Test de l'iMac Pro 2017 : deux SSD ultra-rapides, le même écran que les autres iMac

Anthony Nelzin-Santos |

Parce qu’il a bien failli remplacer le Mac Pro, parce qu’aucun autre Mac n’est aussi puissant, parce qu’il ne vaut pas moins de 5 499 €, l’iMac Pro mérite un traitement particulier. Avant de vous livrer notre avis général, nous vous proposons d’étudier certains aspects de l’iMac Pro, pour mieux comprendre cette machine très spéciale et mieux informer votre éventuelle acquisition. Troisième article de cette série, que vous pouvez suivre avec le mot-clef « Test iMac Pro 2017 », consacré à l’écran et au stockage du point de vue des professionnels de l’image.

L’iMac Pro est un iMac pour les pros — mais quels pros ? Apple ne se mouille pas, et déroule un inventaire à la Prévert qui cite les « monteurs vidéo, animateurs 3D, musiciens, développeurs, créatifs, scientifiques », et pourquoi pas le boulanger du coin. Elle cite pourtant des applications qui montrent que le cœur de sa clientèle reste les professionnels de la photographie et de la vidéo. Des pros qui seront particulièrement sensibles à la vitesse du stockage et à la qualité de l’écran.

L’iMac Pro que nous testons : Intel Xeon W octacœur à 3,2 GHz, 32 Go de mémoire ECC à 2 666 MHz, 1 To de SSD, AMD Radeon Pro Vega 56 avec 8 Go de mémoire HBM2.
L’iMac Pro que nous testons : Intel Xeon W octacœur à 3,2 GHz, 32 Go de mémoire ECC à 2 666 MHz, 1 To de SSD, AMD Radeon Pro Vega 56 avec 8 Go de mémoire HBM2.

Commençons donc par le SSD, ou plutôt les SSD, puisque l’iMac Pro en contient deux. Vous ne trouverez pourtant qu’un seul volume dans le Finder ou l’Utilitaire de disque, et même dans les Informations système, et ne trouverez aucune information supplémentaire dans l’Utilitaire RAID. N’imaginez pas changer les permissions du volume, ou utiliser des outils avancés pour décortiquer ses secrets : le système vous enverra paître.

C’est que le SSD est contrôlé directement par la puce T2, dont on aura l’occasion de reparler, qui renvoie le matériel à une réalité abstraite. Le fonctionnement du SSD est occulté, à tel point que des commandes comme diskutil et ioreg sont incapables de « voir » comment les deux disques sont assemblés en un seul volume. Même le nom du fournisseur est tenu secret, le disque composite apparaissant sous le matricule AP1024M (ou AP2048M et AP4096M sur les modèles 2 et 4 To).

À l’intérieur même de la machine, les modules sont protégés du monde extérieur par un bouclier métallique. Il faut le faire sauter, comme l’a fait iFixit, pour révéler les puces de SanDisk. On notera au passage que la puce T2 se niche entre les deux connecteurs PCIe des modules, à proximité immédiate du platform controller hub, dans ce coin de la carte-mère qui forme le centre névralgique de l’accès aux composants.

En haut, les connecteurs des deux modules SSD. Au centre, la puce T2, qui intègre le contrôleur SSD. À gauche, le platform controller hub. Ces deux puces contrôlent l’accès aux composants. Image iFixit (CC BY-NC-SA).
En haut, les connecteurs des deux modules SSD. Au centre, la puce T2, qui intègre le contrôleur SSD. À gauche, le platform controller hub. Ces deux puces contrôlent l’accès aux composants. Image iFixit (CC BY-NC-SA).

Apple annonce des débits de l’ordre de 3,3 Go/s en écriture et 2,8 Go/s en lecture. Nous n’avons jamais atteint de telles performances, mais les SSD de faible capacité sont souvent moins rapides que ceux de forte capacité, et nous avons tout de même dépassé 3 Go/s en écriture. Les performances dépendent aussi du type de fichier utilisé : le contrôleur SSD intégré à la puce T2 semble préférer les gros fichiers.

Ainsi, le transfert de 127 Go de fichiers de 1 Mo plafonne à 2,7 Go/s, alors que le transfert d’une vidéo de 56 Go tournée en 5K avec une caméra RED franchit la barre des 3 Go/s. Sur ce point, le « simple » SSD du MacBook Pro 15 est peut-être plus régulier à l’effort. Impossible de faire la fine bouche avec les débits en lecture : en dépassant 2,5 Go/s par seconde, ils sont trois fois supérieurs à ceux du SSD de l’iMac 5K.

Passons maintenant à l’écran Retina. Disons-le simplement : si vous avez vu l’écran de l’iMac 5K, vous avez vu l’écran de l’iMac Pro. Les deux ordinateurs partagent la même dalle IPS LCD fournie par LG, d’une définition de 5 120 x 2 880 pixels pour 27 pouces de diagonale, qui prend en charge l’espace colorimétrique DCI-P3 et code les couleurs sur 10 bits. Une dalle dont on connaît l’excellence, même si les utilisateurs les plus exigeants continueront de pester contre les reflets de la glace qui la recouvre.

La luminosité atteint pile 500 cd/m 2 au maximum, mais le curseur de réglage n’est pas linéaire, aussi le réglage médian correspond à une luminosité de 140 cd/m 2. À 250 cd/m 2, nos mesures révèlent une bonne uniformité du rétroéclairage, qui ne « fuit » pas dans les coins comme il pouvait le faire sur les premiers iMac Retina. Impossible, sans sonde ni loupe, de voir que les gris virent très légèrement dans les derniers pixels des coins.

Les espaces sRGB et DCI-P3 sont couverts à 100 %, pour 85 % de l’espace Adobe RGB, avec une colorimétrie presque parfaite en sortie d’usine. Lumineux et précis, cet écran est aussi plaisant. La luminosité des noirs ne dépasse pas 0,3 cd/m 2, ce qui signifie que le contraste est aussi bon qu’il peut l’être sur une dalle de ce type. Mais les photographes savent que les caractéristiques d’un écran varient avec le temps.

La question du vieillissement de l’écran de l’iMac Pro se pose, avec un point d’interrogation d’autant plus grand que la température du processeur Intel Xeon W et de la carte graphique AMD Radeon Vega peut atteindre 90 degrés, à quelques millimètres du blindage de la dalle. Faut-il craindre un vieillissement accéléré de ce simple fait ? Sans doute pas : les composants de l’iMac « pas pro » peuvent aussi dépasser la barre des 90 degrés.

Le fait est que le système de refroidissement de l’iMac Pro est correctement dimensionné, du moins si l’on considère que les ingénieurs d’Apple ont voulu évoluer à température constante. Dans une pièce chauffée à 21 degrés, le capteur de température à proximité de l’écran n’a jamais affiché une mesure inférieure à 26 degrés, la température au démarrage de la machine. Après quelques minutes de fonctionnement, elle tourne autour des 30 degrés avec la luminosité à 250 cd/m 2.

Lorsque le processeur travaille seul, la température monte à 34 degrés, l’équivalent de la température au repos avec la luminosité à fond. Il faut faire travailler la carte graphique en même temps que le processeur pour faire monter la température de manière plus sensible, sans toutefois ne jamais dépasser la barre des 40 degrés. Dans les mêmes conditions, l’écran d’un iMac 5K franchit cette barre — mais il sera plus rarement soumis aux mêmes conditions.

S’il fallait faire un reproche à l’écran de l’iMac Pro, il serait d’ordre esthétique avant d’être d’ordre technique. Vieux de neuf ans, le design de l’iMac commence à dater, avec ces épaisses bordures. Mais ces bordures forment une partie intégrante de la structure de la machine : elles portaient autrefois les aimants qui retenaient la dalle de verre recouvrant l’écran, elles portent aujourd’hui l’adhésif qu’il faut découper pour accéder aux entrailles de la machine. Leur réduction signifierait peut-être la fermeture totale de l’iMac.

La bordure supérieure porte aussi la webcam — pardon, la caméra FaceTime HD 1080p, dont l’image est traitée par le processeur de signal intégré à la puce T2. Comparée à la webcam 720p de l’iMac 5K, elle offre clairement une définition supérieure, une balance des blancs plus juste, une image moins bruitée. Mais comparée à la caméra TrueDepth 7 Mpx de l’iPhone X, elle donne l’impression d’une webcam 480p de la fin des années 1990.

Disons qu’elle conviendra tout à fait à la vidéo-conférence, qui sera d’autant plus agréable que l’iMac Pro possède quatre microphones, quatre fois plus que l’iMac 5K. La captation reste très directionnelle, les microphones étant tous regroupés autour de la caméra FaceTime (une paire de part et d’autre de la caméra, un au centre de la tranche supérieure, et un au centre du bord supérieur du dos), mais elle est plus naturelle. La voix est plus intelligible, mais peut-être un peu plus lointaine et isolée par un silence numérique assez profond, signe sans doute d’un traitement du signal plus agressif.

En retour, le système sonore de l’iMac Pro est incontestablement le meilleur jamais intégré à un iMac. Les fréquences basses sont plus amples et plus maîtrisées que sur l’iMac 5K, et les aigus plus détaillés, alors même que le volume de sortie est encore monté d’un cran. Sans pouvoir rivaliser avec une installation dédiée, notamment en matière de séparation stéréo, il suffira très largement à sonoriser une grande pièce.

Après le processeur Intel Xeon W et le système de refroidissement, le prochain « épisode » de cette série sera consacré à Secure Boot et la puce T2.

avatar Billytyper2 | 

@pocketalex

Bonne démonstration, très détaillée ?

avatar pocketalex | 

@VOLVO760

"Payer 5500 €uros (soit plus de 36 000 Francs!) qui donc pourrait se le permettre?!"

Toute personne qui bosse sur des projets avec une moyenne de budget mensuelle de 10 000 à 50 000€, ce qui représente un grand nombre de professionnels (pour ma part, je gère environ 20/25 000€ de projets par mois, et c'est une moyenne) ET dont la machine est adaptée à ses besoins (montage vidéo, post production, photo, etc on va pas refaire toute la liste)

Et 5500€, c'est la config bas de gamme, beaucoup on besoin du moyen ou haut de gamme, n'oublions pas

"Compte tenu de ses performances, bon nombre d'acheteurs n'utiliseront pas plus de 10 à 20% de son potentiel..!"

Tu as beaucoup d'autre imbécilités comme ça à nous sortir ?

"C'est comme acheter une Ferrari pour faire le tour du village...vains Dieux!..."

Là tu nous sors l'exemple du type qui a pas besoin d'un iMac Pro mais qui l'achète quand même et qui ne va évidemment pas l'exploiter.
Que te répondre ? Ce n'est pas parce qu'il y a 3 crétins qui font n'importe quoi qu'il faut généraliser à l'ensemble des acheteurs.... Sérieux, achètes toi une cervelle au lieu de faire des raccourcis pareils

"Mais si il y a des "pigeons" pour payer ce prix-là, pourquoi se gêner?""

Le client Apple est un "pigeon". OK. Et toi t'es quoi ? A part un farfelu qui parle de ce qu'il ne connait pas ?

avatar ideclik | 

@VOLVO760

Un professionnel qui fait des montages sous AE de plusieurs gigas, un développeur qui travaille en VM ou gère des requêtes SQL de plusieurs gigas... bref, des gens qui travaillent sur Mac.
(Même si ça peut surprendre, ça existe toujours)

avatar PomBreizh | 

@VOLVO760

Parce que pour toi la majorité des acheteurs seront des utilisateurs lambda, un peu fortunés?
Bravo Mme Irma! Plouc.

avatar lesurfeurfou | 

Ok, je l’achète si et seulement si la nappe MacG est fournie avec ? Allez, sans rancune Anthony, j’attends la suite avec impatience concernant la puce T2

avatar anonx | 

Moi j'aime de moins en moins les produits Apple (design trop vieillot ici).. ça n'empêche que les tests sont toujours précis, clairs et dans les moindres détails, c'est top ??

avatar kays69 | 

iMac Pro est destiné à une poignée de personne mais les gens s’obstine à critiquer la pomme car vue qui sorte des produits coûteux et que yen a il se les payent bin il les traitent de pigeon car il sont frustré de pas se les payé est vienne critiquer dans les forums et soulager leurs âmes

C’est comme si on critiquais un mec avec une Ferrari parce qu’il a une voiture puissante mais il roule doucement et ont l’insulte.
Cette exemple je le vois souvent mais je dit rien je le laisse kiffer avec.

avatar pocketalex | 

roule quelques minutes dans Paris et tu verras un phénomène étrange mais vrai : plus le mec a une voiture grosse et/ou puissante, plus il roule lentement

avatar nvdarifi | 

Bonjour Mac génération vous vous permettez de faire des tests de produits et de mettre ça dans mon fil d'actualité mais ça c'est vraiment vraiment vraiment de la merde

avatar zoubi2 | 

@nvdarifi

Quelle classe ! Quelle élégance !! En deux mots, quelle brillante intelligence !!!

avatar pocketalex | 

@zoubi2

oui, mais avec politesse :)

avatar Malum | 

Ce genre de Gus est un peu comme les champignons qui poussent après la pluie. Ici ce sont les trolls qui poussent à la différence que ce n’est pas la pluie qui les fait pousser mais un irrépressible besoin de croire que le monde n’attend qu’eux, qu’ils sont supérieurs, en fait surtout ils sont capables de dire des insanités et de belles conneries avec aplomb en se regardant dans la glace, se souriant à eux-mêmes, remettant en place leur longue mèche rebelle, levant le menton au ciel, gonflant leur poitrine d’aise et d’orgueil. Des minables qui n’ont aucun intérêt. Des nuisibles de la vie en société. Commentaires à mettre directement à la poubelle dès qu’un de leur pseudo apparaît et surtout ne pas répondre.

avatar zoubi2 | 

C'est malheureux à dire -je ne suis pas un fan de la censure- mais je trouve que MacG/iGen est un peu trop permissif vis-à-vis de ces enfoirés pollueurs...

avatar Billytyper2 | 

Un peu trop vindicatif sur la fin…peut-être ?

avatar cv21 | 

Merci MacG pour cette subtile série d'explications et revue de détail de l'iMac Pro.

avatar adured | 

j'ai déjà vendu des stations HP à plus de 20000 euros, alors une machine à 15.000 ce n'est pas une hérésie pour une station de travail.
Une HP Z840 full config c'est plus de 50.000 euros

avatar pocketalex | 

@adured

... et c'est pas nouveau de 2017

avatar jeromewebnet | 

Super apple , ssd les moins fiable du marché ....

avatar PomBreizh | 

@jeromewebnet@yahoo.fr

Une source serait intéressante.
Aucune critique, ici, juste de la curiosité.

avatar marenostrum | 

déjà quand tu vois qu'il a mis son mail à la place d'un pseudonyme, le mec est pas fiable.

avatar JohnDevil | 

J'aimerais bien un test sur adobe premiere et fcp x de la lecture d'une timeline d'1h-1h30 composées de fichiers Red Raw 8K sur des timelines en 8K, 4K et HD, merci beaucoup

avatar pocketalex | 

@JohnDevil

FCP X et Première Pro sont les apps les plus testées sur cette machine (et c'est tout mon problème), donc il te suffit de 40 secondes avec Google pour avoir tes réponses ...

avatar JohnDevil | 

Alors oui et non à chaque fois c'est des tests fait sur des timeline très simples, le vrai test c'est sur une timeline complexe et longue pour voir si les logiciels répondent bien

avatar pocketalex | 

Marques Brownlee l'a testé avec des RAW 8k, c'est pas mal comme torture non ?

et sinon tu as ce test de Olive Peeters que j'ai découvert ce matin, et qui est principalement utilisateur de Première Pro et de FCP X, il devrait t'intéresser

>> https://digitalfilms.wordpress.com/2018/01/06/putting-apples-imac-pro-through-the-paces/

mais en anglais :)

avatar JohnDevil | 

j'ai vu les test de mkbhd et d'oliviers peters, ca reste des test simples et centrés sur les temps d'exports ou de rendus, moi ce qui m'intéresse c'est le performances de live playback sur des timelines compliquées remplies de fichiers lourds :) C'est là qu'on voit si l'ordi fonctionne ou rame à mort.
Oliviers Peters a fait un test de playback sur une timeline "complexe" mais c'est juste qu'elle est courte et remplies de tracks vidéos, et un autre avec une timeline plus simple avec des fichiers prores d'une alexa, mais ca ne reste pas assez réaliste à mes yeux

avatar pocketalex | 

et la tu tournes sur quoi actuellement ?

avatar pocketalex | 

@john

tu trouveras difficilement mieux sur le marché pour FCP X (pour Première ça se discute)

niveau puissance l'entrée de gamme iMac Pro étale l'iMac 5K full option ET le haut de gamme Mac Pro 2013, alors je parle pas du moyen ou du haut de gamme

niveau E/S, le TB3 il y a pas mieux (10GbE, fibre Channel, etc)

niveau taux de transfert, le SSD interne est le plus rapide du moment

niveau CG, la Vega est très, très puissante. Certes on pourra toujours arguer qu'une Titan ou un 1080 Ti est plus véloce, mais rien n'est moins vrai, cela dépend des taches qu'on lui demande, cela concerne surtout Cuda donc plutôt les personnes qui font des rendus 3D, de l'archi, etc

Bref, pour ton domaine, tu peux être assuré que l'iMac Pro t'offrira un sacré gap de puissance et de vitesse, ce qui est moins sur pour d'autres domaines

avatar JohnDevil | 

Oui il y a ce point et la demande de Prores...on hésite entre changer pour PC ou rester chez Apple mais comme c'est parti on restera peut être chez la pomme.

En ce moment on est sur des MP 2013 8C D700 64 GB de ram, on est sur la 10.12.1 et Première est en version 2017.0.1, on évite pour l'instant de mettre les systèmes à jour parce que 1) on a pas eu le temps 2) les systèmes sont très stables, là par exemple premiere ne crashe que 1 fois par mois là où on pouvait avoir 1 crash ou plus par jour, on a réglé les preview en prores 422, le render engine est réglé sur Metal et pareil pour les exports, en Open CL les rendus et les exports faisaient crasher les machines (je soupconne la température du proc et des gpu de monter plus vite en Open CL alors qu'ils sont sous-fréquencés en Metal, d'où notre envie de bouger sur PC..mais ca implique d'autres problèmes....)

avatar pocketalex | 

ben tu vas sentir violent la différence alors :)

et vous bossez sur quoi pour le stockage ? RAID ? NAS ? TB2 ?

(sachant que la vitesse du stockage est plus que primordiale en montage, bien avant la RAM, le CPU ou la CG...)

avatar JohnDevil | 

En RAID sur des Promise Pegasus 2, en plus des ordis à mettre à jour on aimerait mettre à jour notre stockage et passer sur des serveurs, ceux de chez lumaforge ont l'air intéressants niveau vitesse et simplicité de gestion mais c'est une boite américaine, j'ai vu qu'ils avaient vendu des serveurs à une télé suisse qui est sur FCP X en partie donc on verra au niveau du prix, c'est juste au niveau du support technique qu'on manque de renseignements pour le moment.

Niveau vitesse oui c'est important maintenant il me semble qu'en apple prores 422 10 bits en 4K il faut au minimum une vitesse de 110 mo/s niveau disque, vitesse que même les nouveaux HDD 7200 rpm atteignent sans problème.

avatar pocketalex | 

@JohnDevil

perso je ne fais que très peu de montage , pas de "gros montage en tout cas" (des 30 sec à 2 min en moyenne)

Ma station de travail de 2012 arrive au bout de ses possibilités (en tout cas pour mon job) elle va prochainement être remplacée par un iMac i7 ou un iMac Pro, surement un iMac Pro

Derrière lui sera accolé un NAS de chez QNAP, le TS-453-TB3 qui dispose de deux ports TB3 qui relieront ma machine et une autre station de travail. Ce NAS sera peuplé en full SSD pour un total de 2To. Les deux stations de travail pourront y accéder avec des taux de transfert de 500 à 700Mo/s

Ce NAS dispose d'un port ethernet 10GbE et il a la particularité d'intégrer un convertisseur TB3/Eth 10GbE, donc les deux stations de travail auront accès au reste du réseau en 10GbE, et notamment au NAS principal de 24To, avec des taux de transfert de 300 à 500Mo/s. Le reste de la boite accédera au serveur en Ethernet 1GbE, ils ont pas besoin de plus (commerciaux, chefs de projet, rédacteur, consultant, etc)

Avec ça on a un set-up parfait pour nos projets, je rappelle qu'on est dans la création digitale (studio photo, shooting vidéo courts, post production et vfx sur des animations courtes, etc) et pas dans le montage pur et dur avec de très gros volumes de rushes, sinon aurait privilégié une solution stockage plus conséquente, mais quoi qu'il en soit, si 110Mo/s peuvent peut-être suffire pour lire 1 flux propres 4K, cela reste une énorme limitation, il vaut mieux prévoir un set-up de travail ou tes rushes seront accessibles à un débit d'au moins 500Mo/s, et idéalement à plus d'1 Go/s, parceque lire un et un seul flux compressé, c'est bien, mais quand la machine doit accéder à plus que ça, et en montage on bosse rarement avec un et un seul fichier source, tu te retrouves face à un véritable goulet d'étranglement.

Donc parler de CPU, de GPU ou de RAM derrière, si tu te traine un méga boulet niveau taux de transfert des datas, je vois pas trop l'intérêt, surtout que si tu fais du montage et que du montage, le boulet tu vas le sentir tout le temps.

Bon après je dis ça, le Promise en TB2 sur un port TB3, il devrait t'offrir plus que 110Mo/s, le seul souci du promise c'est que c'est un disque externe, raid certes, mais disque externe tout de même, donc connecté à une et une seule machine. Si t'as qu'une machine, ça va, si vous bossez avec 3, 4 5, 10 bécanes, vous faites comment ?

Partage de fichier ? branchage/débranchage du Promise d'une machine à l'autre ? plusieurs Promise ?

Tu devrais regarder la solution des NAS QNAP en TB3, en plus tu peux les chainer pour des performances optimales de machine à stockage, et de stockage à stockage pour les flux de prod c'est pas mal (un qui monte, l'autre qui étalonne, etc)

avatar JohnDevil | 

Oui je suis d'accord sur les vitesses, après ici par exemple les 4 stations ne sont pas reliées entre elles, elles ont chacune leur pegasus et elles travaillent sur 1 projet chacune sur une durée en moyenne de 2 à 3 semaines par projet.

On faisait ça parce qu'on avait pas besoin de mettre plusieurs personnes en même temps sur les projets.

Là on va avoir besoin de les renouveler et de les mettre en réseau, on avait vu des solutions NAS, mais la solution qu'on recherche est plus proche d'un EVO ou d'un Lumaforge, le QNAP peut marcher en 10 GbE mais pas avec autant d'utilisateurs et de stockage que ce dont on a besoin, ils ont d'autres modèles aussi plus proches et qu'on étudie.

avatar pocketalex | 

@JohnDevil

C'est sur, sur un Jellyfish mobile, tous les utilisateurs sur iMac Pro connectés en 10GbE vont se gaver, avec du 1To/s montant et descendant chacun à dispo (mais attention : 2To/s au global à se partager entre utilisateurs)

Pas mal comme solution, je ne connaissais pas.

QNAP propose des NAS 10Gbe, mais bien sur ils sont fait pour être connectés à des switch, et là tu plug autant d'utilisateurs que tu veux, sauf que la bande passante est aussi partagée (et avec le link agrégation entre le NAS et le switch, on rattrape en performances) mais surtout, on a pas vraiment une connection directe utilisateur/stockage, bref c'est du matos très performant niveau vitesse, pas forcément niveau bande passante et réactivité, ce qui est primordial dans le montage

Au final, la connection directe en 10GbE du jelly fish permet une meilleure maitrise de la bande passante par utilisateur, et aussi, de la réactivité (ce qui est reproché au Xsan)
Dans les moments de stress test, ou tout le monde est connecté au stockage partagé et doit bosser vite et bien, ça peut faire la différence.

avatar JohnDevil | 

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