Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

L’ARCOM valide la solution temporaire de la CB pour les sites frivoles

Greg Onizuka

vendredi 11 octobre à 21:15

Services

Le projet de l’ARCOM avait déjà été découvert il y a quelques mois indiquant que l’autorité, toujours pas décidée à donner elle-même une méthode de contrôle de l’âge, avait au moins l’intention de faire avancer le sujet coûte que coûte. On en a la confirmation par L'Informé, avec la sortie du document définitif guidant les sites pour adultes dans leurs nouvelles obligations.

La vérification de l’âge de l’utilisateur est un problème qui reste en débat depuis maintenant plusieurs années, rendu complexe par un équilibre difficile à trouver : comment à la fois être sûr de l’âge de la personne qui consulte le site, sans pour autant utiliser une méthode trop invasive pour la vie privée ? Comment demander un document certifiant l’âge du client, tout en s’assurant que ce même document reste protégé de toute fuite potentielle ?

Toujours pas de solution clés en main

Si la solution existe, il semble que ce ne soit pas l’ARCOM qui la donnera : elle se contente dans le nouveau document d’indiquer le cadre législatif dans lequel celle-ci devra évoluer, avec les exigences qu’elle devra respecter. Mais sans pour autant indiquer quoi faire. Tout au plus indique-t-elle qu’un audit en conditions réelles sera effectué pour chacune des solutions proposées, se concentrant sur le taux d’erreur, les possibilités de contournement et les risques d’attaques. En conséquence, l’ARCOM suggère fortement aux plateformes visées de prendre les devants et d’effectuer elles-mêmes un audit de leur méthode, et même de procéder à celui-ci tous les ans.

La méthode proposée devra à la fois être efficace, mais aussi passer par un prestataire externe, afin de respecter le principe de double anonymat, voulant que la société procédant à la vérification ne puisse en aucun cas savoir à quel site elle servira, et que le site visé en retour ne puisse pas connaître l’identité de la personne qui le visite. Le principe de vérification lui-même reste à la discrétion du prestataire, que ce soit par reconnaissance faciale ou par scan de la carte d’identité.

La CB comme visa, mais avec date d’expiration

Mais si la solution définitive n’est pas proposée, bon prince, l’ARCOM donne au moins une solution temporaire. Sous trois mois, les sites pornographiques devront avoir mis en place soit leur solution maison qui sera donc scrutée sous toutes les coutures, soit bénéficieront de trois mois supplémentaires à condition de mettre en place la vérification... par carte bancaire.

C’est donc la confirmation de ce pis-aller, même si ce n’est pas une possibilité définitive. En effet, l’ARCOM souligne bien que ce système ne donne droit qu’à trois mois de répit de plus, après quoi la plateforme devra proposer sa solution maison.

Voilà qui va faire les affaires des sites hors Union européenne, qui ne sont pas soumis hors désignation directe par le gouvernement à cette procédure. En revanche, pour YouPorn et quelques autres camarades de l’UE, la chose est encore plus complexe : la France peut les désigner, mais elle doit avant de procéder à une quelconque exigence demander à l’Etat concerné. S’il n’agit pas, la France devra alors effectuer une demande à la Commission Européenne avant de réprimander le site. Pour ce qui est des sites français, pas de mystère : ils devront se conformer aux exigences de l’ARCOM sans attendre, sous peine de sanctions.

L'application Steam Link streame en AV1 sur Mac si vous avez une puce M3

Pierre Dandumont

vendredi 11 octobre à 19:15

Logiciels

Valve vient de mettre en ligne une nouvelle version de l'application Steam Link (1.3.11) et elle amène deux nouveautés intéressantes. La première, c'est la compatibilité avec les manettes Xbox filaires, qui est en fait une nouveauté de macOS Sequoia. La seconde est la prise en charge du codec AV1 si vous avez un Mac à base de M3.

L'application Steam Link sert à recevoir le flux vidéo envoyé par un autre appareil qui exécute Steam. L'idée est simple : vous allez placer le gros PC bruyant qui brille de mille feux (et consomme quelques centaines de watts) dans une pièce et jouer sur votre MacBook Air, totalement silencieux. Nous forçons évidemment un peu le trait, mais la solution demeure intéressante si vous avez un PC pour jouer et que vous voulez profiter de sa puissance pour jouer « sur Mac ».

macOS Sequoia et iOS 18 gèrent les manettes Xbox en filaire, de la 360 à la Series X

macOS Sequoia et iOS 18 gèrent les manettes Xbox en filaire, de la 360 à la Series X

Dans ce contexte, une manette filaire devient intéressante. Si la latence induite par le Bluetooth n'est en général pas un énorme problème, elle peut le devenir dans le cas du streaming, même en local : la latence de la norme sans fil peut s'additionner à celle de la transmission de l'image et devenir perceptible.

L'app Steam Link propose de choisir la définition et le débit.
Mais aussi de passer sur le codec AV1. Qui n'est pas disponible sur un Mac mini M1.

Le cas de l'AV1 est un peu différent. Le codec open source est plus efficace que le H.264 et le HEVC et permet donc une meilleure qualité d'image à débit identique ou un débit plus faible à qualité comparable. La prise en charge de l'AV1 demande deux choses : un appareil capable d'encoder et un appareil capable de décoder. Commençons par le décodage : il se limite aux Mac à base de puces M3, car Apple n'a commencé à intégrer un décodeur matériel que dans ces puces. S'il est techniquement possible de décoder l'AV1 sans accélération, Apple ne le permet pas.

Apple n

Apple n'intègre pas de décodeur logiciel pour l'AV1 et c'est toujours un problème

Au niveau de l'encodage, c'est différent. Une carte graphique capable d'encoder en AV1 est nécessaire pour une raison logique : Valve préfère garder la puissance du processeur de la machine hôte pour animer les jeux. Dans les cartes graphiques de PC, vous aurez donc besoin d'une carte AMD Radeon RX 7000 (RDNA 3), une carte Intel de la gamme Arc ou — le plus probable — une carte graphique Nvidia GeForce RTX 40001. Vous aurez aussi besoin d'une version à jour de Steam (encore en bêta) côté PC, qui ajoute la possibilité d'enregistrer vos parties en H.265 et en 4K.


  1. Il y a quelques autres GPU compatibles, comme celui des Snapdragon X Elite, mais il est tellement lent pour les jeux vidéo que l'intérêt est nul.  ↩︎

Source : via APPL Ch.

Le SuperDrive d'Apple est en voie de disparition 🆕

Florian Innocente

vendredi 11 octobre à 17:22

Matériel

Mise à jour le 11 octobre : l'Apple Store en France référence toujours le périphérique mais il n'est plus livrable ni disponible dans les magasins de la pomme. Amazon en a encore, tout comme la Fnac qui le vend toutefois plus cher : 99,99 €.


Article du 6 août

Les jours semblent comptés pour le lecteur/graveur SuperDrive d'Apple qui est en rupture de disponibilité sur plusieurs Apple Store nationaux en dehors de l'Europe.

Australie, Japon, Hong Kong, mais aussi États-Unis, sur les Apple Store de tous ces pays, le SuperDrive d'Apple est indiqué comme étant "sold out". Première étape avant une très probable disparition du produit. En France, et plus largement en Europe, le périphérique est toujours en vente à 89 € (idem sur Amazon) mais pour combien de temps encore ?

Après 16 ans de service, on ne s'étonnera pas de voir le SuperDrive prendre sa retraite. Il est désuet à plusieurs égards, de par sa fonction déjà (mais d'aucuns utilisent encore ces supports), et sur ses caractéristiques avec sa prise USB-A ou son absence de compatibilité avec les Blu-ray. Son prix, qui n'a pas changé depuis son introduction aux côtés du MacBook Air en 2008, fait aussi pâle figure face à des concurrents presque quatre fois moins chers. Sa longévité n'en aura pas moins été exceptionnelle.

SuperDrive, chargeurs MagSafe , câbles 30 broches, ces vieux produits qu

SuperDrive, chargeurs MagSafe , câbles 30 broches, ces vieux produits qu'Apple vend encore

Intel lance les Core Ultra 200S pour succéder à la 14e génération de Core

Pierre Dandumont

vendredi 11 octobre à 16:00

Matériel

Il y a quelques semaines, Intel a lancé sa nouvelle gamme Lunar Lake dans les PC portables. Hier, le géant a annoncé la nouvelle gamme Arrow Lake, qui succède aux Core de 14e génération (Raptor Lake) dans les PC de bureau. Et cette nouvelle gamme reprend une partie des nouveautés de Lunar Lake, pour tenter de faire oublier les déboires des Core de 13e et 14e génération.

Image Intel.

Il faut d'abord oublier le petit « i » présent depuis de nombreuses années : il faut maintenant parler de Core Ultra 5, Core Ultra 7 et Core Ultra 9. Les premières puces, comme souvent, sont celles qui visent les joueurs et ceux qui veulent le meilleur : il s'agit des modèles qui peuvent s'overclocker (avec un K ou un KF dans la référence) et qui prennent le haut de chaque segment. Il y a donc deux Core Ultra 5 (245K et 245KF), deux Core Ultra 7 (265K et 265KF) et un Core Ultra 9 (285K).

Intel reprend certains choix d

Intel reprend certains choix d'Apple pour sa nouvelle gamme, Lunar Lake

De nouveaux cœurs pour le CPU

Les Core de 12e, 13e et 14e génération partageaient essentiellement la même architecture, et c'est un point qui évolue avec les Core Ultra 200S. Intel a chois d'intégrer des cœurs Lion Cove pour la partie performante et des cœurs Skymont pour la partie basse consommation. Ce sont les mêmes que dans Lunar Lake et s'ils offrent des performances plus élevées que leurs prédécesseurs, ils abandonnent aussi l'Hyper-Threading, qui permet d'exécuter deux threads par cœur. La nouvelle gamme est donc moins efficace dans certains cas : le Core Ultra 5 exécute 14 threads (6 cœurs P, 8 cœurs E) contre 20 dans la génération précédente, le Core Ultra 7 en exécute 20 (8 cœurs P, 12 cœurs E) contre 28 et le Core Ultra 9 est à 24 (8 cœurs P, 16 cœurs E) contre 32 auparavant.

Quelques nouveautés dans des cases. Image Intel.

Dans les nouveautés, il faut noter une gravure en 3 nm (N3B) par TSMC pour les cœurs CPU, ce qui est un aveu d'échec : les puces n'emploient pas une gravure Intel, une première dans cette gamme. La mémoire cache, comme souvent, a été améliorée : on passe à 3 Mo de cache de niveau 2 pour les cœurs P (par cœur) et 4 Mo par groupe pour les cœurs E (un groupe contient 4 cœurs). Autre nouveauté, les cœurs E peuvent accéder au cache de niveau 3, qui atteint 36 Mo. Le point important, c'est qu'Intel annonce une consommation moyenne plus faible, avec notamment la possibilité de descendre à une fréquence plus basse en idle, c'est-à-dire quand le PC n'exécute pas de tâches particulières. Un point qui n'est pas forcément visible dans les TDP annoncés, c'est-à-dire les valeurs maximales pour la consommation.

Les puces précédentes avaient une consommation de base de 125 W dans tous les cas, avec une valeur maximale fixée à 253 W pour les Core i7 et i9 et à 181 W pour les Core i5 les plus rapides. Dans la pratique, les valeurs en question sont fréquemment atteintes en charge sur des tâches lourdes (comme les jeux). Avec les Core Ultra 200S, on reste à 125 W de base mais les Core Ultra 7 et Ulktra 9 « descendent » à 250 W, quand le Core Ultra 5 passe de 181 à 159 W. Si Intel promet une consommation plus faible, il faudra donc attendre les premiers tests pour vérifier si c'est bien le cas.

Un GPU et un NPU un peu datés

Si la partie CPU évolue bien, ce n'est pas nécessairement le cas du reste. Le GPU se contente de 4 cœurs Xe-LP, alors que les puces mobiles modernes ont 8 cœurs Xe 2, plus modernes. C'est pourtant un choix logique et assumé de la part d'Intel, courant depuis de nombreuses années. Les personnes qui achètent un Core Ultra, une puce haut de gamme, ne vont probablement pas utiliser le GPU intégré et ajouteront un GPU dédié. C'est par ailleurs la raison d'être des puces dont la référence contient KF, qui n'ont pas de GPU1.

L'autre nouveauté est l'intégration d'un NPU, une première dans les puces de bureau, mais dans une version peu performante. Il s'agit de la version de 3e génération d'Intel, qui se limite à 13 TOPS, quand la 4e (dans les Lunar Lake) monte à 48 TOPS. De la même façon, Intel considère qu'un NPU plus puissant a peu d'intérêt étant donné que les cartes graphiques modernes ont des capacités bien supérieures. Mais le NPU a de l'intérêt pour des usages précis, comme des filtres pour la vidéo ou l'audio.

Des détails sur les fréquences et les fonctions. Image Intel.

Les nouvelles puces s'approchent d'un système sur puce, mais comme souvent dans les puces destinées aux PC de bureau, certains contrôleurs (USB, SATA, etc.) se retrouvent dans une puce externe, le chipset Z890. Il sera probablement suivi de déclinaisons moins onéreuses pour les cartes d'entrée de gamme, mais c'est le seul disponible pour le moment. En parlant de cartes mères, Intel passe (encore) à un nouveau connecteur, le LGA 1851. Il reprend le même format que le LGA 1700 des Core de 12e, 13e et 14e génération, ce qui rend les systèmes de refroidissement compatibles sans grosses modifications. Certains constructeurs proposeront probablement des adaptateurs pour améliorer un peu le refroidissement étant donné que le point chaud (c'est-à-dire la source principale de chaleur) a un peu bougé, mais les accessoires que vous possédez peut-être restent parfaitement utilisables.

Une nouvelle génération qui doit faire ses preuves

Sur le papier, les Core Ultra 200S offrent des nouveautés intéressantes, comme un NPU, et une partie CPU performante. Toute la question va être de voir si les promesses d'Intel sur la consommation se concrétisent et comment les nouvelles puces se placent face aux derniers processeurs d'AMD. En effet, le cœur des joueurs penche beaucoup vers les Ryzen 3D depuis quelques années, qui proposent un bon rapport performances/prix pour les jeux vidéo. Terminons par les prix : 294 $ et 309 $ pour les Core Ultra 5 (sans et avec le GPU), 379 et 394 $ pour les Core Ultra 7 et 589 $ pour le Core Ultra 9. Il s'agit comme toujours des prix hors taxes pour de grosses commandes, donc la conversion en euros peut être faussée.

Intel, de tempêtes en naufrage

Intel, de tempêtes en naufrage


  1. Ou plus exactement qui ont un GPU désactivé.  ↩︎

Apple ouvre son plus grand labo de R&D en Chine

Florian Innocente

vendredi 11 octobre à 15:08

AAPL

Pendant qu'Apple cherche à s'éloigner de la Chine pour la production et l'assemblage de ses produits, elle s'enracine dans le pays pour la R&D. La pomme a officiellement démarré cette semaine l'activité d'un très grand laboratoire de recherche appliquée à Shenzhen, dans le sud de la Chine près de Hong-kong et Macao. Elle en comptait déjà quelques-uns, mais celui-ci devient son plus gros en dehors des États-Unis.

Hetao Shenzhen-Hong Kong Science and Technology Innovation Cooperation Zone. Image GBA.

1 000 personnes, Chinoises et étrangères travaillent dans ce laboratoire qui s'occupe d'à peu près tous les produits d'Apple, dont les iPhone, iPad et Vision Pro. En plus d'être un carrefour technologique et industriel, Shenzhen a cette particularité d'être la ville où Huawei a son siège. Le fabricant est devenu le principal adversaire d'Apple en Chine avec des ventes soutenues.

En août dernier, pour la première fois depuis quatre ans, Huawei a vendu plus de terminaux qu'Apple en Chine. La pomme, il est vrai, n'avait pas encore dévoilé sa nouvelle gamme. Au second trimestre, IDC estimait qu'Apple n'avait pas vendu assez d'iPhone pour continuer de rester dans le top 5 en Chine. Ces places étaient occupées uniquement par des marques domestiques.