Test de l'iMac Retina 5K 2017 (Core i5 3,8 GHz)

Anthony Nelzin-Santos |

Ça y est, c'est décidé, vous allez acheter un nouvel iMac gonflé à bloc. Comme d'autres, vous salivez sur votre clavier à la lecture de la fiche technique de l'iMac Pro, mais il ne sera pas disponible avant le mois de décembre de cette année, c'est-à-dire pas avant le mois de mars de l'année prochaine. Et puis il coûtera le prix d'une voiture d'occasion : non, ce ne serait pas raisonnable.

Heureusement pour vous, Apple propose déjà un nouvel « iMac le plus puissant jamais conçu », l'iMac Retina 5K à processeur Intel Core i5-7600K et carte graphique AMD Radeon Pro 580. Mieux : il ne coûte « que » 2 599 €, à peine plus d'un demi-iMac Pro, autant dire une paille ! La machine qu'il vous faut ? La réponse dans notre test.

L'imac Retina 5K est livré avec un Magic Keyboard compact et une Magic Mouse 2. Ajoutez 30 € pour le Magic Keyboard avec pavé numérique, 60 € pour recevoir un Magic Trackpad plutôt que la souris, ou 149 € pour recevoir trackpad et souris.
L'imac Retina 5K est livré avec un Magic Keyboard compact et une Magic Mouse 2. Ajoutez 30 € pour le Magic Keyboard avec pavé numérique, 60 € pour recevoir un Magic Trackpad plutôt que la souris, ou 149 € pour recevoir trackpad et souris.

Un iMac est un iMac

Avant de parler de performances, il faut rappeler quelques évidences : cet iMac, aussi puissant soit-il, reste un iMac. Un iMac, c'est un ordinateur tout-en-un d'une finesse aussi vaine qu'impressionnante. Un iMac, c'est une pièce de design sous laquelle on doit caler de vieux bouquins pour ne pas souffrir des cervicales(*). Un iMac, c'est un ordinateur qui fait un bon jukebox grâce à ses haut-parleurs intégrés convaincants, mais une piètre cabine photographique à cause de sa webcam tout juste passable.

Mais un iMac, c'est d'abord et avant tout un écran. Et quel écran ! L'écran Retina 5K dominait le marché en 2014, et le domine encore aujourd'hui — il faut dire que ses rares concurrents ne sont plus disponibles. Pourquoi, alors, encore l'améliorer ? Parce que l'écran fait l'iMac : avant l'écran Retina, il y a eu le tube cathodique de l'iMac G3, la dalle plate de l'iMac G4, puis les « grands » écrans 24 et 27 pouces des iMac Intel.

Après s'être intéressée à la définition (5 120 x 2 800 px), puis à la colorimétrie (étalonnage à l'usine, codage des couleurs sur 10 bits), Apple s'est penchée cette année sur la luminosité. Comme celui de l'écran 5K Ultrafine de LG, le rétroéclairage de l'iMac Retina 5K atteint désormais 500 cd/m². Or le rétroéclairage des anciens modèles semblait « fuir » dans les coins, au point de faire virer la couleur d'un fond gris uniforme sur une zone de quelques dizaines de pixels carrés.

Qu'en est-il aujourd'hui ? Sonde à la main, ce qui était un petit défaut du modèle fin 2015 apparait comme un minuscule défaut du modèle mi-2017. Sans sonde ni loupe, hors des applications de mesure, il est impossible de le repérer. Par ailleurs, nos mesures réalisées à 250 cd/m² confirment la parfaite prise en charge de l'espace colorimétrique DCI-P3 et la profondeur des noirs, qui ne dépassent pas 0,3 cd/m².

L'iMac reste impressionnant de finesse.
L'iMac reste impressionnant de finesse.

Bref, l'écran Retina 5K de 2017 est encore meilleur que l'écran Retina 5K de 2015, qui était déjà le meilleur écran jamais utilisé par Apple et l'un des tous meilleurs écrans « grand public » du marché. Ne reste qu'à réduire les bordures qui l'entourent, mais cela demandera sans doute de revoir la conception du châssis de la machine, une perspective que la présentation de l'iMac Pro repousse aux calendes grecques.

Mais cet iMac est un iMac puissant

Si vous pouviez facilement démonter cet écran, vous pourriez voir l'alimentation et la carte-mère de l'iMac, encadrées des hauts-parleurs et surmontées d'un disque dur et… d'espace vide. Une carte-mère qui comporte cette année des processeurs Intel Core i5 de septième génération, autrement connue sous le nom de « Kaby Lake », et des cartes graphiques AMD de la série Radeon Pro 5XX.

Vous connaissez la musique : le processeur Intel Core i5-7600K de cette année, doté de quatre cœurs cadencés à 3,8 GHz et d'un Turbo Boost à 4,2 GHz, est un peu plus rapide que le processeur Intel Core i5-6600K d'il y a deux ans, doté de quatre cœurs cadencés à 3,3 GHz et d'un Turbo Boost à 3,9 GHz. Intel ne nous a pas habitué à des grands bonds, mais à force de petits sauts, un Core i5 à 3,8 GHz s'acquitte aujourd'hui des tâches ne demandant qu'un seul cœur aussi rapidement qu'un Core i7 à 4 GHz il y a trois ans.

C'est toujours 240 € d'économisé, le prix de l'option Core i7-7700, un processeur doté de quatre cœurs cadencés à 3,6 GHz, qui fonctionnent comme huit cœurs logiques grâce à la fonction Hyper-threading. Résultat : un gain de performances de 12 % à 100 % selon les usages, pour un surcoût de 9 % seulement, cela peut valoir le… coût si vous utilisez régulièrement des applications capable de tirer parti d'un grand nombre de cœurs comme Final Cut Pro ou Logic.

Les machines utilisées dans les comparaisons suivantes. Cliquer pour agrandir
Nos traditionnels tests applicatifs. L'iMac Retina 5K haut de gamme arrive en tête du classement des machines de série, mais cède le pas face aux machines dotées de l'option Core i7. Remarquez l'écart entre l'iMac que nous testons aujourd'hui et les MacBook Pro d'un prix similaire. Cliquer pour agrandir
Le test synthétique Geekbench, qui donne logiquement les mêmes conclusions.Cliquer pour agrandir

Reste que le processeur Intel Core i5 ne démérite pas : il a passé tous les obstacles de nos tests avec une facilité déconcertante. Si l'on a senti une limite, c'est plutôt du côté de la mémoire. La dotation de série, 8 Go en deux barrettes de 4 Go, suffit largement à la plupart des usages, mais pas à des usages très exigeants comme notre test dans Logic. Or le Fusion Drive a beau être rapide, l'usage de la mémoire virtuelle se fait sentir dans ce cas il est vrai très particulier.

Un Fusion Drive de 2 To, d'ailleurs, et non plus seulement d'un téraoctet. Un petit geste de la part d'Apple qui ne nous empêchera pas de faire la fine bouche : alors qu'un disque 3 To ne vaut que 20 € de plus qu'un disque de 2 To, et que cette machine vaut déjà 2 599 €, l'option 3 To coûte 120 €. Le Fusion Drive reste cher — il faut dire qu'Apple utilise des SSD NVMe de premier choix, qui frôlent maintenant 3 Go/s en lecture, pour un confort d'utilisation encore accru.

Le Fusion Drive de 2 To (un disque de 2 To et un SSD NVMe de 128 Go fourni par Samsung) frôle 3 Go/s en lecture, et dépasse 700 Mo/s en écriture.
Le Fusion Drive de 2 To (un disque de 2 To et un SSD NVMe de 128 Go fourni par Samsung) frôle 3 Go/s en lecture, et dépasse 700 Mo/s en écriture.

Mais revenons à la RAM. L'iMac Retina 5K accepte désormais 64 Go en quatre barrettes de 16 Go, une dotation qui vous coûtera 1 680 € chez Apple… ou 500 et quelques euros ailleurs. Rien ne vous empêche d'étaler la dépense, en gardant les barrettes de 4 Go d'origine, puisque la RAM est encore accessible sur ce modèle, par le biais d'une trappe sous le pied. (Ce qui n'est le cas ni sur l'iMac 21,5 pouces, ni sur le futur iMac Pro.)

Derrière le pied, la trappe permettant d'accéder à la RAM. On ne peut y accéder sans débrancher la machine : le bouton permettant de la déverrouiller se cache derrière le cordon d'alimentation. Une mesure de sécurité qui n'en a pas l'air.
Derrière le pied, la trappe permettant d'accéder à la RAM. On ne peut y accéder sans débrancher la machine : le bouton permettant de la déverouiller se cache derrière le cordon d'alimentation. Une mesure de sécurité qui n'en a pas l'air.

Une « vraie » carte graphique ! Dans un Mac !

Si le processeur fait un petit bond, la carte graphique fait un grand saut. Bien décidée à investir le marché de la création de contenus en réalité virtuelle, Apple ne lésine plus sur les graphismes de l'iMac. Ces bonnes intentions feront-elles une véritable politique ? L'avenir le dira. Aujourd'hui, force est de constater que la puce AMD Radeon Pro 580 à 8 Go de VRAM GDDR5 est aussi puissante qu'une carte AMD Radeon RX 580… car elles possèdent peu ou prou les mêmes composants.

Le test synthétique Cinebench montre que les progrès réalisés en matière graphique sont plus importants cette année qu'à l'habitude.
Le test synthétique Cinebench montre que les progrès réalisés en matière graphique sont plus importants cette année qu'à l'habitude.

Autrement dit, la carte graphique de l'iMac Retina 5K haut de gamme offre un niveau de performances à mi-chemin entre la Nvidia GTX 1060 et la Nvidia GTX 1070, le genre de composants qui motivent la création d'un Hackintosh. Cela veut dire que l'on peut jouer tout à fait confortablement sur cette machine en poussant les options graphiques à fond : on atteint sans peine 60 i/s en définition native 1440p dans un jeu « ancien » comme Tomb Raider, et 50 i/s en 1080p dans un titre plus récent comme F1 2016.

La possibilité de jouer en définition native plutôt qu'en 1080p, et la présence d'éventuels ralentissements obligeant à baisser les options graphiques, dépendent totalement des exigences du jeu et de la manière dont il a été codé. Tomb Raider, F1 2016, Batman: Arkham City (GOTY), Warhammer 40000: Dawn of War III… nos titres de référence ont tous été portés sur Mac par Feral. Les performances ne varient pas énormément d'un titre à l'autre, et l'ensemble donne une idée du niveau moyen de prestations, ici très satisfaisant.

Il faut installer ARK: Survival Evolved pour mettre à genoux la Radeon Pro 580, qui arrive à peine à afficher les menus de ce jeu réputé pour son terrible manque d'optimisation. À l'inverse, il faut installer The Witness pour voir ce dont elle est capable : ce jeu de casse-tête en monde ouvert exploite Metal, l'API graphique d'Apple, et peut donc extraire toute la substantifique moelle de la carte AMD.

Le test synthétique Valley Benchmark, qui se rapproche du comportement d'un jeu, montre à quel point les progrès sont importants.
Le test synthétique Valley Benchmark, qui se rapproche du comportement d'un jeu, montre à quel point les progrès sont importants.

On retrouve cette dichotomie dans les applications professionnelles : l'iMac Retina 5K atteint un niveau de performances autrefois réservé au Mac Pro… mais bien inférieur à celui d'un PC équivalent lors de l'utilisation d'applications multiplateforme et/ou open source comme LuxRender. Il faut espérer que l'effort envers le monde de la production de contenus en réalité virtuelle soit récompensé par une adoption plus franche de Metal — ou les cartes graphiques désormais puissantes des iMac seront sous-exploitées, par une ironie assez cruelle.

Avec ce nouveau processeur et cette nouvelle carte graphique viennent deux ports Thunderbolt 3 au format USB-C, qui remplacent les deux ports Thunderbolt 2 aux côtés des quatre ports USB 3.1 au format USB-A. Ces deux ports vous permettront bien sûr de transférer des données très rapidement et d'utiliser tout un tas d'adaptateurs et de docks, mais aussi de brancher deux écrans 4K ou un écran 5K compatible.

Les ports de l'iMac Retina 5K mi-2017, de gauche à droite : entrée et sortie audio combinée, carte SDXC, quatre USB-A, deux Thunderbolt 3, un Ethernet Gigabit.
Les ports de l'iMac Retina 5K mi-2017, de gauche à droite : entrée et sortie audio combinée, carte SDXC, quatre USB-A, deux Thunderbolt 3, un Ethernet Gigabit.

Vous ne pourrez toutefois pas utiliser l'iMac lui-même comme « écran cible » : la norme Thunderbolt 3 intègre DisplayPort 1.2, qui prend en charge les écrans 4K à 60 Hz et les écrans 5K à deux dalles, et non pas DisplayPort 1.3, seule capable de prendre en charge les écrans 5K à dalle unique. Les ports Thunderbolt de l'iMac Retina 5K sont néanmoins capables de charger un MacBook Pro, maigre consolation.

Un iMac très cool

Avant de conclure, abordons un aspect de l'iMac Retina 5K souvent négligé, alors qu'il est crucial : la dissipation thermique. Avec une température ambiante de 28 degrés, ni le processeur ni la carte graphique n'ont montré le moindre signe de faiblesse, cette dernière ne dépassant jamais 78 degrés dans nos tests synthétiques. Mieux : la charge passée, les composants retrouvent rapidement une température « normale », preuve de l'efficacité du système de refroidissement de l'iMac.

Les ventilateurs soufflent, évidemment, mais il faut vraiment tendre l'oreille pour les distinguer parmi le bruit ambiant d'un bureau. La grande coque en aluminium n'est jamais chaude, sauf autour de l'extraction, cachée par le pied (et pour cause : elle est brûlante). Cette efficacité thermique fait écho à l'efficacité énergétique : l'iMac Retina 5K consomme 1,2 W en veille, environ 180 W à pleine charge avec le rétroéclairage de l'écran au maximum.

Les entrées d'air, tout le long du bord inférieur. L'air chaud est expulsé derrière le pied, près de la charnière.
Les entrées d'air, tout le long du bord inférieur. L'air chaud est expulsé derrière le pied, près de la charnière.

Une machine du même calibre consommait plus de 350 W en 2010, et frôlait les 200 W en 2014. Cela peut paraître un peu abstrait, mais l'ensemble participe au confort d'utilisation : on n'a pas l'impression de travailler face à un convecteur électrique, on ne doit pas mettre des bouchons d'oreille avant de lancer Photoshop, et on ne perd pas son calme face à la facture d'électricité. Le concept de l'iMac n'a jamais été grossier, mais il a atteint un degré de raffinement extrême, d'autant plus appréciable que la transition aux écrans Retina n'avait pas été tout à fait fluide.

Mais concluons donc. Cet iMac Retina 5K à processeur Intel Core i5-7600K et carte graphique AMD Radeon Pro 580 est bien l'iMac « le plus puissant jamais conçu », ou du moins l'iMac de série le plus puissant jamais conçu. Il n'est pas parfait : on peut toujours trouver à redire, sur le prix des options ou bien sur les déboires d'Intel, qui expliquent la sortie retardée de cette machine et les limites du Thunderbolt 3.

Mais il en faudra plus pour gâcher notre plaisir : l'écran Retina 5K ne cesse de s'améliorer alors qu'il était déjà excellent, les performances graphiques font un bond spectaculaire. Reste à exploiter cette puissance, avec des applications à la mesure de ces composants puissants… et prenant en charge des technologies comme Metal, ce qui n'est pas forcément le cas des outils multi-plateforme.

(*) Parce que son pied ne se règle pas en hauteur. Rappelons l'existence d'une version « avec kit de montage VESA intégrée », livrée sans le pied original mais vendue 50 € de plus. Si la chose vous intéresse, lisez notre aperçu de l'iMac fin 2012 avec kit de montage VESA intégré, toujours d'actualité.

2 599 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Superbe écran Retina 5K
  • … Mais progression plus franche des graphismes
  • Adoption des dernières technologies (Kaby Lake, Thunderbolt 3, DDR4)
  • Confort d'utilisation

Les moins :

  • Potentiel parfois sous-exploité…
  • Prix de certaines options (RAM, VESA)
Tags
avatar umrk | 

Je suis l'heureux possesseur de cette machine, nickel .. La seule "mauvaise" surprise est en effet (ce que j'ignorais) le changement de connectique en passant du Thunderbolt 2 au Thunderbolt 3 (je pensais que c'était uniquement "soft") Moralité : un cable adaptateur de plus .....

J'ai pris l'option du SSD à 1 Tera, plus de disque dur !

avatar asheden | 

@umrk

L'avantage du Thunderbolt 3 est qu'il est compatible avec les périphérique usb type C. Mieux vaut ça que rester sur un format Thunderbolt 2 uniquement compatible... avec lui même. On peut pas tout avoir

avatar umrk | 

oui .. je ne suis pas ennemi du progrès ... mais cela a compliqué ma manip de transfert entre mon ancien Mac et le nouveau (bizarre que la connection ethernet ne puisse fonctionner, dans ce cas ...)

avatar pocketalex | 

@umrk

Un simple cable Ethernet suffit, tu es sur que tu as bien configuré le réseau dans les réglages système ?

Le même SubnetMask, et Zou

avatar C1rc3@0rc | 

L'avantage du connecteur Thunderbold 2 c'est que c'est le connecteur mini-display port... et que face au connecteur Type-C qu'il partage avec l'USB, et bien le mini-display port est solide, vraiment solide.

Je note au passage qu'Apple a garder les port USB-A pour l'USB et n'est pas passé au connecteur type-C!

Sinon, je trouve que MacG prend un gros risque: «Ne reste qu'à réduire les bordures qui l'entourent, mais cela demandera sans doute de revoir la conception du châssis de la machine,» si jamais quelqu'un rapporte ça a Ive, il va piquer une colere et il va geler toutes les productions avant d'avoir refait le design de l'iMac... donc exit l'iMac Pro de decembre, exit les Macbook Pro du printempt, exit le Mac Pro fin 2018,... va falloir se contenter des Macbook Pro a touch bar :( et du Macbook Air :)

avatar CrashMidnick | 

Très bon test, Merci Macg.
Belle machine, mais toujours amputée par le prix des options et le fait de ne pas pouvoir changer facilement un SSD ou de la RAM.

avatar wilson01 | 
[Modéré]
avatar Rez2a | 

@CrashMidnick

La RAM se change très facilement sur un 27".

avatar loupsolitaire97 | 

@CrashMidnick

Un SSD oui quoi que en externe sur une machine de bureau pas forcément gênant

Mais la RAM c’est encore plus simple que sur le MacMini 2012 ;)

avatar r e m y | 

@CrashMidnick

Tu confonds avec l'iMac Pro qui n'aura plus de trappe d'accès aux barrettes de RAM.

avatar CrashMidnick | 

Ha bah zut, j'étais persuadé du contraire. Encore un bon point pour lui alors ! ^^

avatar r e m y | 

@CrashMidnick

Tu peux aussi lire le test! Tu verras, il y a même une photo de la trappe d'accès à la RAM...?

avatar CrashMidnick | 

Merci pour le conseil remy mais je l'ai lu. Et 2 choses :

1) sur mon iphone j'ai un adblock = pas de photo dans les articles de macg donc je ne risquait pas de le voir
2) je l'ai lu vite fait au boulot entre midi et deux, ce détail m'a échappé (j'étais plus préoccupé par mon sandwitch, désolé ! ^^)

avatar r e m y | 

@CrashMidnick

?je te comprends... un sandwich quand on a bien faim, c'est du sérieux!

avatar loupsolitaire97 | 

@CrashMidnick

Enlève ADBlock alors :) du moins pour MacG ;)

avatar pocketalex | 

lire mac sans les photo ... ?

avatar lll | 

Et le 21.5 pouces, non ?

avatar pocketalex | 

... non

C'est con.

avatar lll | 

J'ai peut-être mal compris mais il me semble que la RAM n'est pas accessible via la trappe des anciens modèles et des 27" sur les 21.5 :

https://www.ifixit.com/Teardown/iMac+Intel+21.5-Inch+Retina+4K+Display+%282017%29+Teardown/92170

Aussi, en quoi c'est con ?

avatar pocketalex | 

c'est con que la RAM soit pas accessible sur les 21" (et l'iMac Pro), que ce soit la génération actuelle ou celle d'avant, c'est tout ?

avatar Rez2a | 

Merci pour le test !

À noter que cette année, il n'y a plus de carte graphique en option sur le gros modèle.

Je me souviens que mon iMac Retina de fin 2014 m'avait coûté pas loin de 3000€ à cause du GPU facturé 250€ ou 300€ en plus, là c'est appréciable qu'il soit déjà inclus dans la facture.

avatar loupsolitaire97 | 

Peut on recharger un MacBook 12’’ en le branchant à cet iMac ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@loupsolitaire97 : oui.
avatar pocketalex | 

Cette machine me fait sérieusement de l'oeil, en i7 + SSD 512Go et 8Go de RAM bien sur

J'ai encore du temps, je réfléchis, et surtout, je me renseigne, j'hésite avec un nouveau hackintosh mais je suis trop refroidi par les problèmes techniques et les incompatibilités qui existent encore (et qui commencent à devenir rédhibitoires)

L'idée de retourner à un VRAI Mac, 100% fonctionnel et stable, maintenant que ces derniers offrent du matos à jour, me titille de plus en plus

avatar jmtweb | 

Idem mais avec un SSD de 1 To car 512 à l'heure actuelle c'est méga short.
Quant à la RAM, c'est facile de le booster pour pas cher en changeant de crèmerie.

avatar pocketalex | 

@jtmweb

je bosse pas sur ma machine, mais sur le NAS réseau, ou sur des disques externes pour les projets "lourds" (rushes vidéo, shooting photos) et les exports se font ... sur le NAS réseau

Ma machine n'héberge que l'OS et les apps, et le cache des apps (After, Première, Photoshop), c'est tout. 512Go me suffisent amplement, mais j'avoue travailler assez peu sur la 4K (ça arrivera), du coup 256Go dédiés au cache suffisent plus que largement, et l'OS + les apps occupent à peine une centaine de Go, il m'en reste encore je sais pas quoi faire avec

avatar macam | 

@pocketalex :
Ainsi donc ça fait déjà cinq ans que tu as un hackintosh. Fripouille... :-)

avatar pocketalex | 

@macam :

et il tourne comme une horloge :)

Le i7 3770K affiche 9500 chez cpubenchkmark, le i7 7700K affiche 12100

Bref, une station équivalente moderne m'offrirait un boot de 27% ... un certain confort, mais pas sur que mon quotidien soit révolutionné. Par contre, adepte des minimachines, j'ai monté une bécane en mini-ITX et donc seulement 2 slot de RAM et 1 slot PCI

Du coup, je suis limité à 16Go de RAM et ça, ça commence à me poser des problèmes, surtout en motion design, et le slot PCI accueille la GeForce, du coup je ne peux pas assouvir mes envies de Thunderbolt et d'Ethernet 10GBe

Aussi, ma CM n'a pas de slot nVME, donc SSD en SATA3 bridé à 500Mo/s.

SSD nVME, Ethernet 10GB, TB3, 64 Go de RAM, tout cela commence à me manquer, bref, je regarde, tranquillement (je suis pas à 6 mois près), pour une sérieuse évolution, la question est : nouvel hackintosh ou iMac 27" ???

avatar kitetrip | 

Question : peut-on changer le disque dûr ? Par exemple pour faire une récupération de données ?
(vous allez dire qu'il y a Time Machine, mais je pose la question car il y a quelques années on pouvait récupérer facilement ses données sur le DD, et qu'aujourd'hui les fabricants prennent la manie de souder les puces SSD sur la carte mère)

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@kitetrip : le disque dur n'est pas « accessible par l'utilisateur », dans le langage d'Apple. Il peut toutefois être changé en Apple Store ou par un technicien (https://www.macg.co/materiel/2015/07/rappel-des-disques-3-dimac-une-intervention-domicile-rapide-89808), et si vous êtes bricoleur, vous pouvez le changer vous-même. Cela impose toutefois de se doter des bons outils (notamment une sorte de roulette à pizza pour couper l'adhésif maintenant l'écran, et un adhésif de remplacement), et d'être patient et adroit.
avatar r e m y | 

@Anthony

Et si le Mac n'est pas totalement mort, on peut le démarrer en mode "Target" et monter son disque comme disque externe Thunderbolt sur un autre ordinateur pour en recuperer les donnees.

avatar kitetrip | 

Merci pour ces infos.
Dommage que le démontage ne soit pas aisé...

avatar pocketalex | 

@kitetrip

Est-ce une volonté d'Apple que les utilisateurs n'interviennent pas dans leurs machines ?

Ou, plus simplement, le constat que l'énorme majorité des utilisateurs n'ouvre plus ses bécanes pour les bidouiller, seule une fraction négligeable de geeks passionnés le fait encore, auquel cas ils peuvent penser la conception avec plus de liberté car pas bridés par les positionnement des composants vers des trappes d'accès ?

La vérité, me semble t'il, est entre les deux

avatar jojo5757 | 

@pocketalex

La vérité est surtout purement mercantile. En empêchant les utilisateurs d'upgrader leur Mac, Apple pousse habilement (en faisant un modèle de base à la ramasse) à prendre le modèle au dessus. Et en profite pour facturer les options une blinde...

avatar C1rc3@0rc | 

@jojo5757

Il y a ça (confirmé par la hargne et les moyens qu'Apple met pour empecher la loi autorisant la reparations des materiels par des tiers non affiliés). Une pratique classique de l'automobile, comme les vis au format exotique.

Il y a aussi des economies d'echelles permettant de monter les marges juteuses:
- l'ecran collé... quelques litres de colle coutent beaucoup moins cher a Apple que des millions de vis.

- Les vis, il faut les visser, ça prend plus de temps que le collage de l'ecran, c'est du temps d'assemblage et de controle de gagner => c'est des economies d'echelles.

-les vis faut les enduire de "stop filet" (la pate bleue qu'on trouve sur les vis qui les "collent" dans l'ecrou) ou de resine. Ça coute sur la masse.

- La colle ça pese moins lourd que les vis, ça fait donc moins de poids a transporter, et donc de l'economie d'echelle, et ça a chaque transport (faut acheminer les vis, ça coute, et aprés faut acheminer les machines en phases d'assemblages sur chaque sites, puis chaque transports vers le client...)

En fait tout dans le design Apple est fait pour optimiser le cout de production, et donc la rentabilité. C'est aussi pour cela que la finesse est aussi importante, c'est pas qu'une obsession de Ive: plus un produit est fin, moins il coute en materiaux et en transport, et en plus on peut le vendre plus cher au pigeon...

avatar Chanteloux | 

Anthony
Attention: selon mon expérience Apple refusera de changer le DD, sauf s'il est défectueux, et dans ce cas il le remplacera obligatoirement par un DD de .même capacité. ET:
Si le DD est changé en atelier indépendant ou par l'usager, la garantie Apple est ANNULÉE.

avatar Siilver777 | 

Question peut-être idiote, mais je ne trouve l'information nulle part : les deux ports Thunderbolt 3 au format USB-C, ils sont compatibles avec des appareils USB avec ce même connecteur?

Merci.

avatar Loic3012 | 

@Siilver777

Oui, le thunderbolt 3 est compatible avec les périphériques USB-C ????

avatar C1rc3@0rc | 

mais pas l'inverse...

avatar Kriskool | 

"l'écran Retina 5K de 2017 est encore meilleur que l'écran Retina 5K de 2015"

Ah ? il est vraiment bien mieux ou juste un peu mieux?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Kriskool : un peu mieux, c'est mieux.
avatar fte | 

@Anthony

Parfois on dit un peu mieux alors qu'en réalité c'est à peine moins pire.

Du coup ce n'est pas mieux, c'est juste moins pire.

avatar macam | 

@fte :
Débloque pas : l'iMac 5k offre le meilleur écran intégré du marché.

avatar fte | 

@macam

Définis "meilleur". Quels sont les critères ?

Intégré est déjà un défaut majeur selon mes critères.
Brillant est peut-être encore pire qu'intégré. Pas loin en tout cas.
Ensuite c'est un 27" offrant la même surface utile d'un 27" banal. Retina, certes, mais l'usage est celui d'un 27". Compare avec un panoramique 21:9 et tu verras la difference d'usages (on aime ou pas).
Il n'est pas réglable en hauteur.
Il ne pivote pas.
Il n'accepte pas de signaux externes, pas moyen d'y brancher un PC ou une PlayStation.
C'est un écran avec ventilateurs. Tu en connais beaucoup des écrans qui te ventilent dessus ?
Transition gris-gris = ? ms.
Rafraîchissement limité à 60 Hz.
FreeSync ? Apparemment pas.

Bref. La dalle est géniale, l'usage est merdique.

Ton meilleur n'est pas mon meilleur.

avatar C1rc3@0rc | 

Je vais pas te donner tort dans les arguments que tu evoques: tu as parfaitement raison.
Mais il faut reconnaitre que dans les all-in-one la qualité de la dalle de l'iMac est au-dessus des autres. Pas tres difficile d'ailleurs, a part pour Apple, dans l'industrie le all-in-one est du bas de gamme...

Apres l'iMac est une catastrophe ergonomique, mais ça c'est pas la faute de la dalle mais du design absurde.

avatar pocketalex | 

@fte, @C1rc3@0rc

Le problème de l'iMac, c'est qu'il contente tous ceux qui ont des besoins auquel il répond, et ne contente pas les autres, vous le soulignez clairement

Le problème de l'iMac ce n'est pas l'iMac, c'est qu'il n'y a pas d'alternative

avatar anonx | 

Design trop vintage avec les bandes écrans beaucoup trop larges... pas plus de 6/10 ?

avatar Martin Neige | 

Une question, vous mettez dans votre résumé de note;
Fusion Drive de 3 To et SSD de 512 Go à 2 To en option, es-ce que cela veut dire que si on prend une option de SSD 512 on pourrait garder le FD 3 To
désolé mais je comprends pas bien, j'avais compris que si on prenait le SSD 512 on avait que ça...
Merci de votre éclairage et très bon papier

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Martin Neige : non, c'est soit Fusion Drive, soit pur SSD.
avatar Martin Neige | 

Merci Antony, le SSD du Fusion Drive de 3 To est bien un 128?

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