Depuis de nombreuses années maintenant, les fournisseurs d'accès doivent censurer leurs annuaires DNS pour répondre à des demandes de la justice. En effet, un moyen simple de bloquer un site en France consiste à le supprimer des annuaires des principaux fournisseurs : si le serveur ne peut plus effectuer la correspondance entre cesitebloque.com et son adresse IP, il est inaccessible pour les clients des FAI. Et à ce petit jeu, certains internautes avaient une solution simple : ne pas utiliser les DNS de leur opérateur. Mais cette astuce est visiblement connue de Canal+.

En effet, comme nos confrères de L'Informé le rapportent, Canal+ — qui détient les droits de la Formule 1 en France — a décidé de s'attaquer à trois fournisseurs de DNS dits alternatifs. Il s'agit de Google (8.8.8.8), CloudFlare (1.1.1.1) et Cisco (OpenDNS, 208.67.222.222). Les trois sociétés fournissent des serveurs DNS qui sont annoncés comme plus rapides que ceux des fournisseurs d'accès.

En s'attaquant à ces trois mastodontes souvent mis en avant, Canal+ n'espère évidemment pas supprimer totalement le piratage ni réellement empêcher un Français de regarder la Formule 1 sans payer son abonnement, mais le blocage des sites de streaming illégaux sur ces trois annuaires (en plus des DNS des FAI) les rendra moins accessibles. Par ailleurs, la F1 n'est pas la seule touchée : nos confrères indiquent que de nombreux sites ont aussi été bloqués pour tenter de protéger les droits du Top 14 de rugby.

Espérons que les avocats de Canal+ ne regardent pas trop de vidéos sur YouTube, dans le cas contraire ils pourraient apprendre que la Formule 1 est diffusée en clair dans un pays voisin et qu'un VPN permet d'en profiter (ils pourront même obtenir une promotion pour en profiter avec un code).

Auvio est disponible sur Apple TV pour nos amis belges

La société Frore System développe depuis un moment maintenant une solution de refroidissement un peu particulière, l'AirJet. Au lieu de déplacer de l'air avec les pales d'un ventilateur, l'AirJet déplace l’air par le biais de membranes qui se mettent à vibrer avec un courant électrique. L’air est alors aspiré par le haut de la puce et éjecté à l’arrière, refroidissant au passage la puce en contact avec du cuivre sous l’appareil. Et après avoir proposé un concept de MacBook Air refroidi avec un AirJet, la société a montré un SSD externe au Computex.

C'est un cas intéressant pour l'AirJet : les SSD externes chauffent beaucoup, spécialement les modèles Thunderbolt et USB4 qui peuvent atteindre des débits très élevés (de l'ordre de 3 Go/s). Les constructeurs n'ont généralement pas réellement de solution pour régler ce souci. Certains fabricants se contentent de brider les SSD (par exemple avec deux lignes PCI-Express au lieu de quatre) pour réduire la consommation et donc la chaleur, quand d'autres installent des pads thermiques et construisent des boîtiers imposants pour tenter de dissiper la chaleur sans action mécanique, comme avec le ZikeDrive. Mais cette solution a tout de même un défaut : si les performances restent stables dans le temps, le boîtier peut devenir très chaud, ce qui est peu pratique en déplacement.

Avec l'AirJet installé dans un boîtier de chez Orico, la démonstration vue par Tom's Hardware est saisissante. La température du SSD passe en effet de 62°C pendant un transfert à seulement 42°C, une valeur raisonnable qui permet de prendre le boîtier en main une fois les données écrites. De même, lors des essais, la version avec un refroidissement passif réduit ses performances à 1 320 Mo/s en écriture, alors que l'AirJet permet d'atteindre le débit maximal (de l'ordre de 3 Go/s) en permanence.

Deux interrogations restent par contre toujours de la partie, comme à chaque présentation d'un AirJet : quand les produits seront-ils disponibles et quel sera le surcoût pour intégrer l'AirJet ? Un point qui n'est pas anodin ici : les boîtiers USB4 et Thunderbolt pour SSD M.2 sont déjà onéreux au départ.

Une entreprise a réussi à ajouter un refroidissement actif dans un MacBook Air 15”

Intel a dévoilé sa nouvelle génération de puces pour les PC portables au Computex, nom de code Lunar Lake. Et une des nouveautés est qu'Intel suit la voie d'Apple sur un point : la mémoire vive est intégrée directement sur la puce. C'est une nouveauté dans les PC x86 : si certains ultraportables intégraient de la LPDDR qui a longtemps été inamovible, beaucoup restent attachés à la DDR en barrette (SO-DIMM) pour une mise à jour éventuelle.

Avec Lunar Lake, la mémoire vive se trouve directement sur le CPU lui-même comme chez Apple et c'est Intel qui fournit donc la mémoire vive en même temps que le CPU. Mais Intel est plus généreux qu'Apple : la quantité minimale de mémoire vive est de 16 Go, contre seulement 8 Go chez Apple. Par contre, la valeur maximale n'est que de 32 Go, alors qu'il est possible de configurer les MacBook Pro avec 128 Go de RAM. Ce choix permet à Intel d'intégrer de la mémoire plus rapide et de réduire la consommation de ses puces, en optimisant les connexions.

Les pertes de mémoire d'Apple face à la concurrence

Lunar Lake, outre ce changement, amène de nombreuses nouveautés. Tout d'abord, et c'est une sorte de camouflet, la puce ne va pas être gravée par Intel, mais par TSMC. Elle est composée de différents éléments, avec plusieurs technologies en parallèle : du 3 nm pour la partie CPU et du 6 nm pour les parties moins essentielles, comme le contrôleur mémoire.

Une nouvelle architecture CPU

Intel utilise maintenant un cœur Lion Cove, qui est une (grosse) amélioration de la génération précédente. La marque annonce un gain en IPC (instructions par cycle) de 30 %, une valeur très élevée. Comme Arm ou AMD, Intel a amélioré les différents niveaux de mémoire cache, optimisé la structure interne et ajouté des unités pour traiter plus d'instructions en parallèle. Pour la mémoire cache, Intel a en fait ajouté un niveau, mais sans renommer les précédents. Le niveau le plus proche du CPU (le plus petit, 48 ko, mais le plus rapide) devient le niveau 0, et Intel intercale un niveau 1 de 192 ko entre ce niveau 0 et le niveau 2 (qui passe à 3 Mo).

Une autre nouveauté étonnante est l'abandon de l'Hyper-Threading : cette fonction qui a fait les beaux jours des Mac Intel permet au système d'exploitation de voir un second cœur virtuel. L'idée, qui date des Pentium 4, est simple : employer les unités inutilisées pour améliorer l'efficacité et les performances, ce qui n'est visiblement plus nécessaire ici.

AMD annonce les Ryzen 9000 (Zen 5) au Computex

Les cœurs basse consommation, eux, passent à Skymont et Intel annonce des performances très nettement plus élevées (jusqu'à 4x par rapport à la génération précédente) mais aussi une meilleure efficacité. Un cœur peut par exemple consommer un tiers de l'énergie de la génération précédente pour des performances 1,7 x plus élevées.

Un NPU plus rapide, tout comme le GPU

La nouvelle génération va aussi intégrer un NPU plus rapide, qui dépasse très nettement Apple et Qualcomm selon Intel, avec 48 TOPS (45 TOPS chez Qualcomm, 36 chez Apple avec la puce M4).

La partie graphique, elle, passe sur l'architecture Xe2 et Intel annonce encore une fois des gains importants : le GPU serait 1,5 x plus rapide que Meteor Lake. L'ensemble est aussi plus flexible, avec la possibilité d'avoir trois écrans externes couplés à un écran interne en eDP (la version embarquée du DisplayPort). Encore une fois, une certaines firme avec une  pourrait s'en inspirer. De même, le GPU prend en charge l'encodage et le décodage en AV1 (un codec open source) mais aussi — une première — le décodage du VVC, alias H.266. Le successeur du HEVC (H.265) doit permettre des gains de 10 % par rapport à l'AV1.

Il faut aussi noter l'intégration directe du Thunderbolt 4 et du Wi-Fi 7, même si les deux technologies reposent encore en partie sur des puces dédiées.

Dans l'ensemble, Lunar Lake semble donc être une évolution très importante et signe peut-être même un renouveau pour Intel. La sortie des PC portables équipés de cette puce est attendue pour le troisième trimestre 2024.

Il va falloir trouver un autre service pour faire vos devoirs à votre place ou bien pour résumer ce long compte rendu de réunion. Eh oui, ChatGPT est actuellement en panne. L’incident a démarré il y a deux heures environ et il touche tous les utilisateurs à travers le monde. Sur sa page d’état des systèmes, OpenAI rapporte bien une « panne majeure » en cours.

Tous les clients officiels de ChatGPT sont affectés, à savoir le site web, l’application iOS et l’application Mac. Aucun souci en revanche si vous utilisez ChatGPT via son API dans un client tiers, comme l’application MacGPT, ou dans un service tiers, comme Microsoft Copilot.

Si vous voulez profiter de cette panne pour tester une alternative, les choix ne manquent pas : il y a bien sûr Gemini de Google, mais aussi Le Chat des Français de Mistral ou Claude d’Anthropic.

Mise à jour à 15 h — ChatGPT est de retour partout, OpenAI a corrigé le problème.

Aperçu de l’app officielle de ChatGPT pour Mac : un assistant aux petits soins

Nouvelle ou ancienne ? C’est la drôle question qui se pose pour les clients voulant acheter la chiffonnette d’Apple sur Amazon. La question n’est pas anodine, car la nouvelle chiffonnette est vendue 25 €, tandis que le « modèle précédent » coûte 5 € de moins. La nouvelle nettoie-t-elle mieux ? On vient d’en commander une pour en avoir le cœur net. Réponse très prochainement.

Dans tous les cas, ce choix cornélien s’explique par le fait qu’Apple a mis sur le marché une nouvelle référence. La chiffonnette lancée avec succès en 2021 portait l’identifiant MM6F3ZM. La nouvelle est désignée par le code MW693ZM. La présentation du produit sur l’Apple Store (qui ne commercialise que la nouvelle référence) n’ayant pas bougé d’un cheveu, les différences entre les deux sont très certainement insignifiantes, pour ne pas dire inexistantes.

Ce changement est l’occasion de rappeler qu’il existe plusieurs versions de la chiffonnette. Celles qu’Apple fournit avec certains appareils sont en effet différentes de celle vendue individuellement.

Le chiffon généreusement offert aux clients du Vision Pro est un peu plus fin, plus grand et plus foncé que celui disponible pour tout un chacun. Quant à celui qui accompagne le nouvel iPad Pro à verre nano-texturé, il est rectangulaire, foncé et aussi épais que celui vendu à l’unité.

Mise à jour à 15 h 50 — La nouvelle référence pourrait en fait juste s'expliquer par l'utilisation d'un nouvel emballage, sans plastique. On vous confirme cela dès que possible.

Mise à jour le 4 juin — Après enquête, la chiffonnette n'a pas changé ! Seul l'emballage a évolué, et à la marge uniquement. Apple a ajouté au dos un autocollant lié au recyclage. Pour le reste, nous n'avons pas noté de différence entre la chiffonnette MM6F3ZM et la MW693ZM. Vous n'avez donc plus de doute à avoir, vous pouvez commander la moins chère sur Amazon, elle nettoiera aussi bien que l'autre.

Test de la chiffonnette d'Apple : c'est du propre !

La fondation qui gère les Raspberry Pi vient d'annoncer un kit « IA », qui va être proposé pour 70 $… soit le prix d'un Raspberry Pi 5 (la version 4 Go vaut 60 $, la version 8 Go est annoncée à 80 $).

Il ne s'agit pas d'une intégration directe sur le Raspberry Pi 5, mais bien d'une carte dédiée. Le kit comprend un HAT (c'est-à-dire une carte d'extension pour les cartes Raspberry Pi) doté d'un emplacement M.2 — compatible avec les SSD — et un NPU de chez Hailo en format M.2. Il ne s'agit visiblement pas d'une puce issue de chez Sony.

Sony va fournir de l'IA aux cartes Raspberry Pi

Le NPU offre une puissance de calcul assez moyenne (13 TOPS, quand les NPU Apple sont aux alentours de 18 ou 36 TOPS en fonction des puces) mais la consommation est mesurée, de l'ordre de 2 W. On notera d'ailleurs que le NPU est un peu limité par le Raspberry Pi : la firme annonce qu'il prend en charge deux lignes PCI-Express 3.0 et la carte n'en fournit qu'une seule.

L'intérêt principal du kit vient évidemment de l'intégration logicielle : tout est prêt pour profiter du NPU avec les différents modèles de caméras compatibles avec les Raspberry Pi. La fondation montre quelques exemples de détection d'objets sur sa page de présentation. Les API sont disponibles pour en profiter avec les caméras mais aussi avec d'autres solutions comme le framework GStreamer, ce qui permet d'effectuer des essais sur des vidéos préenregistrées.

À la recherche d'une alternative européenne à Dropbox ? Découvrez pCloud, un espace de stockage numérique qui vous offre une sécurité et une confidentialité supérieures, conforme aux normes RGPD, et tout cela avec un paiement unique pour un accès à vie.

pCloud, reconnu pour ses solutions de stockage cloud, se positionne comme l'alternative européenne idéale à d'autres services du même acabit comme Dropbox. Cette plateforme offre des avantages considérables en termes de protection des données et de conformité avec les lois de confidentialité (comme le RGPD), essentiels pour les plus soucieux de la sécurité de leurs informations.

Pourquoi opter pour pCloud comme alternative à Dropbox ?

pCloud se distingue dans le marché du stockage en ligne avec son offre unique : un paiement pour un accès à vie. Cette approche contraste nettement avec les modèles d'abonnement mensuel ou annuel typiques et change la donne pour la gestion des données personnelles et professionnelles.

Jetons un œil à pourquoi le service, dont le siège est en Suisse et ses serveurs au Luxembourg, se démarque comme une excellente alternative à Dropbox. Premièrement, l'interface utilisateur est particulièrement intuitive, que vous soyez sur Windows, macOS, Linux, iOS ou Android. Elle est conçue pour être facile à utiliser, rendant la gestion de vos fichiers totalement fluide, peu importe la plateforme.

En plus de sa simplicité, pCloud propose des applications mobiles et de bureau, y compris pCloud Drive, qui synchronisent vos fichiers sans effort pour que vous ayez toujours accès à vos données, où que vous soyez. Et pour le stockage ? pCloud offre jusqu'à 10 Go gratuits, vous donnant amplement d'espace pour vos fichiers, bien plus que les 2 Go de base chez Dropbox, et sans les limitations agaçantes sur la taille des fichiers ou la vitesse de téléchargement.

Les sauvegardes se font aussi sans tracas : que ce soit sur votre appareil mobile ou votre ordinateur, tout est automatique. Vous pouvez rester serein, vos données sont en sécurité. Et si la sécurité est votre priorité, vous allez adorer l'option de chiffrement côté client offerte par pCloud, assurant que vos données restent privées et bien protégées.

Ces fonctionnalités, combinées à l'emplacement stratégique des serveurs de pCloud en Europe et à la conformité RGPD, rendent pCloud particulièrement attractif pour ceux qui valorisent la confidentialité et la sécurité des données.

L'offre Lifetime de pCloud, telle qu'elle est nommée officiellement, est actuellement disponible en trois variantes distinctes, répondant à un éventail de besoins en matière de stockage numérique, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels.

• Offre Premium 500 Go : habituellement proposé à 299 €, ce plan est actuellement disponible à seulement 199 €, soit une économie directe de 33 %
• Offre Premium Plus 2 To : ce plan est proposé à 399 € au lieu de 599 €, une réduction de 33 %
• Offre Ultra 10 To : veca 10 To de stockage et 2 To de trafic pour le partage, ce plan est proposé à 1 190 €, au lieu de 1 890 €, soit une réduction de 37 %

Au-delà de ces tarifs compétitifs, Cloud facilite aussi partage de fichiers et le travail collaboratif puisqu'il qui permet d'envoyer de gros fichiers à n'importe qui, même à des non-utilisateurs de pCloud, sans compromettre la sécurité. Les utilisateurs peuvent également configurer des dossiers partagés, permettant à plusieurs personnes de travailler ensemble de manière synchronisée.

Rappelons que les données de pCloud sont stockées dans des serveurs situés aux États-Unis et en Europe : à vous de choisir la juridiction en fonction des lois sur la protection des données que vous préférez !

Voici les avantages clés de pCloud :

• Interface facile à maîtriser : pCloud est facile à utiliser sur toutes les plateformes, que ce soit Windows, macOS, Linux, iOS, ou Android.
• Applications dédiées : pCloud propose des apps mobiles et de bureau, y compris pCloud Drive, permettant une intégration sans couture et un accès constant à vos fichiers.
• Options de stockage gratuit : pCloud offre jusqu'à 10 Go de stockage gratuit, surpassant largement les 2 Go offerts par Dropbox.
• Transferts sans limites : Aucune limite de taille de fichier ni de vitesse de téléversement ou de téléchargement, contrairement à de nombreux concurrents.
• Sauvegardes automatiques : Que ce soit pour vos appareils mobiles ou votre PC, pCloud simplifie la sauvegarde de vos données.
• Chiffrement côté client : Pour une sécurité accrue, pCloud offre une option de chiffrement de bout en bout, assurant que vos données restent privées et protégées.
• Multimédia intégré : Avec son lecteur audio et vidéo intégré, pCloud facilite la gestion et la lecture de vos fichiers multimédias directement depuis le cloud.

N'oubliez pas : ces offres « à vie » vous permettent d'effectuer un paiement unique et le service est à vous pour toujours, sans frais supplémentaires à l'avenir.

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