Parmi tous les services qui permettent de partager (presque) n’importe quel contenu depuis votre Mac et qui viennent se loger discrètement dans la barre de menus d’OS X, Droplr n’est pas le moins cher, mais c’est certainement celui qui évolue le plus rapidement et qui est le plus abouti côté Mac. Pour preuve, cette nouvelle mise à jour du logiciel sur Mac qui gagne encore quelques fonctions, à la fois pour prendre en compte les nouveautés d’OS X Yosemite et pour ajouter quelques idées nouvelles.

Puisque Droplr est logé dans la barre des menus, il lui fallait déjà une icône blanche pour fonctionner correctement quand la barre était en mode sombre, c’est chose faite. Le menu a été aussi simplifié : désormais, quand on l’ouvre, on n’a plus que quatre gros boutons qui permettent de choisir les quatre types de partages que l’on peut créer avec l’application. À savoir, une capture d’écran fixe ou animée (screencast), un fichier (on peut mettre en ligne du texte) ou une « réaction », l’une des nouveautés de cette mise à jour.

En effet, Droplr 4.2 est capable d’exploiter la caméra FaceTime présente sur tous les Mac pour vous filmer et créer un GIF. L’idée étant de créer une réaction personnalisée, par exemple un pouce levé d’encouragement en réponse à un message, plutôt que d’exploiter l’un des GIF extraits d’un film qui existent déjà sur internet. Un message plus personnel, que l’on pourra désormais faire en quelques secondes, sans la moindre connaissance technique.

Et puisque tout le monde aime les GIF — qui n’aime pas les GIF ? —, vous pouvez aussi enregistrer une vidéo de l’écran en GIF. La qualité sera réduite et il faudra se passer de son, mais dans certains cas, c’est plus approprié qu’une vidéo complète. Droplr permet ainsi de montrer rapidement un élément d’interface assez simple, le tout avec un outil qui sait rester très simple à utiliser, c’est encore une fois le point fort de ce logiciel.

Outre ces nouveautés, Droplr ajoute une extension de partage à OS X Yosemite et on peut choisir d’ajouter au presse-papier le lien de partage direct — et non plus le lien vers la page associée au partage — après la mise en ligne. L’application est gratuite, mais elle ne fonctionne qu’avec un abonnement au service qui est payant, lui : comptez 4,99 $ (3,5 €) par mois, sachant qu’il n’y a aucune limite de quantité à ce prix, mais que vous ne pouvez pas créer de partage privé (sécurisé par mot de passe), ni changer le nom de domaine à ce prix.

Un APR va ouvrir près de Metz. L'enseigne Easy Computer, déjà présente dans la ville (en plus de Nancy et Epinal), le sera également dans le tout nouveau centre de Waves Grand Sud. Ce parc commercial sera inauguré le 30 octobre au soir mais il ouvrira à proprement parler le lendemain.

Gageons que "l'Easy Store Waves", lorsqu'il démarrera ses activités, proposera une journée de remises sur le matériel Apple comme il est de tradition de le faire à chaque ouverture d'une nouvelle boutique (merci Michaël).

Face à l'indifférence d'Apple sur le problème des MacBook Pro 2011 défaillants, trois Américains viennent d'intenter une class action à son encontre. Zachary Book, Donald Cowart et John Manners ont fait appel au cabinet d'avocats Whitfield Bryson & Mason LLP, qui avait commencé à se pencher sur le sujet cet été, pour trainer en justice la firme de Cupertino.

Au cœur de l'affaire, un dysfonctionnement de la carte graphique AMD des MacBook Pro 2011 qui provoque des bugs graphiques : apparition d'artefacts, de bandes, écran totalement blanc ou noir... Pointé par de nombreux utilisateurs (une pétition a récolté plus de 20 000 signatures) depuis plus d'un an, ce problème n'est pas officiellement reconnu par Apple, ce qui oblige les clients à prendre en charge eux-mêmes la réparation — sauf à avoir affaire à un réparateur zélé.

La plainte porte sur ce défaut de prise en charge (le remplacement de la carte mère coûte entre 350 et 600 $). Peuvent se joindre à cette class action les personnes résidant en Californie ou en Floride.

Pour mémoire, une méthode de réparation artisanale a été éprouvée par les membres de notre forum : faire cuire la carte mère au four. Vous trouverez plus d'informations dans cet article et dans ce fil de discussions où les témoignages sont nombreux.

Les touches de fonctions peuvent devenir inopérantes dans OS X lorsque celui-ci est lancé dans une machine virtuelle. Parallels a publié une fiche technique qui aborde le cas avec la nouvelle version 10 de son virtualiseur. Si après avoir fait une mise à jour vers cette mouture vous rencontrez ce problème, il faut ouvrir le Terminal depuis la VM.

Tapez et validez la commande ci-après et terminez en relançant la machine virtuelle.

defaults write -g com.apple.keyboard.fnState -bool true

« Nous sommes vraiment désolés. » Lors de la conférence code/mobile, Greg Joswiak a présenté ses excuses pour la sortie calamiteuse d'iOS 8.0.1, qui a privé les iPhone 6 de connexion réseau et de Touch ID. Il a fallu attendre iOS 8.0.2 pour que la situation rentre dans l'ordre.

« Ce n'était pas la faute du logiciel lui-même, mais de la manière dont il a été distribué », a indiqué le vice-président d'Apple en charge du marketing de l'iPod, de l'iPhone et d'iOS, sans entrer dans les détails. Nous avons appris de notre côté que c'était l'outil qui permet d'envoyer les mises à jour qui contenait des bugs, et qui a donc entraîné le fiasco d'iOS 8.0.1.

« Joz » a sinon beaucoup esquivé les questions de Walt Mossberg et Ina Fried. Il n'a pas voulu parler de la chute des ventes d'iPad et a assuré ne pas savoir quel modèle d'iPhone 6 se vendait le plus. Il a daigné indiquer que pour le moment, les ventes sont limitées par la production, et que la ventilation se fait donc en fonction de ce qui sort des usines.

Interrogé sur l'Apple SIM, dont l'intérêt (changer d'opérateur sans changer de SIM) est mis à mal par des opérateurs partenaires, Joswiak n'a pas souhaité commenter une éventuelle arrivée sur iPhone. Actuellement, la carte SIM accompagne uniquement l'iPad Air 2 et l'iPad mini 3 Wi-Fi + Cellular aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Concernant Apple Pay et ses premiers opposants, le vice-président a sorti le même discours que Tim Cook : plus d’un million de cartes bancaires ont été enregistrées au cours des trois premiers jours — mieux que la concurrence, donc — et les commerçants réfractaires devront suivre un jour ou l'autre la demande des consommateurs.

Microsoft met OneNote à jour dans ses versions OS X et iOS sur iPhone et iPad. Dans sa version mobile, le logiciel gère désormais Touch ID. Avec la précédente révision de septembre on pouvait enfin déverrouiller des sections qui avaient été protégées par un mot de passe sur un PC avec OneNote Windows. Aujourd'hui, non seulement on est à parité (on peut ajouter, modifier ou supprimer un mot de passe avec les nouvelles versions iOS et OS X) mais, sur les iPhone ou iPad compatibles, au lieu de saisir le code demandé on utilisera tout simplement Touch ID.

Amélioration aussi pour l'insertion dans une note d'un document PDF ou de tout autre fichier stocké sur un service d'hébergement en ligne (pas forcément OneDrive). OneNote sur iOS utilise davantage encore les fonctions de partage d'iOS 8 et sait récupérer directement un document pour le glisser dans l'une de ses notes. Citons aussi la nouvelle possibilité de manipuler des bloc-notes stockés sur un serveur SharePoint.

Le menu Présentation de Yosemite contient une fonction de prévisualisation qui peut s'avérer pratique lorsqu'on est en affichage par liste, icônes ou Cover Flow. Dans ce cas, lorsqu'on sélectionne un élément — fichier mais aussi et surtout dossier — un panneau latéral en offre un aperçu. Ce sera un coup d'oeil sur son contenu pour un document ou une information sur le poids pour un dossier. Sans oublier les tags de couleurs éventuellement associés et les infos de dates de création/modification et de nature du fichier. Le shareware Path Finder a par exemple un mode équivalent.

Pour voir ce panneau il faut donc être en affichage par liste (ou Cover Flow, sinon par icônes) et avoir activé l'item Afficher l'aperçu du menu Présentation. Il ne faut pas confondre avec l'aperçu proposé en affichage par colonnes. Dans le premier cas, ce panneau d'aperçu apparaît pour n'importe quel élément sélectionné dans une fenêtre du Finder, dans le second cas, c'est uniquement lorsqu'on a cliqué sur un fichier.

Le seul petit défaut de ce panneau est qu'il s'ouvre généralement avec une largeur un peu trop étroite qui oblige à la redimensionner pour bien lire toutes les informations.