La division japonaise de Google vient de mettre en avant un clavier un peu étonnant, le Gboard Dial Version. Il s'inspire en effet des cadrans rotatifs des anciens téléphones analogiques, avec différents cadrans qui permettent d'entrer à peu près tous les caractères que l'on peut trouver sur un clavier classique… mais probablement beaucoup plus lentement. Pour ceux qui n'ont pas connu les cadrans rotatifs, l'idée est de mettre le doigt dans le trou correspondant à un caractère, de faire tourner le cadran jusqu'à la butée, et de laisser le cadran revenir à sa position initiale… avant de recommencer. Une solution un peu fastidieuse pour entrer du texte.

Le clavier intègre huit cadrans. Le premier donne le choix entre esc
et tabulation, notamment. Le second entre alt
, shift
, ctrl
et fn
. La roue principale, avec trois rangées, propose l'alphabet et une partie de la ponctuation. La touche enter
a son propre cadran, alors que les quatre flèches de direction ont un cadran dédié. Il y en a aussi un pour les touches de fonctions du bloc central (page up
, delete
, etc.), deux pour les touches liées au pavé numérique (/
, .
, etc.) et un dernier pour le pavé numérique lui-même, comme dans un téléphone classique.

Le clavier se connecte en USB et ce n'est pas totalement un concept ou une blague — nous ne sommes pas le 1er avril —, mais il n'a pas vocation pour autant à être commercialisé. Les équipes de Google ont développé le produit, et tout le nécessaire pour vous en fabriquer un est sur GitHub, en open source. Comme le clavier se connecte en USB avec une interface standardisée, il devrait fonctionner avec n'importe quel système d'exploitation.