Test du Mac Pro fin 2013 (huit cœurs à 3 GHz, FirePro D700)

Anthony Nelzin-Santos |

Dix ans que le Power Mac / Mac Pro n’avait pas changé d’apparence. Avec le nouveau Mac Pro, Apple ne propose pas seulement un nouveau boîtier : elle impose un peu plus sa façon de penser l’informatique de bureau. Avec succès ? Réponse avec notre test du nouveau Mac Pro huit cœurs à 3 GHz (FirePro D700, 32 Go de RAM et 512 Go de SSD, 6 799 €).

Le Mac Pro Xeon Tube

Le Power Mac G5 (devenu Mac Pro) était certes beau et pratique, mais il n’en demeurait pas moins un ordinateur de bureau assez conventionnel : une grosse boîte pleine de ventilateurs, de disques et de cartes d’extensions. Alors que le grand public bénéficiait des multiples avatars de l’iMac tout-en-un, Apple était conservatrice avec un marché conservateur. Mais ça, c’était avant.

Le Mac Pro est le premier Mac entièrement assemblée aux États-Unis depuis près de quinze ans.
Le Mac Pro est le premier Mac entièrement assemblée aux États-Unis depuis près de quinze ans.

S’il garde le nom de son prédécesseur, le nouveau Mac Pro n’est pas qu’une énième déclinaison sur le même thème. L’idée qui a présidé à sa conception justifie toutefois les expérimentations d’Apple depuis plus de trente ans. Ce cylindre noir remplace les tours grises et les boîtes beiges dans le rôle du module de calcul agnostique, dont l’utilisateur peut augmenter et spécialiser les fonctions selon ses besoins créatifs.

Les photos très travaillées du site d'Apple laissent croire que le Mac Pro est noir. L'aluminium de son capot est plutôt gris foncé, un aluminium finition miroir : avec ce papier rose, le Mac Pro prend une légère teinte violacée.
Les photos très travaillées du site d'Apple laissent croire que le Mac Pro est noir. L'aluminium de son capot est plutôt gris foncé, un aluminium finition miroir : avec ce papier rose, le Mac Pro prend une légère teinte violacée.

On peut d’ailleurs remonter la filiation du nouveau Mac Pro jusqu’au Power Mac G4 Cube, dont les différents organes étaient arrangés autour d’une colonne de refroidissement et protégés par une carcasse au design léché. Les similarités sont frappantes, mais Apple a cette fois poussé l’idée à son paroxysme et le nouveau Mac Pro n’est rien d’autre qu’un module de calcul, sans aucune forme d’extension interne.

À gauche le Power Mac G4 Cube, à droite le nouveau Mac Pro. Les deux machines possèdent des similarités frappantes.
À gauche le Power Mac G4 Cube, à droite le nouveau Mac Pro. Les deux machines possèdent des similarités frappantes.

C’est que les technologies ont sacrément évolué en dix ans : les entrées/sorties « de nouvelle génération » sont aussi rapides que les anciens bus internes, les imposants disques durs ont été remplacés par de minuscules disques de mémoire flash, la course aux GHz a laissé place à la course aux cœurs, et les cartes graphiques sont tout autant utilisées par les hardcore gamers à la recherche des FPS que par des scientifiques à la recherche d’une particule divine. Le Mac Pro devait donc évoluer.

Les deux cartes graphiques. Celle de droite porte aussi le SSD : remarquez qu'il y aurait de la place sur l'autre pour une deuxième barrette.
Les deux cartes graphiques. Celle de droite porte aussi le SSD : remarquez qu'il y aurait de la place sur l'autre pour une deuxième barrette.

Comme son illustre ancêtre, le Mac Pro est conçu de l’intérieur vers l’extérieur. Le « cœur thermique » est la colonne vertébrale de la machine, un radiateur en forme de prisme triangulaire chargé d’évacuer la chaleur des composants qui y sont fixés. L’air frais est aspiré depuis le bas du Mac Pro, remonte le long du cœur thermique, et sort réchauffé par le haut : un seul et imposant ventilateur, au sommet de la machine, est nécessaire au fonctionnement de ce système de refroidissement.

Les barrettes mémoires sont distribuées de part et d'autre de la carte portant le processeur « cachée » derrière les ports.
Les barrettes mémoires sont distribuées de part et d'autre de la carte portant le processeur « cachée » derrière les ports.

Chaque face du cœur thermique accueille une carte-fille : une pour le processeur, les deux autres pour les puces graphiques, des composants qui forment le véritable cœur de cette machine en lui apportant ses capacités de calcul généralistes et spécialisées, à très haute fréquence ou massivement parallélisées. Le nouveau Mac Pro ne dispose plus que d’un seul processeur Intel Xeon E5 Ivy Bridge-EP, mais l’hyper-threading « transforme » chaque cœur physique en deux cœurs logiques. C’est au contraire le premier Mac équipé de série de deux cartes graphiques, quoique ses cartes AMD FirePro aient été conçues pour le calcul plutôt que pour le jeu.

À l'allumage de la machine, les groupes de ports s'illuminent progressivement. En fonctionnement normal, seul le bouton d'alimentation reste illuminé, sauf si l'on tourne la machine pour brancher un câble : le Mac Pro contient un accéléromètre qui ne sert à rien d'autre qu'à détecter ce mouvement et déclencher l'allumage des diodes.
À l'allumage de la machine, les groupes de ports s'illuminent progressivement. En fonctionnement normal, seul le bouton d'alimentation reste illuminé, sauf si l'on tourne la machine pour brancher un câble : le Mac Pro contient un accéléromètre qui ne sert à rien d'autre qu'à détecter ce mouvement et déclencher l'allumage des diodes.

Les autres composants se greffent sur ces cartes, comme des accessoires ajoutés là où il restait de la place. Le SSD prend place sur une des cartes graphiques, la seconde en étant étrangement dépourvue. Les banques mémoire, au nombre de quatre seulement, flanquent la carte processeur. Le bloc d’entrées / sorties, indispensable et impérative interface entre la puissance interne et la polyvalence externe, surmonte le tout et transperce donc la sombre armure irisée du preux Mac Pro.

Un tube de puissance condensée

Qu’est-ce que cela donne en pratique ? Il est difficile de donner une seule réponse à cette question, sauf à répondre « ça dépend ». La machine que nous a prêtée Apple est une configuration personnalisée d’une valeur de 6 799 €, dotée d’un processeur octocœur à 3 GHz, de deux cartes AMD FirePro D700, de 32 Go de RAM et d’un SSD de 512 Go. Un choix qui n’est évidemment pas anodin.

Scores Geekbench et Cinebench des Mac Pro huit cœurs mi-2008 (bi-quad 2,8 GHz), mi-2012 (bi-quad 2,4 GHz) et fin 2013 (octo 3 GHz). Clic pour agrandir

Les tests théoriques montrent bien que ce modèle est globalement plus puissant que son prédécesseur bi-quad, ne serait-ce que grâce à sa fréquence processeur relevée de 600 MHz. Reste que si les gains sont appréciables, ils n’ont rien de renversant : le nouveau Mac Pro s’inscrit dans une progression continue et modérée, limitée à la fois par la feuille de route d’un Intel sans concurrence et les choix techniques effectués par Apple. Si l’on se cantonne aux applications de la suite iLife, une bonne mesure du « confort » général, un iMac haut de gamme de l’an dernier réussit ainsi à lui coller au train.

Comparaison des performances avec les applications de la suite iLife (durée d’exportation d’un projet GarageBand, de 500 clichés RAW dans iPhoto et d’un clip 4K dans iMovie). Clic pour agrandir

Les écarts se creusent logiquement dès que l’on passe aux applications professionnelles : alors que l’on peut atteindre les limites d’un iMac gonflé avec Logic Pro, ce sont les limites de Logic Pro que l’on atteindra avec le Mac Pro, puisque l’application de MAO d’Apple est incapable d’exploiter plus de seize cœurs logiques. Mais les différences sont plus difficiles à mesurer dans Photoshop ou dans Lightroom, quoique l’on sente bien qu’il y en a sous le capot et qu’il soit impossible d’observer le moindre ralentissement. La dotation en mémoire de notre machine aide, l’incroyable vitesse de son SSD relié en PCIe aussi.

Comparaison des performances avec Logic Pro X (nombre de pistes activables avec le Logic Multicore Benchmark Test). Clic pour agrandir

C’est vraiment dans les domaines de la vidéo et de la 3D que ce nouveau Mac Pro se détache. Une timeline 5K avec quelques effets dans Final Cut Pro ? Un traitement DaVinci Resolve sur de nombreux nœuds ? Une scène très complexe dans Luxmark ? Un iMac récent s’étouffe, un ancien Mac Pro hoquette, mais le nouveau Mac Pro ne bronche pas. Ces applications sont les seules, à quelques rares exceptions près, à tirer parti des deux cartes graphiques qui font la spécificité de cette machine (lire : Mac Pro : des cartes graphiques qui font la paire). Des cartes graphiques avec lesquelles vous pourrez jouer une fois le travail terminé, même si un PC à 800 € ou une console de jeux feront mieux.

Comparaison des performances dans Final Cut Pro (durée d’exportation du projet BruceX). Clic pour agrandir

De votre activité dépend donc l’intérêt de ce nouveau Mac Pro, nul pour les tâches basiques, limité pour la photo ou l’audio, net et massif pour la vidéo et la 3D. Mais quoi que vous fassiez avec cette machine, elle restera incroyablement silencieuse : il faut coller l’oreille pour entendre son ventilateur ronronner, même pendant les opérations de rendu les plus complexes, et un système de stockage fera plus de bruit. Le cœur thermique est véritablement efficace, l’air extrait était au mieux tiède, tout comme le capot en aluminium. Rien n’empêche donc de laisser cette machine sur le bureau, à côté de l’écran, mais il faudra alors trouver un moyen de gérer les multiples câbles qui s’y brancheront.

Score Luxmark. Clic pour agrandir

Il serait bien présomptueux de discuter du choix d’Apple d’externaliser toute capacité d’extension : de l’adoption précoce de l’USB et du Wi-Fi à l’abandon précipité des disquettes et supports optiques, de l’ultraportable au tout-en-un en passant par les écrans très haute résolution, la très grande majorité de ses choix techniques a été validée. Fidèle à ses habitudes, la firme de Cupertino suit les usages de ses utilisateurs tout en les précédant : nombreux sont ceux qui utilisent déjà des interfaces et du stockage externe, mais Apple avance plus vite sans peur de froisser ses clients les plus conservateurs.

Reste qu’en l’espèce, l’exécution de ce concept n’est pas parfaitement satisfaisante. On ne peut pas brancher un écran 4K et du stockage sur n’importe quel port Thunderbolt, sauf à ne pas se soucier des performances. Les ports USB 3.0 sont là pour brancher des accessoires, pas forcément pour y brancher des systèmes RAID (lire : Mac Pro : les ports, c’est important, et pourtant…). Et tous ces ports sont arrangés sur une section courbe favorisant, à la longue, la déconnexion des câbles. Le Mac Pro est loin d’être difficile à vivre de ce point de vue, mais son principal défaut porte sur un des points les plus importants de sa fiche technique.

Pour conclure

De ce point de vue, Apple n’est pas uniquement en avance sur les usages : elle l’est aussi sur les technologies. Son processeur n’est pas aussi puissant qu’il pourrait l’être si Intel avait de la concurrence, ses cartes graphiques ne sont pleinement exploitées que par une poignée d’applications spécialisées, ses ports sont indispensables à toute évolutivité, mais en même temps la limitent.

Aussi détestable que soit cette expression, elle résume parfaitement cette machine : ce Mac Pro est « la rev A » d’une nouvelle façon de penser la station de travail professionnelle. Vous en avez besoin ? Foncez, c’est une superbe machine comme seule Apple sait en faire. Mais si vous n’en avez pas absolument besoin, réfléchissez un peu, surtout si vous utilisez des écrans 4K…

…et puis foncez quand même, tant cette machine est impressionnante, puissante, et attachante même dans ses petits travers.

Aller plus loin

La plupart des applications que nous utilisons dans nos tests ont été radicalement mises à jour ces derniers mois. Quitte à ne plus pouvoir directement comparer des machines, nous avons décidé de revoir notre procédure.

Au-delà de la valeur témoin qu’est le score Geekbench, nos tests « théoriques » doivent donner un bon aperçu des ressources de la machine. Ainsi parce que les cartes graphiques sont polyvalentes, elles sont désormais testées à la fois avec un « profil jeu » et avec un « profil 3D ». Et parce que la puissance brute n’est pas le seul élément à prendre en compte, nous mesurerons plus systématiquement la vitesse du disque et des connexions au réseau, ainsi que le bruit et la consommation énergétique des machines.

Nos tests « pratiques » se concentrent désormais sur un nombre réduit de domaines (audio, photo et vidéo). Nous avons reconduit nos anciens tests pour les applications grand public, mais avons adopté des tests standards pour les applications professionnelles. Nous utilisons ainsi BruceX et le Logic Multicore Benchmark Test pour mettre à l’épreuve les machines avec Final Cut Pro X et Logic Pro X, ou encore LuxMark pour avoir une idée de leur puissance de calcul avec OpenCL. Des tests que vous pouvez effectuer sur votre machine pour la comparer avec celles que nous testons.

Processeur

Le Mac que nous avons testé est doté d’un Intel Xeon E5-1680 v2 octocœur à 3 GHz. Il peut monter à 3,9 GHz sur un seul cœur, et chaque coeur physique devient deux cœurs logiques grâce à l’hyper-threading. Gravé en 22 nm, il affiche un TDP de 130 W et peut gérer jusqu’à quatre banques mémoire pour une capacité totale de 256 Go de RAM DDR-3 1 866 MHz.

Scores Geekbench et Cinebench.Clic pour agrandir
Les applications de la suite iLife sont très dépendantes de la fréquence maximale : dans de nombreuses applications, le Mac Pro ne sera pas beaucoup plus performant qu’un iMac. Clic pour agrandir
Au contraire, Logic Pro peut exploiter jusqu’à seize cœurs logiques : le nouveau Mac Pro est ainsi capable de gérer beaucoup plus de pistes qu’un iMac ou un de ses prédécesseurs.Clic pour agrandir

Carte graphique

Notre machine de test embarque deux cartes AMD FirePro D700 basées sur l’architecture Tahiti XT spécialement optimisée pour le GPGPU. Avec ses 2 048 processeurs de flux et ses 6 Go de mémoire GDDR5, il s’agit de la carte pour Mac Pro la plus puissante : elle calcule jusqu’à 3 481 GFLOPS.

Par défaut, applications et jeux n’utilisent qu’une seule carte graphique : contrairement à Windows, OS X ne prend pas en charge la technologie Crossfire d’AMD. Chaque carte est en fait dédiée à une tâche précise : l’une est entièrement dévolue à l’affichage vidéo, l’autre s’occupe exclusivement des opérations de calcul.

Alors que deux jeux tournent, une carte « dort » (celle dédiée au calcul), pendant que l'autre « bosse » (celle dédiée à l'affichage vidéo).
Alors que deux jeux tournent, une carte « dort » (celle dédiée au calcul), pendant que l'autre « bosse » (celle dédiée à l'affichage vidéo).

Une application peut bien entendu profiter de la puissance combinée des deux cartes, à condition d’avoir été spécifiquement adaptée pour cela. Final Cut Pro X est le parfait exemple d’une telle adaptation, exemple suivi par BlackMagic avec DaVinci Resolve, The Foundry avec Mari, et bientôt Adobe avec Photoshop et Premiere.

Notre Mac Pro de test est entré dans le top 10 des meilleurs scores Luxmark : ses performances OpenCL sont excellentes, et il ne devrait avoir aucun mal à faire tourner les applications de 3D ou de modélisation mathématique les plus exigeantes.Clic pour agrandir
Cette machine est le premier Mac capable de rendre en temps réel le test Candle dans DaVinci Resolve.Clic pour agrandir

Mais même dans ces applications, les cartes graphiques ne font pas tout. Dans Final Cut Pro X par exemple, le processeur reste important pour la lecture et l’exportation. Les cartes graphiques ne comptent que si vous ajoutez beaucoup d’effets : plus le projet est complexe, plus elles s’activent et plus la différence entre une D300 et une D700 se fera sentir.

Final Cut Pro a été tout particulièrement optimisé pour le nouveau Mac Pro. Dans le test BruceX, la timeline n’est pas prérendue : les deux cartes graphiques sont exploitées pour rendre les effets, ce qui explique que le nouveau Mac Pro soit tellement plus rapide que son prédécesseur ou un iMac. En conditions normales, la différence est moins marquée, mais tout de même très sensible : cette machine est faite pour les vidéastes.Clic pour agrandir

La FirePro D700 n’est pas particulièrement spécialisée dans le jeu vidéo, mais elle est suffisamment puissante pour faire confortablement tourner les jeux les plus récents. Reste que si l’on veut jouer, mieux vaut installer Windows sur une partition Boot Camp pour profiter du Crossfire et de meilleures performances (lire : Mac Pro : des cartes graphiques qui font la paire).

Différence de performances entre OS X et Windows en mode fenêtré (donc sans Crossfire) dans Starcraft II (1080p, Extrême) et Bioshock Infinite (1600 x 900, toutes options). BioShock est parfaitement fluide sous OS X, heureusement d'ailleurs. En pleine mêlée, on remarque parfois de très légers ralentissements dans Starcraft II sur OS X, jamais sur Windows.
Différence de performances entre OS X et Windows en mode fenêtré (donc sans Crossfire) dans Starcraft II (1080p, Extrême) et Bioshock Infinite (1600 x 900, toutes options). BioShock est parfaitement fluide sous OS X, heureusement d'ailleurs. En pleine mêlée, on remarque parfois de très légers ralentissements dans Starcraft II sur OS X, jamais sur Windows.

SSD

En un mot comme en cent, les performances du SSD du Mac Pro sont excellentes. Il atteint jusqu'à 1,3 Go/s, pour un débit moyen de 1 Go/s en lecture (y compris pour de la vidéo) et 850 Mo/s en écriture. De quoi regretter qu'Apple n'ait pas jugé bon de coller une barrette SSD au dos de la deuxième carte graphique.

Entrées / sorties

Faites attention aux ports sur lesquels vous branchez vos appareils. Dans la documentation d’Apple, les ports Thunderbolt 2 du Mac Pro sont numérotés, de gauche à droite et de haut en bas, de 1 à 6. Les ports 1 et 3 sont associés au bus 1, les ports 2 et 4 sont associés au bus 2, et les ports 5 et 6 au bus 0.

Pour obtenir des performances maximales, branchez d’abord un appareil par bus, puis chaînez les systèmes de stockage jusqu’à saturer le port, puis enfin occupez tous les ports s’il le faut vraiment. Pour plus d’explications sur toutes les subtilités de l’architecture interne du Mac Pro en la matière, lire « Mac Pro : les ports, c’est important, et pourtant… ».

Même en Thunderbolt 2, mieux vaut éviter de chaîner un écran 4K et un système de stockage : l'écran 4K monopolisera beaucoup de bande-passante et les performances du système de stockage seront alors moins bonnes que s'il avait été branché en Thunderbolt.
Même en Thunderbolt 2, mieux vaut éviter de chaîner un écran 4K et un système de stockage : l'écran 4K monopolisera beaucoup de bande-passante et les performances du système de stockage seront alors moins bonnes que s'il avait été branché en Thunderbolt.

Les performances réseau sont excellentes : sur 30 tests réalisés à proximité immédiate ou à plusieurs mètres d’un routeur Wi-Fi 802.11ac, nous avons obtenu un débit moyen de 574 Mbit/s. On frôle sans surprise le gigabit en Ethernet, les deux ports ouvrant l’accès à l’agrégation de liens si votre équipement réseau le permet.

Bruit et consommation

Que vous surfiez ou que vous exportiez une timeline 4K, le Mac Pro reste très silencieux. On peut entendre son ventilateur, mais seulement en tendant l’oreille : sauf à travailler en chambre anéchoïque, les bruits de votre bureau seront plus forts. Le capot participe à la dissipation thermique et peut donc devenir tiède, mais jamais chaud.

Avec Safari lancé, nous avons mesuré la consommation du Mac Pro à 43 W. C’est bien moins que son prédécesseur, mais il dispose de bien moins de composants en interne et peut donc se contenter d’une alimentation 400 W.

6 799 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Machine très élégante
  • Performances de haut niveau
  • Refroidissement extrêmement efficace

Les moins :

  • Cartes graphiques sous-exploitées pour le moment
  • Il faut jongler avec les ports Thunderbolt dès que l'on utilise un écran 4K
  • Ports USB 3.0 qui ne font rien d'autre que de la figuration
avatar Orus | 

On espère donc maintenant un Mac Mini avec la même forme et surtout une vraie carte graphique !

avatar marc_os | 

Vous étiez où il y a cinq ans ?
Comment faisiez-vous pour travailler ?
Et il y a dix ans ? Pas possible avec les cartes graphiques de cette époque. :/

avatar olivier97440 | 

je comprends pas trop où tu veux en venir, Il y a 5 ans on bossait sur du dv, aujourd'hui sur du full HD et bientôt du 2k/4k donc forcement les besoins changent, et l'informatique évolue en conséquence! tu te vois monter du 4k sur un vieux dual core?

avatar marc_os | 

Ce que je veux dire, c'est que la « fausse » carte graphique du Mac mini aurait fait le bonheur de certains il y a quelques années.
Et si je fais du montage vidéo 4K, c'est sûr que je ne vais pas prendre un Mac mini, mais ce n'est pas à cause de sa carte graphique !
Comme je disais plus haut, il y a PRO et PRO. Tout le monde n'a pas besoin d'une carte graphique de gamer !
Et j'utilise tous les jours mon MacBook Pro au travail. Pourtant il date de 2008. Etonnant, non ?
Question performances, avec son C2Duo il est certainement à la rue à côté des i5 ou i7. Et avec son disque à 5400 trs/min, j'vous dis pas. Et pourtant.

avatar John Maynard Keynes | 

@marc_os

So what ?

Du veux montrer quoi ?

Que toutes les machines n’ont pas les mêmes usage ?

Que l’obsolescence d’une solution n’est pas la même en fonction des usages ?

Rien de neuf dans tout cela ce sont des portes largement ouvertes.

avatar patrick86 | 

"Rien de neuf dans tout cela ce sont des portes largement ouvertes."

Oh oui, mais, j'ai pas l'impression qu'elles soient ouvertes pour tout le monde ces portes là… :/

avatar iAnn | 

Ça ne va pas être trop difficile de le rendre ???

avatar miguel972 | 

L'intérêt n'est pas si limité que ça pour l'audio vu les excellents bench de Logic X.

Dans quelques semaines je commande le mien ;-)

avatar nicolas | 

J'ai l'impression qu'on retrouve y peu l'effet Rev A du MacBook Pro Retina, qui montrait de nouvelle choses, mais dont certaines technologies ont largement profiter de la Rev B, comme:
- A: SSD SATA 3 -> B: SSD PCIe
- A: GPU 1Go VRAM -> B: 2Go
- A: TB 1 -> B : TB 2

La prochaines Rev B du MacPro devrait apporter améliorer les petits détails qui font un peu tâche sur cette Rev A, comme le contrôleur USB 3, et la gestion tordue de la 4K.

En tout cas, aussi tentant que ça puisse être, je n'achète plus de Rzv A!

avatar Nihondjin | 

Y a aussi la norme HDMI qui devrait changer

avatar John Maynard Keynes | 

@Nihondjin

Le HDMI 2.0 devrait pouvoir être supporté par une simple mise à jour du firmware ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@nicolas

cela prouve juste que tu n’as rien compris.

Les limites évoquées viennent d’arbitrages sur la bande passante disponible pas de sous-dimesionement.

Il y a 40 voies PCIe 3.0 disponibles sur l’offre d'Intel, pas une de plus il faut faire avec.

Le Mac-Book pro tire le maximum de ce qu’intel offre en terme de BP sur cette architecture et les arbitrage sont élégants et rationnels.

Tu peux faire des REV A, B, ... Z tant qu’Intel n’offre pas plus de voies PCIe tu seras dans l’obligation de faire un arbitrage sur la BP ce qui n’a pas de grande importance sur la plus grande par des usages.

Ceux qui sont la cible du produit le comprennent, les autres ... aucune importance :-)

avatar lolodolo | 

Le même avec un Core I7 et deux Radeon, par exemple R9 270X, à la place du Xeon et des Firepro, le tout pour 2000 euros, j'achète de suite.

avatar LaurentR | 

Quand vous parlez de 3D, à quoi pensez-vous ? Il y a tout un monde entre le rendu d'un objet et celui de toute une scène d'architecture intérieure, par exemple, au réalisme tel qu'on croirait des photos. À partir de quelle utilisation de la 3D estimez-vous une telle machine utile ?

avatar John Maynard Keynes | 

@LaurentR

Je en vois pas du tout cette machine être l’instrument d’un retour d’Apple dans le monde du CG 3D hors compositing où elle ne c’est jamais fait réellement une place.

Sur ce marché le Mac est anecdotiques devrait le rester.

Un bon gros PC fait largement la blague et la filière n’a pas vraiment envie de changer ses habitudes.

avatar ziedjo | 

Pour utilisation de la suite Adobe pré-presse dont beaucoup de gros fichiers InDesign et Toshop, un peu de Cinema 4D (modélisation d'objets pour rendus photoréaliste surtout), et de la MAO pour le plaisir, vous conseilleriez quelle config?

avatar Psylo | 

Non mais pas la peine de vous tripoter la nouille si fort, vous allez vous faire mal.
Des bécanes avec des octocore Xéons, 32G de ram ECC, dans le monde pro c'est courant, ici on en a des armoires entières.

avatar VanZoo | 

Je vais avoir grand besoin de changer mon matériel...
Mais je vais tout de même attendre le Mac Pro prochaine mouture
Des Xeon bien plus puissants, Mac Os peut-être optimisé pour utiliser 2 cartes graphiques en même temps, HDMI 2.0
De toute façon, il faut budgétiser le passage de toute la chaine au 4K... Au minium, passer à une caméra 2K

avatar mrlupin | 

Ridicule de passer à une caméra 2K c'est de l'argent mis en l'air si on a déjà une bonne camera full HD.
passer de 1920x1080 à 2048 × 1080 où est l'intérêt?

avatar John Maynard Keynes | 

@VanZoo

Même sur de la HD classique le Mac Pro 2013 vaut la peine en terme de productivité.

Il faut arrêter de croire que cette machine n’a de sens que pour de l’UltraHD, très loin s’en faut.

avatar marc_os | 

Pour avoir "des Xeon bien plus puissants", va falloir faire des yeux doux à Intel. Et aussi voir avec Albert Einstein comment repousser les limites de la physique.

avatar John Maynard Keynes | 

@marc_os

ça c’est idiot, il y a un futur pour des Xeon ayant un TDP de 130W, plus puissant que ceux offert actuelle.

par contre pas certains que l’augmentation du nombre de voies PCIe 3.0 soit sur la road-map d’Intel.

l’architecture du Mac pro fait que les 40 voies offertes par Intel ne sont pas suffisantes pour pouvoir utiliser toutes les connexions disponible au sommet de leur BP.

c’est un fait assez nouveau en fait d’avoir potentiellement accés à tant de possibilité d’extensions à grande BP.

Après en exploitation réelle, ces limitations ne sont pas très handicapantes.

avatar aldayo | 

Ce qui est bizarre, c'est que la puissance de calcul entre D300 et D500 est quasi identique (moins de cores mais plus de fréquence)

Il serait bon de faire les même tests avec 3 macPro équipé de D300 puis D500 puis D700.

Il se peut que l'étape D500 ne justifie pas du tout l'investissement et qu'il faudra choisir entre augmenter le CPU pour le prix de l'option D500 ou carrement passer sur les D700.

avatar BlueG3 | 

il manque dans le récapitulatif pour la machine :
inconvénient : cartes vidéos proposés
score 8/10 --> 7/10

pourquoi ?
Apple a déjà dans le passé limité le macpro 2006 a 3 cartes graphiques
( + 1 si on ajoute la 5770 mac ) ,
on verra dans le temps le nombre de cartes graphiques proposés pour ces macpro 2013 et plus.

avatar John Maynard Keynes | 

@BlueG3

Tu peux expliciter ?

Je ne comprends rien à ton commentaire (Même si je crois vaguement deviner où tu veux en venir ) ???

avatar BlueG3 | 

ben tu ne connais les format propriétaire Apple depuis toutes ces années sur la partie carte video ?
le macpro 2006 a eu en tout et pour tout 4 cartes graphiques par les joies d'apple.

quel évolution est-il proposé pour le macpro 2013 , en sachant qu’aucune carte tierce n'aura le format du macpro 2013 ?
c'est tout de même un gros bémol chez apple.
il n'y aura pas d'autre cartes videos que ces modeles D300 , D500 , D700
on en reparlera dans 3 a 4 ans

nota : macpro 2008 guere mieux j'ai fait parite de ceux avec une carte GT8800 avec vice de fabrication ( perte total signal sortie DVI/VGA , les ventilos de la cartes tournaient ).

bref il y a toujours du chemin a faire dans ce domaine.

avatar calotype | 

Merci pour l'article néanmoins je suis un peu déçu de ne pas avoir le tableau habituel malgré vos "explications", j’étais curieux de voir les exports aperture et le script photoshop...

avatar jipeca | 

ah oui, mais non !

Moi je suis très très déçu par les performances du macPro révélées par les tests...

http://smashpipe.com/science/videos/50oZLFbI7jQ/New_Mac_Pro_Slower_than_an_iMac_6_Core_D500_vs_Quad_Core_GTX_780M.html

avatar John Maynard Keynes | 

@jipeca

Si tu évalues une machine avec ce genre de truc, c’est pas bien grave que tu sois déçu :-)

avatar jipeca | 

Ah bon !?

Je ne faisais que citer un seul des 4 ou 5 liens différents concernant des tests différents, effectués par des specialostes différents et qui parviennent à des résultats sensiblement pareils lorsqu'ils comparent le nouveau macPro à l'iMac...

Mais bon, chacun entend ce qu'il veut entendre, ou voit ce qu'il veut voir...

Je viens de perdre un ami à qui son mececin avait diagnostiqué une saloperie de crabe au cerveau qui pouvait être opérée. Il a préféré se fier à un charlatan alors que tout ceux qui l'aimaient le suppliaient de voir un autre oncologue. Il a préféré ne pas entendre, et croire à la belle histoire que l'autre salopard lui racontait. et pendant 3 ans on l'a vu s'étioler...

Tu me diras " Rien a voir ". Peut-être, mais je remarque qu'on ne fait que se glorifier de tests soigneusement sélectionnés, tandis qu'on écarte d'un revers de main ce qui dérange... Comme toi apparemment.

avatar John Maynard Keynes | 

@jipeca

Nombre de ces benchmark ne sont pas représentatifs de grand chose en usage réel en production.

Et en plus il faut être capable de les interpréter et de les mettre en perspective ce qui est bien moins simple qu’on ne le crois.

Une machine de prod pour de l’AV ne s’évalue pas comme ça, mais en bossant avec et là sur les quelques logiciels pro AV tirant parti de l’architecture de cette machine ça décoiffe et ça suffit pour convaincre de signer le bon de commande.

Le Mac Pro 2013 sur de la prod AV avec les bons softs c’est un nouveau monde, une réactivité bluffante ...

Le coeur de cible du produit est convaincu, le reste viendra avec le passage à OpenCL de plus de logiciels.

Quant aux autres usages que ceux pour lesquelle la machine et calibrée : peu me chaut :-)

Si tu veux voir des pros de l’AV face au MacPro, je te conseil ça : http://yakyakyak.fr

avatar jipeca | 

" La différence devrait se creuser en ajoutant au Mac Pro pour quelques milliers d'euros d'options, mais à ce prix on pourrait avoir plusieurs iMac.
On comprendra cependant, ne serait-ce qu'à cause des délais qui ne cessent de se rallonger pour avoir un Mac Pro, que des professionnels finissent par acheter un iMac... "

Les graphiques sont assez parlants, même si on n'est pas "fluent" en anglais !

avatar onclebobby | 

Ce que je conclus de votre test MacG, de surcroît excellent comme dans 99% des cas, c'est que le Mac Pro porte bien son titre de "pro", un peu à l'opposé des "macbooks pros", car machine conçue pour des usages avant tout professionnels, que ça soit pour du multimédia, de la photographie, la science ou autres.
Pour le grand public, il y a l'iMac, que ça soit pour le jeu, un peu de photoshop maison, de l'édition vidéo basique ou création de DVD de famille...Mais pour les pros et scientifiques ayant besoin de puissance de calcul et logiciels dévoués/exclusifs et adaptés à leur usage, le nouveau mac pro apporte un renouveau attendu. Certes, l'attente fut longue mais les premiers logiciels adaptés pour tirer parti des spécificités et du potentiel du Mac Pro sont là.
En tant que passionné, j'avoue être tenté d'en prendre un mais votre récent article sur les ports a refroidi mes ardeurs et invite à la prudence, et mieux vaut attendre la seconde voire troisième génération de Mac Pro pour voir les défauts ou rustines de jeunesse gommés.
Du coup, je vais essayer de prendre mon mal en patience, sinon je me rabattrai sur iMac 27" "haut de gamme"...Qui sait, Apple va peut être nous sortir un 4K maison!?

avatar Zerkhezy | 

Bonsoir tout le monde.

Très bon test, merci beaucoup.

Par contre, question => L'absence de lecteur de carte SD, il n'y a que moi que ça emmerde ?

Excusez hein, mais justement, j'avais vraiment salué Apple pour l'intégration du SDXC, très performant, et à ce que je sache, le Mac était l'un des premier équipé sur le marché, ce qui était une sérieuse avancée.

Même le MBA en est équipé, et là, BOUM, fini... Nan mais ho !

Je dérushe tous les jours des cartes SD AVCHD et h264 encapsulé dans du MOV/AVI pour les reportages. Ok, il y a des adaptateurs, oui, mais c'est quand même un plus d'avoir ça intégré. Vous n'êtes pas d'accord ?

Moi ça me fait chier de devoir encore investir dans des adaptateurs juste pour pouvoir bosser.

Je ne sais pas si ça a un rapport avec cette histoire de bus qui ont privilégié le TDBLT à l'USB3, mais c'est une perte.

On dirait que j'ai vraiment bien fait d'investir dans mon iMac (même si je n'en suis pas très content, jusqu'ici)

avatar John Maynard Keynes | 

@Zerkhezy

“L'absence de lecteur de carte SD, il n'y a que moi que ça emmerde ?”

Faudrait faire un sondage :-)

Perso je trouve ça aussi anecdotique qu’une didascalie dans un scénario de film pornographique amateur.

Si tu renonce au Mac Pro pour un accessoire aussi banal c’est que tu n’as pas besoin d’un Mac Pro.

Perso, je trouve que cela aurait fait tâche un truc aussi trivial qu’un lecteur de carte SD sur une machine de ce niveau, c’est vulgaire :-) ;-)

avatar Zerkhezy | 

Je m'en suis rendu compte, si ça peut te rassurer.

J'ai acheté un iMac 27" full option plus haut de gamme. ;)

Soit, merci de ton avis.

Mais bon "accessoire aussi banal", me semble t'il que la majorité des appareils semi-professionnel voir professionnel même utilisé sur des longs-métrages (type dernier Canon) utilisent ce système, d'où mon dérushage permanent.

Après, si vous vous en sortez sans, tant mieux pour vous.

avatar John Maynard Keynes | 

Pour ceux qui veulent comprendre les arbitrages de BP sur le Mac Pro :

Le CPU offre 40 voies PCie 3.0 soit une BP théorique d’environ 40 Go/s

Ces 40 voies sont utilisées comme suit :

- Un agrégat PCIe 16x par carte graphique ayant une PB de 15,7Go/s pour chaque carte graphique.
- Les 8 voies restantes sont connectées sur un switch avec une BP de 7,8 Go/s qui dessert 3 contrôleurs TB2 reliés chacun à 2 connecteursTB2.

Reste le lien DMI (Direct Media Interface) vers le PCH (Platform Control Hub) qui dessert 8 voies PCIe 2.0 pour ce qui reste :
- 4 de ces voies sont utilisé pour le SSD avec une BP de 2 Go/s
- 2 pour desservir les 2 liens GigaBit
- 1 pour desservir le wifi

Reste un lien PCIe 2.0 pour l’USB3.

Avec l’offre actuelle d’intel pour le PCH, le DMI 2.0 et le nombre de voies PCIe 3.0 sur les Xeon pas moyen de faire mieux, mais c’est déjà des bandes passante E/S externe colossal par rapport à ce qui était disponible jusqu’ici.

PS : Les BP sont données ici en bi-directionel.

avatar Ducletho | 

@John Maynard Keynes :

La ça te gêne pas de parler architecture Intel quand on parle limitation et plus de apple fabriquant.
Oui, un assembleur est bien limité par le constructeur. Le choix de l'architecture, de l'affectation des ressources n'a pas été conçu par apple mais imposée de fait.
Il leur Reste qu'à choisir quelle interface à privilégier.

Apple, c'est "Dell et Microsoft" intègrés : ça donne bien une identité propre,
La carrosserie, la petite musique au démarrage, l'os et surtout le logo, c'est une recette bien établie.
Dans le domaine informatique, le subjectif on doit le trouver un peu sur le matériel ( qualité ressentie ) et beaucoup sur le gui et un peu sur l'os lui même. Ici c'est le logo, qui lobotomise avec la culture du un peu de vrai avec beaucoup de flou pour permettre à certains de vivre avec des contradictions ( jusqu'à dicter la façon d utiliser l'informatique si dans l'impasse)
A bon entendeur

avatar John Maynard Keynes | 

@Ducletho

Je n’arrives pas à suivre la chaine de causalité de ton propos.

Ce que tu reproche à Appel au final c’est qu’ils ne fabriquent pas leur propre CPU et leur propre chipset ?

Car hormis en agissant ainsi je ne vois pas ce qu’ils auraient put faire d’autre que ce que font tous les ingénieurs : des arbitrages.

Aprés si c’est une référence au fait qu’un Mac ne soit pas un PC bien qu’il est une architecture système de PC, ta remarque ne fait que tu n’as toujours rien compris à ce qu’est un produit, rien de plus.

Au passage, je suis fort loin d’être un fanatique d’Apple, au sens religieux du terme, nous sommes plus qu’Œcuménique quant à nos équipements.

avatar JPTK | 

BON ALORS IL EST TOUT POURRI OU PAS CE MAC PRO ?? :-/

avatar John Maynard Keynes | 

@JPTK

S’il n’y a pas de pb de fiabilité et de qualité apparaissant en exploitation, cette machine risque fort de devenir incontournable pour tout un pan de la production AV travaillant sur Mac et pourrait même faire basculer certain venant du PC tant le ratio prix/performance est attractif.

Si Apple réussi son paris d’imposer par cette machine une large adoption d’OpenCL et une diversification de l’offre TB2 cela risque de marcher trés fort sur cette niche assez spacieuse.

avatar jeanba3000 | 

HAHA mais tu t'en fous, un Mini te suffit, non ?
Bise ;-)

avatar Pierre H | 

Donc la conclusion c'est comme à chaque fois avec Apple : attendez la Rev B. du MacPro, elle gommera les défauts de jeunesse de ce qui semble être une sacré machine.

avatar John Maynard Keynes | 

@Pierre H

Drôle de conclusion, je ne vois rien dans les cartons d’Intel qui gommerait ces “défauts” sur une Rev B, “défaut” qui n’en sont pas vraiment pour qui a un rien de pragmatisme et de compréhension des enjeux.

On peu bosser bien mieux qu’avant avec cette machine, là est l’essentiel.

avatar jipeca | 

En résumé, tout ce qui peut n'est pas éloge, glorification, panagéryque du nouveau macPro, est d'office considéré comme n'ayant aucune valeur.

Les tests jugés comme insuffisament probants sont réalisés par des branquignols qui n'y connaissent que dalle, et qui veulent la mort immédiate d'.

Dites, JMK, revenez un peu sur terre et retirez vos œillères, il sera toujours possible de trouver des tests favorables. En le comparant au macMini par exemple, ou aux macBook Pro qui n'a de pro que le nom !

avatar John Maynard Keynes | 

@jipeca

Tu n'y es pas du tout, l’esprit critique est fondamental, par contre la réflexion doit être étayée, argumentée et construite.

Je suis fort loin d’être un fanatique décérébré du Mac.

Apple a souvent fait des erreurs, les machines ont souvent était bancal, il y a eu des machines foireuses, pas assez fiable, trop radical, bancal ...

La proportion de Mac a fortement fluctué dans notre parc sur ces vingt dernières années et certaines machine étaient interdites de séjour.

Mais force est de constater que si la fiabilité suit Apple a sur cette machine réussi un travail impressionnant :
- Une redéfinition radicale du concept même de station de travail.
- Une machine qui à l’usage ne ressemble à aucune autre.
- Un potentiel de développement du concept très fort.

C’est un tour de force que peu semble percevoir.

La seule réel limitation du Mac Pro 2013 est consubstantiel à son concept :
- Le besoins d’adoption large de solution GP-GPU par les logiciels et leur implémentation en OpenCL
- Le développement d’une offre large de périphérique TB2.

Sur ces deux point le MacPro est une machine de soft-power pour faire bouger les lignes.

Le noyau actuel de l’offre tirant partie du potentiel de la machine est suffisent pour être le moteur de son adoption par une niche assez vaste à fort potentiel économique, le reste devrait suivre.

C’est enfin quelque chose d’excitant qui fait bouger les ligne et nous projet dans de réelles perspective d’évolution de nos offres commerciales.

Les considération sur le débit de l’USB 3 sont du pipi de chat :-)

avatar John Maynard Keynes | 

../..doublons

avatar Birthofaguru | 

On ne veut pas d'explication, de justification.....rien ne peut justifier que sur une machine à 6700 euros, l'usb 3 soit une blague.

RIEN.

avatar NestorK | 

C'est drôle de lire les commentaires des geeks et de lire ailleurs les commentaires des véritables cibles de la machine qui ont pu avoir la machine en test. Ça n'a rien à voir. Et ça montre bien une chose : ce nouveau Mac Pro n'est définitivement pas pour tout le monde, bien plus encore que les générations précédentes.

avatar John Maynard Keynes | 

@NestorK

Comme tu dis.

Le plus impressionnant c’est le pouvoir de cette machine a retourner des pros qui arrivent avec des aprioris plutôt défavorable et qui ne veulent plus la lacher après avoir bossé une ou deux heure avec.

Il y a longtemps que je n’avais pas vu un tel pouvoir d’attraction d’une machine sur des pros plutôt blasés et pour qui l’ordinateur n’est qu’un outil d’expression.

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