40 ans du Mac : les machines favorites des lecteurs de MacGeneration

Anthony Nelzin-Santos |
Le Macintosh 128K. Image Anthony Nelzin-Santos.

Le 24 janvier 1984, Steve Jobs montait sur la scène du Flint Center pour présenter le Macintosh 128K, premier membre d’une famille qui compte 413 membres après quarante années d’évolution. Des machines qui ont fait l’histoire d’Apple, mais aussi un peu la vôtre. Retour sur quarante ans de souvenirs souvent réjouissants, parfois contrariés, avec les lecteurs de MacGeneration.

Quel Mac avez-vous le plus aimé ou, au contraire, le plus détesté ? Quel souvenir gardez-vous de cette machine ? Pourquoi vous en serviez-vous ? Ce sont quelques-unes des questions que nous posions dans notre appel à témoins, qui reste ouvert dans nos forums. Sans surprise, le Mac préféré est souvent… le premier, « forcément » comme dit melaure :

En ce qui me concerne, c’est le Macintosh Plus que j’ai découvert début 1988. À l’époque j’étais dans un club informatique, Microtel Chalon-sur-Saône, et nous avions déjà pas mal de machines (le premier micro que j’ai touché était un Goupil 1, 4 ko de RAM et processeur à 1 MHz…). Nous avons eu quantité de machines, des TRS-80, des Goupils, du ZX-80, Spectrum… et un Apple IIe en 1982. Ensuite on a eu du Thomson, en enfin la génération Commodore 64 puis Atari 512/Amiga 500 en 1987 et nous avons eu nos premiers PC Amstrad PC1512 sous Window 1.0 et Gem 2. Le Mac est arrivé juste après et c’est vrai que la finition de l’interface utilisateur mettait une claque à tout le reste. Et surtout un OS où on n’est pas obligé de bricoler des fichiers de config toutes les 5 minutes. Notre Mac Plus avait un disque dur de 20 Mo externe (format 8”), et c’était la grosse nouveauté en plus des disquettes 3,5” qu’on avait aussi sur A512/A500. La finesse de l’affichage et les capacités sonores ont de suite rendu la machine bien sympathique ! Et un bon paquet de logiciels et jeux sympas. Il m’a ravi pendant des années (jusqu’à ce que j’achète mon LCII).

La liste des machines citées est aussi hétéroclite que les participants : Macintosh IIci et IIfx, PowerBook Duo 210, Power Macintosh 5260, PowerBook G4 12”, iMac G4… Le nombre de mentions des MacBook en polycarbonate, produits en 2006 et 2011, montre le succès de la stratégie agressive d’Apple dans le monde de l’éducation. Lecorbubu explique ainsi :

Mon premier Mac fut acheté en novembre 2007, c’était un MacBook blanc Core 2 Duo, à ce moment je finissais mon lycée et me tournais de plus en plus vers une formation artistique. Naturellement la mise en avant de iLife dans le marketing d’Apple à ce moment-là avait fait mouche. Peu évolutif, je l’aurais quand même fait passer, non pas au SSD, car trop cher à l’époque, mais à un disque hybride et à 3 Go de RAM. Il m’aura accompagné jusqu’à ma troisième année d’études, la configuration commençait à être sérieusement mise à mal par mes usages : 3D, montage vidéo… C’est au bout de ces 5 années que l’inverter s’est mis à dysfonctionner mettant donc à mal le fonctionnement du rétroéclairage. La non-adéquation de cette machine avec l’évolution de mes usages (64 Mo de mémoire graphique partagée avec le processeur), l’impossibilité de le mettre à jour sur Mac OS X 10.8 fraîchement sorti et ce problème technique décidèrent de l’acquisition d’une nouvelle machine qui arriva à point nommé, le MacBook Pro Retina 15” de 2012.

Croustibapt ne dit pas autre chose en retraçant la longue carrière de son MacBook Pro 13” de 2011 :

Mon préféré : le MacBook Pro 13” de 2011. Mon premier rien qu’à moi. J’avais connu des Macs avant, ma maman avait notamment un iMac G5 sur son bureau. Mais ce MacBook Pro fut mon premier uniquement à moi. J’avais travaillé tout un été dans un job étudiant pour me l’offrir, à peine sorti du lycée. Je l’ai utilisé jusqu’en 2020, il ne m’a jamais lâché. J’ai bien sûr mis un SSD, changé la batterie et doublé la RAM durant sa vie. Il fonctionne toujours parfaitement. Lors de la période des confinements, j’en avais profité pour lui mettre un SSD plus conséquent. Il me sert maintenant de « serveur », il possède le double de ma bibliothèque iTunes et Photos, tous mes films, et a une petite partition Windows 10 pour jouer à quelques jeux peu gourmands.

Ces « premières fois » sont touchantes, car elles rappellent les nôtres, autant de petites histoires qui forgent celle de l’informatique. Mais certains sont plus chanceux que d’autres, comme mageekguy qui se remémore trois « premières fois » :

Le Mac que j’ai le plus aimé parmi tous ceux que j’ai possédés ? Le 6100 DOS Compatible, parce qu’il permettait de profiter de ludothèque PC avec un Mac, tout en ayant l’environnement du Mac pour le dessin et la PAO (j’avais entre 16 et 17 ans à l’époque). Mais le Mac Plus, le LC III et le MacBook Air de seconde génération ont également une place dans mon cœur, respectivement parce que c’est la machine qui m’a fait découvrir le Mac, le premier Mac que je me suis acheté (8 000 francs à l’époque, mon livret A y est passé :D) et le Mac qui m’a fait revenir au Mac à cause d’une véritable valeur différenciante par rapport au marché de l’époque (finesse, autonomie, poids, design).

Il n’y a guère que Bambouille pour avoir détesté son premier Mac, un PowerBook 1400cs qui l’a « fait tourner en bourrique avec son trackpad capricieux ». Le premier Mac est souvent… le premier Mac, le Macintosh 128K, cela ne nous rajeunit pas. Les plus sages et respectables d’entre vous ont commencé l’informatique avec un Macintosh 512K, un Macintosh Plus, un Macintosh SE/30 ou encore un Macintosh Classic, des machines dont les caractéristiques pouvaient changer au fil des upgrades.

Image mike2000.

Le Macintosh 128K de jpnouet est ainsi devenu un « 512K puis un Mac Plus », tandis qu’Aldo1000 avait transformé son Macintosh SE « en SE/30 ». C’était une autre époque, que mike 2000 a traversé avec quelques-unes des machines les plus emblématiques du catalogue de la firme de Cupertino :

Mon premier Mac(intosh) avec lequel on a lancé la révolution des métiers de l’édition (PAO) chez Hachette au milieu des années 80. Puis au fil des évolutions : le SE/30, le Mac IIcx, Le Power Mac G4, Power Mac G5… avec de grands écrans N&B puis couleur… pour terminer avec les iMac 24 et 27 pouces (super machine et bien plus légère !).

Une époque révolue, comme celle où le PowerBook G3 était un sommet d’élégance en même temps qu’une merveille de modularité, qui a motivé McBookWallstreet à s’inscrire sur nos forums pour en chanter les louanges :

J’ai kiffé mon PowerBook G3 Series Wallstreet (modèle de 1998) pour son design magnifique, son écran, son clavier, sa connectivité. Sa réparabilité et ses possibilités d’évolution aussi (Apple n’avait pas commencé à tout verrouiller comme des chiens, à l’époque). C’est celui qui me vient en premier à l’esprit, alors que j’ai débuté il y a 33 ans avec un Mac Plus et que je travaille au quotidien sur Mac depuis. J’ai eu également un Classic II (modèle de 1991), un PowerBook 1400cs (modèle de 1997), un iBook G4 (modèle de 2003), un MacBook polycarbonate (le dernier MacBook avec le design original, en 2009), un MacBook Pro Retina (modèle de 2014) qui fonctionne toujours parfaitement.

Ces machines qui tiennent plus des années 1990, celles de la descente aux enfers d’Apple, mais aussi d’une inventivité folle, que des années 2000, celle du comeback de la firme de Cupertino, mais aussi d’une réécriture de l’histoire, sont souvent oubliées. JB fait bien de rappeler « ses baies d’extensions disquettes, ZIP, CD voire double batteries, à l’époque où les PC ne tenaient pas la moitié de la charge d’une seule » qui font dire à Gorvirat qu’il s’agit du « portable le plus abouti d’Apple ». Charled rapporte une anecdote qui résume bien l’ambiance au sein de la « communauté » à l’époque :

Mon Mac préféré ? Par nostalgie, le premier : un Mac Classic sur lequel j’ai tellement appris… Mais plus probablement mon PowerBook Lombard, premier portable que j’ai pu m’acheter (après avoir tellement rêvé à un PowerBook Duo). Anecdote : il a correspondu à l’arrivée de Mac OS X dont j’avais acheté la bêta à Apple Expo (encore au CNIT…). Bêta que j’ai eu un mal fou à installer puis à utiliser, car elle freezait sans cesse. Je mettais ça sur le compte de l’état de bêta… jusqu’à ce que je croise Guillaume Gete de passage à Marseille. Il avait un PowerBook Lombard aussi, mais le modèle au-dessus. Comme les processeurs étaient sur des cartes filles, on a pu mettre le sien dans ma machine et elle a fonctionné. Il m’a alors expliqué qu’il y a avait un bug reconnu sur mon modèle et m’a permis d’obtenir une prise en charge SAV malgré la garantie expirée. Encore merci Guillaume !

Essayez de faire ça avec un MacBook Pro M3 ! Les propriétaires de stations de travail regrettent tout particulièrement la disparition des possibilités d’évolutivité. Ainsi starsk, qui a possédé un PC entre son PowerMac G3 « bleu et blanc » et son Mac Pro de 2007, hésite à passer au Mac Studio :

Aujourd’hui mon Mac préféré est son successeur, j’ai nommé le Mac Pro 2010 5,1. Une formidable machine, bidouillable, upgradable, increvable, c’est-à-dire une machine ouverte qui est l’exact inverse des Macs actuels complètement fermés. J’ai acheté ce formidable MacPro en 2011 sur le refurb d’Apple pour la somme de 3000 €. Aujourd’hui, je m’en sers encore quotidiennement, sur Monterey ou Windows, grâce à OpenCore. J’ai upgradé la RAM, la carte graphique est une Radeon RX 6600XT, j’ai des disques SSD NVMe et des disques durs en interne… Je peux changer les composants à ma guise, et pourtant c’est un Mac. Certes il prend de l’âge, mais il est encore pleinement fonctionnel, et surtout, il fait ce que je lui demande : retouche photo, montage 1080p/4K, jeux… Jamais je n’aurais gardé un ordinateur aussi longtemps. C’est tout bonnement incroyable. Et quelle stabilité/solidité ! Et Multiboot avec ça !

Reste que les machines à puce Apple ont déjà trouvé leur place au panthéon de nombre d’entre vous, peut-être moins sur leurs propres mérites qu’en comparaison des modèles qu’elles remplacent. « J’ai la chance de n’avoir détesté aucun de mes Mac », dit Wip, « mais j’ai évité d’en acheter entre 2010 et 2022 ». « Je n’ai détesté aucun Mac », dit aussi GPV, « car je n’en ai pas acheté de 2014 à 2023 ». Les machines portables à clavier papillon n’ont pas laissé un souvenir impérissable, ou alors un souvenir désagréable, comme celui que convoque huexley :

J’ai des Macs depuis bientôt 30 ans, mais pour le coup c’est récemment que le grand écart a été le plus grand… Je suis passé d’un MacBook Pro 15" avec Touch Bar qui est de LOIN le Mac que j’ai le plus détesté à un M1 Max qui est de loin celui que je préfère.

J’ai troqué une Touch Bar inutile qui m’a fait des centaines de ESC accidentel (repos du petit doigt et hop), une machine qui faisait un bruit d’hélicoptère, avec une autonomie désastreuse, unclaaaavier papillonaaaffreux, une connectique pauvre, sans parler d’une chauffe digne de l’enfer par un Mac qui est un vrai sans faute ou presque pour moi. Du HDMI, il est très puissant tout en restant discret, grosse autonomie, un vrai clavier qui fonctionne. Petit bémol sur le « notch », mais je n’y pense jamais au final, j’ai un vrai plaisir avec ce Mac.

En cherchant, on trouve pourtant des personnes pour défendre ces machines que d’autres préfèreraient oublier, comme Zorglub38 :

Mon Mac préfèré est le MacBook Pro 15” fin 2016. Il succédait à un MacBook Air 13” 2011 et un MacBook 13” 2013. J’ai adoré son clavier et son look. Il fonctionne toujours malgré sa batterie fatiguée et c’est mon fils qui l’utilise. Il a un Boot Camp Windows 10, ce qui est bien pratique pour les jeux. La Touch Bar est pratique pour les actions courantes. Actuellement j’ai un MacBook Air 15” 2023 qui me satisfait également et macOS tourne de façon impeccable. Seul regret, ne pas pouvoir utiliser Boot Camp.

Biking Dutch Man rend au MacBook Air 11” la place qui lui est due : « le même avec un écran bord à bord dedans et un M2, 24 Go de RAM et 2 To de SSD serait pour moi la meilleure machine principale et portable. » Le MacBook 12”, son successeur spirituel, avait beaucoup souffert du manque de puissance des processeurs Intel Core M et de fiabilité du clavier papillon, mais man 0 s’en souvient avec une certaine affection :

Un Mac que j’ai adoré, c’est le MacBook 12” Retina de 2015… C’était une super machine, petite, d’une finesse incroyable, pratique à transporter (moins de 1 kg), avec un écran magnifique, silencieuse, elle étrennait un clavier (le clavier papillon) que je trouvais très sympathique à la frappe ainsi qu’au son, mais qui malheureusement — et c’est bien connu — avait des défauts… Il se grippait à la moindre poussière, mais moi je n’ai pas eu ce problème. Le réel problème de ce Mac, c’était la puissance, l’absence de ventilateur — agréable à l’oreille — nécessitait à cause des contraintes thermiques la présence de puce Intel Core M vraiment pas puissante. Ceci dit, pour une utilisation bureautique standard, cette puce pouvait suffire… mais pas plus. Enfin le fait que son port soit unique (c’était le premier port USB C de toute la gamme Apple !) était limitant !!! Cela faisait qu’un hub USB-C était nécessaire, ce qui, pour une machine ultra transportable, était contraignant !

C’est une machine qu’un bon nombre d’entre nous aurait aimé vouloir aimer, mais a finalement détesté. « Chez moi, on est plutôt dans l’amour-haine », dit hugome au sujet d’une autre machine controversée, le Power Mac G4 Cube. « Mon Mac préféré a commencé par être mon plus détesté », ajoute Celeri au sujet du PowerMac G4 MDD :

J’avais déjà manipulé plusieurs Mac auparavant, mais j’ai pu me payer moi-même, avec mon premier salaire, un G4 MDD 2×867 MHz. Une très bonne machine, si on met de côté son côté extrêmement bruyant : il n’a pas été surnommé « Wind Tunnel » pour rien… C’est un des rares modèles pour lesquels Apple a officiellement reconnu le défaut de conception, mais à sa manière : grands seigneurs, ils ont proposé un kit de résolution du problème pour la bagatelle de 120 euros ! Certains se souviennent peut-être de cette histoire ?

En tout cas c’était donc plutôt mal parti avec cette machine, mais paradoxalement, ça a été le départ d’une période pleine de bidouilles avec cette machine, dont j’ai progressivement changé plusieurs fois tout le système de ventilation, je passais beaucoup de temps à tester toutes les configurations possibles en achetant des ventilateurs chez des vendeurs de pièces pour PC, et à la fin j’étais arrivé à le rendre quasi-silencieux, même en pleine activité. J’ai également pu remplacer ses CPU par des modèles 1,42 GHz, avec le radiateur en cuivre qui allait avec, la RAM, le stockage, ainsi que la carte graphique que j’avais remplacée par une ATI Radeon 9600 Pro provenant d’un G5 (AGP 8x), mais qui avait été flashée pour passer en AGP 4x. Tout ça avait permis de booster énormément cette machine et j’étais très fier du résultat. Précisons que cette machine était un vrai rêve à bidouiller, dans la mesure où elle s’ouvrait très facilement sur le côté : c’était vraiment une machine pour Power User !

Le modérateur des rubriques d’expression de nos forums, aCLR, auquel on pardonnera (non) d’avoir fait un détour par Windows, raconte l’histoire d’une frustration, « tout ça uniquement parce qu’il fallait en détester un » :

Si je devais en détester un, on retournerait en 1999 et sa nouveauté de l’époque, l’iMac G3. Non pas pour son design, son écran couleur, son système d’exploitation ou sa souris ronde, non, uniquement pour les conditions et l’endroit où je devais l’utiliser… La Poste ! Hé hé. L’administration publique française chargée du courrier postal voyait dans le World Wide Web une occasion de promouvoir son client de messagerie, laposte.net. Du coup les bureaux de poste s’étaient enrichis d’un espace numérique. Un siège de bureau et un plateau sur lequel trônait ce tout-en-un flambant neuf, par ailleurs digne héritier de celui sur lequel je me faisais la main.

Seulement là, moyennant quelques francs de l’heure, je surfais accompagné d’un(e) préposé(e) à l’apprentissage du webmail. Autant dire que mon identifiant et mon mot de passe n’ont pas survécu au temps d’écran passé devant. Entre l’attente que le poste soit libre, les horaires d’ouvertures du bureau, les regards en coin des gens dans la file d’attente, l’impossibilité de sauvegarder ces recherches sur disquette, l’obligation de passer par une impression papier forcément payante et finalement l’abandon précoce du service… J’ai détesté les conditions d’utilisations de cet iMac G3.

La vraie surprise de cet appel à témoins est venue des Performa/LC des années 1990, qui ne sont pas universellement détestés. Ces machines conçues pour concurrencer les PC en forme de « boite beige » n’ont pas laissé une trace indélébile dans l’histoire d’Apple, mais ont leurs amateurs. « Difficile de choisir entre le Performa 650 », confie ainsi pocketalex, et « le MacBook Pro 14" M3 Max (quasi) full options, la machine la plus puissante et la plus efficace pour le taf qu’il m’ait été donné d’avoir ».

La diversité des avis correspond à la diversité des 44 modèles commercialisés en moins de quatre ans, chacun avec plusieurs configurations et souvent plusieurs noms. « Le LC premier du nom était une "bouse" par rapport à ce qui existait à l’époque », rappelle Pierre-Olivier, alors que « le LC 475 était une excellente machine », notamment saluée par Alias. Cela dit, la même machine peut avoir laissé une impression très différente. Oizo ne regrette pas le PowerMac 5200, le premier modèle à puce Power PC :

Ah ce 5200, je l’aurais certainement plus aimé si je n’avais pas eu ces soucis d’image avec et cette qualité globale moyenne. C’était le pire Mac que j’ai eu, mais je l’ai aimé quand même. J’ai voulu changer le lecteur CD je me suis retrouvé avec les ergots plastiques fendus de la façade en main. Après l’évolution était pratique oui, la carte mère qui sort comme un tiroir, la possibilité de la changer en un clin d’œil, je me rappelle avoir testé de mettre celle d’un Performa 5300 dessus, ça a fonctionné.

Ça ne m’a pas empêché d’avoir passé de très nombreuses heures dessus et d’avoir eu du plaisir à l’utiliser. J’avais aussi le graveur de CD, carte d’acquisition vidéo, carte TV, carte Ethernet. Il y en avait des possibilités.

Gwen en garde un meilleur souvenir :

Je suis étonné de voir tous ces contributeurs qui détestent le 5200. Ce fut mon troisième Mac et je l’ai pour ma part beaucoup aimé. Il était, pour moi, l’évolution naturelle, tout-en-un du premier Mac et la préfiguration de ce que serait l’iMac. Il avait pas mal de possibilités d’extension, je l’avais gonflé en RAM et mis une carte vidéo dedans pour numériser mes LaserDisc. J’ai débuté Photoshop dessus ainsi que XPress il me semble. Quoique pour ce dernier c’était peut-être avant. J’avais rajouté un graveur externe, une tablette graphique A6 et bien sûr il pouvait se rendre sur internet, j’ai d’ailleurs commencé chez Compuserve avec lui.

Bref, j’en garde un excellent souvenir, car c’était une machine facilement utilisable, transportable et extensible. Tout ce que représentait Apple pour moi, loin des PC pleins de câbles et impossibles à déplacer facilement. Ce n’était pas le plus puissant des Mac, mais sa facilité d’utilisation changeait tout.

Le rêve des uns est le cauchemar des autres, on devrait toujours s’en souvenir avant de commencer à creuser des tranchées dans les commentaires. Sauf s’il s’agit de pilonner ceux qui citent leur Apple II, bien avant le Mac donc, et surtout ces Mac qui n’étaient pas des Mac ! Waterfront prend le risque d’avouer son amour du PowerTower Pro 225, un vulgaire clone, quand ioda60 mentionne « un Atari 512 boosté en 1024 avec une copie de la PRAM du premier Macintosh ». La palme — et le dernier mot — revient toutefois à guibrush :

Le Mac que j’ai le plus aimé, et de loin, ce n’était pas un Mac. C’était Shapeshifter sur mon Amiga 4000 Tower. L’architecture du Mac étant en fait très simple, l’Amiga avait tout ce qu’il fallait pour exécuter virtuellement Mac OS 7 ou 8. Il fallait juste avoir une carte graphique et une carte accélératrice. Comme j’avais un 060 et une PicassoIV, j’avais un Mac qui tournait plus vite que n’importe quel Mac 68K et un affichage en 1 024 × 768. Ça me permettait de combler les manques logiciels de l’Amiga, car ainsi je pouvais jouer à Doom, Sim City 2000, et surtout aller sur le web avec Netscape, car les browsers Amiga étaient une catastrophe. Le mieux, c’est que Mac OS tournait en multitâches avec AmigaOS et qu’on pouvait échanger des données entre les deux environnements en un seul clic. C’était le bon temps.

Pas sûr qu’on pourra dire la même chose dans quarante ans.

Source
Image de une : Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
avatar TheGreenMan | 

À mon grand regret, j’aurai adoré acquérir bien plus tôt un Mac et constater par moi-même, l’évolution de ces superbes machines.

Mon coup de cœur initial aura été mon initiation Photoshop sous iMac G3 au sein d’une école de graphisme, j’avais 17/18 ans.

C’est à seulement 39 ans que j’ai franchis le pas de l’acquisition personnelle sous Silicon : MBA puis iMac - de véritables merveilles.

avatar Pierre H | 

Joli résumé.
Pendant des années, il fallait éviter les "rev A" (premieres versions) comme la plaie. Si l'iMac bleu était une vraie révolution, le second était déjà bien mieux (le complètement translucide dont on voyait l'intérieur). J'ai eu un PowerBook G4, le premier dont la peinture pelait là où s'appuie les paumes de mains. Il remplaçait un Pismo G3, ultime évolution géniale du Wallstreet avec ses 2 baies qu'on pouvait remplacer à chaud, par une seconde batterie ou disque dur ou autre.
Mon préféré je l'ai encore, un MacPro de 2011, pour les mêmes raisons évoquées dans les témoignages. Et un iMac G3 Tournesol qui fait encore déco au bureau et surprend encore ceux qui s'en rappellent, et plus encore ceux qui ne l'ont pas connu.

avatar Biking Dutch Man | 

Très bel article, merci! La ligne des macs actuels est efficace mais un peu ennuyeuse. Que serait un iMac tournesol avec un M3 et un écran moderne?

avatar Ali Baba | 

@Biking Dutch Man

Le retour de la couleur des iMac est assez cool. Ça rompt la monotonie qui prévalait depuis la fin du Tournesol.

avatar Biking Dutch Man | 

@Ali Baba

C'est vrai! Les couleurs sont sympa.

avatar StephanM3 | 

Pour moi aussi, le TRS 80, le modèle III, à l’école en classe de 4 ième, ainsi qu’un Commodore Pet 4032, et enfin en 1985, un Apple IIe et un Mac SE upgrade SE/30.

avatar melaure | 

@StephanM3

Le TRS-80, mes débuts en programmation, et juste après des années de code sur TI-99/4A.

avatar Ali Baba | 

Je crois que le Mac qui m’a le plus marqué, c’est un que je n’ai jamais eu : le PowerBook G4 Titanium. À l’époque (2001) j’étais étudiant, j’arrivais du monde PC pour les beaux yeux de Mac OS X, et le G4 était un peu déraisonnable. J’ai pris un iBook blanc, qui était très bien, mais le Ti c’était quand même autre chose.

Quand j’ai eu le budget et la justification pour acheter une machine pro, le Ti était déjà obsolète. J’ai pris un PowerBook alu qui m’a servi de longues années.

J’ai pendant très longtemps eu seulement des portables Mac. Mon premier Mac de bureau date de 2017, un iMac avec grand écran. Achat qui est allé de pair avec un vrai bureau et fauteuil de bureau. Mais mon préféré est mon Mac actuel, un iMac M1 jaune.

avatar XenoX | 

Quels bons souvenirs !

Pour ma part hormis l’impossibilité d’évolution des machines actuelles mais mon MacBook Air M1 13” gonflé à bloc en CPU,GPU, RAM et SSD - totalement silencieux, léger et puissant au point où je peux tout faire côté pro est le meilleur Mac que j’ai eu depuis mon premier Mac un PowerMac 8100 sur lequel j’ai débuté ! Le Silicon Graphics Indigo2 doté d’un MIPS R10000 et Indy ont aussi été des machines incroyables accompagnées du Premier Mac un PowerMac 9500 sur lequel j’ai fait mes premiers pas sous Photoshop v2.0 en 1992 lors de ma formation.

Mais mon Commodore 64 et Amiga 500, puis Amiga 3000T furent sans aucun doute les machines les plus créatives, puissantes (pour l’époque) et agréables que j’ai pu détenir - une époque ou l’informatique était un lien social entre aficionados avec un esprit de partage et de créativité incroyable…

Le Mac est à ce jour une très belle machine - hormis l’aspect fermé et non extensible ou encore l’aspect réparation complexe - des machines puissantes, légères, orientée graphisme et simple à appréhender (bien que ça deviennent de plus en plus compliqué a force d’ajouter des trucs dans tous les sens sur MacOS)… et enfin SILENCIEUSES !!!

Mais je ne peux m’empêcher d’imaginer ce qu’aurait pu être l’avenir de l’Amiga si cette marque avait continuée dans l’esprit du Mac avec son architecture RISC et multitâche preemptif très en avance sur la concurrence ! Si les ténors actuels (Adobe, Microsoft avait aussi portés leurs logiciels sur cette plateforme hardware) peut-être qu’aujourd’hui il y aurait un peu plus de choix au niveau hardware que les plateformes Mac / Windows - pour rappel nombre de marques existaient à l’époque avec des approches pour certaines très innovantes : Amiga, Acorn, Amstrad, Atari… une sacrée époque !

avatar melaure | 

@XenoX

J’aurais tellement aimé qu’Amiga OS reste dans la course entre Windows et MacOS … sinon j’ai aussi eu une Silicon O2 pendant quelques années, mais trop bruyant !

avatar Lemmings | 

@XenoX : pire déception de toutes l'histoire informatique également. AmigaOS était une perle avec tellement d'éléments géniaux.

Les datatypes par exemple, pourquoi bordel personne n'a-t-il jamais repris cette idée géniale ? dingue...

avatar BeePotato | 

@ Lemmings : « Les datatypes par exemple, pourquoi bordel personne n'a-t-il jamais repris cette idée géniale ? »

La même idée a existé ailleurs.
Sur Mac, avec le système des XTND développé d’abord par Claris, puis intégré à Mac OS (et généralisé à plus de formats) sous la forme de Macintosh Easy Open, à peu près au même moment où les datatypes sont arrivés dans AmigaOS.
Sur Mac encore avec QuickTime pour les vidéos mais aussi les fichiers son et les images.
Et j’ai un très vague souvenir d’il y a ≈ 25 ans comme quoi l’API des services de NeXTStep, puis de Mac OS X, intégrait le concept de service de traduction transparente de format de fichiers (toujours la même idée, donc), mais je n’arrive pas à retrouver quoi que ce soit pouvant confirmer ça, donc c’est peut-être un souvenir erroné ou d’une rumeur d’une éventuelle future fonction (qui ne s’est jamais concrétisée).

avatar patmen | 

Pour ma part, j'ai débuté sur un iMac G3 et une collectionite m'a contaminée. Donc : 6 iMac G3, 2 Palourdes, 1 iBook G3, 1 Powerbook Titanium, 4 Tournesols, 4 Macminis, 1 MacBook Pro 15, 1 Mac Pro 3.1, 1 Mac Pro 5.1, 1 Macook Air, 1 Macstudio. Ma bestiole préférée qui fonctionne admirablement bien : le Mac Pro 3.1 de 2008.

avatar Adrienhb | 

La modularité du Wall Street fait rêver. Si seulement un tel retour était possible!

avatar raoolito | 

+1 pour shapeshifter, mon premier mac "a moi" en quelque sorte

avatar Lemmings | 

@raoolito : mais tellement ! J'ai eu ce soft aussi sur mon A1200 boosté par une Blizzard 1260, quel pied ! Je m'étais enchainé tous les "Alone In The Dark" et j'y avais trouvé un superbe éditeur de niveau pour Doom 🤣

avatar raoolito | 

@Lemmings

Hi hi hi hi
Moi, c'était pour travailler sur PhotoShop et illustrator 😉

avatar Lemmings | 

@raoolito : heu oui j'ai fait ça aussi hein... lol Mais j'avais pas la licence officielle contrairement aux jeux 🫣

avatar Lemmings | 

@raoolito : cela dit sur Amiga j'avais Photogenics qui était vraiment un superbe soft, peut être pas aussi puissant que Photoshop (j'ai jamais trop comparé) mais qui faisait un super taff !

avatar raoolito | 

ah oui ca me dit qqchose en effet, mais photoshop n'est egale que depuis quelques années et encore, avec adobe sensei ils ont repris de l'avance

avatar nirom | 

Pour ma part le paternel m'a acheté un Mac en 1984.
Mais mon premier ordinateur Apple remonte à 1978 alors que j'ai reçu un Apple IIe en cadeau.

avatar ckermo80Dqy | 

Le SE30 ! suivi de près par le premier iMac Bondi Blue ;). Puis l'iMac 27' dans ses différentes déclinaisons.

avatar spaduval | 

Mon préféré est de loin l’iMac 27
J.en ai eu deux.
Quel bonheur pour mes yeux

avatar roro | 

Que de souvenirs ! Et que d’émotions ! Première claque quand j’ai découvert le Mac en 1986, j’avais 10 ans. Il faut se souvenir de ce qu’étaient les ordinateurs à l’époque. Des pc qu’il fallait utiliser sous ms dos, avec des grandes disquettes en carton 😂 le Mac amenait une interface utilisateur qui m’était accessible, j’utilisais MacPaint, macdraw, etc. Le Mac amenait le plug and play. Le wysywyg. La gestion native de l’audio… bref, jai eu 15 macs entre 1990 et aujourd’hui et mes préférés sont :
Le Mac plus, parce que le premier que j’ai utilisé
L’iMac DV, parce que aboutissement du premier iMac, silencieux, magnifique et encore à tarif accessible. J’avais ajouté l’ensemble Harman kardon translucide 😍
Le MacBook Air 13" de 2011, qui a redéfini ce que sont les portables. Enfin un portable qui avait une bonne autonomie et surtout rapide avec son ssd ! Les précédents Mac portable devenaient rapidement très lents avec la fragmentation du disque dur, souvent à 4200t/mn en plus

Je ne suis pas encore passé sur Mac avec processeur Apple mais si ça avait été le cas, j’en aurai bien mis un dans la liste. Autonomie, silence et performance, hâte d’en avoir un pour remplacer mon pro de 2018, avec sa Touch Bar inutile

On aurait pu parler des os aussi. Dans les années 90, Mac OS était devenu pénible à utiliser car assez instable. Ah les bombes ! J’ai adoré la transition vers NeXT / Mac OS X. Au début des années 2000, chaque année une nouvelle version apportait de nombreuses améliorations

avatar melaure | 

@roro

C’est peut-etre un point qu’on a pas assez évoqué : le wyziwig.
Sur le Mac Plus, avec Silicon Press ou Ragtime, on n’avait pas besoin d’imprimer plusieurs fois comme sur PC pour être sur que tout était à la bonne place !

avatar Mac13 | 

Mon Mac préféré est iMac 27' late 2009 :
-Front row
-DVD films
-compatible télécommande apple remote
-mode target
-support des logiciels professionnels un bon moment...

Pour ses technologies softwares bien avancées avec Snow Léopard (coup d'oeil, Spaces, Dashboard, photo booth...) ce qui nous mène à notre habitude avec les iPhone et iPad...

avatar Kal1988 | 

En choisir une seule est difficile ! Je dirai ex-aequo : l'iMac G4 tournesol et le MacBook polycarbonate blanc. Je me demande régulièrement si je ne prendrais pas des modèles d'occasion pour les retaper et les utiliser pour le plaisir (pour retrouver Snow Leopard qui est mon OS de Proust) ! 🙂

avatar droopy33610 | 

Mon préféré et premier Mac est le MacBook Pro 2013

Une révolution pour moi

avatar 40ph3321 | 

Mon premier Mac … un SE/30 avec un écran radius Pivot. J’adorais cet ordi 😊

avatar Tech | 

J’ai un MacBook Pro de 2014 16Go de mémoire que je prends soin (comme la plupart des objets qui ont un coût important, car oui je l’ai gardent longtemps)
Depuis dix ans j’ai seulement changé la batterie et il fonctionne comme au premier jour.
Certes, il n’est plus à jour avec les dernières Mac OS (cela m’importe peu car me permet de me concentrer sur l’essentiel), mais il reçoit toujours des maj de sécurité et pour une utilisation normale (pas professionnelle) c’est plus que suffisant.
Voila pourquoi je préfère acheter de qualité, certes, cher, mais qui dure longtemps😉

avatar sbosch79 | 

Je me souviendrai toujours une scène à l'école début des années 90, j'étais ado et je tournais déjà depuis quelques années sur Mac (système 6 et 7 démarrage avec interface graphique sur une disquette et j'en passe...). Notre professeur nous a emmené dans une salle ou trônait "fièrement" un ordinateur qu'il a allumé et nous a dit: "ça c'est l'avenir !!!". Quand Windows 3.1 est apparu on a entendu un énorme éclat de rire à l'arrière et le professeur s'est tourné vers moi en disant: "oui bon j'ai compris vous, vous êtes déjà sur Mac...". J'ai du sortir de la salle il m'aura fallu bien 5 minutes pour me reprendre. Me suis pas fait un copain ce matin-là :D

avatar melaure | 

@sbosch79

J’aurais aimé voir ça, mais je suis un peu plus vieux. Nous le coup de « ça c’est l’avenir », c’était avec des MO5 dans notre lycée … pauvre Thomson, ça leur a été fatal !

avatar nomatech | 

Un rêve éveillé le jour où j’ai ouvert chez moi un Atari 520 ST puis 1040 ST… le Macintosh était hors de prix pour moi mais l’arrivée de l’Apple IIc m’a tellement enthousiasmé que j’en parlais à tous les médecins (j’étais délégué médical) et un d’eux m’a offert un PowerBook dont il ne se servait pas !!! L’expérience m’a montré que l’autonomie et le poids était rédhibitoire ☹️
J’ai acheté un MacBook Pro 13 pouces en décembre 2009 upgradé en mémoire puis en DD puis en SSD pour mon activité de graphiste en clientelle et que j’ai gardé quand j’ai acheté en 2019 un 15 pouces 32 Go/1To qui m’enchante encore au quotidien !!!
Mon iPhone 8 Plus 256 Go lui tient toujours compagnie en attendant un successeur…
Un iPad 2 et deux successeurs ont été revendus car le MacBook 15 était suffisant même si un iPad Pro me tente de plus en plus avec la suite Adobe et autres logiciels photo…

avatar magic.ludovic | 

Dire que j'ai débuté sur un Mac Classic ... Tout une époque ! J'ai adoré cette machine !

avatar iJoke | 

iBook G4 12" 2004
MacBook Noir 2008

iMac 27 2011
MacBook Pro 13 2016

MacBook Air M1 2021 ****

avatar Polyme | 

Sans doute pour moi l’Apple IIe, que l’on m’a légué à 13 ans. Je programmais en 6502 6 mois plus tard…

avatar lienmathieu2 | 

A quand un MacBook éducation en polycarbonate blanc 😝

avatar vanessa13006 | 

Bizarre que personne ne parle du iMac Power Pc G4. Oui le tournesol !!! J’ai A Do. Ré ce Mac Qu’il était beau. Niveau design il avait 20 ans d’avance, au moins :) J’ai failli en racheter un à seulement 150€ le mois dernier mais finalement je suis arrivée à résister. Quelle magnifique machine. ❤️💋💋

avatar klouk1 | 

@vanessa13006

Moi aussi le tournesol est le Mac qui m’a le plus marqué, avec son écran réglable dans tous les sens

avatar Sophie Laumont | 

Mac Pro Early 2008. Ma machine pendant 11 ans. Oui, 11 ans sans broncher. Évolutif. Pas vilain. Une autre époque. Merci pour tous ses témoignages.

avatar switch | 

J'ai eu tellement de Macs fixes et portables…
Mes préférés ont été
- PowerMac G5 quadri-processeur (un monstre increvable, mais dont le système de refroidissement liquide a fini par rendre l'âme)
- MacBook Pro 17" i7 4 cœurs, que j'ai encore après deux réparations de GPU
- Mac Mini 2012 i7 4 cœurs, que je garde en secours: quelle vaillance dans un si petit format !
- iMac 27" 2017 i7 4 cœurs, mon Mac actuel.

avatar hugome | 

Ouah, je suis cité ☺️

avatar melaure | 

@hugome

Ca fait plaisir, n’est-ce pas ? 😎

avatar AKZ | 

J’ai eu tellement de Mac depuis 30 ans que j’ai du mal à me rappeler de tous !
Avant les années 2000, j’en changeait tous les 2/3 ans alors qu’après, c’est plutôt passé à 4/5 ans, voir un peu plus aujourd’hui.
C’est en lisant vos témoignages que je me dit parfois, ah oui celui-la je l’ai eu aussi ;-)
Pour parler d’un mac dont personne n’a parlé ici, j’avais bien aimé le performa 6400, qui, pour la première fois, amenait un design en rondeur sur une tour, je crois me souvenir qu’il était décrié et surnommé l’éléphant (à vérifier) et qu’il était équipé d’une carte d’acquisition vidéo,
Depuis les années 2000, j’ai surtout apprécié le design de certains mac (mais pas du tout le tournesol) avec le regret éternel de ne pas avoir acheté un Cube que je trouvais absolument magnifique. J’ai même failli en acheter un avant qu’il disparaisse, alors que je n’en avais aucunement besoin.
Mes “plus beaux” Mac :
En premier le Power Mac G5 tout en métal perforé qui est aussi beau à l’intérieur qu’a l’extérieur. C’est pour moi une pièce de collection que j’ai conservée, la plus élégante tour jamais conçue.
Parmi mes 4 portables, j’ai bien aimé le “coquillage” bi-colore des années 2000 mais j’ai conservé un powerbook pro retina 15 pouces de 2015 au design affiné qui tourne toujours aujourd’hui comme un charme.
Pour les Imac, j’ai adoré le design de l’imac 27 pouces 2012 même si je préfère la version suivante plus affinée que j’ai acquise en 2020 avant qu’Apple ne le retire du marché (je n’aime pas du tout le design du récent Imac 24)
Pour résumer, j’ai rarement accroché sur les Mac en plastique !

avatar smog | 

Pour moi, me Mac (et mon premier, le Mac Plus de mon père) m'a ouvert les portes de la création. Là où les copains avaient des machines pour jouer (Amstrad et Cie), moi je n'avais pas de jeux, mais je découvrais le dessin, le traitement de textes, les BDD, ma mise en page...
Puis Hypercard...
Quelle chance j'ai eue !

avatar Porsche 917 | 

Mon souvenir pour les 40 ans du Mac ?

Je ne l’ai pas découvert tout de suite. Je l’ai découvert quand j’ai acheté un … Atari ST !!! C’était vers 1988. Il y avait un connecteur sur le coté droit de l’Atari, un 1040 STF où je pouvais mettre une carte faite main par une connaissance et qui pouvais émulé le Mac. Il fallait « juste » trouver une personne qui fournissent les ROM, mais vu que c’était la personne qui m’avait fourni la carte ... et en plus les disquettes avec le Finder (et pleins de programmes, mais chut!!!). C’est comme ça que j’ai découvert le Mac. Tout était mieux que sur Atari, mais avec le moniteur 640 x400 je faisais avec. Et n’étant qu’étudiant, je ne m’en servais que pour le fun. Système 6. J’en profitais aussi pour faire évoluer le TOS du STF vers le TOS 1.62. Une fois je m’étais gouré dans l’achat des EPROM , j’avais pris des F. Trop lentes, elles ne marchaient pas.

Et puis étant parti vivre en Italie, j’ai acheté un Mac II ci avec extension de RAM qui coutaient une blinde (plus ou moins une petite voiture d’occasion en ce temps). Depuis je resté sur Mac avec un Performa, puis un G4, puis un mac mini et actuellement un MacBook Pro 13 pouces fin 2011 mais qui fonctionne encore très bien, avec RAM et SSD donc bien upgradé.

Aujourd’hui je regarde pour un nouveau portable mais avec les prix et la mesquinerie d’Apple actuellement, je regarde pour un PC avec barrettes mémoire et SSD changeable. Surtout que tout le monde sait qu’un SSD a un nombre de réécriture limité. Et quand un Mac à 1000 boules à tout soudé, ben … il va forcément se planter APRES que la garantie soit expirée.

Dommage, mais mes presque 35 ans avec Apple MacIntosh sont d’excellents souvenirs.

Celui qui m'a le plus plu étant le Mac G4.

avatar starsk | 

Merci pour cet article bien cool en libre accès... ho surprise, je suis cité :)
La fame ^^

avatar Mecky | 

Équilibre toujours…
Le Mac Plus était moyen mais avec 2,5 Mo de RAM ou plus, il devenait génial !
Idem pour le LC 475 : avec 12 Mo de RAM, il n'avait rien à envier aux autres, loin de là.

Avec Apple, souvent, il fallait trouver la machine équilibrée pour faire tourner l'OS et les applications de l'époque. La RAM surtout, mais aussi la connectique : combien j'ai peiné à conserver mon matériel Firewire ! Mais ainsi adaptées, beaucoup de mes machines se sont avérées increvables !

En fait, ma plus grosse déception provient de l'évolution d'Internet. À cause d'elle, plusieurs de mes machines tout à fait fonctionnelles se retrouvent obsolètes à cause d'API utilisées pour bêtement afficher une page Web… avec ses pubs. Triste monde.

CONNEXION UTILISATEUR