PupperPost propose de créer un blog via une app native pour le Mac, l’iPhone et l’iPad

Nicolas Furno |

PupperPost est à la fois une app destinée aux Mac, iPhone et iPad, et un service d’hébergement pour un blog. Son développeur a voulu créer une expérience aussi simple que possible pour ouvrir un blog et publier du contenu dessus, sans avoir à passer par une interface web et encore moins en devant installer un CMS (WordPress, Ghost…) ou un générateur de site (Jekyll, Hugo…). Vous installez l’app sur vos appareils, configurez un blog et vous pouvez commencer à l’alimenter depuis les apps natives, sans vous soucier de générer le code HTML et de le mettre en ligne.

PupperPost en action sur le Mac, avec les paramètres du blog à gauche et le module pour micropost en haut. Image MacGeneration.

Pour tester un petit peu cette nouvelle solution, j’ai créé un blog que vous pouvez consulter à cette adresse. Comme toutes les solutions clés en mains, la contrepartie est la simplicité du résultat, même si le créateur de PupperPost permet de créer son propre thème en choisissant couleurs et polices. Malgré tout, la structure reste fixe et similaire pour tous les sites créés par ce biais, il n’est pas question de modifier le HTML ou du CSS au-delà des options prévues dans l’interface. Il n’est pas non plus possible de changer les liens internes (« Home », « Read more »…), qui sont ainsi uniquement en anglais pour le moment.

Ce sont des limites, mais si elles sont rédhibitoires, c’est qu’un service comme celui proposé par PupperPost n’est pas pour vous de toute manière. Pour les besoins simples, il y a tout le nécessaire, avec la possibilité de créer des articles qui intègrent du texte mis en forme (en WYSIWYG ou bien Markdown), des images et des vidéos qui seront hébergées sur les mêmes serveurs que pour le blog. On peut aussi créer des pages qui s’ajouteront dans un menu en haut à droite, et des « microposts », des messages courts (240 caractères) équivalents à ceux publiés sur les réseaux sociaux. Parmi les options proposées, on trouve notamment la possibilité de publier automatiquement le contenu sur Mastodon.

PupperPost sur un iPhone, avec l’interface de rédaction d’un micropost à droite. Image MacGeneration.

PupperPost est une app gratuite au téléchargement et le service est aussi gratuit, avec quelques limites : on ne peut pas choisir son propre nom de domaine ni modifier le thème, il faut accepter de laisser un lien vers le site officiel du service en bas et on n’a droit qu’à 50 Mo de stockage pour toutes les images. Pour lever ces limites, il faut payer 59,99 € par an pour un blog, avec des tarifs dégressifs pour plusieurs blogs. Pour le lancement, le développeur réduit ces tarifs de 40 % sur la première année, de quoi payer environ 30 € pour un an d’hébergement.

Pour une première version, PupperPost est une app et un service déjà bien complets et qui peuvent largement faire l’affaire. Il y a quelques points à corriger et le développeur y travaille en ce moment-même. Si c’est quelque chose que vous cherchez, vous pouvez tester gratuitement pour vous faire votre propre idée. À noter que le blog peut être exporté à tout moment sous la forme de fichiers en Markdown pour le texte, avec les images associées. Cela ne permettra pas de mettre en ligne le site ailleurs, mais cela simplifiera la création d’un autre site avec le même contenu.

PupperPost nécessite iOS 16.4 ou macOS 13.1 et son interface n’est pas traduite en français.

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Retrouvez l'anonymat sur Internet en trois clics 📍

Article sponsorisé |

Si seulement effacer nos traces numériques était aussi simple que de fermer une fenêtre de navigateur... Hélas, la réalité est tout autre. Mais heureusement, des solutions existent pour minimiser notre empreinte numérique.

Pour ceux d'entre nous qui cherchent à disparaître des radars des courtiers de données, Incogni offre une solution fiable et simple pour nettoyer nos traces numériques et protéger notre vie privée.

L'anonymat sur le web est un mythe

D'abord, brisons un mythe : l'anonymat sur Internet est une illusion. À chaque site visité, chaque formulaire rempli, nous laissons des empreintes qui ne sont pas si éphémères. Elles sont collectées avec zèle par des courtiers en données, des collectionneurs modernes qui ne cherchent pas des timbres, mais des bits d'informations personnelles.

Ces données, que nous semons souvent à notre insu, se transforment en or numérique pour ces courtiers. Elles sont archivées, vendues, et parfois utilisées à des fins moins nobles. Imaginez un peu : votre adresse email est peut-être en ce moment même sur une liste VIP dans le sombre bureau d'un spammeur.

Ce florissant commerce des données peut engendrer une kyrielle de nuisances pour le commun des mortels, et vous les connaissez très bien. Appels automatisés, SMS non sollicités, emails de marketing incessants... Et ne parlons même pas des risques plus sinistres comme la fraude d'identité ou le vol d'informations bancaires.

Pour se protéger, certains se tournent vers des solutions comme les emails jetables, des VPNs, des relais privés, ou les bloqueurs de publicités. Bien que ces outils puissent vous rendre un peu plus furtif, ils ne font que masquer les symptômes sans vraiment guérir la maladie.

Malheureusement, pour effacer complètement les traces déjà laissées, il faudrait contacter chaque courtier en données individuellement, leur demander poliment de supprimer nos informations, et espérer qu'ils jouent le jeu. Une mission qui peut rapidement devenir aussi décourageante qu'une partie de cache-cache avec des fantômes.

Incogni comme allié

Mais ne désespérez pas. Il existe une solution plus simple et moins épuisante que de jouer au détective numérique : Incogni.

Avec ce service — proposé par Surfshark — vous vous inscrivez, fournissez quelques détails essentiels, et voilà. La plateforme prend le relais, envoyant des demandes de suppression à divers courtiers en données sans votre intervention. Elle vous tient au courant de chaque avancée, par e-mail, ou sur un tableau de bord aussi simple qu'efficace.

Incogni offre des abonnements, avec des options mensuelles ou annuelles. Opter pour l'abonnement annuel est comme choisir un billet de première classe pour une tranquillité d'esprit prolongée (mais sans le champagne), car le service assure un nettoyage régulier et efficace de vos données. Les courtiers ne vous lâcheront pas aussi facilement !

Non seulement Incogni vous libère des griffes des spams et des risques de cyberattaques, mais il le fait en respectant scrupuleusement vos droits selon le RGPD. Vous pouvez donc naviguer sereinement, en sachant que votre vie numérique est mieux protégée. Et quel bonheur de voir et le nom de ces fameux courtiers, et nos données effacées de leurs bases de données...

👉 Ne laissez plus vos données personnelles être le jouet des courtiers — rejoignez Incogni !

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Clavier : Ergo-L, une disposition des touches ergonomique autant en français qu’en anglais

Nicolas Furno |

Les dispositions des touches sur nos claviers sont à une écrasante majorité dans le standard fourni avec les ordinateurs et autres périphériques de saisie, à savoir l’AZERTY en France ou encore le QWERTZ en Suisse ou en Allemagne. Il existe pourtant d’autres dispositions plus rares et supposées plus ergonomiques, comme le Dvorak anglo-saxon ou le Bépo francophone. Cette pléthore de choix n’empêche pas de se creuser la tête pour trouver encore mieux et c’est ainsi qu’est né Ergo-L.

La disposition Ergo-L, telle qu’elle est affichée sur le site officiel du projet. Image MacGeneration.

Par rapport à toutes les autres dispositions, celle-ci se distingue par quelques idées fortes, dont une utilisation ergonomique optimisée autant pour écrire en français qu’en anglais. Créée par un étudiant grenoblois et finalisée récemment, Ergo-L s’inspire principalement du Bépo et de Qwerty-Lafayette pour tenter d’être aussi confortable et pratique dans les deux langues, tout en étant agréable pour écrire du code informatique. Les lettres accentuées sont toutes présentes, même si elles ne sont pas toutes accessibles au premier niveau.

En contrepartie de ces capacités intéressantes, Ergo-L impose d’abandonner tous ses repères pour en apprendre d’autres, puisque toutes les touches ont été bouleversées. Les nouveaux choix ne doivent rien au hasard, l’objectif est de limiter les mouvements des deux mains en plaçant les lettres selon leur fréquence d’utilisation. Un principe important est que toutes les touches doivent être accessibles depuis la position dite de repos, c’est-à-dire les quatre touches de part et d’autre de la ligne centrale dans le bloc de lettres. Pour ne pas déplacer la main, les accents sont liés à une touche qu’on dit « morte », à l’emplacement du o sur un AZERTY et qui permet notamment de saisir des lettres accentuées.

Une analyse des lettres les plus utilisées dans chaque langue a par ailleurs servi à définir la position de chaque lettre, de manière à simplifier la saisie de la majorité des mots tout en équilibrant au mieux les deux mains. Avec la disposition AZERTY, la main gauche travaille forcément plus, en raison d’une répartition inégale des lettres les plus fréquentes, par exemple. Ergo-L a aussi intégré d’autres considérations, que ce soit l’accès rapide et simple aux caractères spécifiques au développement (comme {, [, ou encore >) ou encore l’accès aux raccourcis clavier standard les plus courants.

L’outil d’apprentissage sur le site d’Ergo-L. Image MacGeneration.

Le résultat peut être découvert en détails sur le site officiel, où vous pourrez tester la disposition, puis vous entraîner avec des exercices qui ajoutent progressivement des lettres. Si vous êtes convaincu, vous trouverez des explications pour installer la disposition dans macOS, Windows ou Linux à cette adresse. Le projet est open-source et tout le code source est distribué sur GitHub.

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Toshiba annonce des disques durs de plus de 30 To, avec deux technologies différentes

Pierre Dandumont |

On l'oublie parfois un peu, mais les disques durs n'ont pas disparu et le marché ne se limite pas à Western Digital et Seagate, les deux plus gros fabricants. En effet, un troisième larron propose aussi des disques durs, Toshiba. La société japonaise vient d'ailleurs d'annoncer des modèles de plus de 30 To, une capacité inimaginable il y a quelques années.

Plus de 30 To chez Toshiba.

Comme souvent, il y a une différence entre les annonces et la disponibilité : si Western Digital et Seagate présentent des disques de 30 To (et plus) depuis quelques mois, ils ne sont pas disponibles dans les étals. Dans le meilleur des cas, ils sont en fait directement envoyés aux principaux clients des disques durs : les centres de données. Pour les particuliers, la capacité la plus élevée disponible est de 24 To, que ce soit chez Western Digital ou Seagate.

Pour revenir à Toshiba, la société va proposer deux lignes de disques durs. La première va utiliser la technologie HAMR (heat assisted magnetic recording, enregistrement magnétique assisté par chaleur, via un laser), déjà employée par Seagate. Le communiqué indique qu'elle permet une capacité de 32 To et que des disques de 28 et 30 To ont été envoyés en test. Il s'agit de disques dits SMR (Shingled Magnetic Recording), donc qui passent par des pistes superposées. Cette solution permet d'améliorer un peu la densité (et donc stocker plus de données sur un plateau) mais réduit les performances dans certains cas. Les versions de 28 et 30 To, elles, passent par la voie classique (CMR).

Seagate met en avant la fiabilité de ses disques durs HAMR

Seagate met en avant la fiabilité de ses disques durs HAMR

La seconde voie proposée par Toshiba, le MAMR (Microwave-assisted magnetic recording). C'est la solution préférée par l'autre concurrent de la marque, Western Digital, et elle consiste aussi à chauffer les plateaux pour améliorer la densité, mais en passant par des micro-ondes. Elle semble moins efficace sur le papier : le HAMR permet 32 To avec 10 plateaux, le MAMR se limite à 31 To avec 11 plateaux.

Dans la pratique, Toshiba se limite à 20 ou 22 To actuellement.

Dans les deux cas, les disques durs ne devraient pas arriver avant 2025. Pour le moment, Toshiba se limite à 22 To, mais seules les variantes de plus petite capacité sont réellement disponibles.

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Le clavier Logitech Pop Keys en promotion à seulement 57 €

Pierre Dandumont |

Lancé il y a quelques années à 100 € (et vendu officiellement 110 € chez son fabricant actuellement), le clavier Logitech Pop Keys est à 57 € en promotion, dans sa version noir et jaune. C'est une dizaine d'euros de moins que le prix classique du clavier.

Le clavier (image Logitech)
Test du Logitech Pop Keys, un ⌨️ ⚙️ mi-😍 mi-🙄

Test du Logitech Pop Keys, un ⌨️ ⚙️ mi-😍 mi-🙄

Pour rappel, il s'agit d'un clavier avec une esthétique un peu particulière, dans un genre rétromoderne mâtiné d'émojis. Il a l'avantage d'être compatible Bluetooth (mais aussi avec le dongle Bolt), de fonctionner sur des piles — deux AAA — et de proposer un marquage hybride, qui permet aux utilisateurs de Mac et de PC d'employer le même clavier. Bonne nouvelle pour les amateurs de frappe, il s'agit d'un clavier mécanique et pas d'un modèle à dôme.

Logitech vise les jeunes, mais avec une esthétique pensée par des vieux (image Logitech)

Pour les amateurs, la version Heartbreaker (rose et rouge) est à 66 € et la variante Daydream (plus coloré, avec du vert, du jaune, du violet et du blanc) est à 64 €.

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Noctua se lance dans les ventilateurs pour la maison

Pierre Dandumont |

Noctua est une marque autrichienne spécialisée dans les ventilateurs pour les PC et autres appareils de ce type. Si elle est surtout connue pour le silence de ses (nombreuses) références de ventilateurs et aussi (un peu) pour les couleurs de ses produits (un brique et beige que nous pourrions qualifier de clivant, en étant gentils), elle propose de temps en temps de solutions étonnantes. Cette fois, et ce n'est pas un poisson d'avril en retard, elle propose des ventilateurs de bureau.

La version de bureau (image Noctua)

Ne vous attendez pas à un ventilateur classique comme celui que vous pourriez voir dans un appartement témoin du nord de l'Europe, l'esthétique est résolument industrielle avec le NV-FS1. C'est une sorte de turbine noire placée sur un cadre orientable qui va vous permettre d'envoyer un flux d'air vers vous en silence. Le kit complet vaut 100 € mais la marque propose pratiquement toutes les pièces nécessaires pour le reproduire à la maison, si vous avez déjà un ventilateur de PC de 120 mm dans un coin. Le cadre vaut 40 €, le guide pour le flux est à 15 €, etc. Si vous arrivez à vous faire au look du produit, il devrait vous permettre d'obtenir un flux d'air conséquent en silence pendant les mois les plus chauds.

Le second modèle est parfait pour refroidir des appareils... mal refroidis (image Noctua)

Le second produit est plus proche du cœur de cible de la marque : le NV-FS2 (80 €) est un ventilateur pour les accessoires du quotidien. Il va permettre de refroidir une console, un switch Ethernet 10 Gb/s un peu trop chaud, une station d'accueil, un vieux boîtier Time Capsule, etc. Il est doté de patins pour réduire les nuisances sonores, d'une grille pour protéger vos doigts et se pose facilement sur de nombreux appareils. Là encore, il est possible d'acheter une partie des pièces seules, si vous avez déjà un ventilateur ou une alimentation.

Vous pouvez aussi juste vouloir diffuser la chaleur (image Noctua)

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Le Snapdragon X Elite d'un PC Surface Laptop battrait (presque) l'Apple M2

Pierre Dandumont |

Si les premiers PC à base de Snapdragon X ont été annoncés, les tests indépendants ne sont pas encore réellement disponibles. Mais un premier essai rapide donne un résultat qui peut être interprété de deux façons.

Des Surface (image Microsoft).

Dans un test publié sur X avec le benchmark intégré à CPU-Z — un programme français qui donne des informations sur les composants d'un ordinateur —, un Surface Laptop 7 équipée d'un Snapdragon X Elite (X1E-78-100, le moins rapide des Snapdragon X Elite) obtient un score de 686 (sur un cœur) et 7923 (sur plusieurs cœurs). En émulation x86, le score simple cœur est de 485. En face, sur un Mac à base d'Apple M2, le score sur un seul cœur est plus élevé (749) mais celui sur plusieurs cœurs (3822) plus faible. La puce précédente de Qualcomm (Snapdragon 8CX Gen 3), elle, atteint 544 sur un seul cœur et 3479 sur tous les cœurs.

Les photos volées, même si ce sont des captures d'écran, se doivent d'êtres floues.

Si vous regardez le bon côté des choses, c'est prometteur pour Qualcomm : le gain est massif face à la génération précédente et les performances sont bien plus élevées que la puce Apple sur plusieurs cœurs. Mais si vous regardez les résultats de manière pragmatique, c'est différent. La puce M2 n'est pas neuve chez Apple (elle a bientôt deux ans) et les performances sont sous-évaluées avec le benchmark de CPU-Z : il ne fonctionne que sous Windows, et la machine Apple a donc été testée avec une machine virtuelle sous Windows, ce qui réduit les performances. Enfin, le score sur plusieurs cœurs est plus élevé pour une raison purement mathématique : la puce de Qualcomm intègre douze cœurs performants, alors que celle d'Apple est une version hybride dotée de huit cœurs en configuration 4+4 (quatre cœurs performants, quatre cœurs basse consommation). En clair, la comparaison amène un gros biais.

Notons enfin, à la décharge de Qualcomm, que la version testée ne montre pas tout son potentiel sur un seul cœur. La variante X1E-78-100 n'a en effet pas de mode Turbo et se contente de 3,4 GHz au maximum, quand le X1E-84-100 travaille à 3,8 GHz et peut monter à 4,2 GHz sur deux cœurs, ce qui devrait amener un score de l'ordre de 850 sur un seul cœur… soit plus que l'Apple M2. Mais il faut rappeler (pour terminer) que tant les puces M3 que la récente version M4 apportent des gains par rapport à la puce M2.

Qualcomm dévoile un peu plus ses Snapdragon X, avec plusieurs variantes Elite et Plus

Qualcomm dévoile un peu plus ses Snapdragon X, avec plusieurs variantes Elite et Plus

Il va donc falloir probablement attendre encore un peu pour trancher et pouvoir affirmer qui a le meilleur système sur puce ARM. Et même une fois les tests indépendants disponibles, il sera probablement difficile de choisir son camp, car les voies d'Apple et de Qualcomm ne sont pas les mêmes.

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