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La PlayStation 5 Pro s'approche du prix d'un iPhone 16 : 920 € avec le lecteur de disques

Pierre Dandumont

Tuesday 10 September à 18:53

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Dans une vidéo d'une dizaine de minutes agrémentées d'un compte-rebours, Sony a présenté sa nouvelle console, la PlayStation 5 Pro.

Cette nouvelle console cible les joueurs qui veulent les meilleures performances, ceux qui n'acceptent plus de choisir entre un jeu rendu à 30 images/s avec du ray tracing ou le même jeu à 60 images/s avec des graphismes dégradés1. Sony annonce donc un GPU avec 67 % d'unités en plus (60 unités contre 36 pour le GPU) et de la RAM 28 % plus rapide, pour 45 % de gains au total. Ensuite, l'implémentation notoirement lente d'AMD pour le ray tracing a été améliorée, et Mark Cerny annonce des performances doublées et parfois même triplées sur ce point. Enfin, c'est à la mode, Sony a ajouté des unités dédiées à l'intelligence artificielle pour prendre en charge une nouvelle technologie d'upscale, nommée PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution). Comme le MetalFX d'Apple ou le DLSS de Nvidia, elle devrait permettre d'améliorer les performances en calculant l'image dans une définition plus faible avant de l'agrandir sans (trop) de pertes de netteté.

Les trois axes d'amélioration de Sony.

Le résultat annoncé est la possibilité d'obtenir 60 images/s tout en gardant le meilleur niveau de qualité dans les jeux. Pour les jeux qui étaient déjà performants sur la PlayStation 5, le rendu pourra être plus détaillé et plus net. Sony donne quelques exemples de jeux dont le rendu s'améliore sur la console, comme Horizon Forbidden West, Marvel’s Spider-Man 2, Ratchet & Clank: Rift Apart ou The Last of Us Part 2 Remastered. La console elle-même garde le même design ou presque.

La nouvelle console.

La mauvaise nouvelle, car il y en a une, vient du prix : 800 € sans le lecteur optique et sans le pied2. C'est le double du prix de lancement de la version numérique de la console, qui a été lancée à 400 € et vaut maintenant 450 €. Et si vous avez des jeux sur un support physique, il faudra débourser 120 € de plus pour le lecteur optique optionnel de la console. On peut tout de même noter du Wi-Fi 7, comme pour les iPhone 16.

800 €.

Un parallèle avec la PlayStation 4 Pro n'est pas à son avantage

En 2016, quand Sony a lancé la PlayStation 4 Pro, la donne était différente. Elle est arrivée environ trois ans après la première version de la console, et au prix de lancement de cette dernière (400 €). Elle amenait un gain de puissance intéressant, mais elle n'a jamais été un réel succès : les chiffres indiquent qu'elle représente environ 15 % des ventes totales de la console. Les premières PlayStation 4 et la PlayStation 4 Slim — moins onéreuse et plus silencieuse que la première version — ont donc été bien plus populaires.

La PlayStation 5 Pro, elle, arrive près de quatre ans après la PlayStation 5, et elle ne devrait pas représenter le gros des ventes. D'abord par son prix élevé — nous l'avons vu — mais aussi parce que la PlayStation 5 a déjà dépassé les 50 millions d'exemplaires. Et à ce prix, il y a peu de chances qu'elle trouve réellement preneurs en masse. Pour le vérifier, il faudra attendre le 7 novembre, la date de sortie de la console.


  1. Nous pourrions les appeler « Les joueurs PC ».  ↩︎

  2. Non, nous ne parlons pas d'un écran Apple.  ↩︎

Europe : l'amende de 2,4 milliards pour Google Shopping est confirmée

Florian Innocente

Tuesday 10 September à 18:30

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C'est la journée qui valait 15 milliards pour la Cour de justice de l’Union européenne qui a confirmé une amende pour Google en plus de celle d'Apple.

Image Google.

Les 13 milliards d'euros d'Apple sont d'un autre calibre que l'amende de Google mais ce dernier va tout de même devoir payer 2,4 milliards. Google était accusé d'avoir favorisé son service de comparaison de prix — Google Shopping — aux dépens d'acteurs plus petits qui ne pouvaient profiter de la même exposition de leurs résultats sur les pages du moteur.

Apple doit rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande

Apple doit rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande

L'affaire remonte à 2017, lorsque l'enquête conduite par l'équipe de la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, avait reconnu Google coupable d'un abus de sa position dominante et infligée cette super amende. En 2021, le Tribunal de l'Union européenne avait confirmé la sanction. Google s'était tourné vers la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en espérant une issue plus favorable. Raté.

L'institution du Luxembourg n'a fait que confirmer ce qui avait été reproché à Google. Non pas d'avoir une position dominante — ce n'est pas un tort, argue la CJUE — mais d'avoir exploité de manière abusive cette situation face à ses concurrents et pour les consommateurs.

L'addition des amendes reçues par Google en Europe s'élève à 8,25 milliards d'euros calcule Reuters. Le groupe attend encore les résultats de deux enquêtes sur Android et sa régie AdSense.

Margrethe Vestager quittera son poste avant la fin de l'année. La formation politique danoise qui est la sienne ne participe pas au gouvernement au pouvoir au Danemark et celui-ci ne devrait pas proposer de candidat pour le renouvellement de ce poste de commissaire. Margrethe Vestager est candidate depuis un an à la direction de la Banque européenne d’investissement.

Premiere Pro évolue avec une nouvelle interface et une gestion des couleurs complètement remaniée

Stéphane Moussie

Tuesday 10 September à 15:00

Logiciels

En amont de l’IBC 2024, Adobe annonce des nouveautés significatives pour Premiere Pro. Le logiciel de montage reçoit en bêta un coup de pinceau pour se rapprocher visuellement des autres applications du Creative Cloud. Jugez par vous-même : les coins de la fenêtre sont désormais arrondis, les polices sont plus lisibles et on peut même choisir le thème global de l’application parmi quatre possibilités (deux thèmes sombres, un clair et un à fort contraste).

Premiere Pro avec son nouveau thème clair. Image Adobe.

Toujours en matière d’interface, Premiere Pro accueille un nouveau panneau « Propriétés » qui rassemble les effets, réglages et outils les plus couramment utilisés. Destiné aussi bien aux débutants qu’aux utilisateurs expérimentés, ce panneau s’adapte au type de contenu sélectionné. Par exemple, en sélectionnant un clip, le panneau met en avant des outils pour recadrer la vidéo, tandis qu’en cliquant sur des sous-titres, il fait ressortir des options de texte.

Enfin, Adobe a complètement revu son système de gestion des couleurs. Le logiciel transforme automatiquement les rushs en RAW et en Log (un encodage « neutre » au niveau des couleurs) en vidéos SDR et HDR prêtes à l’emploi. On évite ainsi l’étape de la sélection du bon LUT (profil colorimétrique), même si on garde évidemment la main sur le rendu à tout moment si on le souhaite.

Un nouvel espace colorimétrique de travail à large gamme, l’ACEScct, permet de gérer le tone mapping (la mise en correspondance d’une palette de couleurs avec une autre) aussi bien en SDR qu’en HDR. D’autres améliorations ont été apportées sur la gestion des couleurs, comme les effets qui fonctionnent mieux avec les contenus HDR.

Toutes ces nouveautés sont pour l’instant réservées à la bêta de Premiere Pro. Elles seront déployées dans la version stable prochainement. Comme la plupart des autres applications du Creative Cloud, Premiere Pro coûte individuellement 26,21 €/mois avec un engagement d’un an.

L’offre Freebox Révolution Light en promotion à 24,99 €/mois pendant un an

Stéphane Moussie

Tuesday 10 September à 13:00

Ailleurs

Pour la première fois, Free baisse temporairement le prix de son offre Freebox Révolution Light. Alors qu’elle coûte normalement 29,99 €/mois dès la souscription, l’opérateur la propose en ce moment à 24,99 €/mois pendant un an, après quoi elle repasse à 29,99 €. On ne sait pas jusqu’à quand cette « série spéciale » sera disponible.

Freebox Révolution. Image Free.

Cette offre comprend un accès à internet jusqu’à 1 Gbit/s avec l’immortelle Freebox Révolution, de la télévision avec un décodeur et 230 chaînes, ainsi que de la téléphonie avec des appels illimités vers les fixes. En bref, c’est un abonnement triple-play à un tarif abordable, ce qui est devenu rare ces dernières années.

Apple doit rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande

Anthony Nelzin-Santos

Tuesday 10 September à 10:30

AAPL

Après dix ans de rebondissements, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a définitivement tranché. Apple doit rembourser 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux injustement accordés par l’Irlande. Le gouvernement irlandais est « tenu de récupérer » cette somme, qui forme une « aide illégale » au regard du droit communautaire.

Image Dahlia E. Akhaine (Unsplash).

En septembre 2014, il y a tout juste une décennie, la Commission européenne avait publié les premières conclusions de son enquête sur les pratiques fiscales du gouvernement irlandais, connu pour ses largesses envers une poignée d’entreprises installées dans ses vertes contrées. La Commission ne s’inquiétait pas qu’un État pratique une politique que certains qualifieraient de dumping, c’est sa prérogative, mais plutôt qu’il fausse la concurrence en privilégiant particulièrement une entreprise.

Or Apple, qui s’est installée en Irlande en 1980, a bénéficié du système comme aucune autre. En vertu d’un accord signé en 1991 et renouvelé en 2007, Apple Sales International et Apple Operations Europe n’ont pas seulement bénéficié de la “doublette irlandaise” pour réduire leur imposition, mais mis en place un système complexe de facturation par l’entremise d’une filiale aux Bermudes pour faire sortir plus de 110 milliards de dollars de bénéfices sans payer d’impôts ou presque.

Le maintien de son usine à Cork, qui ne produit pourtant pas grand-chose, et l’absence d’Apple Store dans le pays, sont des indices évidents du montage. En 2016, la Commission européenne avait tapé du poing sur la table, exigeant que l’Irlande récupère les sommes qu’elle aurait dû percevoir. Gêné aux entournures, le gouvernement irlandais avait fait trainer l’affaire en longueur, jusqu’à ce que le Tribunal de l’Union européenne revienne sur la décision de la Commission, argüant qu’elle n’avait pas fait la preuve d’un traitement de faveur.

Las, la Cour de justice de l’Union européenne confirme aujourd’hui que la firme de Cupertino a bien reçu une aide « illégale et incompatible avec le marché commun ». Le Tribunal a « fauté » dans son interprétation : Apple Sales International et Apple Operations Europe peuvent être considérées comme des coquilles vides opérées depuis les États-Unis à des fins purement fiscales. L’Irlande devra donc récupérer environ 13 milliards d’euros d’arriérés.