Adobe communique à propos de l'iPad

Arnaud de la Grandière |
La polémique a tant fait rage entre Apple et Adobe que les esprits en seront peut-être restés à l'incompatibilité absolue entre iOS et Flash. Or Apple s'est depuis ravisée, permettant la publication sur l'App Store d'applications réalisées avec Flash.

Il reste donc à Adobe de communiquer pour rappeler que Flash, bon an mal an, reste la solution de publication interactive universelle. Le pugilat avait été jusqu'à s'immiscer dans une campagne publicitaire d'Adobe (lire Flash : Adobe met Apple face à ses responsabilités), c'est également par une publicité qu'Adobe enterre la hache de guerre.

Une nouvelle campagne commencera le 3 mars, mettant en avant le magazine numérique Martha Stewart Living [1.5 - 3,5 Mo - gratuit], réalisé avec la suite de publication numérique d'Adobe.

skitched
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avatar YAZombie | 

Martha Stewart Living??? Quelle horreur! Adobe devrait avoir honte de se commettre avec cette harpie…
[Edit] pas taper, je me suis emporté… et je n'arrive pas à voir à qui je pensais… Bref, je pensais que c'était une horrible conservatrice ultra-catholique, ce qui semble ne pas être le cas… du tout!

avatar readrom | 

@ YAZombie :
Que de belles paroles.

avatar YAZombie | 

Oups… apparemment je me suis trompé de Martha, et je ne peux pas éditer (va savoir pourquoi)… autant pour moi :( (sheepishly)
Bon, en fait rien à voir avec une Martha, j'ai confondu avec Anita Bryant!!!

avatar hok | 

Comment peut on avoir des opinions aussi tranchés sur des personnes aussi peu connues ?

avatar YAZombie | 

Heu, Martha Stewart, peu connue??? Dis donc, faut sortir un peu quand même hein!

avatar nicolas | 

"solution de publication universelle"

euh, je ne suis pas sur de bien comprendre le sens d'universelle là.
flash est un format iso? implémentable dans n'importe quel logiciel ? (j'y connais rien)

en tout cas pour moi, elle n'a pas la même signification que le Universal dans universal binaries d'Apple , càd qui fonctionne QUEL QUE SOIT LE SUPPORT.

le html5 est, lui, bien plus universel à mon sens.

avatar bugman | 

"elle n'a pas la même signification que le Universal dans universal binaries d'Apple , càd qui fonctionne QUEL QUE SOIT LE SUPPORT."
Je vais en parler à mon Seven (qui fonctionne très bien avec Flash... lui).

avatar Almux | 

Adobe se donne du mal à faire durer Flash, c'est normal: il y a des dizaines de millions qui y ont été investis... A part cela, espérons que, d'ici sa fin définitive, Flash puisse vraiment s'alléger et utiliser le strict minimum en ressources et bande passante...

avatar béber1 | 

c'est surtout que l'iPad domine le marché des tablettes actuellement, et donc, pour les outils de publications, voire même pour l'avenir des outils de devs sur iOS, vaut mieux mettre de coté certaines vieilles rancœurs et sources de conflit... et se concentrer sur l'essentiel du business immédiat, en laissant les soins aux posteurs de forums de continuer leurs querelles...

avatar Almux | 

@Kinky
Rien de changé, là. C'est Adobe qui fait ses efforts pour alléger sa pompe à bande passante.

avatar elbacho | 

Adobe essais d'exister sur un marché ou il est pour le moment quasiment absent, ou tout est a repenser et ou chacun a sa chance, difficile quand on à connu quasiment le monopole durant des années.

avatar pol2095 | 

Apparemmemt les applications en Flash fonctionnent très bien sur ipad.

avatar Zbeta | 

HTML5, même accessible, n'est pas plus universel que Flash. Qui peut lire le HTML5 à ce jour ? C'est encore minime même si c'est incontestablement la meilleure technique pour du Web classique. Pour tout ce qui est contenu enrichi, logique applicative embarquée dans un site, sur des mobiles, sur le bureau ou off-line, c'est Flash. Y a pas photo. Plus d'appareils savent lire Flash que HTML5. Il faut juste choisir la techno appropriée à ce que l'on fait. Les modèles économiques changent grâce à l'iPad d'ailleurs. On avait avant l'iPad le Web. Point barre. Aujourd'hui on distingue facilement le Web gratuit et accessible (HTML) et les logiques applicatives pour lesquelles le public est près à payer (application). Et Flash quitte le Web classique pour s'inscrire désormais dans ce segment-là + le Web enrichi pour des expériences valorisantes.

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