Apple et 100 (!) autres sociétés au cœur d'une nouvelle affaire de violation de brevets
Une plainte par-ci, une plainte par-là, les affaires de violation de brevets sont courantes : Walker Digital a donc décidé de frapper fort en déposant pas moins de 15 plaintes à l'encontre de plus de 100 sociétés, dont Apple, pour violation du nombre presque absurde de 400 brevets et demandes de brevets. eBay, Sony, Amazon, Microsoft, et d'autres sont accusés de violer cet imposant corpus.
Fondée en 1994, Walker Digital a notamment lancé le site de voyages PriceLine, en 1998. En 2000, Jay Walker est allé voguer vers d'autres horizons, embarquant avec lui sa société et la propriété intellectuelle afférente. Walker se repose depuis sur des accords de licence de ses brevets, un business à 200 millions de dollars. Walker n'est cependant pas un simple patent-troll, dans le sens où certains de ses brevets couvrent des produits bien réels (systèmes de sécurités par Internet, distributeurs automatiques, tables de baccarat RFID, etc.).
C'est néanmoins bien parce que cette centaine de sociétés a refusé de se plier au petit jeu de la licence que Walker Digital se pourvoit en justice : la société cherche avant tout des accords à l'amiable sous forme d'espèces sonnantes et trébuchantes. Walker Digital a déjà mené ce genre d'action par le passé, en 2009 notammant, mais aussi en 2010 en s'attaquant à rien de moins que Facebook.
Les plaintes ont été déposées au Delaware, alors que le Texas est d'habitude plus enclin à régler ce genre d'affaires à l'avantage du plaignant.
Fondée en 1994, Walker Digital a notamment lancé le site de voyages PriceLine, en 1998. En 2000, Jay Walker est allé voguer vers d'autres horizons, embarquant avec lui sa société et la propriété intellectuelle afférente. Walker se repose depuis sur des accords de licence de ses brevets, un business à 200 millions de dollars. Walker n'est cependant pas un simple patent-troll, dans le sens où certains de ses brevets couvrent des produits bien réels (systèmes de sécurités par Internet, distributeurs automatiques, tables de baccarat RFID, etc.).
C'est néanmoins bien parce que cette centaine de sociétés a refusé de se plier au petit jeu de la licence que Walker Digital se pourvoit en justice : la société cherche avant tout des accords à l'amiable sous forme d'espèces sonnantes et trébuchantes. Walker Digital a déjà mené ce genre d'action par le passé, en 2009 notammant, mais aussi en 2010 en s'attaquant à rien de moins que Facebook.
Les plaintes ont été déposées au Delaware, alors que le Texas est d'habitude plus enclin à régler ce genre d'affaires à l'avantage du plaignant.