Les bugs des versions x.0, ce n’est pas pour vous ? Plutôt que d’installer macOS Sequoia dès ce soir, gardez vos charentaises et passez simplement à macOS 14.7. Sonoma poursuit en effet sa route avec une mise à jour qui corrige des problèmes de sécurité. Et on n'oublie pas non plus Ventura, qui passe en version 13.7.

Si vous voulez prendre votre temps sur iPhone et iPad également, vous pouvez préférer iOS 17.7 au tout nouvel iOS 18.

C’est un petit événement : pour une fois, la nouvelle version majeure de macOS sort en même temps que celle d’iOS. Après huit bêtas et une release candidate, macOS Sequoia est donc disponible en version finale. La build est numérotée 24A335, c'est la même que la RC.

Compatibilité

Les Mac Intel ont encore un peu de sursis, macOS 15 ne les abandonne pas, ou en tout cas, pas tous. Alors qu’ils font tourner Sonoma, les MacBook Air 2018 et 2019 sont en effet privés de Sequoia. Pour le reste, la liste de compatibilité des deux systèmes d’exploitation est identique:

• MacBook Air 2020 et ultérieur
• MacBook Pro 2018 et ultérieur
• Mac mini 2018 et ultérieur
• iMac 2019 et ultérieur
• iMac Pro 2017 et ultérieur
• Mac Studio
• Mac Pro 2019 et ultérieur

Avant de mettre à jour à votre Mac, sauvegardez-le, car les versions x.0 recèle parfois de mauvaises surprises — on peut d’ores et déjà vous dire que chez certains utilisateurs un bug fait de temps en temps clignoter le fond d’écran sur un écran externe. Pour sauvegarder votre Mac correctement, suivez notre série de conseils.

Une poignée de nouveautés en attendant Apple Intelligence

macOS Sequoia ne restera pas dans les annales pour sa liste de nouveautés, du moins pas en l’état actuel des choses. Le système gagne principalement une nouvelle façon d’agencer les fenêtres, des améliorations pour les visioconférences, des alertes de sécurité à la Windows Vista et des nouveautés partagées avec iOS 18 et iPadOS 18 (application Mots de passe, nouvelles fonctions dans Messages…).

La fonction de recopie de l’iPhone n’est pas disponible pour l’instant dans l’Union européenne, Apple ayant peur d’« incertitudes règlementaires engendrées par la législation sur les marchés numériques. » Il y a malgré tout une méthode pour contourner ce blocage dès à présent.

Le gros morceau Apple Intelligence n’arrivera, lui, qu’à partir de macOS 15.1 en octobre, et pas pour tout le monde, puisqu’il faudra un Mac Apple Silicon. Sauf changement d’ici-là, les fonctionnalités « intelligentes » pourront être activées rien qu’en passant son Mac en anglais.

Au bureau, on attend toujours plus de nos Mac pour être plus efficace et gagner en productivité. On a cependant peut-être un peu trop tendance à oublier que l’ordinateur n’est qu’un élément de l’équation. Oui pour travailler agréablement, mieux vaut un ordinateur qui soit le plus performant possible. Mais pour travailler dans de bonnes conditions, il faut également de bons accessoires. On ne peut que se féliciter du succès récent des claviers et souris ergonomiques, cela peut prévenir de nombreux troubles musculo–squelettiques (TMS).

Ce qui est étonnant quelque part, c’est qu’on a repensé tous les éléments qui se situaient sur ou à côté du bureau, avant de repenser celui-ci. C’est une révolution qui a fait moins de bruit que les Mac à architecture Apple Silicon, pourtant, les bureaux réglables en hauteur sont un vrai bienfait pour les utilisateurs qu’ils soient dans les locaux de leur entreprise ou en télétravail.

Chaque heure, l’Apple Watch vous incite à raison à vous lever et à faire quelque part. Les employés de bureau au sens large passent entre 7 et 10 heures par jour assis. Tellement absorbés par leurs écrans, nombreux sont ceux qui oublient pendant des heures à se dégourdir les jambes. On l’oublie trop souvent, mais la position assise prolongée est mauvaise pour la santé. Pelle-mêle, cette position peut engendrer un affaiblissement musculaire des jambes et des fesses, des raideurs au niveau des hanches, des épaules et de la nuque, des douleurs dorsales, et avoir un impact très négatif sur votre circulation sanguine qui augmente le risque de maladies cardiovasculaires, des soucis d’hypertension ou encore une augmentation de risque de diabète. Et ne croyez pas qu’une pratique sportive, même régulière, suffira à contrebalancer les effets dévastateurs de ces longues journées au bureau.

Si ce n’est pas encore fait, on ne peut que vous recommander l’achat d’un bureau assis-debout. Les tarifs sont devenus très raisonnables. Prenez ceux de la start-up lyonnaise Up & Desk, un modèle complet avec motorisation silencieuse, système anticollision, profil-utilisateur et rappel de changement de position est facturé à partir de 649 €.

Certes, c’est encore un peu plus élevé que le prix d’un bureau traditionnel. Mais contrairement à un ordinateur, on ne change pas de bureau tous les trois ou cinq ans. Lissée dans le temps, la différence est somme toute négligeable. Pour le chef d’entreprise, mieux vaut sans doute des collaborateurs en bonne santé que de voir des collaborateurs s’éclipser plusieurs fois par semaine chez le kiné pour régler temporairement des problèmes liés entre autres à leur espace de travail.

De nos jours, on trouve toute sorte de modèles équipés de cette technologie. Il y a par exemple des bureaux d’angle ou bien même des bureaux collaboratifs. Il s’agit de deux bureaux qui sont rassemblés et séparés par un panneau acoustique. Cela parait logique, mais cela va toujours mieux en le disant, chacun des utilisateurs peut régler son bureau à la hauteur qui lui sied. Si vous avez décidé de prendre soin de votre bureau et de vous-même par conséquent, il y a des petits accessoires à prendre en considération. Le plus évident est le tapis anti-fatigue. Pour certains et certaines, rester debout pendant une longue période peut devenir rapidement fatigant. Le tapis est un allié précieux, même si au début, il ne faut pas impérativement chercher à battre des records. Mieux vaut y aller doucement. Tant que vous y êtes, pensez à rendre votre bureau encore plus ergonomique. Vous pouvez gagner de la place en mettant votre ordinateur sous le bureau grâce à un support d’unité centrale. Dans la même veine, si c’est possible, pensez également à utiliser des bras articulés pour votre écran et/ou votre ordinateur portable. Enfin, pensez au repose-pieds ergonomique quand vous êtes assis…

macOS Sequoia souffre d’un bug qui n’a semble-t-il toujours pas été réglé dans la version finale qui sera distribuée en fin de journée. Chez certains utilisateurs, le fond d’écran peut clignoter toutes les quelques minutes, c’est-à-dire que l’image disparaît brièvement, remplacée par du noir. Le problème est apparu durant la période des bêtas estivales comme le montrent les multiples témoignages publiés sur Reddit, et il n’a pas été réglé dans la version RC de macOS 15, comme mon collègue Stéphane a pu le constater ces derniers jours sur son propre Mac.

Les témoignages semblent indiquer que le problème survient surtout lorsqu’un écran externe est relié à un Mac portable, mais plusieurs personnes, dont un autre collègue sur son MacBook Air M1, ont aussi rencontré le bug sur l’écran interne de leur ordinateur. Je ne l’ai pour ma part jamais croisé, ni sur le MacBook Pro M1 où macOS Sequoia a été installé dès le soir de la WWDC, ni sur le Mac Studio relié à un Studio Display où le nouveau système est installé depuis la sortie de la version RC.

Quand un écran externe est impliqué, il s’agit d’un modèle tiers dans les témoignages, mais ça ne veut pas dire que les moniteurs Apple sont épargnés, simplement qu’ils ne sont pas aussi populaires. Et puis, comme le bug arrive aussi sur l’écran interne de certains Mac portables, cela n’a sans doute rien à voir. À noter qu’il y a des témoignages sur des Mac Apple Silicon comme sur des modèles Intel, si bien que le clignotement ne semble pas spécifique à une architecture.

Pour l’heure, aucune solution ne semble connue pour supprimer ce bug visuel bien pénible, si ce n’est d’attendre un correctif ultérieur de la part d’Apple. Les retours semblent suggérer que les clignotements se sont faits plus rares au fil des bêtas, ce qui est toujours bon à prendre, mais on aurait pu espérer un correctif en bonne et due forme avant la version finale. Manifestement, il faudra patienter pour qu’une future mise à jour de macOS Sequoia règle enfin le problème.

Six mois après son acquisition par l'Australien Canva, Serif, l'éditeur britannique d'Affinity Designer, Photo et Publisher lance un programme d'accès élargi à ses outils de création.

Les écoles et universités ainsi que les organisations à but non lucratif peuvent demander à obtenir une licence gratuite des logiciels Affinity. Ces applications, qui se posent en concurrentes de celles équivalentes chez Adobe, sont habituellement vendues à un tarif modeste (180 € le trio) et avec des licences perpétuelles.

Cette offre faisait partie des promesses du nouveau propriétaire Canva. Des pages expliquent comment obtenir ces apps lorsqu'on est une école ou un organisme. Ceux qui disposent déjà d'un compte Canva Education ou Solidaire peuvent d'emblée obtenir les apps de Serif.

Serif promet que ses apps Affinity ne passeront pas à l’abonnement suite à son rachat par Canva

Serif propose aussi depuis quelques semaines une version d'essai longue durée pour ses apps. Il laisse six mois aux utilisateurs pour se faire la main et tester l'aptitude de ces applications face à celles qu'ils pratiquent au quotidien. À l'issue de cette période, on peut revenir sur ses logiciels habituels, il n'y a pas d'engagement ou quoi ce que soit d'imposé. Il faudra simplement créer un compte pour les téléchargements.