comprenait rien et confondait un disque dur avec une UC, lesquels avaient quasi la même taille.
Il y a des tas de charlots qui se sont mis du jour au lendemain "informaticien". Je me souviens d'un qui m'avait dit "quand un client devient trop chiant je parle anglais, cela l'impressionne" :-)

avatar oomu | 

finalement, ce qui me choqua le plus, ce fut au début du web grand public, les "webmestres" autoproclamés se faisant payer une fortune de l'heure pour faire une page en html de base pour les PME et commerces.

avatar oomu | 

ha, wing commander 2.. quelle épopée

40mo de disque dur, j'avais réussi difficilement à caser windows et le jeu, après avoir viré tout superflu.

Il fallait ensuite finement customiser la mémoire, le jeu ne pouvant accepter de cohabiter avec un pilote de trop en mémoire basse, tant pis pour des gadgets tel le pilote du lecteur de CDrom... (mscdex...) , mémoire paginée, config.sys, himen, autoexec.bat au petits oignons pour pas charger des bêtises, etc.

ensuite seulement on pouvait dire sa façon de penser à l'Empereur Kilrathi.

avatar feefee | 

@oomu :

"ha, wing commander 2.. quelle épopée

40mo de disque dur, j'avais réussi difficilement à caser windows et le jeu, après avoir viré tout superflu."

C'est ce jeu qui m'a fait acheter ma première carte son SoundBlaster .
Et le vendeur enthousiaste de me dire :
Vous allez voir avec ce jeu et la carte on a l'impression d'avoir un orchestre dans le PC !
C'est fantastique !

avatar oomu | 

on a oublié ce qu'étaient les orchestres à l'époque alors :)

avatar YARK | 

Microsoft est donc plus compréhensive que la Poste : il y a quelque temps, un facteur a "déposé" un colis susceptible de rentrer dans la boîte aux lettres... sauf qu'il a forcé pour fermer la porte de celle-ci, bilan, les gonds ont lâché !
La Poste n'a jamais voulu reconnaître qu'ils avaient merdé.

Ou comment perdre 35 euros dans une nouvelle boîte...

avatar feefee | 

@oomu :

"et comme justement vous semblez raffoler d'anecdotes impromptue de vieux cons, je me rappelle de la fois où mon facteur avait réussi à enfoncer de force la boite de windows 3.11 (et ses disquettes) par la petite ouverture de la boite à lettre."

Et moi une disquette 5"1/4 envoyer par courrier avec une lettre d'accompagnement ....
Agrafée a la disquette !!

Pas de chance l'agrafe était sur une piste enregistrée :-)

avatar ddrmysti | 

@ oomu :
Merci pour cette anecdote de vieux con, les moins frustrés et les plus curieux s'en amusent toujours.
Moi mes derniers souvenirs de la disquette remontent au collège, j'ai donc moins d'anecdotes sur le sujet, mais comme pour le vinyle, je me rappel que je trouvais que ça avait plus d'âme que le cd, car on pouvait le manipuler comme on voulait, sans le coté sacro-saint qu'il ne fallait pas toucher car la moindre trace de doigt pouvait géner le lecture.

On mettait la disquette, on copiait le fichier, ça faisait scrich scrich scrich, on sortait la disquette et on la mettait dans le sac sans trop s'en soucier, et si on la défonçait entre les cahier ce n'était pas grave, on recommençait le lendemain (c'était plus frustrant quand le copain nous passait un crack ou un patch pour le jeu copier sur CD, et qu'une fois à la maison on ne pouvait pas y jouer car la disquette avait prit un poc durant la journée.

avatar YARK | 

Bon, maintenant si on veut jouer aux vieux cons, on peut aussi parler des lecteurs graveurs Zip et Jazz : se trimballer avec le bidule, le transfo et la connectique pour enregistrer 100 Mo chez un pote alors qu'aujourd'hui une clé USB contient facilement64 Go...

avatar Alexandre | 

Moi j'ai kiffé le lire perso.

avatar Piercy | 

L'avenir ne donne pas raison, car on ne le connaît pas au moment de prendre une décision.

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@Piercy
C'est l'insoutenable légèreté de l'être (Kundera) cela. Il n'y a pas de brouillon, pas de répétition dans la vie, tout se joue en live et on prend chaque jour avec légèreté des décisions lourdes de conséquences.

avatar enzo0511 | 

Ahhhhh les install MS en disquettes
7 disquettes pour Word et après 45 minutes, arrivé à la 5ème ou 6eme disquette qui était niquée, y avait plus qu'à faire l'échange et attendre 3 semaines qu'ils en renvoient...

Enfin je dis ça pour word mais ca me l'avait fait aussi pour Maniac Mansion et Monkey Island j'avais perdu un temps fou à la Fnac

Que de souvenirs...

Cela dit un détail qui me marquera toujours c'était le fait le percer un trou dans le coin opposé pour transformer une 720 en 1.44 :)

avatar oomu | 

et un 3eme trou pour en faire une 2,88 et un 4eme trou pour en faire une 5,96 ! ET ... *enfermé en asile*

avatar macinoe | 

"Pour éjecter une disquette sur Mac, il suffisait de la glisser sur la corbeille."

Je me suis toujours demandé quelle était la logique là dedans.
Qu'est-ce que ça voulait bien vouloir dire ?
Que le monde extérieur au Mac est une poubelle ?
C'était sensé etre intuitif ça ?

avatar oomu | 

on avait plus besoin de la disquette, donc zou, à la poubelle le bidule ! (viré de l'ordinateur, la Vérité et le Beau est DANS la machine, dehors caca, grosse boule jaune faire mal oeil, aie)

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c'était + visuel, ça évitait surtout d'enlever la disquette en plein travail.

PAr contre, "intuitif" ? hmm.. je ne pense pas. Nombre d'utilisateurs ne voyait pas comment éjecter la disquette.

avatar BigMonster | 

Ça n'était jamais qu'une des cinq ou six méthodes pour éjecter une disquette. Je me rappelle encore de Commande E et de Cmd Maj 1 (utile si on avait deux lecteurs…).

Autre avantage de l'éjection motorisée: elle était sous contrôle de l'ordi. Impossible donc d'éjecter une disquette alors que le lecteur était en train d'écrire dessus. Combien de lecteurs bousillés à cause de ça sur PC… surtout avec les disquettes 8 pouces !

Et encore: selon le mode d'éjection, le Finder se rappelait de la disquette, son icône restait affichée en grisé. On pouvait donc continuer à modifier un fichier qui s'y trouvait, et au moment d'enregistrer, par exemple, le Mac demandait "Veuillez insérer la disquette [nom]". Oui, parce qu'en plus, on pouvait nommer une disquette, contrairement à Windows…

Quand même, le Mac, c'est la Rolls, y a pas photo :-)

avatar JLG47_old | 

Il y avait aussi la fonction "éjecter" dans un menu.
Cela étant ce n'est pas pire que le bouton démarrer pour éteindre un PC sous W.

avatar BeePotato | 

@ macinoe : « C'était sensé etre intuitif ça ? »

Non, parce qu’en fait c’était juste un raccourci.
En éjectant une disquette « normalement », en utilisant (de manière, là, très intuitive) l’article de menu « Éjecter », on gardait trace de la disquette sur le bureau, avec une icône « fantôme » (grisée).
Cette icône permettait de conserver un lien logique vers la disquette, ce qui permettait par exemple de faire facilement et intuitivement une copie de fichier d’une disquette à une autre avec un seul lecteur (le système demandant alors d’insérer les deux disquettes l’une après l’autre un certain nombre de fois en fonction de la taille du fichier et de la RAM disponible). Mais une fois qu’on avait vraiment fini d’utiliser une disquette, on pouvait choisir de faire un peu de ménage sur le bureau en mettant son icône « fantôme » dans la corbeille, pour s’en débarrasser. Sans aucune crainte que ça mène à un effacement de la disquette, qui n’était déjà plus dans le lecteur.

Mais il est rapidement apparu que mettre à la corbeille l’icône d’une disquette encore présente dans le lecteur constituait un raccourci pour l’éjecter si on n’avait pas d’usage de son icône « fantôme » ensuite. Du coup, il est devenu très courant de faire ça, bien que ça n’aie rien eu d’intuitif.

avatar iTroll | 

Oui je ne vois pas trop non plus la logique même très figurative. Pour effacer le contenu d'une disquette je ne dis pas mais pour l'éjecter?
Quant à l'avenir qui aurait donné raison à Apple, je pense que les gens n'étaient pas idiots au point de penser que les disquettes 1.44Mo avaient un avenir.

avatar Mickaël Bazoge | 
En 1998 au moment du lancement de l'iMac, on en a entendu des utilisateurs hurler sur l'absence d'un lecteur de disquettes…
avatar macinoe | 

Evidemment et à juste titre vu que c'était pratiquement l'unique moyen d'échanger des données entre ordinateur à l'époque.

Mais ça ne veut pas dire que tout le monde était content et voulait garder ce système.
D'une part parce que ce n'était pas très fiable et d'autre part parce que 1.44 Mo, c'était bien trop peu.

Sortir un ordi sans possibilité d'écrire sur un support externe ni disquette, ni graveur, ni lecteur zip, je pense toujours que c'était complètement dingue.

avatar JLG47_old | 

NEXT était passé par là.
Et il y avait déjà les CDR et CDRW et les début du grand réseau.

avatar oomu | 

le tout usb de l'imac annonçait l'arrivée de disque de poche

Mais, comme on le voit encore avec le macbook, vous savez qu'Apple adooooore être légèrement en avance sur les usages et la disponibilité de produit qui rend le nouveau radicalisme pratique :)

Mais d'un autre coté, si Apple ne secouait pas, peut être que personne n'aurait bougé et on aurait attendu encore 2 ou 3 ans l'arrivée de périphériques usb en masse ?

avatar poulpe63 | 

c'est quoi être "en avance" sur une machine qui ne propose qu'un seul port USB (qui sert en plus à alimenter la bête).
Progrès de la bête : pour copier des fichiers d'une clé USB à une autre :
- (éventuellement) débrancher le Macbook de son alimentation
- brancher la 1ère clé USB et copier les fichiers voulus dans un dossier temporaire sur le mac
- débrancher cette clé USB
- brancher la 2ème clé USB et faire la copie vers celle-ci
- débrancher la clé USB pour éventuellement remettre l'alim (en ayant pris soin, par précaution, d'avoir consommé au moins 5% de la batterie).

La même chose sur mon MBA :
- je branche mes deux clés USB sans toucher au cordon d'alim.
- je copie les fichiers voulus d'une clé à un autre
- je débranche mes deux clés.

Bref, si le progrès c'est rendre les choses plus longues/compliquées...

avatar oomu | 

exactement comme au début de l'imac ("et mes disquettes ? ha ben maintenant faut passer des disques externes, au prix que ça coute, pour un seul ficher ?, c'est ça le progrès ??")

ou le macbook air ("ha super, c'est tout fin, et ethernet ? et firewire ? je branche comment à mon réseau ? super un adaptateur qu'on va perdre.. et c'est ça le progrès ? rendre + longs et compliqué ?")

et comme chaque fois vous survivrez. USB-C se répandra sur les imprimantes, écrans, disques, hubs etc, et vous n'aurez plus de soucis pour charger et transférer _simultanément_

tout comme wifi est toujours + efficace.

et puis.. rien ne dit que le macbook de l'année prochaine n'aura pas DEUX ports thunderbolt 3 ^_-

mon point est : c'est toujours la même rengaine, décennie après décennie, et effectivement Apple en a cure du présent. elle fait tout le temps ça. Vous l'oubliez, mais c'était pareil avec l'imac. (le premier, celui tout usb comme un malade, avant qu'usb soit courant)

avatar poulpe63 | 

J'ai du mal à saisir le raisonnement :
- OK, on vire les "vieilleries" (ADB, port séries, USB-A, ...) par du plus moderne (USB-C, etc)
- OK : moyennant quelques adaptateurs, pour la transition, il y a support de l'existant
- OK : iMac, avec 4 ports USB (oui, quatre !), sans parler des port sur l'éventuel clavier filaire.

- NOK : on modernise (USB-C) mais on réduit (un seul port) => ça rend le MB moins autonome.
- NOK : Apple ne propose pas de hub/adaptateur USB-C (pour avoir plus port USB-C)

Après, si le discours officiel d'Apple, c'est : le progrès = suppression de la connectique/support de stockage externe (filaire/connecteur), c'est son droit.

Après tout, un Minitel n'avait pas de port, lui non plus... ;p

avatar oomu | 

"- NOK : on modernise (USB-C) mais on réduit (un seul port) => ça rend le MB moins autonome."

le premier macbook air n'avait qu'un port usb. L'idée autour de usb-c c'est qu'il est censé se connecter à un univers d'appareils bardés de ports usb-C , puisqu'il fait aussi chargeur ET vidéo ET data (dans le cas du macbook)

après heu.. oui c'est ptet prématuré tout ça :) ha Apple et ses lubies...

Mais je reste perplexe pourquoi 2 ports seraient le minimum vital pour travailler avec un macbook. Les portables ont une telle autonomie de nos jours qu'on peut rester des heures sans l'alim et connecter un stockage externe usb pour récupérer documents de travail et archiver.

On peut utiliser wifi pour imprimer, etc. Ou bien sur tout simplement relier à un hub usb-ethernet etc.

"l- NOK : Apple ne propose pas de hub/adaptateur USB-C (pour avoir plus port USB-C)"

vrai
et peut être bien qu'Apple a tort de ne pas couvrir tous les besoins pour un produit un peu trop radical.

mais y a déjà le choix sur le marché.

ce premier macbook n'est qu'un premier macbook, y a le temps de voir évoluer (sauf si vous aviez l'urgence d'avoir un mac 12" plus léger ET connecter plein d'appareil usb en même temps: stockage, ethernet 1gbs, scanner et boitier de capture de signal).

"Après tout, un Minitel n'avait pas de port, lui non plus... ;p"

inexact, le Minitel avait un port série DIN (en plus du port RTC donc pour le téléphone) et on pouvait bricoler pour en faire un petit terminal unix ou videotext

-
"Après, si le discours officiel d'Apple, c'est : le progrès = suppression de la connectique/support de stockage externe (filaire/connecteur), c'est son droit."

je pense que le propos d'Apple est de faire disparaître l'ordinateur. Si un jour c'est possible, ils seront les premiers à pondre un ordi holographique :)

"ben il est où l'ordi ?!" "- c'est AMAZING, vous voulez une application ? PAF son interface apparait devant vous" "mais heu !"

avatar feefee | 

@ oomu

"inexact, le Minitel avait un port série DIN (en plus du port RTC donc pour le téléphone) et on pouvait bricoler pour en faire un petit terminal unix ou videotext"

Qu'est ce que je me suis amusé avec ça !
Pour rien au final mais bon :-)

Comme télécharger des sharewares de 50Ko avec le minitel.
Attentions aux factures FT ..

avatar BeePotato | 

@ feefee : « Comme télécharger des sharewares de 50Ko avec le minitel.
Attentions aux factures FT .. »

Pareil ! :-)
Ça n’allait vraiment pas vite, et mon câble « fait maison » avait une certaine tendance à perdre un des contacts au milieu d’un téléchargement.

avatar BeePotato | 

@ oomu : « Mais je reste perplexe pourquoi 2 ports seraient le minimum vital pour travailler avec un macbook. Les portables ont une telle autonomie de nos jours qu'on peut rester des heures sans l'alim et connecter un stockage externe usb pour récupérer documents de travail et archiver. »

Ben même avec une bonne batterie, il arrive le moment où on se retrouve au bout.
Et là, il faut choisir entre continuer à accéder directement aux fichiers qui se trouvent sur la clé ou le disque USB et brancher l’adaptateur secteur (on n’est pas toujours à proximité d’un hub).
Or parfois, c’est vraiment moins agréable de devoir d’abord copier sur le disque interne les fichiers sur lesquels on veut travailler, avant de les recopier ensuite sur le support externe où on les stocke. Sans compter qu’il faut que la copie se fasse assez vite, avant que le reste de charge de batterie ne disparaisse.

Bref, la vie avec un seul port USB, c’est parfaitement tenable… quand on a aussi, à côté, un connecteur d’alimentation. Mais dans le cas du MacBook, ça complique inutilement les choses.

Apple aurait dû tirer profit de la connexion USB du chargeur pour intégrer à ce dernier un port USB type A. Ça aurait été bien plus pratique.
Cependant, l’avantage d’un chargeur à la connectique standard comme celui-là, c’est qu’on peut toujours espérer que quelqu’un d’autre qu’Apple sorte ce type de produit.

avatar oomu | 

"Apple aurait dû tirer profit de la connexion USB du chargeur pour intégrer à ce dernier un port USB type A. Ça aurait été bien plus pratique."

tout à fait

je pense qu'à terme ça sera un non-problème car tout fera hub-alimentation. Et oui, ce sont les autres qui vont parer à ce besoin, pas Apple.

"Et là, il faut choisir entre continuer à accéder directement aux fichiers qui se trouvent sur la clé ou le disque USB et brancher l’adaptateur secteur (on n’est pas toujours à proximité d’un hub)."

sincèrement, tout en comprenant bien votre point, je pense encore que vous cherchez sciemment à mettre en échec le macbook. Il n'est pas destiné à être ze station de travail Final Cut avec les assets de l'équipe de tournage sur le stockage gigabits

mais une machine de mobilité, qui à l'occasion, oui peut faire un peu de lourd.

Si vraiment dingue comme je suis, je tiens à acheter le mac le plus fin du monde tout de suite, je ne pense que ça soit traumatisant d'avoir un port. Ce mac ne sera pas là pour remplacer mon mac pro, mais pour être autonome et détaché de tout.
Je pense que les geeks se mettent souvent des barrières mentales, voulant continuer à faire pareil sans voir les apports à coté (légèreté etc).

En tant que machine de bureau, le plus problématique à mon sens serait qu'il faudrait choisir entre ethernet ou alimentation. Mais si on est sur un bureau, avec réseau filaire, pourquoi ne pas avoir un hub, voir un écran hub/usb-c qui alimentera, comme cela sera à terme le cas ?

Cela n'est pas encore dispo et c'est rédhibitoire ? et bien tant mieux, ça fait économiser 1500 euros pour quelques temps ;)

Sur le démontage d'un macbook, on voit que l'espace a été utilisé au maximum. Je ne sais pas non plus si le processeur intel core M aurait permis que 2 ports usb-C soit équivalent en tout point (display port, charge, etc).

baah, vivement un macbook en thunderbolt 3 :)

avatar geoffbuck | 

En ce qui me concerne, depuis que j'ai un iMac 5K, je rêve de ce nouveau Macbook pour remplacer... mon iPad. Et l'iPad n'en a même pas 1 de port USB. Et pourtant ça marche.
Ce Macbook ne doit pas être vu comme une machine principale mais comme un complément mobile d'une machine fixe plus puissante.
Le vrai problème de ce Macbook n'est pas son manque de port, c'est son prix trop élevé pour en faire une machine d'appoint.

avatar lll | 

Forcément, l'avenir ne peut que donner raison à ce genre de choix. Aucun doute sur le fait que les ordis n'auront plus de fil ni de lecteur de disque dans quelques années. Ça donnera peut-être raison au Macbook Air, mais ça ne rend pas la machine plus pratique dans les faits... J'ai parfois l'impression qu'Apple cherche à être le premier à faire ces choix drastiques, pensant que l'avenir lui donnera raison et oubliant les utilisateurs du présent.

avatar oomu | 

"J'ai parfois l'impression qu'Apple cherche à être le premier à faire ces choix drastiques, pensant que l'avenir lui donnera raison et oubliant les utilisateurs du présent."

c'est pas une impression, c'est effectivement la réalité, vous avez raison.

avatar larkhon | 

@MickaëlBazoge :
On imagine bien mais en même temps 1998 on commençait à avoir des graveurs de CD, des lecteurs Zip voire de bandes magnétiques, pour les plus aventureux (et patients). Je me souviens avoir balancé mes collections de disquettes après avoir gravé mes installs de jeux sur CD...
Pendant un bout de temps y avait rien d'autre pour booter un système Windows, c'était une véritable dépendance. D'ailleurs mon dernier lecteur je l'ai acheté en 2003 car indispensable pour installer windows avec des drivers sata.

avatar oomu | 

les "gens", non

mais les personnes sans imagination ? holalala, je me rappelle très bien des paniqués de la vie.

avatar heret | 

Quant à l'avenir qui aurait donné raison à Apple, je pense que les gens n'étaient pas idiots au point de penser que les disquettes 1.44Mo avaient un avenir.
Ah que si. L'iMac sans lecteur de disquette a été décrié. Mais que pouvait on faire d'un ordinateur sans lecteur de disquettes ? Puis est apparu le lecteur de disquettes sur port USB, sans doute le premier périphérique USB non Apple pour l'iMac. Quelque chose me dit que ce lecteur USB n'est pas pour rien dans le succès de l'USB dont la notoriété a décollé en même temps que l'iMac. Oui, je sais. L'USB était déjà présent sur les PC depuis de nombreux mois quand l'iMac est sorti. En revanche, pour les périphériques USB disponibles à cette époque, c'était le désert.

avatar JLG47_old | 

Dans le même temps, "les modernes" ont promptement réagi, les revues pour Mac (dont SVM Mac) qui livraient des trucs sur disquette sont passées illico au CD.

avatar feefee | 

@iTroll :

"Quant à l'avenir qui aurait donné raison à Apple, je pense que les gens n'étaient pas idiots au point de penser que les disquettes 1.44Mo avaient un avenir."

Tu as quel âge ?

avatar YARK | 

On se moque, on se moque...

N'empêche qu'en attendant je vois Windows remonter en flèche.

Et pendant ce temps là toujours pas d'équivalent à la Surface 3.

https://www.igen.fr/ios/2015/08/entreprises-ios-toujours-premier-mais-gare-android-et-au-retour-de-windows-92489

L'iPad Pro dans 10 ans ?

Mais bon, apparemment, j'ai rien pigé : Apple n'est pas destiné au monde de l'entreprise, pas plus qu'au jeu.... L'avenir c'est bien connu, c'est les bagnoles et les montres connectées.

avatar Seccotine | 

Les parts de marcher de Windows avaient baissé de manière significative ? On ne m'avait pas prévenu.

Surface 3 c'est le truc qui marche super bien dont tout le monde parle et qui a un ouvert un nouveau marcher extraordinaire sur lequel tous les constructeurs se battent ?

avatar YARK | 

+Windows 10, + interface pour smartphone et tablettes compatible...

Pour le dire autrement, ce sont plutôt les parts de marché d'Apple qui risquent de souffrir.
Ils ont eu une "fenêtre de tir" profitable entre l'arrivée de l'iPhone et aujourd'hui.
Je prédis que leur système de + en + fermé va les reconduire aux parts de marché ridicules qu'ils avaient en 2000. et je ne pense pas que ce soit leur partenariat avec IBM qui changera grand' chose.

avatar oomu | 

bof.

Apple n'est pas très motivée d'occuper le "marché", genre à 80% ou +. Si cela arrive tant mieux, mais on voit que l'entreprise est comme organisée pour ne pas garder une telle place longtemps.

C'est une entreprise premium, et tant mieux quelque part. C'est sa différence.

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"fenêtre de tir", on disait cela aussi au début de Os X, quand Windows MeuUUUH décourageait les gens, puis aussi quand Windows Vista dégoutait les gens.

Les ZAnalystes et Geeks suppliant Apple de mettre sous licence Os X ou autre manoeuvre frappadingue pour "profiter de la fenêtre de tir" du désaveu de Vista (désaveu très relatif: il a préparé le succès de Seven, une fois que l'industrie a daigné faire les pilotes nouvelle génération).

Mais Apple en a eu cure, préférant monter en gamme (unibody, Os X toujours + spécifique, puis iphone etc) et faire ce qu'elle sait faire de mieux : des machines radicales.

avatar Mac2gether | 

@YARK :
Madame Soleil!!! tu prends tes désirs pour de la réalité, d'ici quelques mois quand le système commencera à patauger avec les mises à jours, le scanne antivirus, la lourdeur d'un OS qui fait 20 au 24 Go et qu'il faudra defragmenter va décourager plus d'un, au début tout est jolie après 2-3 ans et que la plus petite tâche mets un temps fou, je te laisse deviner la suite.

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