Avid à vendre

Anthony Nelzin-Santos |

Avid Technologies « étudie la possibilité d’une vente » selon l’agence Reuters. La nouvelle a relancé le cours de l’action, qui avait perdu près de 40 % entre la mi-avril et la mi-mai, alors que les investisseurs ont accueilli froidement les derniers résultats financiers de l’entreprise américaine. La capitalisation boursière d’Avid repasse ainsi la barre du milliard de dollars.

Image Avid.

Deux ans après sa création en 1987, Avid a marqué les esprits avec la station de montage Avid/1 construite autour d’un Macintosh. Tout au long des années 1990, l’entreprise américaine prêche les vertus du montage virtuel avec Media Composer, qui n’est pas porté sous Windows avant 1999. L’entreprise remporte son premier Oscar technique, qui est aussi le premier décerné à un film monté numérique, en 1996 avec Le patient anglais.

Avid est aussi connue pour Media Composer que pour ses nombreuses acquisitions : Digidesign et son éditeur audio Pro Tools en 1994, les équipementiers M-Audio et Pinnacle en 2004 et 2005, l’application de notation Sibelius en 2006, les surfaces de contrôle Euphonix en 2010… Des publicités aux superproductions hollywoodiennes en passant par les chaines d’informations, l’entreprise semblait incontournable.

Las, Avid est sortie laminée des années 2010. Après une scission douloureuse, elle s’est séparée de l’ensemble de ses activités grand public, revendant M-Audio à InMusic et Pinnacle à Corel. Engluée dans des problèmes comptables, elle avait été éjectée du Nasdaq en 2014 et son directeur financier avait dû batailler pour rétablir la situation. L’entreprise se concentrait depuis sur les applications (très) professionnelles, mais n’avait pas manqué d’enrager ses clients en abandonnant les licences perpétuelles.

La production de Top Gun: Maverick et Avatar : The Way of Water, parmi bien d’autres exemples récents, repose sur des produits Avid. L’entreprise peine pourtant à retrouver le chemin d’une croissance solide, même si les revenus des abonnements progressent de plus en plus rapidement. Goldman Sachs est chargée d’étudier des « offres fermes » pour une vente rapide.

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#avid
avatar thefutureismylife | 

Est ce que ce serait le genre de chose qui puisse intéresser Apple pour muscler Final Cut ? Ou non ?

avatar fte | 

@thefutureismylife

Moyennant que Avid a été laminé en particulier par Final Cut, je dirais que non. Après, j’imagine que ça se discute…

avatar MarcMame | 

@fte

"Moyennant que Avid a été laminé en particulier par Final Cut, je dirais que non. "

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Laminé ?
Comme tu y vas…
Lorsque Apple a bien démontré qu’ils se foutaient bien de leurs clients avec le succès que l’on connaît de FCP X, les gros comptes sont tous, je dis bien TOUS, revenu chez Avid en courant.
L’épisode Aperture n’y est pas étranger non plus.

avatar fte | 

@MarcMame

"Laminé ?
Comme tu y vas…"

Ce n’est pas moi. Je cite l’article.

avatar MarcMame | 

@fte

"Ce n’est pas moi. Je cite l’article."

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Une citation c’est toujours entres parenthèses. Sinon, c’est une appropriation.

avatar k2r | 

@MarcMame

Entre guillemets, plutôt…

avatar MarcMame | 

@k2r

Oui

avatar fte | 

@MarcMame

"les gros comptes sont tous, je dis bien TOUS"

J’en connais un gros qui n’a pas couru cher Avid, donc ton argument est invalide.

avatar MarcMame | 

@fte

"J’en connais un gros qui n’a pas couru cher Avid, donc ton argument est invalide."

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Il faut toujours quelques exceptions aux règles.

avatar fte | 

@MarcMame

"Il faut toujours quelques exceptions aux règles."

Pas quand les règles sont en majuscules.

avatar Florian Innocente | 

@fte

😁

avatar hucar | 

@MarcMame

Oui, ils sont revenus dans un premier temps, mais AVID n’a pas su répondre à une certaine demande. Après, ce qui rend AVID si fiable, c’est justement qu’il n’est pas un lecteur de médias (on oublie AMA qui n’est pas fiable) tout est stocké dans un unique dossier et dans un codec propriétaire.

avatar mistervannes | 

@hucar

Que voulez-vous dire par « ce n’est pas un lecteur de média » ? Je ne connais pas les logiciels vidéo Avid (seulement Pro Tools) donc je suis curieux de comprendre cette subtilité.

avatar hucar | 

@mistervannes

C’est simple, sur FCP ou PREMIÈRE, vous pouvez mettre à peu près n’importe quel format de vidéo à différentes cadences (24 - 25 -29 -30 - 60 …. Images par seconde) dans un même projet et même dans une même séquence (qui aura, elle, son format et sa cadence). Cela génère des aberrations et fausse le workflow. Sur AVID, et dans la configuration de base, tout ce qui est importé est encodé dans un codec propriétaire et tout les médias qui seront dans le projet (séquences comprises) auront les mêmes caractéristiques. Cela permet une stabilité qui génère un workflow particulièrement fiable.
Le problème rencontré aujourd’hui c’est la multitude de formats pour adapter des films tournés en 16:9 (format naturel horizontal) en 9:16 (le format quand on tient son téléphone) et autres formats (carré, 4:5…. ).
En fait le problème est societal et seuls les médiocres s’en sortiront indemnes (ils ne font déjà pas la différence…)

avatar Javelin | 

@ hucar

comment peut-on dire autant de bêtises en si peu de mots ?
ton histoire de "workflow faussé" est une double idiotie
d'un côté comme de l'autre (Avid / Apple Adobe) on est libre de ramener à une cadence et codec, fomat etc commun ou de travailler timeline multi-format

quand on ne connait rien à un sujet ... on ne poste pas

avatar iPop | 

@MarcMame

Non, pas tout de suite, Adobe a tiré son chapeau puis ils se sont rendus compte que FCP était de loin l’avenir.

avatar pocketalex | 

@iPop

Adobe vise une clientèle de monteurs occasionnels, me semble t'il

La grande force de Première, c'est qu'il est intégré à la suite CC, et comme beaucoup de professionnels ont besoin de la suite CC, ils se retrouvent avec un logiciel de montage intégré et cela suffit à ne pas aller voir ailleurs pour une alternative.

Aussi, Premiere Pro est "classique / à l'ancienne", et cela satisfait tous les branlos qui n'ont pas voulu passer à la timeline magnétique et préfèrent rester sur ... ce qu'ils connaissent. Adobe a surement récupéré une partie de cette clientèle réac

Mais je doute qu'Adobe cherche à imposer Première chez les "vrais" monteurs. Ce serait déployer énormément d'énergie, si ce n'est devoir repenser et ré-écrire tout le logiciel, pour un résultat pas forcément garanti tellement Avid, FCP X ou Resolve sont fortement installés dans le métier, le vrai métier.

Je ne pense pas qu'ils aient tiré leur chapeau, ou du moins je ne sais pas dans quel sens tu l'entends. Ils se content d'ajouter des fonctionnalités à l'existant et de miser sur les monteurs du dimanche et ceux pour qui évoluer dans leur métier est impensable, et ça, ça fait déja une énorme clientèle

Signé : un monteur du dimanche (mais je me mets activement à Resolve)

avatar hucar | 

@pocketalex

Malheureusement Première Pro sévit dans le milieu pro… usurpation selon moi.

avatar Javelin | 

@MarcMane, tu dis des petites bêtises... :)

fcp.co pour te le démontrer , (en bas de la page d'accueil)

avatar MarcMame | 

@Javelin

"@MarcMane, tu dis des petites bêtises... :)
fcp.co pour te le démontrer , (en bas de la page d'accueil)"

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Tu pourrais avoir la gentillesse de citer les propos que tu commentes ?
Je ne sais ni de quoi tu parles, ni ce qu’il y a à voir en bas de la page d’accueil de fcp.co 🤷🏻‍♂️

avatar hucar | 

@thefutureismylife

@thefutureismylife

Le « déclin » d’AVID est arrivé à cause d’Apple et la sortie de FCP X.
Alors que tout allait bien (FCP 7 était très utilisé et AVID restait la référence) Apple a tenté d’imposer son workflow aux Médias (télévision - cinéma - docu). La réponse des intéressés a été radicale, ils ont éliminé FCP de leur workflow et dans un premier temps AVID à tout récupérer. À côté il y avait PREMIÈRE qui grattait à la porte depuis des années, Adobe a parfaitement tiré son épingle du jeu grâce à AFTER qui lui était déjà adoubé par le milieu pro. Du coup la jeune génération s’en est emparée avec dans l’idée que c’était plus simple et aussi bien qu’AVID. Au final, on n’utilise presque plus AVID que pour des gros projets.
Le problème c’est que Première Pro n’a de pro que le nom, que c’est un lecteur de médias (comme FCP l’était) et que derrière l’apparente simplicité se cache une réelle méconnaissance du montage (c’est pour ça que les grosses productions sont toujours sur AVID). Pour ma part, après des années de lutte acharnée je me suis retrouvé obligé d’utiliser ce logiciel (les pros et agences ont monté leur petites post prod low costs avec des assistants limités au seul logiciel Première et ainsi ils peuvent faire des modifications sans surcoût) et pas un seul jour ne passe sans que je maudisse Adobe.
Donc pour en revenir à Apple, je ne pense pas qu’AVID soit dans leur panier d’achat.

avatar MarcMame | 

@hucar

"Le « déclin » d’AVID est arrivé à cause d’Apple et la sortie de FCP X. "

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Non. Vraiment pas.
Le déclin d’Avid n’est dû qu’à lui et lui seul.

avatar occam | 

@MarcMame

"Le déclin d’Avid n’est dû qu’à lui et lui seul."

Sur ce coup, je suis absolument avec vous.

avatar MarcMame | 

@hucar

"Donc pour en revenir à Apple, je ne pense pas qu’AVID soit dans leur panier d’achat."

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Parle pas de malheur !

avatar Pierre H | 

C'est marrant comme affirmation. Je bosse en cinéma et en télé, (docu comme fiction), et ça court pas les rues les projets qui ne se font pas sur Avid. Même des petits.
J'ai des copains qui montent sur Premiere mais c'est plutôt en pub ou en instit', ou sur certains documentaires dans des prods qui effectivement pensent économiser trois sous en ayant une license sous la main (quoique, vu le prix au mois chez Adobe...)

Le plus gros problème d'Avid, ce sont ses actionnaires et ses dirigeants. Parce qu'ils veulent un max de pognon et peu d'investissement. Donc les gars au développement ils bricolent comme ils peuvent (ce qui est hallucinant pour une boite qui côte 1 milliard), et heureusement qu'ils sont encore quelques uns à se battre contre leur propre management.

avatar hucar | 

@Pierre H

Oui, AVID est le seul soft suffisamment fiable pour la télé, le cinéma et les documentaires. Mais en publicité on subit le dictat des réseaux sociaux et la course aux économies mal placées … bref vive la fiction ;-)

avatar Tomtomrider | 

Un push? Anthony pense qu’il est important de prévenir les lecteurs de macg rapidement au cas où l’un de nous soit intéressé ? 😄

avatar Urubu | 

Et pourtant leurs produits sont de très loin la solution la plus complète, fiable et intégrée pour de la post-production broadcast et cinema collaborative. Mais le problème reste qu’ ils ont clairement loupé le virage avec le positionnement tarifaire des concurrents et « administrativement » c’est une usine à gaz gérée par des has been.

Espérons des investissements du repreneur et que de nouvelles équipes marketing et R&D viennent remplacer les actuelles sans pour autant toucher à l’ingénierie et la rétro-compatibilité des logiciels Avid qui est excellente.

avatar MarcMame | 

@Urubu

"Et pourtant leurs produits sont de très loin la solution la plus complète, fiable et intégrée pour de la post-production broadcast et cinema collaborative. Mais le problème reste qu’ ils ont clairement loupé le virage avec le positionnement tarifaire des concurrents et c’est une usine à gaz gérée par des has been. "

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+1

avatar MacGruber | 

Je suis très agacé de ma perte de licence perpétuelle au profit de l’abonnement pour la version Studio (pour ma part).

Je songe à un passage sur Luna

avatar occam | 

@MacGruber

"Je suis très agacé de ma perte de licence perpétuelle au profit de l’abonnement"

Cas d’école pour tous ceux qui prônent l’abo comme unique modèle économique viable.

Il y a un dicton : « Don’t shit where you eat. »
Dans le cas Avid (bien nommé !), il faut reformuler : « Don’t shit on those who let you eat. »
AAPL peut se le permettre, pas Avid.

avatar Absolut Piano | 

Idem leur éditeur de partitions Sibelius.
En revanche si Protools se casse la figure, ça va faire une armada de malheureux !

avatar MarcMame | 

@Absolut Piano

"En revanche si Protools se casse la figure, ça va faire une armada de malheureux !"

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C’est surtout qu’il existe aujourd’hui toute une génération qui n’a jamais rien connu d’autre et qui serait totalement larguée devant Nuendo, Pyramix ou même Reaper.
C’est le problème des formations, du manque d’ouverture et des monopoles.

avatar ckermo80Dqy | 

@MarcMame

Va utiliser Reaper en studio 😀

avatar MarcMame | 

@ckermo80Dqy

"Va utiliser Reaper en studio 😀"

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Je n’y tiens pas. Mais ce n’est pas une raison pour totalement le négliger.

avatar lll | 

Ça, désolé, mais c'est vraiment une blague typique des ingé-son du XXe siècle. Je n'ai jamais vu Reaper planter en studio, mais combien de fois ai-je vu un artiste patienter, voire s'impatienter parce que l'ingé-son relançait ProTools pour la 4e fois de la session (et je parle bien de très gros studios) ? Alors oui, les solutions hardware sont bien intégrées, mais en 2023, il n'est pas malsain de remettre en question certains dinosaures, surtout quand ils dépendent d'une société comme Avid, qui n'écoute pas beaucoup ses clients, et qui, à une époque pas si lointaine, faisait payer les pistes supplémentaires.

Au passage, j'aime beaucoup Sibelius mais depuis Avid, la direction est devenue très confuse et les bugs ou autres problèmes d'UX n'ont jamais vraiment été traités. Bref, je suis passé sur Dorico dernièrement et ça se passe plutôt bien, même s'il a fallu réapprendre beaucoup de choses (j'ai pourtant un lien avec Steinberg à peu près aussi chaleureux qu'avec Avid).

avatar papalou | 

Je serais curieux de savoir quel est la proportion d'utilisateurs musique vs post-prod de ProTools. Je pense qu'Avid peut bien se faire éjecter du marché de la musique que ProTools serait toujours là.

avatar MarcMame | 

@lll

"Ça, désolé, mais c'est vraiment une blague typique des ingé-son du XXe siècle. Je n'ai jamais vu Reaper planter en studio"

———
Je n’ai jamais vu Reaper dans les gros studios. Comparaison compliquée.
Et personne n’a affirmé que Pro Tools était l’alpha et l’oméga des DAW, ni qu’il était exempt de défauts.
Il est même bourré de défauts.
Mais aujourd’hui il est stable si on ne s’amuse pas à appliquer des mises à jour qui viennent de sortir.
Quand on a une version stable on la garde un bon bout de temps et on maintient un parc homogène.
Depuis que Avid a investi le live, un gros effort indispensable de stabilité a été fait et ça se voit.

avatar lll | 

Là-dessus je suis bien d'accord avec vous par contre : les gros studios ont souvent des versions anciennes, y compris de leurs plugins. Ça surprend les homestudistes qui font les mises à jour sans réfléchir mais les ingés son ont souvent de bien vieilles pantoufles.

Cela dit, c'est aussi sans doute ce qui fait que Reaper est si peu adopté dans les "vieux studios". L'outil ne change pas la qualité du boulot rendu, mais j'ai toujours trouvé l'attachement à ProTools à la limite du rationnel. Idem pour certains vieux plugins de Waves, pour prendre des produits avec une politique commerciale similaire à celle d'Avid.

avatar MarcMame | 

@lll

"Là-dessus je suis bien d'accord avec vous par contre : les gros studios ont souvent des versions anciennes, y compris de leurs plugins. Ça surprend les homestudistes qui font les mises à jour sans réfléchir mais les ingés son ont souvent de bien vieilles pantoufles."

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Aahhhh ces ingénieurs du son tout poussiéreux qui tremblent devant la nouveauté !!
Les studios sont des entreprises commerciales, pas des beta testeurs.
Ils ont besoin de STABILITÉ.
Ne va pas chercher des explications qui TE justifie.
Avoir la dernière version de la mort qui tue ?
Pour quoi faire ? Qu’est-ce qu’elle fait de plus ?
Est ce que mon mix va devenir trop génial si je fais la mise à jour ?
Quand vous comprendrez que l’important c’est ce que vous faites, pas comment ni avec quoi vous le faites.

Et pour finir : « if it aint broke, don’t fix it… »

avatar MarcMame | 

@lll

"Cela dit, c'est aussi sans doute ce qui fait que Reaper est si peu adopté dans les "vieux studios". L'outil ne change pas la qualité du boulot rendu, mais j'ai toujours trouvé l'attachement à ProTools à la limite du rationnel."

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Tu as vraiment une vision totalement déformée de la profession.
La plupart des ingénieurs du son travaillent en free-lance.

Ouvre un studio sans inge son avec Reaper et tu verras bien si tu as des clients.

avatar lll | 

@MarcMame : Je ne comprends pas le ton de votre message, je suis tout à fait d'accord avec l'idée qu'il ne faut pas changer une formule qui marche. Par contre, je n'irais pas jusqu'à qualifier ProTools de formule qui marche à tous les coups (encore une fois : combien de plantages même pas dus à des plugins !), et j'ai tendance à remettre en question les standards établis (sinon j'utiliserais encore Finale pour éditer mes partitions, et Cubase pour tout ce qui est audio). Bien sûr, il n'y a aucun intérêt à migrer son studio vers d'autres crémeries quand on a investi tant de temps et d'argent, mais je répète que l'attachement à Avid tient parfois du déraisonnable chez certains producteurs, et d'ailleurs souvent les plus jeunes, comme si "avoir" Pro Tools les rendait meilleurs par principe.

J'ai vu des studios à plusieurs millions d'euros fonctionner quasiment sans aucun EQ (alors qu'ils en ont 20 différents dans leurs racks), j'ai vu des ingé-sons malins faire des merveilles avec Reaper (et avec un workflow totalement impossible à partager vu qu'ils ont développé beaucoup de routines maison). Par contre, le Japon où je vis est peut-être une exception, mais je n'ai jamais vu d'ingé-son freelance et j'ignorais que c'était une majorité en France (voire en Occident ?).

avatar MarcMame | 

@lll

"Par contre, je n'irais pas jusqu'à qualifier ProTools de formule qui marche à tous les coups"

—————-
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit puisque j’ai même écrit l’inverse. Je te laisse revenir sur mes interventions.
Pro Tools est juste LE standard actuel dans le cinéma et l’audiovisuel dans ses grandes largeurs.
Ce n’est pas parce qu’il est le plus beau et le meilleur, c’est juste comme ça. Point. Peu importe les bonnes ou mauvaises raisons.

Quand tu as ta boîte à toi, que tu travailles seul, tu fais bien comme tu veux mais quand tu accueilles des clients et des ingénieurs du son free-lance (90% des cas dans ce milieu) tu es OBLIGÉ de standardiser.

A une autre époque, c’était les consoles SSL ou NEVE, le reste était un marché de niche.
Pareil pour les micro Neumann, les enceintes Genelec, etc…

Les standards changent, on a connu autre chose que Avid, on connaîtra autre chose plus tard.

Quand a la stabilité de Pro Tools, c’est peut-être justement parce que tu fais des mises à jour à tout va que tu le trouves plantogene et peut-être aussi pour ça que les gros studios utilisent des versions plus anciennes. Parce que c’est STABLE.

avatar YSO | 

Au travers de la lecture de vos interventions il apparaît que ce logiciel est « le mastodonte » du montage vidéo, dans tous les sens du terme : majeur (prépondérant) et lourd (tant pour la configuration nécessaire que pour l’interface que certains pourraient juger « préhistorique »).
Pour de tels logiciels historiques (comme Word et Excel dans leurs domaines respectifs) on ne peut faire table rase et repartir de la feuille blanche. Il y a nécessité d’effectuer une modification par petites touches pour ne pas perturber les utilisateurs.
Et justement, concernant les utilisateurs vous indiquez qu’il est très employé tant dans le cinéma que la télévision.
Avec la multiplicité des montages pour les films « classiques » (en salle) et ceux des plateformes, plus le broadcast (télé) il serait étonnant que cet outil ne soit pas « sauvé » par un groupe ou des programmeurs plus à l’écoute des utilisateurs.
Un peu comme jadis la marque de Guitare Guibson ( ou Fender).

En tout cas, je partage l’avis qu’il ne serait pas bon qu’Apple se penche sur leur cas vu leur travers historique : lâcher subitement un logiciel, même Pro. Et oui, Aperture en est un excellent exemple.
De son côté MS n’a pas fait mieux en tuant iView Média Pro qui était très utilisé dans la photo il y a presque 20 ans.

Vu leur catalogue de logiciels (vidéo, musique studio et live) il y a une pépite à recueillir mais dont le business modèle est à repenser.

Est-ce la preuve que l’abonnement des logiciels pro n’est pas un bon modèle économique et qu’ils arrivent à un plafond de performance technologique où il n’y a plus grand chose à ajouter au logiciel ?

avatar Urubu | 

@YSO

Si on parle de Media Composer, l’interface n’a rien de préhistorique, au contraire, c’est de loin la meilleure dans le domaine, et les dernières versions ne vont qu’en s’améliorant. Le logiciel en lui même est ce qu’il existe de mieux en termes d’architecture, de fiabilité et de solidité. Cependant il nécessite effectivement un matériel adapté (des configurations recommandées sou Windows), et au minimum un doublé ou triple affichage, avec moniteur broadcast pour en tirer pleinement parti. L’utiliser dans une autre modalité n’a pas trop de sens vu les capacités du logiciel.

avatar Bicus | 

Alors je vais apporter un léger contrepoint à ton discours tellement dithyrambique qu'on le dirait tout droit sorti d'un communiqué de presse (ou d'un keynote Apple :-D).

Rien que la gestion des Avid MediaFiles est une infamie en 2023 (même si c'est un héritage historique qui a probablement été nécéssaire -ou tout du moins justifiable- il y a deux-trois décennies).

Essayons d'imaginer un logiciel comme Photoshop ou Word qui te dirais « Alors, le fichier que tu essayes d'importer, je vais le convertir et le copier dans un dossier que je vais créer moi-même, à la racine d'un disque dur (je suis quand même un logiciel sympa : tu peux quand même choisir le disque, mais pas l'emplacement du dossier, ni le nom du fichier) et tu ne pourras ni le déplacer ni le renommer comme bon te semble, sous peine d'en perdre le lien (« Media Offline ») ».

avatar Urubu | 

@Bicus

Dithyrambique? Non, juste objectif.

Ca fait des années que les médias sont gérées en Avid link - directement à la source de ton choix sans nécessité de “conversion”😏 (transcodage) donc manifestement des années que tu n’utilises pas le logiciel.

Parler sans savoir, un des problèmes majeurs des utilisateurs d’internet.

avatar hucar | 

@Urubu

Sauf que justement, travailler en AMA ouvre une brèche dans le workflow.

avatar Urubu | 

@hucar

1- Ca fait des années que ça ne s’appelle pas AMA. Donc mon commentaire ci-dessus s’applique à vous également 😏

2-« ouvre une brèche dans le workflow » ?

C’est quoi cette phrase affirmative, ridicule et gratuite, sortie de nulle part et qui ne veut absolument rien dire?

avatar hucar | 

@Urubu

Juste que c’est la merde dès qu’on passe en confo.
Désolé, je suis pro AVID, je fais tout mon possible pour travailler et continuer de travailler sur AVID. C’est mon métier et si l’envie me prend de dire AMA plutôt que Avid-link c’est peut-être parce que c’est idem (on peut changer le nom, ça ne change pas la couleur, un sujet d’actualité :-) ).
Bref, si travailler en Avid Link n’est pas un problème pour vous alors tant mieux. Pour moi c’en est un.

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