Test du Mac Pro fin 2013 (huit cœurs à 3 GHz, FirePro D700)

Anthony Nelzin-Santos |

Dix ans que le Power Mac / Mac Pro n’avait pas changé d’apparence. Avec le nouveau Mac Pro, Apple ne propose pas seulement un nouveau boîtier : elle impose un peu plus sa façon de penser l’informatique de bureau. Avec succès ? Réponse avec notre test du nouveau Mac Pro huit cœurs à 3 GHz (FirePro D700, 32 Go de RAM et 512 Go de SSD, 6 799 €).

Le Mac Pro Xeon Tube

Le Power Mac G5 (devenu Mac Pro) était certes beau et pratique, mais il n’en demeurait pas moins un ordinateur de bureau assez conventionnel : une grosse boîte pleine de ventilateurs, de disques et de cartes d’extensions. Alors que le grand public bénéficiait des multiples avatars de l’iMac tout-en-un, Apple était conservatrice avec un marché conservateur. Mais ça, c’était avant.

Le Mac Pro est le premier Mac entièrement assemblée aux États-Unis depuis près de quinze ans.
Le Mac Pro est le premier Mac entièrement assemblée aux États-Unis depuis près de quinze ans.

S’il garde le nom de son prédécesseur, le nouveau Mac Pro n’est pas qu’une énième déclinaison sur le même thème. L’idée qui a présidé à sa conception justifie toutefois les expérimentations d’Apple depuis plus de trente ans. Ce cylindre noir remplace les tours grises et les boîtes beiges dans le rôle du module de calcul agnostique, dont l’utilisateur peut augmenter et spécialiser les fonctions selon ses besoins créatifs.

Les photos très travaillées du site d'Apple laissent croire que le Mac Pro est noir. L'aluminium de son capot est plutôt gris foncé, un aluminium finition miroir : avec ce papier rose, le Mac Pro prend une légère teinte violacée.
Les photos très travaillées du site d'Apple laissent croire que le Mac Pro est noir. L'aluminium de son capot est plutôt gris foncé, un aluminium finition miroir : avec ce papier rose, le Mac Pro prend une légère teinte violacée.

On peut d’ailleurs remonter la filiation du nouveau Mac Pro jusqu’au Power Mac G4 Cube, dont les différents organes étaient arrangés autour d’une colonne de refroidissement et protégés par une carcasse au design léché. Les similarités sont frappantes, mais Apple a cette fois poussé l’idée à son paroxysme et le nouveau Mac Pro n’est rien d’autre qu’un module de calcul, sans aucune forme d’extension interne.

À gauche le Power Mac G4 Cube, à droite le nouveau Mac Pro. Les deux machines possèdent des similarités frappantes.
À gauche le Power Mac G4 Cube, à droite le nouveau Mac Pro. Les deux machines possèdent des similarités frappantes.

C’est que les technologies ont sacrément évolué en dix ans : les entrées/sorties « de nouvelle génération » sont aussi rapides que les anciens bus internes, les imposants disques durs ont été remplacés par de minuscules disques de mémoire flash, la course aux GHz a laissé place à la course aux cœurs, et les cartes graphiques sont tout autant utilisées par les hardcore gamers à la recherche des FPS que par des scientifiques à la recherche d’une particule divine. Le Mac Pro devait donc évoluer.

Les deux cartes graphiques. Celle de droite porte aussi le SSD : remarquez qu'il y aurait de la place sur l'autre pour une deuxième barrette.
Les deux cartes graphiques. Celle de droite porte aussi le SSD : remarquez qu'il y aurait de la place sur l'autre pour une deuxième barrette.

Comme son illustre ancêtre, le Mac Pro est conçu de l’intérieur vers l’extérieur. Le « cœur thermique » est la colonne vertébrale de la machine, un radiateur en forme de prisme triangulaire chargé d’évacuer la chaleur des composants qui y sont fixés. L’air frais est aspiré depuis le bas du Mac Pro, remonte le long du cœur thermique, et sort réchauffé par le haut : un seul et imposant ventilateur, au sommet de la machine, est nécessaire au fonctionnement de ce système de refroidissement.

Les barrettes mémoires sont distribuées de part et d'autre de la carte portant le processeur « cachée » derrière les ports.
Les barrettes mémoires sont distribuées de part et d'autre de la carte portant le processeur « cachée » derrière les ports.

Chaque face du cœur thermique accueille une carte-fille : une pour le processeur, les deux autres pour les puces graphiques, des composants qui forment le véritable cœur de cette machine en lui apportant ses capacités de calcul généralistes et spécialisées, à très haute fréquence ou massivement parallélisées. Le nouveau Mac Pro ne dispose plus que d’un seul processeur Intel Xeon E5 Ivy Bridge-EP, mais l’hyper-threading « transforme » chaque cœur physique en deux cœurs logiques. C’est au contraire le premier Mac équipé de série de deux cartes graphiques, quoique ses cartes AMD FirePro aient été conçues pour le calcul plutôt que pour le jeu.

À l'allumage de la machine, les groupes de ports s'illuminent progressivement. En fonctionnement normal, seul le bouton d'alimentation reste illuminé, sauf si l'on tourne la machine pour brancher un câble : le Mac Pro contient un accéléromètre qui ne sert à rien d'autre qu'à détecter ce mouvement et déclencher l'allumage des diodes.
À l'allumage de la machine, les groupes de ports s'illuminent progressivement. En fonctionnement normal, seul le bouton d'alimentation reste illuminé, sauf si l'on tourne la machine pour brancher un câble : le Mac Pro contient un accéléromètre qui ne sert à rien d'autre qu'à détecter ce mouvement et déclencher l'allumage des diodes.

Les autres composants se greffent sur ces cartes, comme des accessoires ajoutés là où il restait de la place. Le SSD prend place sur une des cartes graphiques, la seconde en étant étrangement dépourvue. Les banques mémoire, au nombre de quatre seulement, flanquent la carte processeur. Le bloc d’entrées / sorties, indispensable et impérative interface entre la puissance interne et la polyvalence externe, surmonte le tout et transperce donc la sombre armure irisée du preux Mac Pro.

Un tube de puissance condensée

Qu’est-ce que cela donne en pratique ? Il est difficile de donner une seule réponse à cette question, sauf à répondre « ça dépend ». La machine que nous a prêtée Apple est une configuration personnalisée d’une valeur de 6 799 €, dotée d’un processeur octocœur à 3 GHz, de deux cartes AMD FirePro D700, de 32 Go de RAM et d’un SSD de 512 Go. Un choix qui n’est évidemment pas anodin.

Scores Geekbench et Cinebench des Mac Pro huit cœurs mi-2008 (bi-quad 2,8 GHz), mi-2012 (bi-quad 2,4 GHz) et fin 2013 (octo 3 GHz). Clic pour agrandir

Les tests théoriques montrent bien que ce modèle est globalement plus puissant que son prédécesseur bi-quad, ne serait-ce que grâce à sa fréquence processeur relevée de 600 MHz. Reste que si les gains sont appréciables, ils n’ont rien de renversant : le nouveau Mac Pro s’inscrit dans une progression continue et modérée, limitée à la fois par la feuille de route d’un Intel sans concurrence et les choix techniques effectués par Apple. Si l’on se cantonne aux applications de la suite iLife, une bonne mesure du « confort » général, un iMac haut de gamme de l’an dernier réussit ainsi à lui coller au train.

Comparaison des performances avec les applications de la suite iLife (durée d’exportation d’un projet GarageBand, de 500 clichés RAW dans iPhoto et d’un clip 4K dans iMovie). Clic pour agrandir

Les écarts se creusent logiquement dès que l’on passe aux applications professionnelles : alors que l’on peut atteindre les limites d’un iMac gonflé avec Logic Pro, ce sont les limites de Logic Pro que l’on atteindra avec le Mac Pro, puisque l’application de MAO d’Apple est incapable d’exploiter plus de seize cœurs logiques. Mais les différences sont plus difficiles à mesurer dans Photoshop ou dans Lightroom, quoique l’on sente bien qu’il y en a sous le capot et qu’il soit impossible d’observer le moindre ralentissement. La dotation en mémoire de notre machine aide, l’incroyable vitesse de son SSD relié en PCIe aussi.

Comparaison des performances avec Logic Pro X (nombre de pistes activables avec le Logic Multicore Benchmark Test). Clic pour agrandir

C’est vraiment dans les domaines de la vidéo et de la 3D que ce nouveau Mac Pro se détache. Une timeline 5K avec quelques effets dans Final Cut Pro ? Un traitement DaVinci Resolve sur de nombreux nœuds ? Une scène très complexe dans Luxmark ? Un iMac récent s’étouffe, un ancien Mac Pro hoquette, mais le nouveau Mac Pro ne bronche pas. Ces applications sont les seules, à quelques rares exceptions près, à tirer parti des deux cartes graphiques qui font la spécificité de cette machine (lire : Mac Pro : des cartes graphiques qui font la paire). Des cartes graphiques avec lesquelles vous pourrez jouer une fois le travail terminé, même si un PC à 800 € ou une console de jeux feront mieux.

Comparaison des performances dans Final Cut Pro (durée d’exportation du projet BruceX). Clic pour agrandir

De votre activité dépend donc l’intérêt de ce nouveau Mac Pro, nul pour les tâches basiques, limité pour la photo ou l’audio, net et massif pour la vidéo et la 3D. Mais quoi que vous fassiez avec cette machine, elle restera incroyablement silencieuse : il faut coller l’oreille pour entendre son ventilateur ronronner, même pendant les opérations de rendu les plus complexes, et un système de stockage fera plus de bruit. Le cœur thermique est véritablement efficace, l’air extrait était au mieux tiède, tout comme le capot en aluminium. Rien n’empêche donc de laisser cette machine sur le bureau, à côté de l’écran, mais il faudra alors trouver un moyen de gérer les multiples câbles qui s’y brancheront.

Score Luxmark. Clic pour agrandir

Il serait bien présomptueux de discuter du choix d’Apple d’externaliser toute capacité d’extension : de l’adoption précoce de l’USB et du Wi-Fi à l’abandon précipité des disquettes et supports optiques, de l’ultraportable au tout-en-un en passant par les écrans très haute résolution, la très grande majorité de ses choix techniques a été validée. Fidèle à ses habitudes, la firme de Cupertino suit les usages de ses utilisateurs tout en les précédant : nombreux sont ceux qui utilisent déjà des interfaces et du stockage externe, mais Apple avance plus vite sans peur de froisser ses clients les plus conservateurs.

Reste qu’en l’espèce, l’exécution de ce concept n’est pas parfaitement satisfaisante. On ne peut pas brancher un écran 4K et du stockage sur n’importe quel port Thunderbolt, sauf à ne pas se soucier des performances. Les ports USB 3.0 sont là pour brancher des accessoires, pas forcément pour y brancher des systèmes RAID (lire : Mac Pro : les ports, c’est important, et pourtant…). Et tous ces ports sont arrangés sur une section courbe favorisant, à la longue, la déconnexion des câbles. Le Mac Pro est loin d’être difficile à vivre de ce point de vue, mais son principal défaut porte sur un des points les plus importants de sa fiche technique.

Pour conclure

De ce point de vue, Apple n’est pas uniquement en avance sur les usages : elle l’est aussi sur les technologies. Son processeur n’est pas aussi puissant qu’il pourrait l’être si Intel avait de la concurrence, ses cartes graphiques ne sont pleinement exploitées que par une poignée d’applications spécialisées, ses ports sont indispensables à toute évolutivité, mais en même temps la limitent.

Aussi détestable que soit cette expression, elle résume parfaitement cette machine : ce Mac Pro est « la rev A » d’une nouvelle façon de penser la station de travail professionnelle. Vous en avez besoin ? Foncez, c’est une superbe machine comme seule Apple sait en faire. Mais si vous n’en avez pas absolument besoin, réfléchissez un peu, surtout si vous utilisez des écrans 4K…

…et puis foncez quand même, tant cette machine est impressionnante, puissante, et attachante même dans ses petits travers.

Aller plus loin

La plupart des applications que nous utilisons dans nos tests ont été radicalement mises à jour ces derniers mois. Quitte à ne plus pouvoir directement comparer des machines, nous avons décidé de revoir notre procédure.

Au-delà de la valeur témoin qu’est le score Geekbench, nos tests « théoriques » doivent donner un bon aperçu des ressources de la machine. Ainsi parce que les cartes graphiques sont polyvalentes, elles sont désormais testées à la fois avec un « profil jeu » et avec un « profil 3D ». Et parce que la puissance brute n’est pas le seul élément à prendre en compte, nous mesurerons plus systématiquement la vitesse du disque et des connexions au réseau, ainsi que le bruit et la consommation énergétique des machines.

Nos tests « pratiques » se concentrent désormais sur un nombre réduit de domaines (audio, photo et vidéo). Nous avons reconduit nos anciens tests pour les applications grand public, mais avons adopté des tests standards pour les applications professionnelles. Nous utilisons ainsi BruceX et le Logic Multicore Benchmark Test pour mettre à l’épreuve les machines avec Final Cut Pro X et Logic Pro X, ou encore LuxMark pour avoir une idée de leur puissance de calcul avec OpenCL. Des tests que vous pouvez effectuer sur votre machine pour la comparer avec celles que nous testons.

Processeur

Le Mac que nous avons testé est doté d’un Intel Xeon E5-1680 v2 octocœur à 3 GHz. Il peut monter à 3,9 GHz sur un seul cœur, et chaque coeur physique devient deux cœurs logiques grâce à l’hyper-threading. Gravé en 22 nm, il affiche un TDP de 130 W et peut gérer jusqu’à quatre banques mémoire pour une capacité totale de 256 Go de RAM DDR-3 1 866 MHz.

Scores Geekbench et Cinebench.Clic pour agrandir
Les applications de la suite iLife sont très dépendantes de la fréquence maximale : dans de nombreuses applications, le Mac Pro ne sera pas beaucoup plus performant qu’un iMac. Clic pour agrandir
Au contraire, Logic Pro peut exploiter jusqu’à seize cœurs logiques : le nouveau Mac Pro est ainsi capable de gérer beaucoup plus de pistes qu’un iMac ou un de ses prédécesseurs.Clic pour agrandir

Carte graphique

Notre machine de test embarque deux cartes AMD FirePro D700 basées sur l’architecture Tahiti XT spécialement optimisée pour le GPGPU. Avec ses 2 048 processeurs de flux et ses 6 Go de mémoire GDDR5, il s’agit de la carte pour Mac Pro la plus puissante : elle calcule jusqu’à 3 481 GFLOPS.

Par défaut, applications et jeux n’utilisent qu’une seule carte graphique : contrairement à Windows, OS X ne prend pas en charge la technologie Crossfire d’AMD. Chaque carte est en fait dédiée à une tâche précise : l’une est entièrement dévolue à l’affichage vidéo, l’autre s’occupe exclusivement des opérations de calcul.

Alors que deux jeux tournent, une carte « dort » (celle dédiée au calcul), pendant que l'autre « bosse » (celle dédiée à l'affichage vidéo).
Alors que deux jeux tournent, une carte « dort » (celle dédiée au calcul), pendant que l'autre « bosse » (celle dédiée à l'affichage vidéo).

Une application peut bien entendu profiter de la puissance combinée des deux cartes, à condition d’avoir été spécifiquement adaptée pour cela. Final Cut Pro X est le parfait exemple d’une telle adaptation, exemple suivi par BlackMagic avec DaVinci Resolve, The Foundry avec Mari, et bientôt Adobe avec Photoshop et Premiere.

Notre Mac Pro de test est entré dans le top 10 des meilleurs scores Luxmark : ses performances OpenCL sont excellentes, et il ne devrait avoir aucun mal à faire tourner les applications de 3D ou de modélisation mathématique les plus exigeantes.Clic pour agrandir
Cette machine est le premier Mac capable de rendre en temps réel le test Candle dans DaVinci Resolve.Clic pour agrandir

Mais même dans ces applications, les cartes graphiques ne font pas tout. Dans Final Cut Pro X par exemple, le processeur reste important pour la lecture et l’exportation. Les cartes graphiques ne comptent que si vous ajoutez beaucoup d’effets : plus le projet est complexe, plus elles s’activent et plus la différence entre une D300 et une D700 se fera sentir.

Final Cut Pro a été tout particulièrement optimisé pour le nouveau Mac Pro. Dans le test BruceX, la timeline n’est pas prérendue : les deux cartes graphiques sont exploitées pour rendre les effets, ce qui explique que le nouveau Mac Pro soit tellement plus rapide que son prédécesseur ou un iMac. En conditions normales, la différence est moins marquée, mais tout de même très sensible : cette machine est faite pour les vidéastes.Clic pour agrandir

La FirePro D700 n’est pas particulièrement spécialisée dans le jeu vidéo, mais elle est suffisamment puissante pour faire confortablement tourner les jeux les plus récents. Reste que si l’on veut jouer, mieux vaut installer Windows sur une partition Boot Camp pour profiter du Crossfire et de meilleures performances (lire : Mac Pro : des cartes graphiques qui font la paire).

Différence de performances entre OS X et Windows en mode fenêtré (donc sans Crossfire) dans Starcraft II (1080p, Extrême) et Bioshock Infinite (1600 x 900, toutes options). BioShock est parfaitement fluide sous OS X, heureusement d'ailleurs. En pleine mêlée, on remarque parfois de très légers ralentissements dans Starcraft II sur OS X, jamais sur Windows.
Différence de performances entre OS X et Windows en mode fenêtré (donc sans Crossfire) dans Starcraft II (1080p, Extrême) et Bioshock Infinite (1600 x 900, toutes options). BioShock est parfaitement fluide sous OS X, heureusement d'ailleurs. En pleine mêlée, on remarque parfois de très légers ralentissements dans Starcraft II sur OS X, jamais sur Windows.

SSD

En un mot comme en cent, les performances du SSD du Mac Pro sont excellentes. Il atteint jusqu'à 1,3 Go/s, pour un débit moyen de 1 Go/s en lecture (y compris pour de la vidéo) et 850 Mo/s en écriture. De quoi regretter qu'Apple n'ait pas jugé bon de coller une barrette SSD au dos de la deuxième carte graphique.

Entrées / sorties

Faites attention aux ports sur lesquels vous branchez vos appareils. Dans la documentation d’Apple, les ports Thunderbolt 2 du Mac Pro sont numérotés, de gauche à droite et de haut en bas, de 1 à 6. Les ports 1 et 3 sont associés au bus 1, les ports 2 et 4 sont associés au bus 2, et les ports 5 et 6 au bus 0.

Pour obtenir des performances maximales, branchez d’abord un appareil par bus, puis chaînez les systèmes de stockage jusqu’à saturer le port, puis enfin occupez tous les ports s’il le faut vraiment. Pour plus d’explications sur toutes les subtilités de l’architecture interne du Mac Pro en la matière, lire « Mac Pro : les ports, c’est important, et pourtant… ».

Même en Thunderbolt 2, mieux vaut éviter de chaîner un écran 4K et un système de stockage : l'écran 4K monopolisera beaucoup de bande-passante et les performances du système de stockage seront alors moins bonnes que s'il avait été branché en Thunderbolt.
Même en Thunderbolt 2, mieux vaut éviter de chaîner un écran 4K et un système de stockage : l'écran 4K monopolisera beaucoup de bande-passante et les performances du système de stockage seront alors moins bonnes que s'il avait été branché en Thunderbolt.

Les performances réseau sont excellentes : sur 30 tests réalisés à proximité immédiate ou à plusieurs mètres d’un routeur Wi-Fi 802.11ac, nous avons obtenu un débit moyen de 574 Mbit/s. On frôle sans surprise le gigabit en Ethernet, les deux ports ouvrant l’accès à l’agrégation de liens si votre équipement réseau le permet.

Bruit et consommation

Que vous surfiez ou que vous exportiez une timeline 4K, le Mac Pro reste très silencieux. On peut entendre son ventilateur, mais seulement en tendant l’oreille : sauf à travailler en chambre anéchoïque, les bruits de votre bureau seront plus forts. Le capot participe à la dissipation thermique et peut donc devenir tiède, mais jamais chaud.

Avec Safari lancé, nous avons mesuré la consommation du Mac Pro à 43 W. C’est bien moins que son prédécesseur, mais il dispose de bien moins de composants en interne et peut donc se contenter d’une alimentation 400 W.

6 799 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Machine très élégante
  • Performances de haut niveau
  • Refroidissement extrêmement efficace

Les moins :

  • Cartes graphiques sous-exploitées pour le moment
  • Il faut jongler avec les ports Thunderbolt dès que l'on utilise un écran 4K
  • Ports USB 3.0 qui ne font rien d'autre que de la figuration
avatar anotuas | 

"(-) Ports USB 3.0 qui ne font rien d'autre que de la figuration"

Quel est le sens de cette phrase ? ( ce n'est pas particulièrement détaillé dans le test )

Sinon test sympa !

avatar Bobu77 | 

@anotuas :
Avant la publication de ce test, il y a eut un premier article sur les ports de ce Mac Pro, dans lequel il était expliqué que les bus n'étaient pas aussi nombreux et performants qu'on l'espérait...

avatar anotuas | 

Maintenant que tu en parles, ça me revient, merci

Au passage, l'appli iGeneration crash à la lecture de cet article en particulier (iPhone 5 7.0.4)

avatar nifex8 | 

L'app crash aussi chez moi à chaque fois que j'ai voulu ouvrir cet article. iPhone 4S avec la dernière version d'iSO7 et de l'app.

avatar oomu | 

Macg fait référence à son article précédent sur les ports du mac pro.

le fait que les canaux pcie ont été gardés en priorité pour permettre 3 flux Thunderbolt à 20gbs (2 prises par contrôleur TB2) et 2 fois 16 lignes pour les 2 gpu. Les ports usb3 reçoivent ce qui reste (1 ligne de mémoire) ce qui limite le nombre de périphérique usb3 avant de saturer.

MAIS VOUS n'ETES PAS CENSES ACHETER un MAC PRO pour TRAVAILLER avec du USB 3 !

Mais pour y relier des périphériques Thunderbolt Lacie, Sonnet etc. Des périphériques assez onéreux capable de pousser à l'extrême des configs raids SSD par exemple.

Comme pour l'article précédent, je ne vois aucune raison rationnelle sur le rant sur usb 3. Un xeon a une limite en ligne pcie, et Apple a maximisé TB2 et les Gpus, ce qui est du pur bon sens. Pourquoi voudriez vous privilégier une connectique moins performante, + grand public pour une machine dont le but est la performance et facturée en tant que tel ?

Et le fait que les 6 ports TB2 soient panachés sur 3 contrôleurs TB2, c'est du banal : vous avez toujours + de ports que de contrôleurs et donc la possibilité d'optimiser. ce n'est ni spécifique à Apple ni à Thunderbolt. L'alternative avec les xeons actuels auraient été de mettre que 3 ports TB2. Avec 6 ports ça vous donne plus de flexibilité pour relier (pas forcément besoin de chaîner).

et enfin, Apple communique lourdement sur TB2 : on achète un mac pro pour y brancher du TB2, pas de l'usb3. L'usb3 c'est juste pour accommoder les urgences et les claviers.

avatar mbpmbpmbp | 

"MAIS VOUS n'ETES PAS CENSES ACHETER un MAC PRO pour TRAVAILLER avec du USB 3 !"

la bonne blague… fanboyisme du jour ?

6700€ mais de l'USB 3 limité. ce n'est pas excusable désolé.
Et non l'Usb3 n'est pas juste pour brancher du clavier.

avatar Francis Kuntz | 

C'est clair qu'il atteinds des niveaux de fanboyism de haute voltige.

+6000€ et t'as pas de l'USB3 correct, c'est juste drole.

avatar XiliX | 

@mbpmbpmbp
"6700€ mais de l'USB 3 limité. ce n'est pas excusable désolé."

oomu l'a expliqué, mais apparemment ça a passé à travers.

Je reprends donc, le Xeon a une ligne PCIe limitée. Apple a donc été obligé de faire des choix, et ils ont choisi de priviliégier les ports TB2 et l'accès aux deux GPU. Et donc du coup ils ont sacrifié le port USB 3.

avatar mbpmbpmbp | 

je m'en contrefout des lignes PCI limitées sur le cosinus de la tangeante du xeon de la RAM.
L'usb3 doit être parfait sur une machine a 6700€. point barre. Chercher des excuses à ce défaut est juste du fanboyisme pure.
j'aime Apple, j'aime ce Mac pro, mais il y a des aberrations qu'on ne peut pas excuser.

avatar patrick86 | 

"je m'en contrefout des lignes PCI limitées sur le cosinus de la tangeante du xeon de la RAM."

Tu pourras en penser ce que tu veux, élaborer tous les postulas inimaginables, refuser catégoriquement toutes les explications techniques, mais il y a une chose que tu ne pourras PAS changer : les limites de la technologie.
La technologie a des LIMITES.

--

"Chercher des excuses à ce défaut est juste du fanboyisme pure."

Ne pas chercher à comprendre les limites de la technique est de la bêtise pure.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

Non c’est disposer d’u cerveau, que de comprendre les arbitrages sur l’affectation de la PB.

avatar Stardustxxx | 

Le fanboy du jour.

Toujours a opposer le TB et l'USB 3.0.

avatar XiliX | 

Ben dans le cas présent il faut bien choisir, il n'y a pas assez de bus PCIe...
Comme TB2 permet d'avoir un débit de 20Gb/sec là où USB3 ne peut obtenir que 10Gb/s (très théorique), c'est donc logique de sacrifier l'USB3

avatar patrick86 | 

@mbpmbpmbp & Francis Kuntz & Stardustxxx :

Non. C'est du bon sens.

J'ai un MacBook Pro qui n'a que du FireWire 800 et de l'USB 2. A votre avis, je privilégie quelle connectique pour le stockage externe ?

Pourquoi utiliser une connexion qui partage le débit temporellement entre tous les périphériques, alors que j'en ai une autre deux fois plus rapide, plus polyvalente, plus souple, et qui laisse les périphériques utiliser la bande passante dont ils ont besoin (dans la seule limite de la capacité totale du bus) ?

--

Proposez donc vos talent d'ingénierie à Apple, pour augmenter le nombre de lignes PCIe du Mac Pro.

avatar mbpmbpmbp | 

on s'en moque de ton firewire 800 et USB2 mon ami, on parle USB3 et MacPro…

avatar patrick86 | 

Mon exemple de l'USB2 & FireWire 800 s'applique exactement à l'USB3 et Thunderbolt.

avatar Stardustxxx | 

Les 2 sont nécessaires sur une machine.

Même si tout ton pileline de production n'utilise qu'une seule connectique, pour le reste du monde ce n'est pas le cas.

Lecteur de carte en USB 3.0, les disques dur des clients qui ne sont pas forcement en TB, les cles USB 3.0, etc...

le reste du monde utilise de l'USB 3.0, et tu seras content d'avoir un USB rapide lorsqu'il s'agira de faire a la bourre une copie sur le disque dur d'un client.

Et puis 4 ports USB 3.0 qui se partage la bande passante, ca peut vite etre sature.

Apple aurait probablement du donne un peu plus de passante a l'USB 3.0. 5 Ports Thunderbolt ca devrait suffir ;)

Thunderbolt, plus polyvalente, plus souple...
Euh, pas de hub thunderbolt... c'est du chainage, c'est moins souple. Aussi plus cher.

Ce n'est pas les meme connectiques chacune a ses avantages et ses inconvenients.

avatar patrick86 | 

Le chainage est plus souple parce qu'on a pas besoin de hub pour pour empiler les périphériques. Tu branches, point.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

N’oublions quand même pas qu’il y a de l'USB 3, serte en deçà de son plein potentiel, qui avouons le est pour l’instant que fort rarement exploité par l’offre de périphérique, mais c’est quand même incomparablement plus performant que l’USB 2.

Même avec les limitations des ports USB 3 du Mac Pro, il y a encore une sympathique BP, que le disque de ton client aura sans doute du mal à saturer.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

Nous avons du PC et du Mac; du Windows, de l’OS X et du Linux.

Mais il est évident que le nouveau Mac Pro est architecturé pour s’appuyer sur l’offre croissante TB2 qui est la seule à pouvoir adresser les besoins de nos métiers.

Le nouveau Mac Pro est fait pour nous et le TB2 est au coeur de son concept.

avatar zearnal | 

Je suis d'accord. Pour moi vouloir de l'USB (même 3) sur un Mac Pro, ça me fait penser à vouloir mettre du gasoil dans une Ferrari.

L'intervention de @oomu est simplement du bon sens (et non du fanboyisme comme certains semble vouloir le dire)

avatar mbpmbpmbp | 

Le bon sens est de trouver anormal qu'une carte USB3 à 15€ fasse mieux qu'un Mac à plus de 3000€.

avatar patrick86 | 

"Le bon sens est de trouver anormal qu'une carte USB3 à 15€ fasse mieux qu'un Mac à plus de 3000€."

Foutaise.
Ta carte USB 3 que tu mettra dans un PC fonctionnera "mieux", PARCE QUE tu la mettre sur un slot PCIe DISPONIBLE.

Essais de mettre une carte USB 3 sur le même slot PCIe que ta carte réseau, et vois si ça fonctionne.

Les 3000€ c'est pas pour l'USB3 hein.

avatar mbpmbpmbp | 

c'est le choix d'Apple que de faire un cylindre compact, cela donne de l'USB3 foireux. tu peux me donner les explications techniques que tu veux, le choix de depart d'Apple donne ce resultat.

avatar patrick86 | 

@mbpmbpmbp :

C'est le choix d'Apple, oui.
Le choix de faire une machine compact MAIS, extensible via le PCIe externe qu'on appelle Thunderbolt.
Thunderbolt a BESOIN d'un maximum de lignes PCIe pour que ce concept (qu'est le MacPro) puisse fonctionner dans de bonnes conditions.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

Un sommet de bêtise, tu pourrais mettre le système dans une armoire 24U, cela ne changerait rien à l’affaire.

Ce n’est nullement une question d’espace ou de facteur de forme.

L’offre d’Intel actuel offre 40 voies PCIe 3.0, il faut faire avec.

Après tu peux considérer que les arbitrages d’Apple aurait dut privilégier l’USB 3 au dépend d’autre voies, c’est recevable même si cela n’est pas, de mon point de vu le meilleur des arbitrages dans le concept et la cible de cette machine.

avatar mbpmbpmbp | 

@John Maynard Keynes : Si tu n'es pas d'accord c'est une chose, mais ça fait 3 messages que tu insultes poliment et !a ça devient un peu pénible.
"manque de cerveau", "sommet de bêtise", "paresse intellectuelle" : Je te retourne les compliments pour toute cette condescendance déplacée.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

on récolte ce qu’on sème, tes propos sont ineptes et sans fondement autre que tes humeurs.

tu n’as, sans contexte, visiblement rien compris à ce dont tu parles et tu le prouves à chaque contribution.

ceci :

"c'est le choix d'Apple que de faire un cylindre compact, cela donne de l'USB3 foireux. tu peux me donner les explications techniques que tu veux, le choix de depart d'Apple donne ce résultat."

est bien un sommet de bêtise, la limite de BP sur les ports USB 3 n’ayant strictement rien à voir avec le facteur de forme de la machine.

Et au vu du peu de considération pour les explications argumentées qui t’ont été donné sur les raisons de cette limitation en BP, la paresse intellectuelle peut être envisagée,à moins que cela soit plus grave.

La condescendance et le mépris sont dans ton obstination à ne pas vouloir comprendre les explications sérieuses qui t’ont été donné ici par bien des participants.

avatar tilho | 

Tu peux aller continuer tes commentaires sur le JdG, tu te feras plein de copains là bas.

Si tu as quelque chose à dire sur le nombre de lignes PCIe, tu peux éventuellement aller en référer à Intel, je suis sûr qu'ils n'y ont pas pensé et qu'ils seront bien contents d'apprendre qu'il n'y en a pas assez.

Maintenant voilà, tout est dit : la technologie à ses limites, Apple ou pas. Il faut savoir faire des compromis.
Clavier, souris, imprimantes et clés USB n'ont pas besoin de 120Gbps, il est donc tout à fait logique que le compromis soit fait sur cette interface.

En 2011 on lisait encore "Pfff 2011 et toujours pas d'USB 3.0 sur les Mac, pour le prix...".
Oui, parce qu'Intel ne l'intégraient pas encore à leurs chipset, et qu'il aurait donc fallu pour Apple passer par des chips "étrangers" comme ceux de Renesas qui faisaient fureur dans les PC à l'époque... sauf qu'a un moment il faut choisir entre stabilité pourrie en intégrant une technologie pas mûre ou fiabilité et autonomie sans USB 3.

Celui qui s'achète un Mac Pro ne rechignera pas pour aller acheter des périphériques TB, parce que tu payes pas 4000€ dans un station de travail pour stocker tes travaux sur disquette.

avatar mbpmbpmbp | 

chouette histoire, mais je maintiens que l'usb3 doit être parfait sur une machine a 6700€. point barre. Le reste de la branlette de geek.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

Le bon sens est souvent le faux nez à la paresse intellectuelle.

avatar mbpmbpmbp | 

@John Maynard Keynes : c'est bien tu peux refermer ton livre de proverbes et parler avec tes phrases, ça fera moins paresseux.

Vos explications techniques je m'en moque, un mac a 6500 qui a des ports USB3 moins performant qu'une machine a 500, c'est la blague. Voilà, c'est tout, point final.

avatar patrick86 | 

@mbpmbpmbp:

Il semble que tu n'aies tout simplement pas l'usage de cette machine.

avatar mbpmbpmbp | 

justement si, je suis en plein dans la cible (motion design, 3D, 2D) mais je vois pas le rapport.

L'USB 3 rapide je m'en sers tous les jours, aucun de mes clients n'est equipé en thunderbolt.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

Et tes clients débarque avec des disques USB 3 capable de saturer la BP d’un Mac Pro ?

Il ne faut pas oublier que rare sont les périphériques USB 3 offrant des performances en lecture séquentielles (Au passage sur ton type d’activité il y a pas mal d’accès aléatoire aux disques et les débit réels doivent être loin de tes fantasmes) saturant la BP offerte par le Mac Pro sur ses ports USB.

Il y a souvent du fantasmes sur les débits réel en usage normale des disques et pas mal de monde n’a même pas conscience que les chiffres annoncés en séquentiel n’ont rien à voir avec ceux obtenus en aléatoire.

avatar John Maynard Keynes | 

@mbpmbpmbp

Et bien achète toi une machine à 500 € et va faire mumuse dans le bac à sable avec, le Mac Pro c’est avant tout pour les pro c-à-d ce qui ont une vision économique de leurs investissements, une stratégie, des objectifs.

Si cette limitation (très relative) te fais grimper au rideaux c’est que tu n’as économiquement pas besoin d’un Mac Pro et que tu es juste dans une course fantasmagorique à la machine parfaite complètement déconnectée des réalités.

Avoir une activité économique c’est faire des arbitrages, trouver le meilleurs compromis, tirer le maximum de ce qui est à sa disposition, pas courir après des chimères.

sur ce type d’investissement les seules chose qui compte sont de cet acabit :

Cette machine me permet-elle un gain de productivité ? une plus grande souplesse ? une meilleur capacité d’adaptation ? une meilleur réactivités ? de créer de nouvelles offres commerciales ? d’élargir mes cibles ? ...

En bref : me donne-t-elle un avantage compétitif justifiant l’investissement ?

Le reste n’est que de la masturbation stérile ou des fantasmes névrotiques :-)

avatar John Maynard Keynes | 

@zearnal

Nul besoin d’être méprisant, l’USB 3 et le TB2 ne cible pas les mêmes marchés et n’offrent pas les mêmes fonctionnalités.

Il faut avoir une vue bien basse pour croire que tout se résume à une considération de BP.

TB2 permet bien des choses impossible en USB3 mais pour voir ça il faut un peu de recul et d’expérience.

avatar Ducletho | 

@oomu :
MAIS VOUS n'ETES PAS CENSES ACHETER un MAC PRO pour TRAVAILLER avec du USB 3 !

T'as raison, ils auraient dû le supprimer carrément pour ne pas causer de cas de conscience professionnel.
Et j'aurais même pousser plus loin en supprimant ethernet ( puisqu'ils l'ont sur thunderbolt)

Franchement, il y en a qui serait prêt à vendre leur mère pour apple.

avatar John Maynard Keynes | 

@Ducletho

Non c’est très bien d’avoir aussi des ports USB3, c’est même une nécessité.

Pratique pour connecter une clef USB, un DD, un lecteur de carte, un scanner, un lecteur/graveur de supports optique ...

Après ce n’est pas le coeur de l’avantage concurrentiel du concept du Mac Pro et cela ne le sera jamais, quand bien même l’USB 3 serait supporté avec toute sa BP théorique.

Un mac PRO à vocation à être connecté à du lourd : De la grosse matrice RAID, du SSD très haut débit, du FibreChannel, de la carte RED ROCKET et pas mal d’offre TB2 en préparation ... et de préférence le plus loin possible de la machine.

avatar Ducletho | 

Je suis d'accord que la machine est prévue pour du lourd.
Quand l'usb 3 est moyen, ok c'est le choix d'apple, c'est un peu dommage c'est pas leur habitude de faire les choses à moitié mais ok.

Mais ce type de commentaire surprenant, d'un gars qui n'est mêlé ni de près, ni de loin à la conception du Mac Pro, dont la destination est laissée ouverte par Apple pour qui veut investir.
Ce qui veut dire que Oomu se permet de dicter (au nom d'Apple) qui peut s'équiper de cette machine, là il n'y a plus un borgne éclairé au pays des aveugles

avatar John Maynard Keynes | 

@Ducletho

La cible est clairement désignée par Apple.

Oomu ne fait que dire une évidence : la machine et plus encore son architecture innovante sont calibrée pour répondre à un type de besoin assez spécifiques.

Après libre à chacun de se faire plaisir avec une machine sur-dimensionnée par rapport à leurs besoin et leurs usages.

avatar Le Gognol | 

Du violet !

avatar dandu | 

Tiens, pour le SSD, y a une bonne raison à la présence d'un seul connecteur : le nombre de lignes PCI-Express.

Les cartes graphiques et le Thunderbolt utilisent toutes les lignes gérées par le CPU, et les huits lignes du chipset sont aussi toutes utilisées : 4 pour le SSD, 2 pour les deux Ethernet, 1 pour le Wi-Fi et 1 pour l'USB 3.0.

Matériellement, y a pas ce qu'il faut pour le mettre en interne, donc, sauf a limiter un GPU ou le Thunderbolt.

avatar oomu | 

pour une machine mono-xeon actuelle c'est le meilleur choix possible.

avatar John Maynard Keynes | 

@dandu

Trés bonne remarque ;-)

avatar pinaudnico | 

Bof, bof. Du coup ça ne correspond pas vraiment à mon besoin même pro. Il m'aurait fallu un truc genre costaud comme un imac mais sans écran, à un tarif légèrement inférieur a l'imac. Peut-être un mini, mais j'ai peur que ce soit léger, léger quand même. Bref le choix est vraiment réduit.

avatar oomu | 

l'imac n'est pas costaud en calcul intensif: chauffe trop.

avatar olivier97440 | 

On ne cesse de le dire, il y a un manque cruel entre l'imac et le macpro, le mini avec ses chipset h4000 ridicules ne tient pas la route pour de l'usage pro, finalement à part le macpro premier prix (3000€ quand même) il n y a rien à se mettre sous la dent si on veut rester sur mac!

avatar marc_os | 

On ne cesse de le dire, tous les usages PRO ne sont pas comparables !
Les besoins d'une secrétaire qui fera du Word et de l'Excel ne sont pas les mêmes que ceux d'un chercheur physicien, de ceux d'un monteur, de ceux d'un publiciste qui fait du toshop, ou de ceux d'un développeur iOS ou d'un développeur web… Un imac ou un Mac mini seront parfait pour les uns et pas pour les autres, idem pour le nouveau Mac PRO.

Mais non, chacun ne voit midi qu'à se porte, le monde doit être comparé à ses besoins. "Et moi et moi et moi", voilà le leitmotiv de bien des forums… :/

avatar John Maynard Keynes | 

@marc_os

Le Mac Pro a clairement était pensé pour répondre aux besoins d’une catégorie particulière d’usage professionnel : les professionnelle des médias numériques “lourds”

C’est clairement la cible et la cible réagit plus que bien :-)

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