Le lobbying de la dernière chance de Google contre le Digital Markets Act européen

Mickaël Bazoge |

Google s'est rendu compte, peut-être un peu tard, des profonds changements que le Digital Markets Act (DMA) voté fin décembre par le Parlement européen implique pour son activité. Le Financial Times décrit les efforts de lobbying soudains et très actifs du moteur de recherche auprès des responsables européens.

Crédit : Mitchell Luo, licence Unsplash

Des députés européens sont ainsi ciblés par des tweets, des communiqués et des propositions de rendez-vous visant à faire entendre les propositions de Google pour modifier le DMA dans un sens plus favorable (ou moins défavorable, si on veut) pour son business. Le groupe emploie 8 lobbyistes à Bruxelles, sans compter les consultants externes, et a investi 6 millions d'euros en 2020 dans cette activité.

Google n'est d'ailleurs pas le seul à faire du lobbying direct, des groupes de pression soutenus par l'ensemble de l'industrie sont aussi sur le pont. Sans oublier Apple, qui milite contre l'obligation du sideloading.

Pour Tim Cook, forcer le sideloading comme le voudrait Bruxelles « détruirait » la sécurité de l

Pour Tim Cook, forcer le sideloading comme le voudrait Bruxelles « détruirait » la sécurité de l'iPhone

Pour Google, le DMA prend des allures de menace quasiment existentielle. Le texte, qui vise à rééquilibrer les rapports de force avec les grandes plateformes, exigerait des « changements fondamentaux » dans le design des résultats du moteur de recherche, selon une firme de lobbying. Mais aussi, et c'est sans doute le plus important, les mesures visant la publicité ciblée touchent le cœur nucléaire de l'entreprise.

« La position des députés sur la publicité ciblée est complètement folle », s'emporte une source proche de Google, qui ajoute que l'expérience utilisateur en serait complètement chamboulée avec encore davantage de pop-up de consentement.

Le FT rapporte que pour le moment, ces efforts n'ont pas l'air de porter leurs fruits. Un assistant parlementaire rapporte qu'actuellement, les plateformes sont les « bad guys » : « Tout ce qu'ils nous proposent est un peu bizarre et ils justifient difficilement pourquoi telle proposition devrait être intégrée dans la législation ».

« Il est clair que certaines propositions contenues dans le DMA et le DSA [Digital Services Act, axé sur la modération des contenus] nous affectent directement et auront un impact sur la manière dont nous innovons en Europe », explique Google au journal. Le DMA devrait entrer en vigueur en 2023.

avatar iPop | 

Google a investi 6 millions dans le Lobby, et emploi 8 personnes. C’est certainement pas pour offrir des sucettes. Et on vous dit que les députés ne sont pas achetés…

avatar Bigdidou | 

@iPop

« Google a investi 6 millions dans le Lobby, et emploi 8 personnes. C’est certainement pas pour offrir des sucettes. »

Ben, pourtant, 6 millions, ce serait juste ridicule par rapport aux enjeux…
Si c’est le cas, des sucettes européennes pour ce prix, c’est honnête.

avatar Lucas | 

@iPop

« Et on vous dit que les députés ne sont pas achetés… »

Ben justement, si la législation a été adoptée MALGRÉ des millions en lobbying, c’est bien parce qu’une majorité de parlementaires résistent au lobbying d’une part ;

d’autre part beaucoup peuvent être idéologiquement d’accord avec les entreprises faisant du lobbying, on peut évidemment les détester mais ça n’est pas nécessairement qu’ils sont corrompus (ne pas confondre corrélation — ils votent dans l’intérêt des entreprises — et causalité — ils votent parce que les entreprises les ont payé pour) ;

enfin, il faut arrêter le délire, la corruption en Europe est à son plus bas historique et mondial, elle est extrêmement surveillée, combattue et sanctionnée, et surtout le lobbying ce n’est pas directement distribuer de l’argent, faut redescendre.

Donc évidemment qu’il y a une forte proportion des élus — et des électeurs — qui partagent les positionnements et intérêts idéologiques de certaines grandes entreprises ; évidemment qu’il y a des politiques pourris, verreux, dégueulasses…

… mais faire le lien entre lobbying et « les députés sont achetés », c’est vraiment malhonnête intellectuellement, ou une erreur.

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

Bah non, (vous avez votre salaire) si voter pour une technologie, que pour votre programme ou votre vision est une bonne chose, ok.
Mais si c’est juste pour se faire payer grassement, on peut tourner cela dans tous les sens, c’est de la corruption.

Un autre exemple, il y une entreprise sous le coup de la justice. Cette entreprise c’est contenté de payer le juge avant la cour et ses jugements. Vous appelez ça comment ?

avatar marc_os | 

@ iPop

> Un autre exemple, il y une entreprise sous le coup de la justice

Cet exemple est hors sujet.
Le lobbying est légal "à Bruxelles".
Le truc, c'est qu'il y a obligation de transparence, c'est publique.
Et ça change tout comparé à du lobbying qui serait opaque et serait alors de la corruption.
Ici on est au courant, et chacun peut s'en offusquer et le faire savoir à ses députés.

avatar iwizzz | 

@iPop

Une entreprise se voit sous le coup de poursuites pénales pour avoir corrompu un juge. Et vous pensez que Google va prendre lentisque que la même chose lui arrive en corrompant un député européen? Restons sérieux, les lobbyistes engagés par Mountain View sont plus malins que cela…
Lier lobbying et corruption, c’est comme mélanger cuisiner et empoisonner. Ça peut arriver, mais si c’est volontaire c’est criminel (et poursuivi).

avatar amauryg13 | 

@iPop

En vrai, ce propos reflette surtout une méconnaissance profonde des institutions législatives et juridiques …

avatar iPop | 

@amauryg13

Tu sais, c’est pas parce que un gouvernement a voté le Pass vaccinale obligatoire que c’est légale. La justice c’est compliqué mais faut toujours avoir un œil simple au dessus de tout ça, le rationaliser pour mieux comprendre parce que les mots « Lobbying «  qui font cool sont surtout des façons de détourner les choses, même si c’est légale.
Et puis je ne suis pas avocats donc les engrenages de la loi, je m’en tamponne.

avatar amauryg13 | 

@iPop

Du coup, tu ne connais pas et tu t’en tamponne et tu fais un commentaire qui ne veut rien dire et qui n’a aucun sens ?

Et après tu dis qu’il faut rationaliser ?
Ça fait un peu peur …

avatar iPop | 

@amauryg13

Tout commentaire est un point de vue et libre d’expression, j’en ai le droit aussi stupide que ça peut l’être.. Je ne suis pas obligé d’adhérer à tout ce qui ce fait en toute légalité. Peut être même que ça fera réfléchir un peu plus de monde dans le meilleur des cas.

Le lobbying dans tous les cas va privilégier une entreprise au détriment des autres qui n’évolueront pas et seront écrasés par cette dictature.

Et puis comme pour les jeunes qui arrivent à détourner des fonctions de leur iPhone, les avocats/entreprises en font de même.

avatar amauryg13 | 

@iPop

Je suis désolé, mais le lobbying ne s’inscrit pas du tout dans cette démarche …
Je vous conseille le lecture du livre de Aurélie Jean qui s’appelle « Les algorithmes font il la loi ? » il y a un chapitre entier sur le lobbying et également le fonctionnement des institutions et comment le lobbying s’y intègre !

avatar iPop | 

@amauryg13

👍

avatar Bigdidou | 

@iPop

« Je ne suis pas obligé d’adhérer à tout ce qui ce fait en toute légalité. »

Oui, mais ça n’inclut pas les procès d’intention ni les accusations diffamatoires de corruption sans le moindre étayage.

Mais bon, nous sommes dans l’été Zemmour où il semble qu’on puisse déblatérer en toute liberté.

avatar iwizzz | 

@iPop

"Le lobbying dans tous les cas va privilégier une entreprise au détriment des autres qui n’évolueront pas et seront écrasés par cette dictature. "

En une phrase, tu étales encore toute ton ignorance.

Exprimer son opinion est un droit, c’est vrai. S’informer pour se faire une opinion fondée sur des sujets qu’on ne maîtrise pas aussi. Apparemment tu as fait usage de l’un et pas l’autre.
Conseil: la prochaine fois, exerce le deuxième avant le premier 😁

avatar Valiran | 

"enfin, il faut arrêter le délire, la corruption en Europe est à son plus bas historique et mondial, elle est extrêmement surveillée, combattue et sanctionnée, et surtout le lobbying ce n’est pas directement distribuer de l’argent, faut redescendre."

Ha ha ha ho la vache merci pour le fou rire! La meilleur blague depuis le début du Covid XD

avatar iwizzz | 

@Valiran

Savez-vous en quoi consiste le boulot d’un lobbyiste et pourriez-vous l’expliquer brièvement?
Laissez-moi deviner: non et non.

avatar ech1965 | 

De manière générale, les élus votent pour satisfaire ceux qui ont voté pour eux...

avatar iwizzz | 

@ech1965

Plutôt pour se faire réélire, malheureusement…

avatar amauryg13 | 

@iwizzz

Exactement la même chose … 😂

avatar Lucas | 

@ech1965

Oui, et c’est globalement leur boulot non ?

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

C’est justement ce que j’ai dit ; on peut tout à fait adhérer à une entreprise par ses convictions. Reste à savoir ce qu’ils font avec les 6 millions en vrai. En générale c’est la CEE qui paye pour promulguer certains secteurs.

avatar amauryg13 | 

Voilà ce qu'ils font avec les 6 millions : c'est détaillé dans l'onglet Financial Data

https://lobbyfacts.eu/representative/1d40cdaf822941888d1e6121858bb617/google

" Nous avons cherché à donner une estimation précise et complète des coûts annuels liés aux activités couvertes par le registre en suivant les Lignes directrices de mise en œuvre du registre de transparence. Notre estimation comprend :
- Les coûts de personnel basés sur les équivalents temps plein de l'exercice 2020, y compris les salaires/rémunérations bruts plus les allocations, primes et avantages éventuels.
- Un calcul au prorata des frais de bureau et d'administration, y compris le loyer et les services publics, les fournitures et le matériel, l'équipement TIC, l'entretien, le nettoyage, les permis, etc., sur la base d'équivalents temps plein en 2020.
- Un pourcentage du coût des dépenses opérationnelles internes, reflétant le coût des campagnes de sensibilisation, de relations publiques ou d'affaires publiques, du marketing et de la publicité, de l'utilisation des médias, de l'organisation d'événements, des publications, etc. dans la mesure où elles sont liées aux activités couvertes par le registre.
- Un pourcentage des frais de représentation encourus lors de la participation à des événements et réunions d'affaires publiques pertinents, dans la mesure où ceux-ci sont liés aux activités couvertes par le registre.
- Un pourcentage des honoraires versés pour l'adhésion à des associations, fédérations, confédérations, réseaux ou autres organismes, dans la mesure où ils sont liés aux activités couvertes par le registre. "
Directement extrait et traduit du site

avatar DG33 | 

@iPop

Il y a quelques sucettes, mais surtout il faut provisionner de quoi produire et administrer des centaines de millions de gros suppositoires.

avatar fte | 

@iPop

"Et on vous dit que les députés ne sont pas achetés…"

Bin puisque ça semble ne pas donner de résultats, on peut imaginer que non.

Tu n’as pas lu l’article, avoue.

avatar v1nce29 | 

Faut faire comme la Russie qui a réussi à faire élire Trump en dépensant 100.000$

avatar iwizzz | 

C’est incroyable, dès qu’un sujet touche à l’UE, les eurosceptiques viennent déverser leur fiel…

On parle d’un règlement qui pourrait empêcher les mastodontes de la tech d’engloutir les start-ups innovantes par centaines chaque année, et de rétablir un semblant de concurrence sur le marché en bridant les GAFAM sur leurs plateformes.
Je trouve le but louable (quoique, pour la partie contrôle des acquisition, le projet ne tient AMHA pas assez compte des Start-ups qui justement veulent se faire racheter par exemple), mais les moyens risquent de ne pas être à la hauteur, comme souvent malheureusement (cf. jurisprudence RGPD).

avatar byte_order | 

> C’est incroyable, dès qu’un sujet touche à l’UE, les eurosceptiques viennent déverser leur fiel…

Y'a ici plusieurs commentateurs réguliers qui ne vivent pas ou plus en UE. Cela n'est pas forcément visible d'un premier abord, mais cela peut expliquer l'aspect eurosceptique de certains avis.

D'autres sont bien des citoyens européens, peut être eurosceptiques mais surtout anti-politique, ils n'accordent aucune confiance ni crédit à quoi que ce soit qui soit issu de tout ce qui peut se rattaché à l'action publique, tout en accordant souvent assez aveuglement leur confiance a des acteurs économiques privés et étrangers.

avatar Almux | 

Aah bisounours quand tu nous tiens!...
La question n'est pas de savoir qui est véreux ou non, mais de considérer que nous fonctionnons quasi tous sur le mode "mes intérêts d'abord".
Les arguments diffèrent, mais le but est le même dans tous les camps: avoir le contrôle.
Mon créneau serait plutôt: laissons tout le monde faire leurs expériences afin d'en retirer les leçons. Avoir le droit de télécharger et installer tout ce qu'on veut sur ses appareils, je suis d'accord, pour autant qu'il soit entendu que chacune et chacun est responsable des dégâts en cas de malware, etc.

avatar Bigdidou | 

@Almux

« je suis d'accord, pour autant qu'il soit entendu que chacune et chacun est responsable des dégâts en cas de malware, etc. »

Et comme ça n’est pas le cas…
Ça l’est d’autant moins qu’un Malware ne met pas en péril que tes propres données.

avatar byte_order | 

@Bigdidou
> Et comme ça n’est pas le cas…

Pour cause, l'AppStore étant le seul canal pour installer une app, si un malware s'installe sur l'appareil iOS de quelqu'un, la responsabilité d'Apple est forcément engagée actuellement : c'est elle qui la distribue !
Tout comme quand un produit défectueux distribué par un seul magasin engage forcément le magasin à corriger le problème, y compris les dégats éventuels causés par le produit défectueux.

Maintenant, si le sideloading devient possible, il ne fait aucun doute qu'Apple ajoutera ce qu'il faut comme clause pour que l'utilisation de ce canal d'installation n'engage plus sa responsabilité.

> Ça l’est d’autant moins qu’un Malware ne met pas en péril que tes propres données.

Quel rapport ?
Ce qui limite les dégâts d'un Malware, c'est la solidité des mécanismes de protection contre les malwares dans l'OS lui même, pas le canal d'exposition par lequel il arrive.

avatar 0MiguelAnge0 | 

@byte_order

Sur Mac, il suffit de quelques cliques pour pouvoir charger une app hors App Store. Est-ce la fin du monde?! Le monde Mac est un coup gorge peuplés de cyber-criminels?!

Moi ce qui me fait bien rire c’est les gars qui iraient presqu’à se séparer d’un rein vus leus commentaires si le side loading apparaîssait alors que les attaques diverses et en batterie de boîtes comme NSO sont légions et permettent de transformer n’importe quel iBidule en passoir! C’est déjà le bordel maintenant, quels risques supplémentaires?

Autoriser les MacDo même s’ils distribuent de la daube n’a jamais forcé quiconque à manger chez eux et n’a jamais encore nui à ceux les évitant. Mais entre-temps, il y a le CHOIX et en ce qui me concerne je n’ai pas besoin de Cook , de ses sbires, de ses lobbyistes pour m’aider à réflêchir à ce qui peut-être nuisible ou pas pour moi.

Par contre d’autres ne pourraient pas survivre sans babysitting…

avatar byte_order | 

@0MiguelAnge0

Je suis bien d'accord, je soulignais juste que l'argument "Apple veut pas si A est autorisé car elle devrait assumer les dégats comme elle le fait actuellement alors que A n'est pas autorisé" est vicié, une sorte de logique auto-reférencée qui ne tient pas debout.

Si Apple est contrainte par le régulateur à autoriser de ne PAS être forcément le seul canal de distribution d'apps iOS, il est évident qu'elle ajustera sa responsabilité pour ne couvrir QUE ce qui passera via le canal sur lequel elle a un contrôle, et donc une responsabilité.

Comme, justement, la situation actuelle des apps mac. Apple se dédouane de toute responsabilité, sauf si cela vient via le MAS. Et encore là, sa responsabilité reste très limitée contractuellement.

avatar Bigdidou | 

@byte_order

« Quel rapport ? »

Le rapport qu’il s’agit de la réponse à la phrase que je cite, et effectivement pas à ton monologue interne.
Je n’ai aucunement la prétention d’y répondre à l’avance, ni même d’y répondre tout court, d’ailleurs…

avatar La Bulle | 

La plupart des tentatives de lobbying de Google échouent lamentablement auprès des institutions européennes. Je ne sais plus quel contributeur faisait remarquer qu’ils avaient une équipe de huit personnes à Bruxelles… pour couvrir une DG de la Commission, un Commissaire et ski cabinet et le Collège des commissaires en amont, au stade l’initiative, puis plus de 700 députés européens qui votent individuellement, plus 27 États membres qui votent à la majorité qualifiée en fonction d’une grille pas si simple fondée notamment sur la population au Conseil de l’UE, puis recommencer au moment des trilogues, les négociations entre Parlement-Conseil-Commission sur le texte à adopter définitivement. Tout cela sous l’œil de l’Office de lutte anti-fraude (OLAF) et de la procureure européenne Kövesi. Corrompre un élu ou responsable UE est du domaine de l’exploit ou de l’inconscience. Google m’a toujours pas compris comment fonctionnait l’UE – tout comme Apple, d’ailleurs. Tant mieux pour nous de fait : les méthodes habituelles d’influence des GAFAM (et autres, comme l’a prouvé le lobbying insistant d’OVH sur la législation sur le contenu terroriste en ligne) ne fonctionnent pas, du fait du nombre des acteurs impliqués. Et si quelque chose passe, on peut compter sur des activistes comme Max Schrems pour porter l’affaire devant la cour de justice de l’UE.

avatar raoolito | 

@La Bulle
+1
en ajoutant que tous les agendas et rendez-vous des parlementaires + commissaires européens sont officiel et consultables en temps reel avec les infos sur la ou les personnes rencontrées.

avatar iwizzz | 

@La Bulle

Ils ont une équipe de 8 personnes accréditées pour entrer au Parlement et rencontrer des MEPs.
Y’a tout un staff derrière en soutien.
Plus des think-thanks, des cabinets d’avocats et de lobbying, des associations,…
Il ne faut pas croire que Google et autres sont en manque de personnel à Bruxelles.
Et ils ont très bien compris les règles du jeu - la preuve, la proposition du parlement d’interdire toute publicité ciblée ne passera probablement jamais, vu que l’argument des SMEs qui doivent cibler leur public a fait mouche au Conseil.

avatar La Bulle | 

@iwizzz

On n’a pas dit que Google allait renoncer. Mais les trilogues ne sont pas terminés, et il n’est absolument pas dit que la position du Conseil ne va pas changer. Google a en plus toujours du mal à comprendre comment fonctionne le Conseil et au quoi il sert… Donc, ils ont une armada d’avocats, de cabinets en tout genre et une équipe de huit personnes – mais il n’ont que très rarement gain de cause…

avatar raoolito | 

"Le DMA devrait entrer en vigueur en 2023."

s'il est voté. Parce que sinon si c'etait verouillé alor sle lobbying de google ne servirait à rien !

avatar fte | 

Allez, tous avec moi, on se lève et on chante : sideloading, sideloading, sideloading !

Voilà, ça c’est fait.

avatar Bigdidou | 

@fte

« Allez, tous avec moi, on se lève et on chante : sideloading, sideloading, sideloading ! »

Pour le coup, je préfère la Danette.
Chocolat, ou mieux, poire chocolat.

avatar fte | 

@Bigdidou

L’un n’empêche pas l’autre ! Et de la crème mont-blanc caramel.

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