AI Photo Renamer est un bon exemple de ce que l'IA pourrait ajouter au Finder 🆕

Nicolas Furno |

Mise à jour le 2 mai 2024 : AI Photo Renamer a reçu une mise à jour qui lui apporte la possibilité de générer des noms dans plusieurs langues, dont le français. J’ai testé cette version et cela fonctionne en effet, même si j’ai noté deux défauts par rapport à l’anglais : une précision nettement réduite dans le choix des noms et surtout un temps de traitement plus que doublé en moyenne. Là où il ne fallait qu’une douzaine de secondes en anglais, il faut en compter une grosse trentaine avec le français.

AI Photo Renamer en français. Image MacGeneration.

J’ai aussi eu quelques erreurs pour la première fois, avec des photos qui n’ont pas été renommées, j’imagine parce que l’IA n’arrivait pas à trouver un nom dans notre langue. Bref, mieux vaut s’en tenir à l’anglais si on veut utiliser cette fonctionnalité, ou attendre de voir ce qu’Apple pourrait intégrer à macOS. Notons que l’app propose aussi d’autres options, comme le nombre maximal de mots pour composer le nom de fichier ou encore le séparateur à utiliser. Davantage de formats sont aussi gérés, dont les fichiers RAW pris en charge par macOS.


Article original :

AI Photo Renamer (gratuit) est un utilitaire qui, comme son nom l’indique, renomme des photos à partir d’une analyse fournie par l’IA de leur contenu. Vous lui fournissez un dossier qui contient des images, chaque élément est analysé par un grand modèle de langage comme ChatGPT et le nom du fichier est ensuite renommé en fonction du contenu identifié. J’ai testé avec quelques exemples et comme vous pouvez le constater, cela fonctionne vraiment bien, même si l’app n’est pas capable de proposer un nom en français, seul l’anglais est pris en charge.

Pendant le travail d’analyse des images afin de les renommer. Image MacGeneration.
Voici ce que cela donne sur ces quelques exemples. Image MacGeneration.

Si le développeur ne précise pas quel modèle est utilisé, son app ne fonctionne pas sans une connexion à internet. Elle est aussi entièrement gratuite, sans abonnement pour payer l’utilisation d’une IA comme celle d’OpenAI, ce qui est assez étrange. Notez que le traitement demande en conséquence un petit peu de temps, qui variera selon votre connexion. Avec ma connexion ADSL, il faut compter une douzaine de secondes par photo de 12 mégapixels, pour vous donner une idée. Quoi qu’il en soit, c’est un outil bien pratique et une excellente démonstration de l’une des fonctionnalités qu’Apple pourrait ajouter à macOS 15 et à iOS 18.

On imagine bien un Finder enrichi avec de l’IA, exécutée localement tant qu’à faire, qui pourrait lui aussi analyser le contenu des fichiers pour proposer un nom adapté. Apple pourrait aller plus loin en ne limitant pas la fonctionnalité aux images statiques, cela pourrait aussi fonctionner avec un PDF, une vidéo ou tout autre format « compris » par le système. L’entreprise pourrait aussi reprendre la possibilité proposée par AI Photo Renamer de déplacer les images dans une structure préexistante en fonction de leur contenu, de quoi offrir un gain de temps appréciable dans bien des situations.

D’ici la WWDC, vous pouvez tester AI Photo Renamer en la téléchargeant gratuitement sur le Mac App Store. L’app n’est proposée qu’en anglais et elle nécessite macOS 14.

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French Days : le MacBook Air M1 à 799 €, son prix le plus bas à ce jour 🆕

Stéphane Moussie |

[Mise à jour à 10h50] : Amazon s'est vite aligné et propose le même prix sur les coloris argent et or.


Les French Days démarrent fort avec une réduction inédite sur le MacBook Air M1. L’ordinateur portable dans sa version de base (8 Go de mémoire, 256 Go de stockage) est vendu seulement 799 € sur Cdiscount, le prix le plus bas à ce jour. On ne sait pas jusqu’à quand la promotion sera disponible ni s’il y a beaucoup de stock, alors ne tardez pas si vous êtes intéressé.

MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Dans les autres boutiques, ce même modèle est vendu au moins 929 €. Cdiscount propose les trois couleurs à ce tarif record de 799 € : argent, gris sidéral et or (ce dernier sera en stock à partir de mi-mai).

Même s’il est sorti il y a plus de trois ans, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage.

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

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Promo : -230 € sur des MacBook Air M2 à 16 Go de RAM

Florian Innocente |

La Fnac a de bonnes promotions sur deux configurations de MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM. Ensuite, selon ses besoins et son budget on peut opter pour 256 ou 512 Go de stockage. Il s'agit à chaque fois du M2 avec le CPU à 8 cœurs et le GPU à 10 cœurs.

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Calendrier dans macOS 15 et iOS 18 intègrerait aussi des rappels

Nicolas Furno |

AppleInsider continue de défiler ses rumeurs sur les prochaines versions des systèmes d’exploitation qu’Apple devrait présenter lors de la WWDC de juin et sortir en septembre. La dernière information s’intéresse cette fois à l’app Calendrier, qui intégrerait les rappels si on le souhaite. Le gestionnaire de calendrier intégré à macOS 15 et iOS 18 pourrait ainsi afficher les rappels liés à une date à côté des rendez-vous et permettrait d’en créer de nouveaux sans ouvrir l’app Rappels.

Les rappels associés à une date pourraient désormais être affichés dans le calendrier, à côté des rendez-vous. Image AppleInsider.

Il ne serait pas question d’abandonner Rappels au profit de l’app Calendrier seule, les deux continueraient à exister comme aujourd’hui. L’idée d’Apple serait d’ajouter des ponts vers Rappels depuis Calendrier et encore, uniquement si l’utilisateur le souhaite. Ainsi, l’affichage des rappels à côté des événements classiques serait une option, similaire à la sélection de calendriers affichés dans la barre latérale de l’app.

Lorsque l’on effectuera un clic secondaire ou tap prolongé sur un jour ou un horaire, l’app proposerait désormais de créer soit un rendez-vous, soit un rappel associé automatiquement à cet horaire. Ces rappels créés dans Calendrier resteraient toutefois stockés dans Rappels, où ils seraient affichés exactement comme les autres éléments.

L’app Calendrier permettrait aussi de créer de nouveaux rappels. Image AppleInsider.

Le site suggère qu’il faut aussi s’attendre à quelques ajustements très mineurs de l’interface de Calendrier, comme des changements dans la taille des textes affichés.

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UTM active un serveur pour un accès distant à la virtualisation depuis iOS et visionOS 🆕

Nicolas Furno |

Mise à jour à 17h40 : comme le signale un lecteur, l’app UTM Remote Virtual Machines est en réalité déjà disponible, pour les iPhone, iPad et Vision Pro. Comme promis, elle est gratuite et permet d’accéder à une machine virtuelle gérée par un Mac local ou même à distance. iOS 14 ou visionOS 1 sont nécessaires au minimum. Merci Lionel

Image UTM.

Article original

UTM ajoute une corde à son arc avec la version 4.5.2, distribuée depuis hier. Cette solution de virtualisation open-source née sur iOS gagne en effet un module serveur, qui permet de diffuser l’image générée par une machine virtuelle sur un autre appareil, qu’il s’agisse d’un ordinateur distant ou même d’un appareil mobile. En effet, ses concepteurs ont développé des apps pour iOS, iPadOS et visionOS et elles devraient être distribuées à terme sur l’App Store, contrairement à UTM elle-même qui ne respecte pas les règles de la boutique gérée par Apple.

L’option pour activer le serveur d’UTM pour macOS. Image MacGeneration.

Cette app pour iOS et visionOS n’est pas encore disponible et elle devrait d’abord être disponible sur TestFlight, le temps de corriger les bugs. UTM attend la validation d’Apple et ses concepteurs comptent distribuer la version finale gratuitement sur l’App Store. On aura alors un moyen de plus d’accéder à un OS virtuel, qu’il s’agisse de macOS, Windows ou Linux, sur un iPhone ou un iPad et d’un moyen nouveau d’y accéder depuis l’Apple Vision Pro. Apple n’ayant toujours pas assoupli les règles de sa boutique, on pourra uniquement accéder à une machine virtuelle à distance, il sera toujours impossible d’en faire tourner une sur un appareil iOS ou visionOS.

La fonctionnalité serveur d’UTM est réservée à macOS et nécessite macOS 13 (Ventura) ou une version plus récente. Autre restriction à noter, il faut utiliser un système d’exploitation virtualisé grâce à QEMU et non pas l’hyperviseur d’Apple intégré au système dédié aux Mac.

Mise à jour 15h15 : ayant mis la main sur l’app pour iOS et visionOS sur TestFlight, je me suis évidemment précipité sur le Vision Pro pour accéder aux machines virtuelles dans l’ordinateur spatial du futur. La connexion à mon Mac Studio s’est faite sans encombre et j’accédais bien aux machines virtuelles déjà installées, mais je n’ai pas pu en lancer une, l’app plante immédiatement dès que je sélectionne une VM.

UTM dans le Vision Pro : le futur est formidable. Image MacGeneration.

L’app fonctionne en revanche parfaitement sous iOS et j’étais surpris de constater qu’il s’agit d’une version très proche d’UTM sous macOS. On peut créer de nouvelles machines, on a accès à tous les paramètres associés et on peut même utiliser les systèmes virtuels directement sur un iPhone ou un iPad. Le Mac fait tout le travail sous le capot, l’illusion reste assez bluffante d’avoir un outil de virtualisation complet sur son iPhone, iPad et peut-être bientôt Vision Pro.

UTM Remote fonctionne mieux sur l’iPhone, même s’il reste encore des bugs. Image MacGeneration.

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L'app des Smart électriques n'est pas très bonne, une app tierce propose mieux

Nicolas Furno |

Les voitures modernes, surtout celles qui sont entièrement électriques, deviennent de plus en plus des ordinateurs sur roues, en tout cas ce sont des appareils connectés qu’on peut contrôler à distance, au même titre que la domotique chez soi. Faute de standard, chaque constructeur doit mettre en place sa propre infrastructure et développer ses propres apps mobiles, avec plus ou moins de succès selon les marques. Tout le monde n’est pas encore au niveau des meilleurs constructeurs en la matière et ce n’est manifestement pas le cas de Smart, dont l’app officielle dédiée à ses véhicules électriques #1 et #3 est apparemment bien limitée.

Fort de ce constat, Clément et Christian Gonzalvez ont décidé de prendre les choses en main et ils ont créé Hello # (gratuit). Cette app pour les iPhone et iPad est entièrement gratuite et elle se paie le luxe d’être beaucoup plus complète que l’app officielle tout en étant pas moins de 76 fois plus légère. Développée uniquement en Swift et exclusivement pour iOS, dépourvue de frameworks qui alourdissent la note, elle ne pèse ainsi que 6 Mo, contre 457 Mo pour l’app créée par Smart.

Image Clément Gonzalvez.

Un rapide coup d’œil aux notes de l’App Store suffit à confirmer que cette app tierce est aussi nettement plus populaire que l’officielle. Il faut dire qu’elle offre bien plus de fonctionnalités, en plus de proposer une interface native plus propre. Hello # offre un accès à de nombreuses données, y compris des informations absentes de l’app officielle, et à tous les contrôles attendus pour gérer la charge ou le préconditionnement de l’habitacle. On peut aussi (dé)verrouiller les voitures à distance, savoir si le coffre est ouvert ou fermé et même connaître l’heure du déclenchement de la dernière alarme.

Puisqu’il s’agit d’un projet tiers et faute d’une API officielle fournie par Smart, les deux développeurs ont été contraints d’analyser les données transmises et reçues par l’app pour apprendre à communiquer avec les serveurs du constructeur. De ce fait, Hello # a besoin d’une connexion à internet et la voiture doit elle aussi être connectée aux réseaux cellulaires pour répondre. Une communication locale en Bluetooth ne peut être proposée que par Smart, ce qui n’est pas le cas à ce jour.

Hello # fonctionne avec les deux derniers véhicules de Smart, la #1 et la #3. Côté Apple, il faut iOS 17 au minimum pour installer l’app, qui est par ailleurs entièrement traduite en français.

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Elon Musk licencie l'équipe en charge des superchargeurs, pourtant l’un des plus gros succès de Tesla

Nicolas Furno |

Elon Musk a manifestement décidé de reproduire la stratégie qu’il avait mise en place après son acquisition de Twitter et l’heure est aux licenciements chez Tesla. Après avoir supprimé environ 10 % des postes mi-avril, on a appris qu’il avait licencié toute l’équipe en charge de superchargeurs, à commencer par Rebecca Tinucci qui était à sa tête. Ce départ d’environ 500 personnes est un choix surprenant quand on sait que le réseau de charge rapide du constructeur américain est pourtant parmi les plus gros succès de l’entreprise.

Une borne de charge rapide dans la station de superchargeurs de Rennes Cleunay. Image MacGeneration.

Tesla a été pionnier en matière de charge rapide, en construisant ses propres stations dès le départ pour permettre à ses clients de parcourir de longues distances avec ses voitures électriques. Son effort continu pour agrandir le réseau lui permet d’être aujourd’hui le numéro un de la charge rapide, surtout en Amérique du Nord, mais cela reste le cas en Europe, même si les alternatives se sont multipliées depuis. Longtemps gratuits, les superchargeurs sont par ailleurs devenus une source de revenus croissante, d’autant que le constructeur les a ouverts à toutes les voitures électriques des deux côtés de l’Océan.

La situation est encore plus incompréhensible aux États-Unis, où le connecteur imaginé par Tesla est en passe de devenir le standard pour toute l’industrie automobile. De quoi donner un avantage énorme au réseau de superchargeurs, dont les bornes sont déjà équipées du connecteur, et l’entreprise semblait jusque-là vouloir exploiter cet avantage en accélérant le déploiement de nouvelles stations. Ce n’est plus le cas, comme l’a confirmé Elon Musk lui-même en indiquant que le rythme d’ouverture allait ralentir. D’ailleurs, Electrek croit savoir que des projets d’ouverture ont d’ores et déjà été abandonnés à New York et ce sera probablement vrai aussi dans le monde entier. Un contraste fort avec sa stratégie préalable, où les ouvertures s’enchaînaient à bon rythme.

Le réseau de superchargeurs en France, avec les stations en gris et jaune dont l’ouverture était prévue jusque-là. Cela changera peut-être, la carte n’a pas encore été mise à jour. Image MacGeneration.

Le milliardaire cherche à réduire la voilure pour faire face à un futur difficile sur le court-terme, Tesla ne parvenant plus à vendre aussi facilement qu’avant, même en cassant les prix. Il mise tout sur la conduite autonome et le futur « Robotaxi » qui est censé être présenté cet été, au détriment de tout le reste. Une stratégie dangereuse alors que la concurrence s’améliore rapidement, y compris en matière de charge rapide.

Malgré tout, menacer la division qui est pratiquement la seule à maintenir sa croissance sur le dernier trimestre1 est un choix qui semble bien difficile à justifier. D’après les retours des principaux concernés, ce licenciement était une surprise sans avertissement. Elon Musk espère sûrement maintenir la qualité du réseau de superchargeurs avec une équipe extrêmement réduite, l’avenir dira s’il avait raison.

Parmi les départs récents chez Tesla, on note aussi celui de Daniel Ho. Vétéran du constructeur chez qui il travaille depuis 2013, il a participé à la conception de plusieurs véhicules, dont les Model3 et Model Y, et il était surtout à la tête de la division chargée de développer de nouveaux véhicules. Tout un symbole, alors que la Tesla d’entrée de gamme a été remise en cause par la priorité mise par Elon Musk sur la conduite autonome.


  1. Sur le premier trimestre 2024, la branche des « Services et autres revenus » affiche une croissance de 25 % par rapport à l’an dernier, à comparer aux ventes de voitures qui a baissé de 13 %.  ↩︎

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