Chromebook : Acer lance un modèle sous Tegra K1

Mickaël Bazoge |

À l'heure où on s'interroge sur l'opportunité de troquer les processeurs Intel par des ARM sur les Mac, Google joue la carte agnostique pour ses Chromebooks. Les ordinateurs portables d'entrée de gamme peuvent fonctionner avec des puces Intel, des processeurs Exynos (ARM) de Samsung, et depuis ce lundi, avec le Tegra K1 de Nvidia. Acer a en effet lancé un nouveau Chromebook 13 motorisé par le processeur quatre cœurs du fondeur, qui permet à l'ordinateur de se passer d'un ventilateur tout en améliorant son autonomie (de 11 à 13 heures suivant la résolution de l'écran, deux modèles étant proposés).

Ce Chromebook est proposé à 279$ (1 366 x 768, 16 Go SSD, 2 Go de RAM) et 379$ (1 920 x 1 080, 32 Go SSD, 4 Go de RAM). Ces modèles seront disponibles à la rentrée aux États-Unis, puis quelques semaines plus tard en Europe.

Plus globalement, le marché du Chromebook est en pleine forme — pas vraiment au niveau du grand public, plutôt dans le milieu de l'éducation aux États-Unis. Un million de ces ordinateurs ont été vendus durant le second trimestre, mais Gartner prévient que le Chromebook restera un marché de niche malgré une croissance continue. Pour 2014, 5,2 millions d'unités devraient ainsi trouver preneur, soit 79% de plus qu'en 2013. En 2017, ce chiffre pourrait tourner autour de 14,4 millions. Pour donner un ordre d'idée, 308 millions de PC et 256 millions de tablettes devraient être vendus cette année.

Samsung et Acer se sont taillés la part du lion en 2013, avec 64,9% du marché pour le premier, et 21,4% pour le second. En volume, cela ne représente toutefois que 1,7 million d'unités pour Samsung.

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Un tour dans les nouveaux Apple Store des Pays-Bas et de Chine

Mickaël Bazoge |

Les ouvertures d'Apple Store se poursuivent à un rythme rapide, la Pomme ne cessant d'étendre sa toile dans le monde. Petit coup de projecteur sur deux boutiques ouvertes il y a peu. L'Apple Store de La Haye, aux Pays-Bas, a ouvert ses portes ce week-end et il partage un petit air de famille avec son homologue d'Opéra, à Paris. Pas de grande baie vitrée, mais des portes cerclées de noir et un intérieur qui respecte l'architecture originale du lieu. Si les plafonds sont assez bas sur les côtés, le centre du bâtiment bénéficie d'une belle lumière.

Des Pays-Bas, filons directement en Chine avec l'Apple Store de Chongqing, dont le design en forme d'aquarium cubique est plus proche des canons architecturaux habituels d'Apple. L'ouverture de cette boutique le 26 juillet avait donné lieu à une foule incroyable se pressant aux portes vitrées du bâtiment.

Jean-Louis, fidèle lecteur qui habite dans la métropole chinoise, nous a envoyé quelques clichés de l'intérieur de la boutique. Une visite décevante : aucun employé ne parlait anglais, personne n'était disponible au rayon des accessoires, tandis que les visiteurs du cru ne s'intéressent pas du tout aux Mac — seuls l'iPhone et l'iPad semblent compter.

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Sur les bancs de l'Apple University

Stéphane Moussie |

Comme d’autres entreprises, Apple possède sa propre formation interne, chargée d’instiller sa culture d’entreprise à ses employés. Baptisée Apple University, son existence n’est pas un mystère, elle a été sous le feu des projecteurs à l’occasion de recrutements et d’un récent changement à sa tête. Mais le contenu des cours et les intervenants sont pratiquement tous inconnus, l’université n’échappant évidemment pas au culte du secret qui entoure la Pomme.

Le New York Times lève aujourd’hui une partie du voile sur ce programme imaginé par Steve Jobs en 2008 grâce aux confidences de trois apprenants qui ont accepté de témoigner sous couvert d’anonymat.

L’entrée du campus d’Apple au 1 Infinite Loop, à Cupertino. Photo Simon Schoeters CC BY.

Concernant un aspect très pratique d’abord, les cours ne sont pas obligatoires, mais ils sont recommandés. Ils sont ouverts à différents niveaux d’employés selon le sujet et se passent majoritairement sur le campus de Cupertino, dans une zone appelée City Center. Il arrive parfois que des leçons soient données en dehors du siège, comme en Chine.

La description faite des salles de cours est celle de petits amphithéâtres. Les salles, lumineuses, ont la forme d’un trapèze et les rangs du fond sont surélevés pour que tout le monde puisse bien voir le formateur. Le sens du détail d’Apple est toujours présent. « Même le papier toilette est vraiment bien », raconte un employé bien au courant.

Contrairement à certaines entreprises qui font appel à des organismes de formations externes, Apple gère tout en interne, d’une part par souci de confidentialité, et d’autre part pour offrir une formation vraiment sur mesure. Cela ne veut pas dire non plus qu’il n’y a aucun intervenant externe. Un des enseignants est Joshua Cohen, un professeur de Stanford.

Avec d’autres formateurs, il dispense le cours « Les meilleures choses » (« The Best Things », en version originale). Une appellation énigmatique qui est en fait tirée d’une phrase prononcée par Steve Jobs lors de sa célèbre (lost) interview de 1995 :

On essaye de s’imprégner des meilleurs choses créées par l’Homme et on le réinjecte ensuite dans ce qu’on essaie de créer. Picasso disait : “Les bons artistes copient, les grands artistes volent”. Nous n’avons jamais eu honte de piquer les bonnes idées.

Ce cours rappelle donc aux employés qu’il est primordial de faire attention aux « meilleures choses » environnantes, que ce soit des collègues talentueux ou des matériaux de grande qualité, pour réaliser un excellent travail.

Un autre cours concerne spécialement les fondateurs de sociétés absorbées par Apple. Ils apprennent comment intégrer en douceur leurs équipes dans ce nouvel environnement. Une formation cruciale puisque certaines sociétés sont avant tout acquises pour leur staff, plutôt que pour leurs technologies — on parle d’acquhiring en anglais, contraction de acquisition et hiring (embauche) . Si la greffe ne prend pas et que les nouveaux employés se font rapidement la malle, l’opération est alors un échec pour Apple.

C’est d’ailleurs dans cette optique qu’un cours pourrait être spécifiquement destiné aux employés de Beats qui commencent à être intégrés. Une nécessité pour que le choc de cultures se transforme en un beau mariage mixte.

Des cours reviennent sur les décisions capitales qu’Apple a prises au cours de son histoire, comme rendre compatibles l’iPod et iTunes avec Windows. Une stratégie à laquelle était opposé Steve Jobs au départ — Schiller et Rubinstein ont dû lourdement insister et en ont pris la responsabilité —, mais qui a payé. En s’ouvrant à l’immense marché du PC, le couple iTunes + iPod a prospéré.

« Communiquer chez Apple » est dispensé par Randy Nelson, un ancien cadre de Pixar. Les étudiants apprennent notamment comment partager efficacement leurs idées et comment communiquer clairement sur les produits à la pomme. Pour faire comprendre la communication made in Apple, Randy Nelson dresse un parallèle avec une œuvre de Picasso. Dans la série de lithographies Le Taureau, l’artiste simplifie au fur et à mesure l’animal pour n’en garder que le strict minimum. Le taureau finit par être représenté par une dizaine de traits seulement, mais il n’en reste pas moins identifiable.

« Vous multipliez les itérations, jusqu’à ce que vous puissiez livrer votre message de manière très concise. C’est la façon dont Apple procède », résume un employé qui a participé au cours. Un procédé qui s’applique aussi au design, comme l’a expliqué Jonathan Ive :

La simplicité […] c’est quand vous essayez de définir l’essence de quelque chose et de trouver une solution qui semble complètement inévitable et évidente. Je pense que beaucoup de personnes voient la simplicité comme l’absence de désordre. Et ce n’est absolument pas le cas. La vraie simplicité c’est, eh bien, d’essayer encore et encore jusqu’au point de dire “Mais oui, bien sûr.” C’est quand il n’y a plus d’alternative rationnelle.

Deux styles bien différents de télécommandes. Photo Financial Times.

Randy Nelson enseigne également « Qu’est-ce qui fait d’Apple, Apple ? ». Dans ce cours, c’est la différence de la marque qui est mise en exergue. La télécommande d’un appareil Google TV a 78 boutons ? Celle de l’Apple TV n’en a que 7. Les designers de Cupertino ont débattu jusqu’à trouver ce qui était vraiment nécessaire dans une télécommande, explique le professeur — on retombe là sur le procédé du taureau de Picasso.

Si la télécommande de la Google TV a tellement de boutons (Google va changer son fusil d’épaule avec Android TV), c’est parce qu’il n’y a pas eu de compromis au sein de Google et que chaque personne impliquée a eu ce qu’elle voulait. Pour résumer, ce qui différencie Apple des autres entreprises, c’est que pour chaque oui, il y a des milliers de non.

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Mailto Interceptor bloque l’ouverture d’un client mail

Nicolas Furno |

Mailto Interceptor [1.1.1 – US – 1,79 € – OS X 10.9 - Genji] est un petit utilitaire qui devrait intéresser tous ceux qui préfèrent utiliser une interface web, plutôt qu’un client mail en local. Une fois installé, il se fait passer pour un client mail au niveau du système et on doit d’abord le définir comme logiciel par défaut. À partir de là, c’est lui qui agit quand on clique sur une adresse mail ou quand on veut créer un nouveau mail.

Ce logiciel n’est pas un client mail, mais il permet de faire plusieurs actions : plutôt que d’ouvrir automatiquement un nouveau message dans son client mail, Mailto interceptor peut simplement copier l’adresse mail, ou bien encore lancer un webmail. Dans le premier cas, l’adresse étant dans le presse-papier, on peut ouvrir l’interface web habituelle et utiliser cette information pour composer un nouveau mail.

Avec cette version, on peut aussi utiliser Gmail — et uniquement Gmail pour le moment — pour ouvrir le site web dans le navigateur par défaut et créer un nouveau message à l’adresse indiquée. Mail Interceptor permet également de gérer plusieurs clients en parallèle : si on affiche son menu à chaque fois, on peut ouvrir tel ou tel logiciel en fonction du destinataire.

Mail Interceptor est très simple, mais il fait ce qu’on lui demande. Si on n’utilise que Gmail, on peut le régler pour que tous les mails soient envoyés avec le site de Google, et cela fonctionne comme prévu, du moins pour les cas simples. Le logiciel ne sait pas gérer l’envoi d’une adresse web depuis Safari avec le raccourci par défaut (⌘⇧I). Ajoutons que si le programme fonctionne avec OS X Yosemite, il faut changer le client mail par défaut dans les réglages de Mail, le client d’Apple.

Vendu 1,79 €, Mail Interceptor reste intéressant malgré ses défauts de jeunesse pour tous ceux qui ne veulent pas utiliser le comportement par défaut d’OS X. OS X 10.9 est indispensable pour l’utiliser.

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MacTracker ajoute les Mac très récents… et très anciens

Nicolas Furno |

Mactracker [7.3.3 – US – Gratuit - Ian Page] a reçu une petite mise à jour et l’encyclopédie extrêmement complète dédiée aux produits Apple devient un petit peu plus exhaustive. Avec cette version, les derniers Mac font leur entrée : on y trouve les Macbook Pro Retina mi-2014 que nous sommes encore en train de tester, mais aussi les iMac mi-2014 sortis il y a quelques mois. Le « nouvel » iPod touch 16 Go de 5e génération est aussi présent, même si sa fiche a été sans doute rapide à remplir.

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Plus intéressant peut-être pour les amateurs de Mac vintage, les Apple Lisa et Apple Lisa 2 font désormais partie de l’encyclopédie. Ces ordinateurs ont été conçus et sont sortis à la même époque que le Macintosh et ils ont été éclipsés par ce dernier. Pourtant, c’est lui le premier ordinateur grand public doté d’une interface graphique et il était, sur de nombreux points, plus puissants que le Macintosh. D’ailleurs, les logiciels qui alimentaient le premier Mac de l’histoire ont été codés… sur un Lisa.

Si vous ne connaissez pas MacTracker et que vous vous intéressez à l’histoire d’Apple, c’est une mine d’informations disponibles sans connexion internet et gratuitement sur votre Mac, mais aussi sur votre iPhone et iPad. Mactracker [3.1.3 – US – Gratuit – iPhone/iPad – iOS 7 - Ian Page] a d’ailleurs été mise à jour sur l’App Store avec le même contenu. Ajoutons que le logiciel est aussi pratique pour garder un œil sur les caractéristiques techniques de chaque machine : c’est pratique si vous voulez acheter un appareil d’occasion, par exemple.

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Publicité : Microsoft relance la comparaison entre PC et Mac

Nicolas Furno |

Vous vous souvenez de la campagne publicitaire d’Apple qui personnalisait les Mac et les PC pour ridiculiser ces derniers (si non, il n’est pas trop tard…) ? Microsoft a repris le flambeau à sa manière, avec trois publicités comparatives entre sa Surface Pro 3 et le MacBook Air.

On retrouve un peu la même idée d’une conversation entre deux utilisateurs, conversation qui cette fois se termine toujours en faveur de la Surface Pro, on s’en doute. Les éléments de comparaison sont assez classiques, mais souvent bien vus : dans celle-ci par exemple, Microsoft veut prouver que sa tablette est aussi puissante — voire même plus — que l’ordinateur portable d’Apple. Quelle ironie de retrouver certains arguments que l’on a entendus pendant des années contre les Mac, comme le nombre de connecteurs…

Dans celle-ci, Microsoft met en avant les capacités de son produit qui peut remplacer un ordinateur portable, une tablette et même un bloc-note. Face à la Surface Pro, le fan d’Apple doit sortir, en plus de son ordinateur, un iPad et un bloc-note… Et la publicité de conclure, sur un air malicieux, que l’utilisateur du MacBook Air est plus puissant qu’il ne le pense.

La dernière est moins originale et propose une comparaison qui se veut objective des deux appareils. On s’en doute, Microsoft met en avant ses avantages, comme l’écran tactile, la gestion des stylets ou encore le clavier détachable.

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Bonnes affaires : le refurb ne désemplit pas

Nicolas Furno |

En cette période estivale, la boutique dédiée aux machines reconditionnées reste bien pleine chaque jour. Ce matin, Apple y propose encore un grand nombre de machines, des portables et des ordinateurs fixes à partir de 839 €. À ce prix, vous avez un Mac Mini Server de dernière génération.

Pour 10 € de plus, le refurb propose un MacBook Air 13,3 pouces de dernière génération (mi-2014) avec 4 Go de RAM et 128 Go de stockage. C’est certainement une très bonne affaire si vous cherchez un MacBook Air récent, le modèle équivalent neuf est vendu 1000 € et rappelons que vous aurez les mêmes garanties et toujours la possibilité de le renvoyer s’il ne vous convenait pas.

Dans le refurb également, on peut compter sur :

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