L'iPhone X tire les portraits au carnaval

Florian Innocente |

Apple a démarré aux États-Unis une nouvelle campagne autour de selfies pris avec l'iPhone X et améliorés (parfois) avec les nouveaux effets d'éclairages du mode Portrait. Même chose au Brésil où la Pomme profite de la période du carnaval pour dévoiler un nouveau clip et expliquer comment utiliser cette nouvelle fonction. Ceux qui ont de la mémoire trouveront que cela ressemble pas mal à ce qui avait été déjà fait pour le carnaval 2017

avatar LisbethSalander | 

Magnifique pays que le Brasil, son peuple, sa culture.
J’adore le rendu d’Apple, cette pub est vraiment bien.
Le Brésil est peut mis en avant en Occident sauf pour le football, alors que c’est l’un des rares pays à pouvoir devenir une super puissance, tellement ignoré.

avatar alfatech | 

@LisbethSalander

"Le Brésil est peut mis en avant en Occident sauf pour le football, alors que c’est l’un des rares pays à pouvoir devenir une super puissance, tellement ignoré."

Le pays a eu une croissance exponentielle ces dernières années mais s'est cassé la figure.
Sinon oui ce peuple est festif et paraît sympa......Mais c'est aussi un sacré coupe gorge et à de nombreux endroits.

avatar LisbethSalander | 

@alfatech

Oui il traverse une période difficile mais je ne doute pas qu’il va se relever et profiter de son vivier pour repartir de plus belle. Il doit investir encore plus dans l’innovation et l’éducation ainsi que les infrastructures. Certaines villes sortent du lot comme São Paulo qui est l’une des villes les plus dynamiques du monde porte par une économie florissante. Je connais très bien le Brésil et plus que bien son problème de violence.

avatar Arpee | 

En même temps est-ce que le carnaval de l’année dernière ne ressemble pas au carnaval de cette année ?
Ceci dit, la vidéo n’est pas vraiment semblable à celle de l’année dernière : le sujet traité n’est pas le même.

avatar marenostrum | 

super puissance peut devenir qu'un Etat pas le pays. et plus l'Etat devient puissant, plus la joie de vivre du peuple disparait. sont lié

avatar Arpee | 

@marenostrum

Tu l’as dit, bouffi.

avatar quetzal | 

Le carnaval au Brésil. Souvenirs vivaces et jubilatoires. Il semble que ce soir là le carnaval d’Olinda, l’un des plus célèbres, peut-être aussi celui de Salvador. Le carnaval a un peu changé de nature au cours des dernières décennies, mais la spontanéité et le caractère dyonisiaque (tiens Apple ne connaît pas ce mot), populaire (bien que pas partout) et festif demeure malgré tout. Belles photos, pour revenir au sujet.

avatar marenostrum | 

c'est un spectacle pour les touristes, rien à voir avec une culture quelconque.

avatar LisbethSalander | 

@marenostrum

Tu ferais mieux de ne pas parler de ce que tu ignore au risque de passer pour un idiot.

avatar marenostrum | 

ça c'est d'origine religieuse ou païenne ?

avatar cortex | 

@marenostrum

100% païenne et donc religieuse, puisque le paganisme est religieux par essence.
Le carnaval marquait la fin de la fête des lupercales chez les romains.
Noël en était le début et célébrait le dieux soleil Mithra le jour du solstice d’hiver afin que le soleil renaisse.
Le jour de l’an était en l’honneur du dieux Janus (de là vient Janvier), à qui on faisait des vœux - exemple une bonne santé.
L’épiphanie marquait la fin des saturnales où l’on changeait l’ordre établit par tirage au sort ( un esclave pouvait devenir roi le temps d’une journée).
Et enfin le carnaval qui marquait la fin de ce cycle de fêtes en l’honneur des dieux romains.

Ces fêtes furent adoptées par les chrétiens qui leur donnèrent un sens chrétien. Ce qui laissa dire à certain commentateur de l’époque que dans le fond, ce sont les chrétiens qui son devenu païens et non l’inverse.

Opposer le paganisme à la religion n’a pas de sens, ce serait comme opposer le fromage à la nourriture. ????

Pour revenir au Brésil, cela fait déjà un bon moment qu’une bonne partie des brésiliens n’utilisent plus leur portable dans la rue vu que c’est 99,999999999999% de chance de se le faire voler. C’est devenue un sport national.
Alors sortir un iPhone X pour filmer le carnaval, ce serait comme sortir en mini jupe à Kaboul.

Je lis l’optimisme de certain concernant le Brésil, hors vu ce qui se passe en ce moment, il y a de fortes « chance » que son futur s’apparente au Venezuela.

Comme disait De gaulle, le Brésil est un éternel espoir et le restera.

avatar LisbethSalander | 

@cortex

Ou bien l’exagération est tout autant nuisible.
99,999999% de chance de se faire voler son portable, rien que cela ?
Alors je suis la première à reconnaître l’insécurité et la violence au sein de la société brésilienne, mais ce n’est pas non plus «  je sors mon portable et bim on me le vole « .
La dernière fois que je suis allée la bas, à São Paulo, j’ai sortie maintes fois mon iPhone sans que l’on ne me le vole. Des Brésiliens avec des iPhone j’en ai vue, des casques de marques vissés à la tête, personne ne le leur ont arrachés.

avatar cortex | 

@LisbethSalander

Votre vision du Brésil paraît très paulista-centré. Ville riche, poumon économique et donc d’une certaine manière légèrement déconnecté du reste du pays. Quoique, le marché de la voiture blindée est très florissant à SP.
Parlez moi de Rio, de Salvador, de Maçeo, de Aracaju, ..., da roça.

Lorsque je vais chez ma belle famille, c’est dans une favela de Salvador. Ce que je vois ne doit pas être la même réalité que vous.

Par exemple, cette semaine , à Salvador, 62 bus furent détruit intentionnellement.
L’utilisation des topics est fortement déconseillée vu la complicité des chauffeurs avec les détrousseurs professionnels (en gros, le chauffeur vous repère, téléphone à son complice, qui prendra le bus pour vous braquer).
Les bus normaux sont journellement victime de « assalto », avec armes à feu. Un article du mois de Mai 2017 sur OGlobo parlait de plus de 1000 agressions dans les bus depuis Janvier de la même année.
Et le reste de l’année, se sont-il reposé ?

Et encore, nous parlons de ceux qui ont porté plainte, soit une minorité.
La très écrasante majorité de ma belle famille qui se sont fait braquée n’ont pas porté plainte.
Mon beau frère, chauffeur de bus, a été pris 2 fois en otage par des braqueurs.

Les gens s’organisent et prennent dorénavant leur voiture. Résultat, des embouteillages monstre sur la « paralela » qui permettent au voyous de « faire leur courses » tranquillement lorsque les voitures sont arrêtées.

Il serait bien de rappeler à ceux qui nous lisent, qu’il est permis de ne plus s’arrêter aux feux rouge passé une certaine heure de peur de se faire braquer.

Tout les jours, j’entends au téléphone une histoire sordide.
Lorsque ce n’est pas un membre de la famille qui s’est fait braqué sa voiture ou son téléphone, s’est un voisin qui s’est fait tuer.
A ma dernière visite, tout les WE, c’était Kalashinikov party.
La guerre des factions font qu’aujourd’hui, les règlements de compte sont : tirer à l’aveugle dans le quartier ennemie et tant pis si il sont innocents.

Si le Brésil allait mieux, les condomínio ne se multiplieraient pas et ceux déjà existant s’ouvriraient. Hors la réalité est toute contraire, même à São Paulo, né ? Ça, c’est un indicateur de la violence au Brésil.

Rappelons qu’à Rio, c’est 600 favélas. Dans beaucoup, il a fallu payer les factions pour avoir la paix sociale le temps des jeux Olympiques. Rappelons qu’à Rio il est suicidaire pour un touriste d’aller à la plage de Copabana la nuit tombée.

Vous pensez que j’en fais trop ? Les gens vivent là-bas n’est-ce pas ?
Posez leur la question, ils vous dirons qu’ils survivent. Mon beau père en venant chez moi, a pu pour la première fois marcher dans la rue avec son portable. Il continue à avoir le réflexe de se barricader une fois la nuit tombée.
Vous parleriez à ma famille, elle vous dirait qu’elle ne voit pas trop de différence entre un pays en guerre et le Brésil. Le carnaval, la bière, la fête, la musique à fond tout les WE, le foot, sont autant d’activités lénifiantes leur permettant de supporter leur réalité.

Peut-être que dans certains quartiers de São Paulo, Curitiba, Brasília, la vie est tout autre et je ne nie pas votre expérience; mais concédez que la généralité est conjuguée par, des quartiers ultra sécurisé - avec loisir intégré pour permettre aux habitants de sortir le moins possible, barbelés aux mur ou câbles électrifiés - et le reste où l’insécurité est pleinement intégrée dans le quotidien.

Sinon vous avez les resort où tout va bien.

Bien cordialement

avatar LisbethSalander | 

@cortex

Mais je suis entièrement d’accord, je ne nie en aucun cas la violence du pays.
J’ai vécue à São Paulo d’où ma «  fixation » sur la ville, et je connais l’insécurité réelle du pays, mais de la a dire qu’il ne faut pas sortir son smartphone sous peine de vol, non. Mais peut être est ce vrai qu’à São Paulo qui est à part du reste brésilien.
D’ailleurs, sur un autre article, j’avais mentionner à ceux qui parlait de violence en France que le pays ressemblait à bisounoursland comparé au Brésil.
J’ai vécue un an la bas pour un échange estudiantin, et ce fut une merveilleuse année, malgré la violence. Après je suis venue en France finir mes études et je me suis installer dans le pays ( je suis néerlandaise ayant grandit avec un père francophile).

avatar cortex | 

@LisbethSalander

??? il va de soit que dire 99,99999999% est volontairement exagéré. Sincèrement, je ne sais pas quand vous y êtes allé, mais j’ai pu voir ces dernières années une aggravation de la situation.
Des endroits réputés jusqu’ici calme sont maintenant dangereux.

Il y’a une dichotomie entre la joie de vivre des brésiliens et l’anxiété permanente dans laquelle ils sont.
Bonne journée

CONNEXION UTILISATEUR