40 ans du Mac : la machine qui a marqué les années 1990
Le 24 janvier 1984, Steve Jobs montait sur la scène du Flint Center pour présenter le Macintosh 128K, premier membre d’une famille qui compte 413 membres après quarante années d’évolution. Certains sont tombés dans l’oubli — qui se souvient du Power Macintosh G3 AIO ? D’autres ont fait l’histoire et la légende d’Apple, comme l’iMac G3, machine emblématique des années 1990.
Quelques mois après le retour de Steve Jobs à la tête d’Apple, l’iMac est un véritable pari. Un triple pari, même. Un pari sur le web, d’abord, alors que la logithèque du Mac supportait mal la comparaison avec celle des PC. Un pari sur la valeur du design, ensuite, alors qu’Apple elle-même ne vendait plus rien d’autre que des « boites beiges ». Un pari sur l’avenir, enfin, celui des technologies mais surtout celui de la firme de Cupertino.
Trois paris réussis, qui ont fait de l’iMac une icône, l’emblème du « deuxième acte » de Steve Jobs. L’iMac est le premier ordinateur utilisant exclusivement des ports USB, à une époque où l’on disait encore « Universal Serial Bus », et l’un des tout premiers ouvertement conçus pour surfer sur le web. Une machine qui a lancé la mode des plastiques translucides, dont les couleurs ont changé quasiment tous les six mois pendant quatre ans, jusqu’à la présentation de l’iMac G4 au bras articulé.
Comment parler des années 1990 sans mentionner les PowerBook, ces machines qui ont défini le format des ordinateurs portables modernes et comptent parmi les premières réalisations de Jony Ive ? N’oublions pas non plus l’iBook G3, premier ordinateur doté d’une puce Wi-Fi, présenté de manière mémorable. Au terme d’une décennie contrastée, pendant laquelle Apple n’a cessé de tomber toujours plus bas, ces trois machines ont été les premiers signes d’un frémissement. Vous connaissez la suite…
Rétro MacG : l’iMac fête son 25e anniversaire
Je me rappelle encore voir la présentation du lancement du Mac G3… puis de l’avoir chez moi. Quelle beauté!!!
@leinuo88
J'ai eu aussi trois ans après d'occasion et moi qui avait switché vers des tours PC pendant 5/6 ans, j'ai été totalement bluffé par l'architecture du truc, un vrai bijou
Signe temps, je le remplaçais deux années après par un iBook blanc
@leinuo88
En plus de la présentation de Steve Jobs à Paris, qui était magique !
À l’époque, pour acheter un Mac, il fallait avoir de la foi !.
@lotheram
J’avais la foi.
À cette époque, j’ai même demandé à ma mère d’acheter des actions Apple à ma place (car j’avais pas 18 ans)
Elle ne l’a pas fait, dommage elle aurait mis l’équivalent de 1000 euros, j’aurais un appartement gratuit maintenant.
Haha!
Suis pas sûr que le PowerMac G3 AIO ait été commercialisé en France…
On avait les performa 5xxx mais pas de G3!
Le premier ordinateur désirable !
@Furious Angel
Pas faux
Le design m’avait plût mais pas les limitations du premier iMac moins. J’ai préféré garder mon Motorola Starmax 4000 que j’ai au fil du temps upgradé en G3/300, une vraie carte MPEG 2 pour les DVD et surtout une 3DFx Voodoo 4500. Il a fallu beaucoup de temps avant que l’iMac ait une carte graphique décente et j’ai attendu celui avec la Radeon 2600. Entre temps j’ai eu le Titanium avec la première Radeon.
Mais j’ai récupéré plusieurs modèles G3 pour ma collection et j’avais acheté un DV 400 pour mon père qui a pu commencer le montage sur iMovie.
« qui se souvient du Power Macintosh G3 AIO ? »
La molaire ? Probablement tous ceux qui l’ont vu — impossible d’effacer ça de sa mémoire ensuite. 😁
Pour rebondir sur ce que dit l’article au sujet des PowerBook : je trouve dommage qu’on célèbre bien plus souvent l’iMac que les PowerBook de la série 100, alors que ces derniers ont eu une influence bien plus forte et bien plus durable sur l’ensemble du marché des ordinateurs portables.
@BeePotato
On peut parler de la série des duo aussi qui dans le genre faisaient très fort, ou du Pismo.
@ horatius : « On peut parler de la série des duo aussi qui dans le genre faisaient très fort, ou du Pismo. »
De belles machines, innovantes dans leur genre, mais dont l’innovation et l’impact sont tout de même marginaux par rapport aux PB 1x0. On peut dire la même chose d’ailleurs des PowerBook de la série 500 avec leur trackpad : c’était une évolution logique, et si ça n’avait pas été fait là, ça l’aurait été par d’autres par bien longtemps plus tard.
@BeePotato
+1
@BeePotato
Tout à fait d’accord :-)
https://www.macg.co/mac/2021/10/powerbook-30-ans-de-mobilite-124659
@ Jean-Baptiste Leheup :
J’avais oublié cet article. 🙂
👍
Super, cette série d'articles !
L'iMac bleu a été mon premier Mac "à moi" : je voulais commander un 266 MHz (je crois que c'était la première série des multicolores), et quand j'ai appelé le vendeur, il m'a dit qu'ils étaient passés en 333 MHz. Commandé en bleu (myrtille ?) avec une imprimante Epson et un scanner Agfa vert translucide... J'ai débuté la programmation web avec cette machine, sur PageMill qui était fourni avec.
Je me souviens surtout de mon incrédulité de gosse de 11 ans devant ces berlingos, alors que le premier PC, acheté chez Leclerc avec 6h / mois d'Internet offerts pendant les 6 premiers mois (woaouh !) rentrait dans la pièce de bureau du pavillon familial.
Incrédulité, donc, devant l'absence de tour pour caser les composants, et le faible nombre de Mhz alors que le Pentium lll cravachait à 500mhz.
J'ai attendu 2005 et l'iPod Vidéo pour sortir de la comparaison bécasse de fiches techniques, et Janvier 2009 pour m'offrir un MacBook en Alu avec l'argent du boulot d'été (je l'ai toujours, dans une armoire).
@sImPOD
Presque tout pareil :D. Chez nous l’iMac est même resté des semaines sur la table du salon. Et (merci papa) on a eu le droit d’y toucher et de se faire la main très tôt « avec » internet.
Plus anecdotique : ma tête quand je l’ai vu démarrer sur un OS 9 ! Alors que la machine précédente devait être encore sur un 5 ou quelque chose du genre.
#0095B6.
Autrement dit : Bondi Blue.
J’en ai installé un joli paquet de ces iMac, mais le cœur n’y était pas. Je savais que ce ne serait qu’une solution très intermédiaire, car à nouveau sous-spécifiés, et qu’ils seraient dépassés quand — ou plutôt si — l’OS dérivé d’OpenStep dépasserait le stade des Developper Previews que l’évangélisateur d’Apple EDU nous faisait partager avec plus d’enthousiasme que de conviction. Blue Box, Yellow Box, Red Box : je connaissais ces schémas par cœur, et je les voyais s’étioler de release en release. Qui les connaît encore ?
Autre problème : le tas d’adaptateurs USB nécessaires, ce premier iMac USB n’étant compatible avec à peu près aucun des accessoires ou périphériques existants. Encore une constante…
One more thing : les expériences avec les Mac du 128K au SE/30 avaient fini de me convaincre que les All In One à tube cathodique étaient une très, très, très mauvaise idée sur le long terme. Donc, pas d’orchidées pour Miss Blandish, ni de Bondi Blue pour bibi. Jamais d’iMac.
Ça avait été une énorme claque à l’Apple expo !
Et puis il ne faut pas oublier la campagne « think different ».
J en ai un que je garde comme collection… il fonctionne je l avais acheté à l Apple explo de Paris (et oui a l époque y avait l événement la ) franchement il est magnifique
@horizontitou
Pareil pour moi !! J’ai toutes mes machines dans un placard juste derrière moi, je ne pourrai jamais m’en séparer.
Juste à côté du G4 tournesol version grand écran 😍