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Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ

Pierre Dandumont

lundi 08 décembre à 18:55

AAPL

La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Blommberg, nie.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple (ce que sous-entendent ses déclarations). La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.

Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.

Source :

Image d'ouverture : Apple.

Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion 🆕

Pierre Dandumont

lundi 08 décembre à 18:06

Matériel

Mise à jour du 8 décembre 2025 : Le prix des stations diminue. Pour le modèle d'Ugreen, le prix descend à 75 €. La version de Satechi, elle, passe à 86,81 € mais certains peuvent avoir une réduction de 15 € avec le code EELD8P0NM58D (il ne semble pas actif chez tous les clients). La version pour les anciens Mac mini et les Mac Studio est à 90 € au lieu de 120 € (là aussi avec une réduction possible). Le prix des deux modèles sans emplacement M.2, lui, n'a pas bougé.

Version originale : Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Pour Mac mini M4. Image Satechi.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.

Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)

Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Pour Mac mini (sans SSD). Image Satechi.

Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?

Christophe Laporte

lundi 08 décembre à 14:51

iOS

Le Liquid Glass d’Apple a beaucoup fait parler depuis sa présentation, divisant souvent les observateurs. Mais un constat s’impose : si la nouvelle expression graphique de Cupertino est omniprésente dans le système, elle tarde à se matérialiser dans les applications.

Le contraste est saisissant avec le passage au flat design. À l'époque, les développeurs avaient cravaché tout l’été pour mettre leurs apps au diapason des nouveaux codes d’Apple. Avec le Liquid Glass, c’est une toute autre histoire…

Image : Apple

Une chose est certaine : Apple ne montre guère l’exemple. Si l’on regarde les apps qui ne sont pas préinstallées avec le système, nombre d’entre elles se sont contentées d’une simple mise à jour de l’icône. Ni plus, ni moins… Alors qu’iOS 26 est disponible depuis bientôt trois mois, la suite iWork n’a toujours pas été revue pour tirer profit, entre autres, de cette nouvelle interface.

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

Le même constat s'applique aux éditeurs de grosses apps. Lancez Discord, YouTube ou Reddit, et le choc visuel est immédiat. D’un côté, les nouveaux panneaux translucides et le clavier modernisé d’Apple ; de l’autre, des interfaces qui semblent figées dans une époque révolue. Cette cohabitation forcée sur le même écran OLED donne parfois l’impression d’un système à deux vitesses.

D'ordinaire, les poids lourds de l'App Store dégainent vite après une mise à jour majeure d'iOS. Cette année, le déploiement est poussif. On se retrouve dans une étrange zone de transition où le système paraît frais et moderne, tandis que les apps que l'on utilise le plus vivent encore à l'heure du pré-Liquid Glass.

Les indés à la rescousse, les géants en retrait

Comme souvent, le salut vient des développeurs indépendants. Il suffit de traîner un peu sur les forums pour constater que ce sont les petites équipes qui embrassent le changement le plus rapidement. Plus agiles, elles n'hésitent pas à jouer avec la transparence et les nouveaux contrôles pour donner un coup de jeune à leurs interfaces.

En face, les géants de la Tech jouent une toute autre partition. Pour Facebook, Google et consorts, la cohérence visuelle prime sur les desiderata esthétiques de Cupertino. Leur objectif est simple : une app doit ressembler à elle-même, qu'elle tourne sur iOS, Android ou le web. Refondre une application massive pour coller au Liquid Glass, c'est prendre le risque de briser cette uniformité inter-plateforme. Sans compter que pour certains designers, faire ressembler leur app aux logiciels d'Apple n'est pas un but, mais un problème d'identité.

Image : Apple

Le casse-tête du cross-platform

Il faut dire que la technique n'aide pas. À l'heure où beaucoup ne jurent que par React Native ou Flutter pour mutualiser le développement, l'adoption de composants 100 % natifs devient un chemin de croix. Le Liquid Glass reposant énormément sur les API système, il est difficile de « faker » cet effet dans un framework générique.

Résultat : les développeurs sont coincés. Soit ils attendent une prise en charge officielle dans leurs outils (ce qui arrive souvent avec un train de retard), soit ils bricolent des effets de transparence qui jurent souvent avec le reste.

Pourquoi certaines apps ont encore un vieux clavier

Le diable se cache aussi dans les détails, comme ce bon vieux clavier. Si vous vous demandez pourquoi certaines apps affichent encore l'ancien clavier grisâtre alors que Messages arbore fièrement la nouvelle version, ne cherchez pas plus loin : c'est souvent une histoire de compilation avec de vieilles versions de Xcode. Tant que les développeurs ne mettent pas à jour leur chaîne de production, vous resterez avec l'ancienne interface.

Ajoutez à cela les sueurs froides des équipes accessibilité (la transparence et la superposition des couches n'ont jamais fait bon ménage avec le contraste) et la frilosité légitime à essuyer les plâtres d'API encore buggées, et vous obtenez le statu quo actuel.

Source :

App Detective dévoile la technologie derrière chaque app Mac

Stéphane Moussie

lundi 08 décembre à 12:20

Logiciels

Le récent bug de performances touchant les applications Electron sur macOS Tahoe l’a rappelé : la technologie utilisée pour créer une app n’est pas anodine. Lorsqu’une anomalie affecte un framework, c’est tout un ensemble d’applications qui en subit les conséquences. App Detective est un nouvel utilitaire gratuit qui met justement en lumière la « nature » des apps installées sur votre Mac. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines se ressemblent et pourquoi d’autres ne réagissent pas de la même manière.

App Detective. Image MacGeneration.

App Detective analyse les composants des apps et identifie le framework principal de chacune. Il les classe ensuite par type et par technologie utilisée, offrant ainsi un nouveau regard sur votre bibliothèque logicielle.

L’outil reconnait les grands frameworks d’Apple :

  • AppKit : le framework d'interfaces historique du Mac, celui qui est censé offrir la meilleure intégration à macOS ;
  • SwiftUI : le « nouveau » framework d’Apple (qui date quand même de 2019), qui permet de créer des interfaces pour tous les appareils de la Pomme ;
  • Catalyst : la « passerelle » qui permet de porter simplement des apps iPad vers le Mac.

Il sait également détecter d’autres frameworks, à commencer par Electron, conçu pour développer des applications multiplateformes en utilisant des technologies du web. Si vous vous demandez pourquoi Signal et 1Password pèsent près de 500 Mo chacun, App Detective confirme que ces deux apps utilisent Electron et embarquent dès lors l’équivalent d’un mini-navigateur. L’utilitaire distingue aussi Flutter, un framework poussé par Google, React Native, proposé par Meta, et d’autres.

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Au cas où vous l’ignoreriez, vous pouvez inspecter vous-même une application. Un clic secondaire sur son icône puis sur « Afficher le contenu du paquet » permet d’explorer ses composants. Dans le cas de 1Password, on repère ainsi la présence d’éléments nommés Electron Framework qui ne trompent pas.

Exploration manuelle d’une app. Image MacGeneration.

À toutes fins utiles, rappelons que le framework ne fait pas tout. Une app construite avec les outils natifs d’Apple n’est pas automatiquement meilleure qu’une app Electron ou Flutter. Elle part avec des avantages, comme la légèreté, mais au final c’est le soin apporté par le développeur qui fait réellement la différence.

macOS affiche l’espace occupé par les modèles d’Apple Intelligence, sans option pour les supprimer

Nicolas Furno

lundi 08 décembre à 11:47

macOS

Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…

Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.

Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.

Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.

En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.


  1. Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence.  ↩︎

Source :