Compte-rendu de la Mac Expo
Tout le monde s'est accordé à trouver l'Apple expo 2005 un peu terne. Dans la foulée de l'ouverture du premier Apple Store européen à Londres en novembre dernier et du déménagement de Pascal Cagni, le patron d'Apple Europe dans la capitale britannique, dans la foulée peut-être aussi, de façon moins consciente, de l'attribution des J.O. à la capitale britannique, s'est développé le sentiment que l'Apple expo était entrée en décadence et que l'édition 2005 sentait déjà la fin d'une époque… au profit de la Mac Expo de Londres, Londres a qui tout semble décidément sourire désormais. Et l'annulation du keynote parisien, presque à la dernière minute, l'organisation de deux Special Events, qui ont encadré le rendez-vous traditionnel de la rentrée, sont autant d'éléments qui n'ont fait que renforcer ce sentiment.
Pourtant, quelques instants passés à la Mac Expo suffisent pour s'en convaincre : le salon londonien est très loin d'arriver à la cheville du rendez-vous parisien. Première chose : le lieu est petit. Rien à voir avec l'un ou l'autre des halls de la Porte de Versailles. Ici, très clairement, on ne boxe pas dans la même catégorie. Les allées sont étroites, les stands sont petits et les exposants sont nettement moins nombreux qu'à Paris. D'ailleurs, ceux qui ont fait les deux déplacements n'ont pas fourni les mêmes efforts en matière d'aménagement de leur stand à Paris ou à Londres. L'exemple d'Apple est probant à ce sujet. Chaque année, à Paris, la Pomme met les petits plats dans les grands. Son stand, toujours placé au centre du hall, est le lieu vers où tout semble converger. La moquette y est évidemment plus moelleuse que partout ailleurs, au point même qu'on en aurait le mal de mer tant les premiers pas sont déstabilisants. Le nombre d'ordinateurs et de démonstrateurs est toujours impressionnant. À Paris, Apple domine, écrase même de sa présence les autres exposants.
Rien de tout cela à Londres. Certes, le stand d'Apple n'est pas non plus relégué au fond du hall. Il est encore placé au centre. Mais il est nettement plus petit : deux tables de démonstration où l'essentiel des produits maison est présenté. Et pas que les nouveautés. Résultat : un Mac seulement est vraiment proposé pour qu'on découvre Aperture ; un autre à Front Row, etc. Ici, pas de stand en X, pas de bannière immense et circulaire. Le "theater" où les démonstrateurs se succèdent pour présenter Tiger, iMac G5, iTunes et iPod, etc., est assurément moins spectaculaire que celui qui est monté chaque année à la Porte de Versailles et qui rappelle toujours le décor des keynote du patron. Adobe, pour ce qui est de la présence physique, fait presque jeu égal avec Apple. Microsoft et Sony sont là, mais leurs stands sont, là aussi, beaucoup plus modestes, Microsoft étant d'ailleurs, lui, placé presque au fond du hall. Arrêtons peut-être alors le fantasme : la Mac Expo n'est pas, cette année du moins, un concurrent à l'Apple expo. On sent bien que le rendez-vous parisien garde une sacrée longueur d'avance.
Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre en salle de presse. Celle de l'Apple expo, dont l'aménagement est revu chaque année, est vaste, bien équipée et on se connecte sans problème et sans fil au réseau. La salle de presse du salon londonien, si on peut parler de salle de presse, est minuscule : 8 à 10 m2 au maximum et met à disposition en tout et pour tout deux Mac, et encore, un est utilisé en permanence par un membre de l'organisation. Pas de connexion Wi-Fi, il faut débrancher le câble Ethernet de l'iMac G5 pour connecter son portable au réseau. Le contraste avec l'organisation parisienne est révélateur : l'Apple expo est un événement très important ; pas la Mac Expo. De toute façon, un ordinateur suffit : pas de journaliste dans la salle où il ne règne absolument pas l'ambiance qu'on ressent à la Porte de Versailles. D'ailleurs, sauf à proximité immédiate de l'Olympia, sur les quais de la station de métro, il n'y a aucun signe de la manifestation. Chaque année, au moment de l'Apple expo, les affiches fleurissent partout en France pour vanter les produits Apple et signaler le salon. Pas là.
Pour le reste, l'affluence est au rendez-vous. Il faut faire la queue, voire jouer des coudes pour parvenir jusqu'au Mac qui fait tourner Aperture ou pour prendre en main le nouvel iPod 5G. Les places sont chères au Theater et certains autres exposants (PodGear, par exemple) sont pris d'assaut. D'autres sont nettement moins sollicités : le stand de Microsoft reste un peu vide, celui de Sony n'attire pas les foules. Autre élément important : iPod est moins présent. Du moins est-ce le sentiment immédiat qu'on peut avoir. C'est d'autant plus surprenant qu'on connaît l'engouement des Britanniques pour le baladeur (réellement plus visible encore qu'à Paris). Un lieu plus petit, mais des éditeurs historiques du monde Mac présents et du coup, on a vraiment l'impression d'un salon informatique. Certes, comme à Paris, les Bose, les PodGear, etc. sont là, mais leur présence est plus discrète. HP, Adobe, Sony, Microsoft, Extensis, sont plus visibles.
Il faut donc remettre les choses à leur place : la Mac Expo est un salon très sympathique, mais ce n'est pas l'Apple expo. De toute façon, on le sait bien, si quelque chose menace le salon parisien, ce n'est pas un autre salon, c'est bien plutôt le concept d'Apple Store.
Pourtant, quelques instants passés à la Mac Expo suffisent pour s'en convaincre : le salon londonien est très loin d'arriver à la cheville du rendez-vous parisien. Première chose : le lieu est petit. Rien à voir avec l'un ou l'autre des halls de la Porte de Versailles. Ici, très clairement, on ne boxe pas dans la même catégorie. Les allées sont étroites, les stands sont petits et les exposants sont nettement moins nombreux qu'à Paris. D'ailleurs, ceux qui ont fait les deux déplacements n'ont pas fourni les mêmes efforts en matière d'aménagement de leur stand à Paris ou à Londres. L'exemple d'Apple est probant à ce sujet. Chaque année, à Paris, la Pomme met les petits plats dans les grands. Son stand, toujours placé au centre du hall, est le lieu vers où tout semble converger. La moquette y est évidemment plus moelleuse que partout ailleurs, au point même qu'on en aurait le mal de mer tant les premiers pas sont déstabilisants. Le nombre d'ordinateurs et de démonstrateurs est toujours impressionnant. À Paris, Apple domine, écrase même de sa présence les autres exposants.
Rien de tout cela à Londres. Certes, le stand d'Apple n'est pas non plus relégué au fond du hall. Il est encore placé au centre. Mais il est nettement plus petit : deux tables de démonstration où l'essentiel des produits maison est présenté. Et pas que les nouveautés. Résultat : un Mac seulement est vraiment proposé pour qu'on découvre Aperture ; un autre à Front Row, etc. Ici, pas de stand en X, pas de bannière immense et circulaire. Le "theater" où les démonstrateurs se succèdent pour présenter Tiger, iMac G5, iTunes et iPod, etc., est assurément moins spectaculaire que celui qui est monté chaque année à la Porte de Versailles et qui rappelle toujours le décor des keynote du patron. Adobe, pour ce qui est de la présence physique, fait presque jeu égal avec Apple. Microsoft et Sony sont là, mais leurs stands sont, là aussi, beaucoup plus modestes, Microsoft étant d'ailleurs, lui, placé presque au fond du hall. Arrêtons peut-être alors le fantasme : la Mac Expo n'est pas, cette année du moins, un concurrent à l'Apple expo. On sent bien que le rendez-vous parisien garde une sacrée longueur d'avance.
Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre en salle de presse. Celle de l'Apple expo, dont l'aménagement est revu chaque année, est vaste, bien équipée et on se connecte sans problème et sans fil au réseau. La salle de presse du salon londonien, si on peut parler de salle de presse, est minuscule : 8 à 10 m2 au maximum et met à disposition en tout et pour tout deux Mac, et encore, un est utilisé en permanence par un membre de l'organisation. Pas de connexion Wi-Fi, il faut débrancher le câble Ethernet de l'iMac G5 pour connecter son portable au réseau. Le contraste avec l'organisation parisienne est révélateur : l'Apple expo est un événement très important ; pas la Mac Expo. De toute façon, un ordinateur suffit : pas de journaliste dans la salle où il ne règne absolument pas l'ambiance qu'on ressent à la Porte de Versailles. D'ailleurs, sauf à proximité immédiate de l'Olympia, sur les quais de la station de métro, il n'y a aucun signe de la manifestation. Chaque année, au moment de l'Apple expo, les affiches fleurissent partout en France pour vanter les produits Apple et signaler le salon. Pas là.
Pour le reste, l'affluence est au rendez-vous. Il faut faire la queue, voire jouer des coudes pour parvenir jusqu'au Mac qui fait tourner Aperture ou pour prendre en main le nouvel iPod 5G. Les places sont chères au Theater et certains autres exposants (PodGear, par exemple) sont pris d'assaut. D'autres sont nettement moins sollicités : le stand de Microsoft reste un peu vide, celui de Sony n'attire pas les foules. Autre élément important : iPod est moins présent. Du moins est-ce le sentiment immédiat qu'on peut avoir. C'est d'autant plus surprenant qu'on connaît l'engouement des Britanniques pour le baladeur (réellement plus visible encore qu'à Paris). Un lieu plus petit, mais des éditeurs historiques du monde Mac présents et du coup, on a vraiment l'impression d'un salon informatique. Certes, comme à Paris, les Bose, les PodGear, etc. sont là, mais leur présence est plus discrète. HP, Adobe, Sony, Microsoft, Extensis, sont plus visibles.
Il faut donc remettre les choses à leur place : la Mac Expo est un salon très sympathique, mais ce n'est pas l'Apple expo. De toute façon, on le sait bien, si quelque chose menace le salon parisien, ce n'est pas un autre salon, c'est bien plutôt le concept d'Apple Store.