Yosemite : en cas de souci avec CrashPlan

Christophe Laporte |

Parmi les logiciels à poser souci avec Yosemite, il y a CrashPlan, la célèbre solution de sauvegarde. Si le moteur de CrashPlan fonctionne parfaitement et se charge de mettre à l’abri vos données, l’application qui permet de superviser l’avancée des sauvegardes, a tendance à ne plus se lancer.

Code 42 est conscient du problème et propose une solution temporaire en attendant un correctif. L’éditeur ne sait pas quand celui-ci sera disponible.

En attendant, pour faire refonctionner CrashPlan, il « suffit » de désinstaller l’application, puis de la réinstaller. Dans notre cas, cela a parfaitement marché jusqu’à la sortie de la dernière bêta de Yosemite où il nous a fallu refaire la même manipulation.

Le plus simple est de télécharger dans un premier temps l’application sur le site de l’éditeur qui contient un désinstalleur, puis de refaire le processus d’installation.

Au passage, c’est peut-être le moment ou jamais de consulter notre livre sur la sauvegarde !

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Justice : Apple et Samsung font la paix… sauf aux États-Unis

Mickaël Bazoge |

Apple et Samsung ont décidé d'enterrer la hache de guerre dans les tribunaux du monde entier, exception faite — et notable — des États-Unis. Les bisbilles judiciaires entre les deux entreprises ressemblaient jusqu'à présent à un voyage à travers le globe, avec des plaintes croisées en Australie, au Japon, en Corée du Sud, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Italie et en France. Les résultats de ces joutes ont été contrastés, aussi bien pour l'une que pour l'autre des parties. Toutes ces poursuites s'arrêtent, sans arrangement et sans négociation pour des accords de licences. Rien n'empêche donc les deux parties de retourner devant les tribunaux en cas de nouvelle infraction.

Les États-Unis restent le dernier théâtre de la bataille de prétoires entre Apple et Samsung, tout à la fois ennemis et partenaires. Autant dire que les appels vont se poursuivre entre les deux sociétés, notamment après le second procès du printemps qui en Californie, a condamné les deux constructeurs pour avoir enfreint les brevets de l'autre. Lors du premier procès, Apple était sortie grande gagnante en obtenant des dommages et intérêts qui se sont finalement élevés à près d'un milliard de dollars. Le concepteur de l'iPhone n'a cependant pas encore vu la couleur de l'argent que lui doit Samsung, ce dernier multipliant les recours. Apple n'a pas non plus réussi à obtenir le plus important à ses yeux : une injonction pour que cessent les ventes de certains produits de Samsung sur le sol américain.

La première plainte d'Apple contre Samsung aux États-Unis a eu lieu en 2011. Samsung a ensuite contre-attaqué un peu partout sur la planète, les avocats de la Pomme répliquant par des poursuites. Fin avril, Samsung se faisait taper sur les doigts par l'Union européenne pour l'utilisation de ses brevets FRAND comme arme juridique pour tenter de faire plier Apple (lire : Bruxelles : revers pour Motorola et Samsung).

En mai déjà, Apple s'était entendu avec Google pour mettre fin aux plaintes entre le constructeur de Cupertino et Motorola (lire : Guerre des brevets : Google et Apple cessent les hostilités).

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Comment l'architecture vint à Steve Jobs

Mickaël Bazoge |

L'architecture imaginée pour le bâtiment principal du campus 2 d'Apple, actuellement en plein travaux, n'a pas l'heur de satisfaire l'Institut américain des architectes. « Est-ce que cela doit être un vaisseau spatial ? », interroge un officiel de cet organisme, actuellement en congrès à Durban en Afrique du Sud, en compagnie de 6 000 de ses pairs. Il faut croire que la forme circulaire ne sied pas aux goûts de l'Institut, ni même aux autres architectes avec lesquels Philip Elmer-DeWitt a pu s'entretenir sur place.

Si Steve Jobs n'est plus là pour défendre ses choix architecturaux, un passage dans le dernier livre d'Ed Catmull, qui a travaillé de près avec le fondateur d'Apple pendant 26 ans alors qu'il était à la tête de Pixar, remet quelques pendules à l'heure au sujet des goûts architecturaux de Jobs. Son livre, Creativity, Inc., a aussi été l'occasion pour Catmull de s'exprimer sur sa collaboration avec son ancien patron (lire : La transformation de Steve Jobs sous Pixar).

Steve Jobs, Ed Catmull et John Lasseter, directeur artistique de Pixar, en 2002.

Steve Jobs avait mis autant de sérieux à imaginer le QG de Pixar qu'à concevoir un nouveau produit pour Apple. Son idée était de « forcer l'interaction entre les gens ». En 1998, une réunion a provoqué chez Jobs une certaine frustration : personne ne comprenait pourquoi il voulait limiter le nombre de toilettes à une seule pour les hommes et une seule pour les femmes… L'idée de Jobs était alors de rassembler les gens par nécessité.

12 000 employés d'Apple seront hébergés dans le fameux spaceship. Au premier plan de la maquette, les deux parkings souterrains qui abriteront 6 000 véhicules.

Autre concept autour duquel le fondateur d'Apple tournait à l'époque : réserver un bâtiment par film en cours de production. Les équipes en charge de chaque film auraient disposé de leurs propres espaces. Catmull a eu ici le dernier mot : « créer des bâtiments séparés pour chaque film aurait isolé [les équipes] ». En se baladant dans les locaux de Disney, lui et Jobs ont pu s'apercevoir à quel point les idées devaient circuler et être partagées. « [Steve Jobs] savait que la créativité n'était pas un effort solitaire ». Séparer les gens « dans des silos distincts — le projet A par ici, le projet B par là — pouvait être contre-productif », écrit Ed Catmull.

C'est après cet épisode que Steve Jobs a commencé à imaginer un bâtiment unique, dont l'architecture pousserait les personnes qui y travaillent à se rencontrer, à communiquer, et en bout de course, à s'encourager les uns les autres lors de la production de leurs films.

L'atrium du bâtiment principal du campus de Pixar.

Jobs a fini par donner son aval à tous les détails du bâtiment, des arches en métal dans l'atrium central du QG au choix des chaises. Il ne voulait surtout pas de barrières ou rien qui pouvait être pris pour des barrières. Une entrée unique permet de savoir qui entrait et sortait du bâtiment. Au centre de ce fameux atrium, les employés trouvent de quoi se restaurer, des cinémas, des toilettes, une aire de jeux…

Vous sentez l'énergie dans ce bâtiment. Steve avait pensé à tout cela avec la métalogique d'un philosophe et la minutie d'un artisan. Il croyait dans les matériaux simples et bien conçus. (…) Il n'est pas étonnant de voir qu'à l'ouverture [du building] à l'automne 2000, après quatre ans de construction, les gens de Pixar — qui typiquement s'investissent quatre ans dans chaque film — aient fini par appeler le bâtiment "Le Film de Steve".

On comprend mieux à la lumière des explications d'Ed Catmull la logique qui a prévalu lorsqu'il s'est agi d'imaginer le futur anneau d'Apple. Steve Jobs a travaillé de très près avec le fameux architecte Norman Foster afin de coucher sur le papier le fameux spaceship qui doit atterrir à Cupertino fin 2016 (lire : Norman Foster donne quelques explications sur le Campus d’Apple).

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Fnac : promo sur l'écran Thunderbolt

Mickaël Bazoge |

En attendant une très hypothétique mise à jour, l'écran Thunderbolt de 27 pouces d'Apple, qui a allègrement dépassé le seuil des 1 000 jours sans renouvellement, reste toujours très onéreux malgré son âge avancé. Si l'on souhaite tout de même s'équiper, la Fnac a une offre à faire : le moniteur y est proposé à 826,51 euros, au lieu de 869,90 euros. Même sans être adhérent Fnac (nécessaire pour bénéficier du prix réduit), le tarif standard reste moins élevé que sur Amazon, où le moniteur est vendu 920 euros — sur l'Apple Store, il faudra débourser 999 euros.

Cela reste évidemment fort cher, en particulier lorsque l'on compare le Thunderbolt Display aux écrans 4K qui deviennent de plus en plus abordables, ou à des moniteurs vraiment particuliers comme le 34 pouces 21/9ème de LG - certes, les finitions sont sans commune mesure, mais in fine, c'est souvent le compte en banque qui décide.

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Test du MacBook Pro Retina 15 pouces mi-2014

Anthony Nelzin-Santos |

Un prix en baisse, des caractéristiques en hausse, la récente mise à jour des MacBook Pro Retina n’est pas renversante. Mais elle est tout de même fort appréciable, comme nous avons pu le constater après avoir passé quelques jours en compagnie des nouveaux modèles 15 pouces. Explications dans notre test.

Deux modèles qui en sont trois

L’Apple Store en ligne propose deux modèles de MacBook Pro Retina 15 pouces, mais les Apple Store en dur en ont un troisième en stock.

Plutôt que de baisser le prix du MacBook Pro Retina 15 pouces d’entrée de gamme, qui reste à 1 999 €, Apple a préféré en doubler la dotation en RAM, qui passe à 16 Go. Ce modèle est équipé d’un processeur quadricœur Intel Core i7-4770HQ cadencé à 2,2 GHz. Gravé en 22 nm et affichant un TDP de 47 W, il offre huit cœurs logiques grâce à l’Hyper-Threading et peut atteindre 3,4 GHz en Turbo Boost sur un seul cœur. Il est accompagné d’une puce Intel Iris Pro Graphics 5200 dont la fréquence varie de 200 à 1 200 MHz selon les besoins.

Le processeur Intel Core i7-4870HQ du modèle de milieu de gamme lui est très semblable, à ceci près qu’il est cadencé à 2,5 GHz et peut atteindre 3,7 GHz en pointe. Certes, il a perdu 100 € ; mais on aurait préféré qu’il reste à 2 599 € et reçoive une nouvelle carte graphique : la Nvidia Geforce GT 750M est parfois dépassée par l’affichage Retina. Mais il semble malheureusement exclu qu’Apple dote ses portables de puces Nvidia Geforce GTX, alors même que la série 8XXM double ses performances tout en réduisant sa consommation par deux grâce à la technologie Battery Boost.

Le modèle haut de gamme disponible dans les Apple Store en dur n’est qu’un modèle milieu de gamme agrémenté de quelques options : le fameux SSD 1 To dépassant le Go/s, et un processeur Core i7-4980HQ capable d’atteindre 4 GHz — oui, 4 GHz — en pointe. Une configuration valant 200 € de plus que le premier Mac Pro, qui est la seule que nous n’avons pas testée.

Des iMac transportables

Ce ne sont pas quelques MHz supplémentaires qui vont radicalement transformer les MacBook Pro Retina 15 pouces, mais on ne s’y attendait pas non plus. Les modèles mi-2014 sont, c’est logique, légèrement plus puissants que les modèles 2013. N’allez pas changer de machine pour autant, encore moins si vous aviez pris l’option 2,6 GHz.

Le score Geekbench est une mesure synthétique qui donne un bon ordre idée de la puissance générale d'une machine. La progression des modèles début 2013 aux modèles mi-2014 en passant par les modèles fin 2013 est limitée. Les modèles toutes options vieillissent bien.
Le score Geekbench est une mesure synthétique qui donne un bon ordre idée de la puissance générale d'une machine. La progression des modèles début 2013 aux modèles mi-2014 en passant par les modèles fin 2013 est limitée. Les modèles toutes options vieillissent bien.

Les MacBook Pro ont toujours été de puissantes machines transportables, et ces MacBook Pro Retina 15 pouces ne dérogent à pas à la règle. Ils permettent de profiter, sur le terrain et en déplacement, d’une puissance équivalente à celle d’un iMac 27 pouces haut de gamme.

Quelques-uns de nos anciens tests, pour comparaison directe. On voit là encore que la progression est très limitée : rien ne sert de passer aux modèles 2014 si l'on a un modèle 2013.
Quelques-uns de nos anciens tests, pour comparaison directe. On voit là encore que la progression est très limitée : rien ne sert de passer aux modèles 2014 si l'on a un modèle 2013.

Leur port HDMI se révèle alors précieux pour brancher un moniteur sans monopoliser les ports Thunderbolt 2, auxquels on peut brancher des adaptateurs pour videurs de carte Expresscard, des systèmes RAID mobiles, des interfaces… Avec une bonne mallette, on peut se construire un bureau mobile d’autant plus agréable à utiliser que le SSD de ces machines est rapide (même si certains le sont plus que d’autres, notamment celui de 1 To).

Cette fois avec notre nouveau protocole de test. De manière générale, les MacBook Pro Retina 15 pouces sont des machines très puissantes. Le Mac Pro reste toutefois incontournable pour du travail au long cours dans Logic Pro ou Final Cut Pro X. Cliquer pour agrandir

En usage sédentaire toutefois, les MacBook Pro Retina 15 pouces ne peuvent pas encore tout à fait rivaliser avec les Mac Pro. Si vous hésitez entre une configuration à une machine combinant puissance et portabilité et une configuration à deux machines, l’une puissante et l’autre portable, sortez votre chronomètre et votre calculatrice. Si vous gagnez de l’argent en faisant de la musique, de la vidéo ou du rendu 3D, le temps passé à attendre après un MacBook Pro Retina vaut peut-être les quelques centaines d’euros supplémentaires d’un bon écran pour Mac Pro et d’un MacBook Air.

Les SSD des deux machines que nous testées, un de 256 Go et l'autre de 512 Go, sont fournis par Samsung. Leurs performances sont identiques au Mo/s près : on dépasse les 700 Mo/s en écriture et on frôle les 800 Mo/s en lecture. Les modèles 1 To sont capables de passer le Go/s. Le fonctionnement est on ne peut plus fluide, et le phénomène de swap est d'autant plus insensible que la dotation en RAM est passée à 16 Go en standard.
Les SSD des deux machines que nous testées, un de 256 Go et l'autre de 512 Go, sont fournis par Samsung. Leurs performances sont identiques au Mo/s près : on dépasse les 700 Mo/s en écriture et on frôle les 800 Mo/s en lecture. Les modèles 1 To sont capables de passer le Go/s. Le fonctionnement est on ne peut plus fluide, et le phénomène de swap est d'autant plus insensible que la dotation en RAM est passée à 16 Go en standard.

Une carte graphique qui fait la différence

Autre facteur à considérer, et pas des moindres, la présence d’une carte graphique dédiée. C’est la principale différence entre le modèle à 2,2 GHz, qui se contente d’une puce intégrée Intel Iris Pro Graphics, et le modèle à 2,5 GHz, qui intègre en plus une carte dédiée Nvidia Geforce 750M. Sans surprise, la différence est notable dans les jeux — la carte graphique dédiée n’est jamais particulièrement impressionnante, mais elle affiche tout de même deux fois plus d’images par seconde que la puce intégrée dans Valley Benchmark et dans Batman: Arkham City GOTY.

Avec sa puce graphique intégrée Intel Iris Pro, le MacBook Pro Retina 15 pouces d'entrée de gamme a du mal à suivre son grand frère, équipé d'une carte graphique Nvidia Geforce GT 750M.
Avec sa puce graphique intégrée Intel Iris Pro, le MacBook Pro Retina 15 pouces d'entrée de gamme a du mal à suivre son grand frère, équipé d'une carte graphique Nvidia Geforce GT 750M.

D’autres applications peuvent tirer partie d’une carte graphique dédiée. C’est par exemple le cas des applications effectuant des rendus 3D, comme Cinebench R15 ou Luxmark, où le modèle à 2,5 GHz est plus à l’aise que le modèle 2,2 GHz. Difficile de dire qu’il s’en sort honorablement, cependant : les cartes graphiques des iMac 27 pouces et même des Mac Pro de 2008 sont autrement plus puissantes que les puces pour portables de milieu de gamme qu’Apple s’obstine à caser dans ses machines à 2 000 €.

C’est d’autant plus frustrant qu’une « simple » application comme iMovie bénéficie grandement d’une carte graphique dédiée. Si le modèle à 2,2 GHz met presque trois fois plus de temps que le modèle à 2,5 GHz à exporter quelques minutes de 4K, ce n’est pas à cause de son processeur un peu moins puissant : c’est entièrement la faute de sa puce graphique intégrée. Sans la Nvidia Geforce 750M, le modèle de milieu de gamme fait à peine mieux. Final Cut Pro X est moins sensible à cette différence lors de la lecture et de l’exportation, mais l’absence de carte dédiée sur le modèle d’entrée de gamme se fait sentir dès que l’on multiplie les effets.

Final Cut Pro X se repose beaucoup plus sur le processeur qu'iMovie, mais l'absence de carte graphique dédiée sur le modèle d'entrée de gamme se fait tout de même sentir lorsque l'on empile effets et titres.
Final Cut Pro X se repose beaucoup plus sur le processeur qu'iMovie, mais l'absence de carte graphique dédiée sur le modèle d'entrée de gamme se fait tout de même sentir lorsque l'on empile effets et titres.

Une excellente autonomie

La carte graphique influe toutefois assez nettement sur l’autonomie : OS X a encore trop souvent tendance à l’activer à des moments où le circuit intégré serait largement suffisant. Conséquence, le modèle de milieu de gamme tient un peu moins bien la charge que son petit frère. Il peut tout de même être employé pendant 1h30 à 100 % de ses capacités — autrement dit, si vous devez exporter rapidement une vidéo ou retoucher des photos en urgence avec un bouclage, vous pouvez compter sur votre machine pendant au moins deux à trois heures.

Dans des conditions plus raisonnables, le MacBook Pro Retina 15 pouces à 2,5 GHz tient largement 8h30, soit un peu plus que ce qu’Apple annonce. Le modèle à 2,2 GHz fait encore mieux : après neuf heures de travail, il était temps de se coucher… mais la machine en avait encore sous le pied. À condition de prendre soin de la batterie (en commençant par la charger complètement, puis la décharger complètement à la sortie du carton), on devrait pouvoir régulièrement oublier son chargeur sans trop s’alarmer.

Pour conclure

Cette mise à jour des MacBook Pro Retina n’est donc pas renversante : même si vous avez un des premiers modèles, la progression n’est pas suffisante pour justifier un remplacement (mais on vous fait confiance pour trouver une bonne raison). Mais si vous n’avez pas encore de MacBook Pro Retina, ou si vous hésitiez, elle est tout de même fort appréciable.

Certes, Apple est mesquine et radine lorsqu’elle ne met pas de carte graphique dédiée dans son modèle d’entrée de gamme à tout de même 1 999 € ou ne trouve pas un moyen de mettre à jour celle du modèle de milieu de gamme. Mais avec des puces quadricœur, 16 Go de RAM et au moins 256 Go de stockage, les MacBook Pro Retina sont plus équilibrés que jamais : leur puissance impressionnante peut être exploitée toute la journée.

Avec cette cinquième génération, le MacBook Pro Retina 15 pouces peut enfin être acheté les yeux fermés. Mais on les ouvrira pour mieux apprécier son superbe écran.

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Le troisième Apple Store des Pays-Bas ouvrira samedi à La Haye

Stéphane Moussie |

Apple inaugurera samedi son troisième Apple Store situé aux Pays-Bas. La nouvelle boutique est localisée à La Haye (Den Haag en néerlandais), ville à une heure de route d'Amsterdam où siège notamment la Cour pénale internationale. L'Apple Store se situe précisément au Passage 39, 2511 AB, une galerie commerciale.

De Passage, où figurait un Apple Center. Photo Bert Kaufmann CC BY

Selon le site local One More Thing, cette boutique aura un Genius Bar à 360°, comme celle d'Aix-en-Provence ou de Portland. Les deux autres Apple Store néerlandais se situent à Amsterdam et Haarlem.

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iStat Menus 5 : nouvelle interface, nouvelles données

Nicolas Furno |

iStat Menus est disponible dans une toute nouvelle version. Cette 5.0 est présentée par son éditeur comme la plus grosse mise à jour de l’histoire de cet utilitaire qui enrichit la barre des menus d’OS X d’une série d’informations sur un Mac. Si vous aimez garder un œil sur l’utilisation du processeur, sur les transferts réseau, sur la quantité de mémoire vive utilisée ou encore sur la batterie, c’est une excellente solution. Avec ses menus, le logiciel propose énormément d’informations, sans pour autant surcharger l’utilisateur quand il n’en a pas besoin.

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Cette quatrième mise à jour majeure est l’occasion de revoir légèrement le design. Même si ses concepteurs parlent d’un tout nouveau design, on n’ira pas aussi loin, mais on peut noter l’ajout d’une présentation spécifique au mode sombre d’OS X Yosemite. Les icônes et les graphiques s’affichent en blanc pour rester lisibles et comme on peut utiliser un affichage sombre pour les menus, on obtient un résultat plutôt convaincant.

Malheureusement, iStat Menus ne peut pas savoir de lui-même que vous changez de mode et il faudra ainsi penser à modifier les réglages si vous passez d’une barre de menus claire à une sombre. L’éditeur n’y est pour rien toutefois, c’est une limite imposée par Apple et on espère que le constructeur offrira aux développeurs plus d’informations sur ce point d’ici à la sortie de la version finale.

Au-delà du style, cette version se distingue de sa devancière par l’ajout d’un grand nombre de données, dont une partie spécifique à OS X Mavericks et au-delà. Ainsi, iStat Menus affiche pour les portables la liste des applications les plus gourmandes, c'est-à-dire celles qui tirent le plus la batterie. Le menu dédié à la RAM affiche aussi la quantité de mémoire compressée par le système et une nouvelle information globale vient résumer ce volet : la pression sur la mémoire.

iStat Menus 5 affiche aussi plus d’informations pour chaque application. Par exemple, on peut savoir quelles applications téléchargent et mettent en ligne des fichiers dans le menu dédié au réseau. Dans celui des disques durs, on apprend quelles applications lisent et écrivent sur les volumes de stockage. Sur cette capture (à droite), on note le téléchargement dans Safari et la synchronisation de Dropbox qui envoie des données.

Deux nouveautés : à gauche, un menu date bien plus complet pour chaque ville ; à droite, le menu réseau avec le détail pour chaque logiciel. Cliquer pour agrandir

Les amateurs de statistiques peuvent également compter sur d’autres chiffres encore : il y a en a pour le réseau Wi-Fi, mais aussi pour la carte graphique. Pour les Mac qui disposent de deux puces graphiques, on peut afficher quelle carte est active, mais on n’a ni la liste des logiciels qui ont poussé le Mac à l’activer, et on ne peut pas forcer le choix de l’une d’elle, comme avec gfxCardStatus. Dans un tout autre domaine, iStat Menus améliore le menu dédié au calendrier avec une horloge mondiale beaucoup plus précise et de nombreuses informations supplémentaires.

Même si vous n’avez pas besoin de toutes ces informations, iStat Menus 5 est entièrement traduit en français, y compris pour tous les éléments des menus. Cette version permet en outre de masquer certains éléments pour simplifier les menus, on peut par exemple masquer certains réseaux, certains capteurs de température ou encore certains volumes de stockage pour s’y retrouver facilement. Et ce n’est pas fini : la liste complète contient encore des dizaines d’autres ajouts et petites modifications.

Cette mise à jour est payante pour tous les utilisateurs : si vous avez une licence bonne pour les versions 3 ou 4 du logiciel, passer à iStat Menus 5 ne vous coûtera que 10 $ (7,5 €). Sinon, une licence est vendue 16 $ (12 €) et vous pouvez tester complètement le logiciel pendant deux semaines avant de vous décider. OS X Mountain Lion est nécessaire au minimum, mais certaines fonctions nécessitent les systèmes les plus récents.

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