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Tim Cook envoie ses félicitations à Donald Trump pour son nouveau mandat

Greg Onizuka

mercredi 06 novembre à 22:00

AAPL

Comme quasiment tous les grands patrons de la tech et des USA en général, Tim Cook a envoyé publiquement ses félicitations à Donald Trump pour son nouveau mandat de Président des États-Unis d’Amérique.

Tim Cook et Donald Trump lors d'une réunion en 2019. Image The White House.

Si l’élection promettait d’être serrée, le résultat est sans appel : Donald Trump repart pour quatre ans à la tête du pays de l’Oncle Sam, ayant battu Kamala Harris à la fois au nombre de Grands Électeurs et au nombre total de votants.

Même si l’on peut facilement imaginer la gêne du patron d’Apple vu les positions du 47ème POTUS sur certains sujets qui le touchent personnellement, c’est un exercice incontournable, auquel chaque grand dirigeant doit se plier. On imagine facilement que c’était plus facile pour certains que pour d’autres cependant.

Quelle que soit la couleur du président en exercice, une société comme Apple ne peut se prévaloir du gouvernement US et lui tourner le dos sans risque de grosses conséquences sur son avenir, Tim Cook le sait bien. L’Union européenne étant déjà sur le dos d’Apple, autant éviter de se rajouter un ennemi...

En raison du caractère éminemment sensible du sujet, les commentaires sont exceptionnellement fermés.

Plus de 1 000 soutiens pour notre campagne de sociofinancement, et si on allait jusqu’à 100 000 € ?

Anthony Nelzin-Santos

mercredi 06 novembre à 20:40

MacGeneration

À force, on ne va plus savoir comment vous remercier. Plus d’un millier d’entre vous ont maintenant soutenu la campagne de sociofinancement pour notre 25e anniversaire. Grâce à votre soutien, nous pourrons concevoir notre magazine dans les meilleures conditions, et puisque nous avons collecté plus de 50 000 €, nous allons même pouvoir choisir la meilleure qualité de papier offerte par notre fournisseur pour vous livrer un véritable objet de collection. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Image Norwood Themes (Unsplash).

Un nouvel objectif à 100 000 €

Le prochain objectif, fixé à 68 040 €, est en vue. Si nous le dépassons, nous vous laisserons le soin de choisir la nouvelle machine de notre rédacteur en chef, qui s’accroche à son MacBook Pro 13″ à processeur Intel. Comme nous ne sommes pas complètement sadiques, nous vous soumettrons une liste de configurations, tant pis pour ceux qui pensaient le faire travailler sur un Quadra 630 (voire, pire, sous Windows). Mais comme nous ne sommes pas complètement bienveillants, nous vous inviterons à pourrir sa machine avec plein d’autocollants.

Notre développeur Cédric, qui a travaillé autant que moi et Christophe à la conception de ce projet, mentionne régulièrement les paper toys, ces feuilles de carton que l’on découpe et que l’on plie pour former de petites décorations. Il a fini par nous convaincre de proposer un nouveau palier, et donc si nous dépassons 100 000 €, nous glisserons un paper toy d’un produit Apple dans le magazine. Vous pourrez voter pour le modèle de votre choix à l’issue de la campagne de sociofinancement.

Une nouvelle option pour les livraisons à l’étranger

Avec 124 pages de 115 g/m² et une couverture de 250 g/m², notre magazine était déjà un joli bébé frôlant les 500 grammes. Avec 128 pages de 130 g/m² et une couverture de 300 g/m², la palette de 1 000 exemplaires dépasse allègrement la demi-tonne. Ajoutez l’inflation de la livraison suivie, le cout du stockage et de la manutention, ainsi que le prix de l’enveloppe renforcée pour assurer qu’il arrive en parfait état, et vous comprenez mieux les frais de port.

Cela étant dit, nous avons bien compris qu’ils pouvaient sembler excessifs pour la poignée de pays européens que nous n’avons pas explicitement prévus et pour la livraison transatlantique. Nous vous proposons donc une option avec un prestataire plus abordable, en échange d’une livraison plus lente avec un suivi jusqu’à la distribution dans certains pays, mais seulement jusqu’à la frontière pour les autres. Si vous avez déjà précommandé un exemplaire, vous pouvez annuler votre contribution et choisir la nouvelle contrepartie « Magazine à l’étranger » si vous le souhaitez.

Sherlocking des apps : jusqu'où peut aller Apple avant d'aller trop loin ?

Olivier Busuttil

mercredi 06 novembre à 20:30

AAPL

Il n’est plus une WWDC sans qu’on en attende les fonctionnalités les plus innovantes. Plus une nouvelle itération d’iPhone sans qu’on en exige les services vus ailleurs ou chez la concurrence. Apple a une arme secrète pour satisfaire nos attentes : le sherlocking ! Une méthode qui consiste à s’inspirer des bonnes idées d’éditeurs tiers quitte parfois à fragiliser l’avenir de développeurs qui participent pourtant au succès de l’App Store. Le « Sherlocking » repose cependant sur une stratégie bien huilée. À moins que cette fois, avec iOS18/macOS Sequoia, Apple ne soit allée trop loin tant le phénomène de Sherlocking explose…

Un peu d’Histoire

En 1998, lors du lancement de macOS 8.5, Apple introduit Sherlock, une nouvelle fonction de recherche qui permet de retrouver n’importe quel fichier indexé sur l’un des disques de la machine. Un moteur très puissant puisqu’il pouvait fouiller à l’intérieur même des fichiers en quête des mots-clés saisis dans son champ de recherche. Si la fonction marque l’Histoire du Mac 4 ans plus tard c’est à cause d’une version 3 qui pousse ses recherches jusque sur le Web, un service qui faisait depuis 2001 le succès d’un logiciel nommé Watson proposé pour le Mac par l’éditeur Karelia Software. L’arrivée d’un « Watson natif » dans macOS signera la …

macOS 15.2 Public beta disponible pour tous

Greg Onizuka

mercredi 06 novembre à 20:15

macOS

Comme le printemps n’est rien sans ses bourgeons, comme la Belle n’est rien sans la Bête, comme Steve Jobs n’aurait rien fait sans Steve Wozniak... une beta iOS n’est rien sans une beta macOS.

C’est ainsi que vous pouvez ce soir mettre la main sur la beta publique de macOS 15.2, qui vous donnera accès au Siri vitaminé à ChatGPT, aux Genmojis, à Image Playground et bien d’autres nouveautés...

Bien entendu, macOS n’étant pas limité par le DMA, vous pouvez tester bien plus facilement les nouveautés d’Apple Intelligence, même si vous êtes en UE... mais attention tout de même, il vous faudra faire avec Siri dans la langue de Donald Trump sur tous vos appareils (non, la moumoute orange reste optionnelle).

Comment activer Apple Intelligence sur votre Mac dès maintenant

Comment activer Apple Intelligence sur votre Mac dès maintenant

Comme toujours avec le beta, même si elle est publique, attention aux bugs qui ne manqueront pas d’être encore présents.

Apple devrait vraiment prendre en charge le MTP en USB, qui est (encore) cassé avec la Nintendo Switch

Pierre Dandumont

mercredi 06 novembre à 18:50

Logiciels

Dans le petit monde des protocoles de communication, le MTP (Media Transfer Protocol) de Microsoft est de plus en plus populaire : il est employé par Android depuis de nombreuses années, Nintendo pour sa Switch ou — plus récemment — est devenu le seul point d'entrée pour envoyer des données sur un Kindle. Et Apple n'a toujours pas une prise en charge correcte de ce protocole.

Avec macOS Sequoia, Transfert d'images a (encore) cassé la compatibilité MTP.

Le MTP n'est pas le plus performant des protocoles, mais il a un (gros) avantage : il évite les corruptions de données. Pour schématiser, le mode de transfert classique en USB donne un accès complet au niveau du système de fichiers à l'OS, ce qui peut poser des problèmes dans le cas d'une console ou d'un smartphone : si l'hôte (par exemple macOS) modifie des fichiers en même temps que le client (par exemple Android), une corruption des données peut survenir. Le protocole MTP, lui, ne donne pas accès au système de fichiers. C'est le système client (Android, l'OS de Nintendo, etc.) qui liste les données et gère les transferts vers l'hôte (macOS), ce qui réduit les risques de corruption : l'hôte n'a accès qu'à une abstraction de haut niveau et ne peut pas modifier le système de fichiers. Qui plus est, il permet d'éviter les soucis de compatibilité liés aux systèmes de fichiers, qui ne sont pas nécessairement interopérables entre différents systèmes d'exploitation.

Les nouveaux Kindle sont moins pratiques pour le téléchargement et transfert via USB

Les nouveaux Kindle sont moins pratiques pour le téléchargement et transfert via USB

Apple devrait vraiment le prendre en charge

L'absence de prise en charge par Apple est réellement un problème. Un utilisateur de smartphone Android, d'un Kindle ou d'une Nintendo Switch (et vous aurez sûrement d'autres exemples) ne peut tout simplement pas récupérer ses données facilement. Google a pendant longtemps proposé un outil — Android File Transfer — mais il a été abandonné il y a quelques mois et il fonctionnait de toute façon très mal, avec son look hérité de Mac OS X Lion. L'autre solution sur les Mac est OpenMTP, un outil open source, mais c'est loin d'être la panacée : basé sur Electron, il est mal intégré au système d'exploitation.

Sous Windows (dans une machine virtuelle), tout fonctionne.

Le côté rageant de cette absence de compatibilité vient du fait qu'Apple a mis en place une partie des briques nécessaires pendant un temps. Pour prendre l'exemple de la Nintendo Switch, macOS Sonoma a été capable de récupérer les captures de la console. Uniquement dans un sens — de la console vers le Mac — mais de façon native, avec l'application Transfert d'images. Mais avec macOS Sequoia (au moins dans sa version 15.1), cette possibilité ne fonctionne tout simplement plus. La console est bien vue dans le logiciel d'Apple, mais les captures ne sont pas listées et ne peuvent donc pas être récupérées.

macOS Sonoma permet de récupérer les captures de la Nintendo Switch en USB-C

macOS Sonoma permet de récupérer les captures de la Nintendo Switch en USB-C

Et même si le protocole vient de chez Microsoft et n'est pas le plus performant, le simple fait qu'il soit largement employé dans de nombreux appareils électroniques devrait pousser Apple à proposer une compatibilité native dans macOS ou iOS.