iPhone = Mac 2.0 ?

Christophe Laporte |
Avec l'iPhone, Apple va-t-elle répéter les mêmes erreurs que par le passé et revivre le même scénario qu'avec le Macintosh durant les années 80 ? C'est à cette (éternelle) question que Jean-Louis Gassée tente de répondre dans sa colonne hebdomadaire.

Retour en 1984 : avec le Macintosh, Apple avait un produit et une avance technologique qui devait lui assurer la main-mise sur le marché de la micro-informatique. Cependant, en s'obstinant à vendre ses ordinateurs très chers, Apple s'est fait souffler le marché par Microsoft, qui adopta une stratégie résolument différente. Microsoft mit sous licence son système d'exploitation, et créa un écosystème ouvert, qui ne laissa plus que quelques miettes à la firme de Cupertino à la fin des années 90.

Lorsqu'elle a présenté pour la première fois l'iPhone, Apple était dans une situation similaire à celle quand elle a lancé le Macintosh en 1984 : un produit révolutionnaire qui doit lui permettre de s'accaparer le marché des smartphones. Si l'iPhone connaît un succès indéniable, il semble devoir abandonner la première place à Android. La stratégie de Google est assez similaire à celle de Microsoft, à la différence que le système d'exploitation du géant de l'internet est gratuit. Un argument souvent rebattu par Microsoft, qui estime qu'Android présente des coûts cachés notamment en matière de propriété intellectuelle et de brevet (lire : Microsoft dénonce les coûts cachés d'Android).


Comme le note l'ancien responsable R&D d'Apple, si les deux situations présentent des similitudes, elles présentent également certaines différences. Ainsi, l’écart tarifaire entre un smartphone Android et un iPhone et bien moindre à celui d'un Mac et un PC dans les années 80. D'autre part, pour JLG, il ne faut pas oublier que cette stratégie a permis à Microsoft de se retrouver en situation de monopole, situation dont elle a profité et qui n'a pas toujours été bénéfique pour les utilisateurs.

Gassée ne perd également pas de vue, que le Macintosh porté par l'effet halo connaît un nouvel élan depuis quelques années. Outre-Atlantique, le Macintosh flirte avec les 10 % de part de marché. D'autre part, sur le segment des ordinateurs de plus de 1000 $, sa part de marché avoisine les 90 % (lire : Haut de gamme : le Mac écrase la concurrence).

Dominer n'est pas gagner !
Gassée est au moins d'accord avec un autre ancien d'Apple, Andy Rubin, devenu entre-temps responsable du développement d'Android, qui déclarait que la firme de Cupertino avait au moins le mérite d'apprendre de ses erreurs (lire : Android : Google dévoile son programme pour 2011). Depuis son retour aux affaires, Steve Jobs a réussi à faire du Macintosh un business extrêmement rentable.

En effet, sur le plan des profits, Apple n'a rien à envier à HP, le premier constructeur de PC. À titre d'exemple, ce dernier a réalisé sur la vente d'ordinateurs un chiffre d'affaires de 10 milliards de dollars, soit grosso modo trois fois plus qu'Apple. Toutefois, son résultat d'exploitation en ressort à 5 % contre 30 à 35 % pour Apple.

En matière de rentabilité, Apple est difficile à battre que ce soit avec le Macintosh ou l'iPhone. Dans la téléphonie mobile, plusieurs études montrent qu'Apple était l'acteur le plus rentable et de loin (lire : iPhone : 4e en parts, 1er en bénéfice et Apple et RIM : 10 % du marché, 65 % des revenus).

Pour JLG, l'iPhone a profité des erreurs d'Apple pour le Macintosh. Outre l'argument du prix évoqué plus haut, le terminal d’Apple a bénéficié d'un solide réseau de distribution grâce notamment aux Apple Store, d'une plate-forme de téléchargement redoutable avec l'App Store qui règle la question de la distribution des logiciels et plus généralement de l'infrastructure d'iTunes.

Mais la guerre est-elle perdue (encore) pour Apple ?
Pour Jean-Louis Gassée, la guerre des smartphones est un remake de la guerre de la micro-informatique, mais en plus intense. Android devrait dominer le marché, mais Apple a toutes les cartes en main pour rester un acteur majeur sur ce marché et être la société qui amasse le plus de profits. L'autre différence pour JLG, par rapport à ce que l'on a connu dans les années 80, c'est que l'on devrait assister à une guerre de mouvement. iOS ne se limite pas aux smartphones, il est au coeur de l'iPad ainsi que de l'Apple TV et pourrait à terme s'inviter dans d'autres objets communicants.

Toutefois, on peut se demander si Jean Louis Gassée n'a pas vu le verre à moitié plein. Si l'analogie avec le Macintosh est intéressante, celle avec l'iPod l'est tout autant. Avec un écosystème fermé et un nombre réduit d'appareils, Apple est parvenue à dominer un marché de la tête et des épaules. Certes, le marché des baladeurs est moins concurrentiel que celui de la téléphonie, mais il montre qu’il est possible de dominer un segment tout en réalisant des bénéfices conséquents.

Avec le recul, on peut se demander si Apple n'aurait pas réussi à empêcher l'irrésistible ascension d'Android si elle n'avait pas commis deux erreurs. La firme de Cupertino a sans doute été victime de sa politique d'exclusivité. La part de marché de l'iPhone a toujours été plus élevée dans les pays où le terminal d'Apple était disponible chez tous les opérateurs. Si pendant un premier temps, une telle politique pouvait se comprendre, elle a rapidement été contre-productive pour Apple (lire : L'exclusivité chez AT&T : la grosse erreur d'Apple ?). Android a connu dans un premier temps une ascension fulgurante aux États-Unis, pays dans lequel l'iPhone n'est disponible que chez AT&T. Si Verizon avait pu commercialiser les terminaux d'Apple il y a deux trois ans, la situation aurait certainement été différente.

D'autre part, la politique tarifaire d'Apple n'est sans doute pas exempte de tout reproche. Il n'est pas anormal que l'iPhone 4 soit vendu à un prix élevé. C'est un appareil haut de gamme qui se veut à la pointe de la technologie. Mais est-il normal qu'un iPhone 3GS, qui reste au demeurant un très bon smartphone soit vendu encore si cher alors qu'il est vente depuis 18 mois ? Aux États-Unis, il faut débourser 99 $. En France, il est actuellement en promotion à 39 € chez Orange et SFR, mais coûte 99 € chez Bouygues. Ne devrait-il pas être proposé gratuitement avec un forfait de deux ans à la clé ?

Bref, il n'est pas interdit de penser que si Apple avait accepté pendant quelque temps de réduire quelque peu la marge, elle aurait pu imposer davantage sa plate-forme et obtenir au final une plus grosse part du gâteau.

[image : gert_stone]
avatar Bibotonio | 
@MachX : La visio, mise en avant lors du lancement de la 3G par les opérateurs en France notamment, a été LE GROS fail de ces dernières années. Pour l'avoir vu et testé : les appels visio ne fonctionnaient pas (ou très mal) entre des appareils de différentes marques, chez des opérateurs concurrents. Ils ont tout fait pour que ça foire. Du coup, je n'ai jamais utilisé et je n'ai que rarement vu des personne utiliser la Visio (au sens "youpi vive la vision sur les réseaux 3G avec une qualité toute pourrie !"). Et sinon pour répondre à ta question : OUI l'iPhone 4 (et uniquement lui) te permet de faire de la visio via ce qu'Apple appelle "Face time" (pas de jeux de mots en dessous de la ceinture svp, hein ?... ;-) Pourquoi uniquement l'iPhone 4 ? Pure contrainte technique : les autres iPhone n'ont pas de caméra en facade pour la visio.
avatar TequilaPhone | 
haha le p'tit montage du pied de l'iMac sur l'Iphone :-)
avatar Bibotonio | 
Ah oui quelques précisions : FaceTime ne fonctionne actuellement que sur les réseaux Wifi (pour des questions de performances et de débit). Des petits malins ont bien réussi à le faire fonctionner sur un réseau 3G mais c'est bof. FaceTime est basé sur des standards ouverts. Il est disponible en bêta sur Mac OS X : tu peux donc "face timer" depuis ton iPhpone 4 ou iPod Touch dernière génération vers un Mac équipé. Et vice versa.
avatar Mac1978__old | 
Facetime n'est plus limité à l'iPhone 4. Voir http://www.apple.com/fr/mac/facetime/, même s'il n'est pas (encore?) accessible aux autres smartphones disposant d'une caméra. Il est certain qu'en refusant de licencier Mac OS 1.0 et suivants, entre autres à Michael Dell , S. Jobs a contribué grandement au succès de MS-Dos, puis Windows. Et par ricochet au succès de Intel et à l'échec de Motorola... Et aujourd'hui, il n'est d'ailleurs pas certain que le Mac soit tiré d'affaires, il n'y a qu'à voir le peu de développement du Mac, tant hardware que software des ces deux dernières années. Le "back to the Mac" de cet automne était plus de la poudre aux yeux que l'annonce de réelles nouveautés. Cet échec est pour moi quasi certain (mais ce n'est que mon avis) parce qu'Apple n'a pas voulu se donner les moyens d'entrer dans les grandes entreprises. Le renoncement au XServe étant l'exemple définitif. Et le parallèle entre iOS et Android n'est pas si "tiré par les cheveux" même si les marchés sont un peu différents. Une différence est que pour l'instant il reste deux poids très lourds (en termes financiers) dans la concurrence (Google avec Android, et Microsoft avec Windows 7 mobile) qui vont se disputer les pdm des OS de smartphones des fabricants de masse. Je ne crois pas que HP arrivera à imposer son OS et je crains que RIM ne soit condamné à un lent déclin. L'avenir s'annonce passionnant.
avatar ericaqc | 
Difficile de juger des erreurs d'Apple quand cette dernière a réussi à devenir en 4 ans la référence dans un marché dominé il y a peu par le Blackberry. Par contre, il est probable qu'Apple ait été surprise de la popularité exponentielle des téléphones "intelligents", popularité dont elle est la locomotive. Je doute fort que le système Android aurait réussi seul l'exploit d'Apple (déloger RIM). Quant à la possible ré-édition de l'histoire, pour l'avoir vécu, j'en retiens qu'Apple a surtout coulé quand ils ont arrêté d'innover et qu'ils ont sorti des produits qui ressemblaient trop à des pc. Comme l'a dit S. Jobs à son retour, "Microsoft n'a pas besoin de perdre pour qu'Apple gagne" (1998 ou 99). Et c'est ce qui est arrivé. De la même façon. Android n'a pas besoin de perdre pour qu'Apple gagne... à sa façon. Aujourd'hui, Apple ce n'est pas juste des ordinateurs. C'est un écosystème informatique complet qui dope d'ailleurs leurs ventes d'ordinateurs à des niveaux records. Tant qu'ils vont continuer à frapper l'imagination et sortir des produits de qualité, je ne crois pas qu'ils aient des risques de revivre la même histoire, quelle que soit leur part de marché.
avatar pecos | 
pour moi, iOS va devenir exactement comme MAC OS par rapport à windows : le restaurant vs. la cantine. c'eest déjà la différence entre iOS et android : pourquoi ça changerait ? on s'en fout en fait des PDMs : dans le cas d'android, les gagnants sont les accros à la bidouille, les pirates et ceux qui comptent leurs sous. dans le cas d'iOS, les gagnants sont les utilisateurs ordinaires et les dévelopeurs. Mon camp est très vite choisi, suprématie marketting ou pas : - En tant qu'utilisateur, je sais qu'avec iOS, j'ai toutes les applis dont je peux avoir besoin pour pas cher. - En tant que dévelopeur, je sais que je vais BIEN gagner ma vie avec un OS qui dans la plupart des cas empêche le piratage. Les deux conditions sont très loin d'être réunies avec android. Surtout la deuxième. Donc... les PDMs... on s'en tape un peu du moment que le réservoir de clients iOS est aussi énorme que ce qu'il est avctuelement. Android peut bien grossir. ;-)
avatar Bibotonio | 
@Mac1978 : si je ne m'abuse, Apple avait licencié son Système 7 pour contrer le modèle économique de Windows. Mais ces braves visionnaires à la tête d'Apple à l'époque, après avoir eu la lumineuse idée de virer Jobs, ils n'ont eu qu'une vision très "comptable" de la gestion d'une entreprise et du succès des produits qu'elle propose (comprendre : "vendons plus, sous traitons, licencions notre propriété intellectuelle et c'est le seul moyen d'engrenger des sous"). Au final ces fameux "clones" ont mangé les parts d'Apple et non celles des PC sous Windows et ça a failli couler la boite. Bref. Donc à mon humble avis tu te goures un peu... Sinon pour le "peu de développement du Mac", permets moi de rire. Certes en puissance brute les Macs sont moins impressionnants que certains Alien Ware... mais perso je préfère un Mac "sous équipé" qui marche qu'un PC survitaminé qui pédale au bout de quelques mois d'utilisation. Bref, vieux débat tout comme celui de l'iPhone à son lancement : "oh my God ! pas de 3G ? Un simple appareil photo 2Mpix ? Pas de MMS ? Mon Nokia N95 est plus balèze ! ça ne marchera jamais !" On connaît la suite...
avatar Bibotonio | 
Pour réagir sur le point soulevé dans l'article concernant les prix pratiqués par Apple, il y a tout de même un truc que j'ai du mal à comprendre. Si Apple maintient ses prix : on crie au vol. Si Apple les baisse : on hurle à la braderie de son matériel et qu'elle baisse en gamme (ou en qualité). Faudrait quand même savoir ce qu'on veut, mince alors. Alors oui j'imagine qu'il y aura toujours ces gens qui veulent le produit tip top pour 3 francs 6 sous. Voire gratuitement tant qu'à faire. M'enfin bref.
avatar Mac1978__old | 
Apple a licencié son système dès 1995 soit 10 ans après la sortie de Mac OS 1.0 dont je fus un heureux acquéreur en 1984 un un Mac 512. Je ne me goure pas, j'ai la chance d'utiliser le cas Apple comme modèle d'enseignement en cours de marketing et j'ai donc lu "De Pepsi à Apple" de Sculley, les mémoires non officiels de S. Jobs et je lis à peu près tout ce qui sort comme livre sur Apple. Je n'ai pas fini celui de Wozniak, je le reconnais. Quand je parle de l'absence de développement du Mac et autour du Mac de la part de Apple, je ne parle pas de l'intégration des derniers gadgets, mais par exemple du non remplacement du HFS+ par un vrai système de fichiers (ZFS ou autres), de la non intégration de ses propres technologies Snow Leopard par Apple dans presque tous ses produits, de l'abandon du XServe, du non développement de la gamme professionnelle, etc. Pendant plusieurs années, Mac OS X a été réellement en avance par rapport à Windows. mais avec 7, cette avance a fondu et pour l'instant je ne vois rien venir, si ce n'est que le Mac compte de moins en moins dans le PxP de Apple et que sa part de marché mondiale reste assez petite, en tout cas assez petite pour disparaître rapidement, ce que je regretterais amèrement étant utilisateur Apple depuis 1978 et mon premier Apple II.
avatar Bibotonio | 
Euh... tu avais dit "Il est certain qu'en refusant de licencier Mac OS 1.0 et suivants, entre autres à Michael Dell , S. Jobs a contribué grandement au succès de MS-Dos, puis Windows." Et là : "Apple a licencié son système dès 1995 soit 10 ans après la sortie de Mac OS 1.0 dont je fus un heureux acquéreur en 1984 un un Mac 512. Contradiction, non ? ;-) C'est pour ça que j'ai réagit. M'enfin bon c'est pas bien grave. @+
avatar dmax | 
l analyse est tres etrange. Ca parle du mac comme un echeque parce-que il est minoritaire, mais ca dit a peine que c est grace a ce business model unique que c est devenu la societe informatique la plus rentable. Est-ce que que echappe tant que ca a monsieur Gasse que c est justement cette faible part de marche, mais oh combien ciblee avec genie, qui apporte cette rentablite quasi insolente? Certe le marche mobile est different, mais la plupart des analyses se plantent completement en ne voyant que l iphone, il faut etre aveugle pour ne pas voir que Jobs a une vision a long terme de ios, et que la pdm de l iphone en lui meme n est qu une partie de la part d ios. de plus quelle part? de quelle clients? ceux qui ne telechargent que des appli gratuites, ou ceux qui chargent 100 euros d appli des qu ils ont deballe leur ipad? oui la PDM de l iphone baissera, et probablement de IOS aussi, mais tout est en place que pour que la part soit tjrs la plus rentable.
avatar DrFatalis | 
Je ne puis, hélas, que partager les avis de Mac1978.... (étant moi même un "Mac 1984", voire un "LISA 1983";-)
avatar Un Vrai Type | 
@ Mac1978 : Juste pour rire quelques semaines, tu reproches quoi à HFS+ ? Merci.
avatar Nayver (non vérifié) | 
L'iPhone à 1 euros ? Euh c'est pas encore un service public hein. Je préfère qu'il reste cher et comme il est, plutôt que de le voir brader et devenir un telephone ordinaire.
avatar revol | 
@Bibotonio Le mythe du PC qui pédale au bout de quelques mois aura la vie dure... Windows 7 est passé par là mon bon ami, et que ça te fasse mal ou non, c'est un excellent OS, qui non seulement ne pédale pas à l'installation, mais pas plus 1 an plus tard... Je n'ai jamais eu une machine aussi stable que depuis Windows 7 (et je considérai déjà ma machine comme stable avec Vista, étant possesseur d'une machine puissante (comme il n'en existait pas dans le catalogue Apple à moins de 6000 euros quand je l'ai achetée...)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
MS est à Apple dans les années 80 ce que Google est à Apple aujourd'hui si les gens se tournent vers Android c'est parce qu'ils en ont marre de payer un telephone innovant mais fermé, restreint et ultra surveillé... d'ailleurs, si la justice US condamne Apple pour vol des données de l'utilisateur, ça risque de faire très mal
avatar Tox | 
@Nayver : selon les régions, l'iPhone est d'une banalité consternante... Et il est étonnant de voir le nombre de jeunes utilisateurs qui en possèdent un.
avatar Caramel10 | 
D'un point de vu purement capitaliste (existe-t-il d'autre références dans le monde IT depuis 20 ans ?), l'article est très bien résumé en deux expressions : - sur le segment des ordinateurs de plus de 1000 $, sa part de marché avoisine les 90 % - iPhone : 4e en parts, 1er en bénéfice et Apple et RIM : 10 % du marché, 65 % des revenus. "Le reste, c'est du bavardage" Wall Street, le film !
avatar Newton Pippin | 
moi ce qui me fait peur ce sont la Chine et l'Inde, vu le nombre d'habitants et le pouvoir d'achat moyen, ça sent le carton pour Android.
avatar Mac1978__old | 
@ Un Vrai Type Entres autres : http://uadmin.blogspot.com/2006/09/hfs-journalized-vs-zfs.html.... Amuse toi bien :-). @Bibotonio Michael Dell a souhaité licencier Mac OS peu après qu'il a créé Dell (1985 ou peu après) selon John Sculley, soit bien avant 1995. S. Jobs a refusé pensant que les gens achèteraient le Mac pour sa convivialité et malgré son prix très élevé en comparaison d'un PC. À l'époque, et c'est très facile à dire aujourd'hui, S. Jobs n'a pas imaginé que le développement du marché passerait d'abord par l'entreprise en raison du prix des machines premièrement et des logiciels disponibles (traitement de texte Wordperfect et tableur Lotus 1-2-3) deuxièmement. Avec son positionnement en termes de prix et la faible offre de logiciels, le Mac n'a pas pu et/ou Apple n'a pas su pénétrer le monde de l'entreprise. Conséquence, aujourd'hui, 7-8% de pdm mondiale :-(( Quand on a vécu avec le Mac depuis 1984, qu'on a lu environ une dizaine de bouquins sur Apple et/ou son créateur principal, on se rend compte que S. Jobs est vraiment extraordinaire. Ce qui ne l'empêche pas de se tromper de temps à autre. Voir par exemple l'échec de NeXT, notamment financier, annoncé pourtant comme l'IBM PC killer, le Mac killer, etc. C'est très facile de juger après coup et de l'extérieur, et il faut le garder à l'esprit. Cela n'empêche toutefois pas de garder un minimum d'esprit critique. En ce sens je trouve la news intéressante, notamment parce qu'elle traite une question que je me suis posée lors de la sortie d'Android. En plus, et J.-L. Gassée n'y fait pas référence, mais il y a un parallèle possible - même si audacieux - en ce sens qu'Apple avait donné accès à Microsoft à de nombreuses technologies de Mac OS pour que M$ développe Excel, technologies reprises dans les premières versions de Windows. Et il paraît probable qu'Eric Schmidt (fondateur de Google) ait profité de bien quelques informations lorsqu'il était au "board" de Apple sans qu'on puisse parler de pillage.
avatar pseudo714 | 
Apple a le téléphone de demain avec l'iphone, le portable de demain avec le macbook air, le pc fixe de demain avec l'mac, une future informatique mobile avec l'ipad, 300 mds de capitalisation boursière et surement la future plus grande capitalisation boursière au monde. Tous les concurrents que vous citez copient continuellement Apple et profite de ses innovations pour s'enrichir. Si on supprimait Apple microsoft, la plupart des fabricants de smart-phones et tous ceux qui font du profit sur l'expansion de la micro informatique seraient beaucoup plus pauvres.
avatar johntitor | 
A vouloir une plus grosse part du gâteau on de risque vers l'indigestion.
avatar Bibotonio | 
Une chose est sûre, c'est qu'il y a toujours eu un "avant" et un "après" Apple, lorsqu'elle s'est lancée dans un domaine, à chaque époque. Le monde du personnal computer avec le Mac. Le monde de la musique avec l'iPod + iTunes. Le monde de la téléphonie mobile avec l'iPhone. Et peut-être le monde de la "mobilité tactile moyen format" (je ne sais pas trop comment le nommer autrement) avec l'iPad ? Je n'ose imaginer où nous en serions aujourd'hui si Apple n'était pas venue avec ses propres produits, ô combien critiquables - certes - mais maintes fois copiés ou imités. Petite rétrospective sur l'aspect téléphonie mobile : Rien qu'à penser à Nokia qui pataugeait dans ses portables au design douteux : je crois qu'ils ont expérimenté à peu près toutes les formes de portables, tous les types de clapet coulissant, tournant, clamshell, etc..., toutes les couleurs et tous les types de clavier possibles y compris le clavier en cercle. Rien qu'à penser à RIM qui proposait ses BlackBerry avec toujours autant de touches sur leurs claviers. Et des concurrents qui cherchaient péniblement à les rattrapper en proposant des imitations du BlackBerry (cf. Samsung, Nokia...) Rien qu'à penser à Android lors de son rachat par Google, qui n'était alors qu'une pâle copie de l'OS de BlackBerry. Rien qu'à penser à tous ces "smart phones" sous Windows Pocket ou Windows CE, qui avaient pourtant plein d'atouts sur le papier (écran tactile, agenda, GPS pour certains), mais qui n'ont jamais (mais alors vraiment jamais) réussi à percer auprès du grand public. Bref, ça me fait doucement sourire et je me dis "Ouf, encore heureux qu'Apple est là pour tenter des choses et pour ne pas avoir peur de commettre des erreurs"...
avatar rikki finefleur | 
Android risque de monter rapidement à 60 %de pdm, car les gens n'aiment pas la prison fermée d'apple, ni le contingentement hardware ou software imposé de force par la pomme. Exactement la même chose qu'à l'époque, qui vise à rendre prisonnier le client dans une bulle, sans sortie, avec tiroir caisse obligatoire.. Aujourd'hui je lis sur beaucoup de forum, que les gens commencent un peu a en avoir de l'ipad/ipodisation de l'informatique que ce soit dans le monde la vidéo, ou de la hifi.. bref l'indigestion est a venir.. Il est clair qu'hier, l'informatique était beaucoup plus libre, et l'on avait pas à demander l'autorisation du constructeur, pour installer tel ou tel logiciel, ou périphérique..
avatar rom54 | 
Cet articles contient de nombreuses erreurs et mauvaises analyses. Jean-Louis Gassé pose les mauvaises questions meme si elles sont peut etre issues de son experience tirée de la faillite avec sa société Be. Car si Be avait, comme Commodore avec l'Amiga, des technos superbes et tres en avance, il s'agit ni plus ni moins de faillites exemplaires liées a une gestion catastrophique, tant marketting, qu'économique. Néanmoins, au-dela du coté polémiste, comme il l'indique, le potentiel de l'iPhone et l'evolution de Jobs pourrait donner a Apple une place de leader durable dans ce nouveau secteur... Comparer Google à Microsoft et extrapoler la situation entre Apple et Google actuellement a celle de d'Apple et Microsoft dans les 30 dernières années est incohérent. Est ce vraiment une analyse - l'iPhone et iOS est déja leader depuis plusieurs années maintenant - ou un ressassement de sa propre expérience? Car celui qui a appris des ses expériences, c'est bel et bien Jobs. Qu'il fut trahit par Gates puis par Sculley ou qu'il eut confondu "revolution technologique" avec "progres accessible a tous" avec Lisa ou NeXT... Apple est aujourd'hui une société extrêmement bien gérée financièrement (pas de dette, un cashflow colossal) et hyper rentable, vivant uniquement de sa production, pas de la manne d'investisseurs (comme Facebook), ni de la spéculation sur ses actions (comme tant d'autres), ni de ses opérations financières (comme Microsoft)! iPhone n°1 en benefices avec 65% de revenus Resultat d'exploitation des ventes de Mac: +30% Part de marché des Macs sur le secteurs des PC à plus de 1000$: 90% Apple: la référence dans l'informatique grand public = iPod,iPhone,iPad,Macbook,iMac. Des concepts demandés par le consommateur et copiés par la concurrence... Dans le monde de fous actuel, seules quelques rares entreprises vivent uniquement de leur production et sans utiliser des moyens scélérats type monopolistique et cie. En informatique il y a Apple suivi de Dell... Et comme le fait remarquer Bibotonio, rares sont les entreprises qui ont une réflexion d'innovation, c'est soit du qui-clone-qui soit du on-fait-tout-et-n'importe-quoi-et-on-garde-ce-qui-se-vend... Apple est une référence en innovation et élabore des produits qui étalonnent le marché: on parle d'iPod, plus de Walkman ou baladeurs, on dit un iPhone de plus en plus rarement un smartphone (demandez aux vendeurs de boutiques du secteur). Les gens parlent d'iPad, et découvrent qu'il s'agit d'un TabletPC, terme qu'ils n'ont jamais entendus avant l'iPad... Les iMac et Macbook se répandent comme le feu dans une traînée de poudre, et seul le tarif ralentit vraiment l'achat... Comparer Microsoft et Google est une imbécillité issue d'une inculture majeure. La fortune de Gates vient d'une part de son génie financier et stratégique et d'autre part de l'incompétence d'IBM à l'époque. Si IBM avait été capable de faire un OS pour ses PC (lancé dans l'urgence face au succès d'Apple en entreprise), Gates aurait terminé ses études d'économie à Harvard et n'aurait jamais fait ses benefices sur le dos d'IBM et d'un OS déplorable qu'il avait "pseudo-acheté" et renommé MS-DOS... Si les décideurs corporates avaient pensés et comparés plutôt que de prendre de l'IBM pour l'unique raison qu'ils avaient déja de l'IBM et qu'avoir de l'IBM donnait une image sérieuse, Microsoft aurait eu la même destiné que la pléthore d'entreprises du secteur de l'époque. Si Gates ne s'etait emparé de Visicalc (succés sur Apple) pour le vendre sous le nom de Multiplan, Excel n'aurait sûrement jamais vu le jour... Depuis 1986, année de l'introduction en bourse et qui a permis a Gates de devenir du jour au lendemain milliardaire, Microsoft vit de ses activités financières. Contrairement à ce qu'affirme l'article, Microsoft n'a jamais créé d'écosystéme et encore moins ouvert. Microsoft a créé un monopole, fermé et enfermant, dont les trois piliers sont les failles des lois antitrust, des pratiques anticoncurentielles et une lutte economico-juridique permanente. Toutes les technologies Microsoft sont propriétaires, hérissées de brevets à gogo. Microsoft a "coulé" systématiquement toute forme de concurrence et ne s'est heurté qu'a l'Union Européenne et à la FSF. De son coté Google est une société vivant de recettes publicitaires et d'opérations financières. Ses productions (Google Chrome, ChromeOS, Android,blogger,...) sont des "hobbys", souvent déficitaires, mais étant directement ou indirectement des supports publicitaires ou des outils de profilage comportemental. Si Android progresse si vite, c'est parce que Microsoft a perdu le marché des smartphones, incapable de faire un OS efficace, et parce qu'Android est non seulement gratuit, mais que les constructeurs de téléphones peuvent l'utiliser sans restriction comme base. Dans Android il n'y a ni garanti d'interface utilisateur, ni de fonctions garanties. Seul l'accés aux produits de Google est garanti. Donc il est effectivement facile de trouver un telephone Android moins cher qu'un iPhone, puisque le logiciel ne coute rien au constructeur et que le materiel ne demande aucune innovation: pas de frais de R&D a amortir... Si les constructeurs de PC n'avaient pas subit les pressions de Microsoft, Linux serait dans la même position qu'Android. Ce qui devrait arriver d'ici quelques années vu l'effondrement de la puissance de Microsoft. Apple a eu le tord d'affronter Microsoft sur le secteur entreprise et surtout technologique. Apple voulait contrecarrer le monopole de Microsoft avec de la R%D et de l'innovation technologique (et sans avoir les moyens de mettre en place un service technico-commercial aux normes corporate). C'était une bataille perdue, puisque Microsoft fait ses bénéfices sur ses activités économiques et pas sur la vente de sa production. De plus Apple n'avait aucune chance d'entrer sur le secteur entreprise, puisque les décisionnaires sont plus conservateurs que pragmatiques, et que pour eux Microsoft = IBM = sécurité et respectabilité. A son retour chez Apple, Jobs a changé de fusil d'épaule, abandonnant progressivement le secteur entreprise (a Oracle) et en se focalisant sur le secteur "particulier" avec un succès manifeste. S'il y a un secteur sur lequel Jobs a encore plus appris de ses erreurs, c'est sur celui de la stratégie dans l'intégration au marché. Au départ Apple, avec le Macintosh, était "seul contre tous" défendant ses idées et technologies sans transiger. Avec raison en terme technologique et idéologique, mais ce qui l'a exclu de la réalité magouillo-politico-économique. Et c'est dans l'intégration au secteur du divertissement que Jobs a le plus évolué et finement joué. iOS a non seulement reussi a ce faire une place de référence mais change la donne. La mafia de l'industrie du divertissement impose un modéle de racket et de captivité totale aux vendeurs et encore plus aux consommateurs. Apple a su avaler les couleuvres et se plier aux contraintes de cette mafia, en développant dans un premier temps l'ecosystéme iPod/iTunes contraint de DRM et de controles absurdes. Aujourd'hui qu'Apple est en position de négocier, elle ouvre son écosystème, lentement mais sûrement. Et Apple fait de même avec la mafia de la téléphonie avec l'iPhone. Et elle remet cela avec l'autre mafia toute puissante qu'est celle de l'edition avec l'iPad... La seule relique de la rigidité de Jobs reste son refus de se plier aux exigences liées au BlueRay. Et comme il le dit explicitement, les bénéfices potentiels sont trop insignifiants face aux sacrifices qu'entraînent l'acceptation des contraintes imposées. Enfin face à la dernière remarque de l'article concernant le prix de vente soit disant exagéré de l'iPhone. Je dirai que ce qui est anormal c'est de vendre un matériel en dessous de son prix de production. Vendre un smartphone en dessous de 100€ est clairement anormal. Vendre un matériel amputé de son cout de R&D c'est mettre en faillite l'innovation et licencier les ingénieurs. Vendre un service a travers un materiel dévalorisé c'est fausser le marché et introduire des frais cachés, ayant pour conséquence de manipuler - si ce n'est d'arnaquer - le consommateur. Cela dit, si l'on désire avoir un smartphone achété 1€ mais payé 500€ sur une année auquel on rajoute 2 a 3 fois ce prix que l'on paye indirectement pour financer les publicités des distributeurs et tout ca sur le dos de l'OpenSource, c'est une question de société dépassant le débat informatique et Apple en particulier...
avatar tdml | 
Ne vous inquiétez pas, Apple va se réveiller. Ah! c'est vrai, le réveil ne fonctionne pas...
avatar Lulu633 | 
On s'en fout de l'iphone ce n'est que le produit actuel d'apple. Le produit de demain, si tout se passe bien, c'est l'ipad. Il y eu l'ipod puis l'iphone et maintenant l'ipad. Le but n'est pas de dominer outrageusement un marché jusqu'à la fin des temps. Mais de se donner un avantage stratégique en proposant de nouveaux produits et en se faisant le maximum de marge tant que la concurrence est à la traîne. On peut distinguer deux cycles produit dans la politique actuelle d'Apple: le cycle produit classique iphone 1 puis 2,3... et le cycle "idevice": on se lance dans le baladeur mp3, on porte le concept à maturité et quand les avantages stratégiques de départ commencent à disparaître( DD pour l'ipod, multitouch+OS pour l'iphone... ), pour pouvoir vendre des produits en masse et avec une énorme marge, on passe à l'iphone. Pareil pour l'iphone: le marché est en train de devenir très concurrentiel donc ils lancent un nouveau concept sur lequel ils ont plus d'un an d'avance sur la concurrence, en l’occurrence l'ipad. Bien sur, ils n'abandonnent pas totalement les anciens secteurs, mais, il n'y a plus de "révolution" de ces secteurs car ça ne serait pas aussi rentable, la concurrence peut vite réagir( n'y voyez aucune critique, tout dirigeant d'entreprise cherche ça... ). Donc la question de la pdm de l'iphone est importante, mais, je pense que la vraie question à se poser pour connaitre le future d'apple c'est: l'ipad sera-t-il un ras de marrée digne de l'iphone?
avatar sylko | 
@ rom54 Tu as très bien résumé, ce que je pensais... .D
avatar ezmac | 
je crois pas, plutot JOBS, depuis son retours a One Infinty Loop, suit a la ligne le BUSINESS PLAN avec il leva des fonds pour demarrer APPLE. Il a explique 3 ou 4 fois, qu'une place comme celle de BMW ou M-BENZ en se comparant a l'industrie auto lui covenait plainement (le vache quelle place) il a laisse de se regarder dans le mirrior de MS e autres. maitenant c'est plutot l'inverse :D je crois, que les 2 rounds sont finis... il va en mettre plus d'un sur le tapis ( ou c'es deja fait ?)
avatar ragmaxone | 
j'ai mal compris ou y'a un truc ? "La stratégie de Google est assez similaire à celle d'Android"
avatar oomu | 
Vous sous estimez la difficulté pour débarquer sur ce marché. apple s'est associé à des telecoms exclusifs pour se faire aider. Par la suite quand les lois lui interdisaient, l'iPhone a été vendu par tous (en france par exemple). Il n'est pas certain qu'apple aurait pu démarrer sans le partenariat avec at&t
avatar gigab (non vérifié) | 
@ ragmaxone : "La stratégie de Google est assez similaire à celle d'Android" En effet ça ne serait pas plutôt Apple?
avatar sylko | 
Sacré Gassée. Il n'a jamais avalé le fait qu'Apple préfère NextStep à son BeOS :-P
avatar clem95 | 
@ gigab : a mon avis ils ont voulu dire "similaire a Microsoft "
avatar minijul (non vérifié) | 
Bonne résolution pour 2011, par pitié, appliquer la consigne n°4 ! Les rédacteurs n'ont pas les yeux rivés sur les commentaires, par contre ils lisent leurs mails.
avatar liocec | 
Il y a une grosse erreur : le 3GS est un très bon produit, quasi équivalent au 4 et le fournir gratuitement c'est avoir plus de SAV, plus de réclamations, plus de bande passante iTunes, plus de risques en fabrication, plus d'usines...sans réel apport financier compensatoire ! Apple est une société LUCRATIVE. SJ. a remonté l'économie d'Apple, ce n'est pas pour couler maintenant la boite et faire "plaisir" aux gens...
avatar MacMars | 
@ ragmaxone & co j'ai mal compris ou y'a un truc ? "La stratégie de Google est assez similaire à celle d'Android" Il fallait lire "La statégie d'Apple est assez similaire à celle d'Apple"
avatar slayersword | 
Ce que je trouve dingue dans la politique tarifaire, c'est le prix d'un Iphone (n'importe lequel) lorsque l'on souhaite l'acheter avec un forfait bloqué ... 479,90€ pour un Iphone 4 16 Go !!! J'aime bien les produits Apple (j'ai un ipod nano et un MBP 15") et j'aimerais bien avoir un mobile muni du wifi et d'applications (un smart phone autrement dit) ..... mais je n'ai pas l'intérêt d'autre chose que d'un forfait bloqué à 20€ par mois (sms illimité et 1h d'appel, sa me suffit amplement). Je n'ai pas besoin d'un accès internet via 3G. Dans mon école d'ingé il y a le wifi partout, et un smartphone sa m'éviterait de devoir rentrer tous les midis pour surveiller mes mails, ou me battre au service de doc pour pouvoir utiliser un ordi aux heures de pointe. Du coup je n'ai pas vraiment d'autre solution que de me tourner vers Androïd ... mon frère vient de s'acheter un Samsung Galaxy Teos et je pense que je vais prendre un modèle dans ce style. Il gère pas mal d'application et a le wifi ..... en négociant avec mon service client, je pourrais m'en sortir pour 30 €. Sa m'embête car j'aurais préféré resté chez Apple ... comme ça tout mon petit monde numérique tournerait sous le même logo et zéro problème de compatibilité. Mais je ne peux pas mettre pratiquement 500 € dans un téléphone ... -_-'
avatar tempest | 
La chose la plus importante, me semble-t-il, et que l'on a souvent eu comme argument à propos de la petite part de marché du Mac au niveau mondial, c'est qu'il ne faut pas considérer la première place des vente comme un saint graal. A mon humble avis il est plus important d'avoir une position de leadership moral et technologique et de s'assurer de grosses marges que de vouloir être le premier sur le podium mais en perdant de l'argent ou en gagnant très peu par unité. On a parfois comparé Apple et BMW, et ce n'est pas idiot, vaut-il mieux vendre des millions de Dacia avec une marge ridicule ou quelques milliers de BM avec une marge confortable et une image qui fait envie ? Le débat reste ouvert. Moi je préfère qu'Apple ne progresse à présent que très peu, plutôt que de me retrouver noyé dans une masse, à la Microsoft. Pas par snobisme mais simplement parce que je souhaite qu'Apple reste une "start-up" qui innove et qui invente demain plutôt qu'un pachyderme imbu de sa position qui devienne le futur Snoy ou Microsoft…
avatar Gz' | 
@liocec: Ce sont les operateurs qui subventionnent le 3GS, si Apple avait fait une baisse un peu plus importante tout en se gardant une marge un peu moins grosse, on aurait le droit a des 3GS gratuits avec les operateurs.
avatar VinyPalmer | 
@ slayersword Pourquoi ne pas prendre un iPod Touch dans ce cas? Tu auras un appareil avec le wifi et des applications, et tu garderas un portable avec le forfait dont tu a besoin. Et l'Ipod Touch est beaucoup moins cher que l'iPhone nu ou avec un forfait bloqué. Encore plus si tu le prends d'occasion ou reconditionné.
avatar melaure | 
@tempest, et une trop petite part de marché prive le Mac de logiciels essentiels surtout en pro. Perso je préfère l'ouverture de Mac OS X à d'autres constructeurs triés sur le volet mais capable de faire du volume sur les segments les moins chers, là ou Apple n'est pas. Le plus intéressant chez Apple, ce n'est pas le matos, assez banal, mais l'OS, le vrai plus ;)
avatar Jimmy_ | 
L'iPod a une PDM dominante aux US mais dans le reste du monde ce n'est pas le cas.
avatar slayersword | 
@ VinyPalmer Je t'avoue que je n'y avais pas tellement pensé. Bon il reste cher quand même (239 € ou quelque chose comme ça de mémoire) et sa m'embête de rendre du coup obsolète mon ipod. C'est un nano 4e génération encore nickel et sa petite taille me permet de l'emmener quand je fais du sport (roller agressif) ce que je n'imagine pas avec un touch bien plus gros et exposé à la casse. Et puis faut le dire c'est pas très pratique de se trimballer ipod touch + téléphone: un combos ipod nano + smartphone prend quand même moins de place et m'évite de devoir revendre mon nano. Merci de l'idée en tout cas ;)
avatar BeePotato | 
« Bref, il n'est pas interdit de penser que si Apple avait accepté pendant quelque temps de réduire quelque peu la marge, elle aurait pu imposer davantage sa plate-forme et obtenir au final une plus grosse part du gâteau. » Oui, enfin il ne faut tout de même pas oublier de tenir compte des capacités de production. Apple a tendance à faire des choix pour ses appareils rendant difficile la production de masse. On l’a vu avec l’iPhone 4 et Foxconn qui a dû investir dans un paquet de nouvelles machines pour la fabrication du cadre parce que la capacité de production de chacune était très limitée. Pas sûr qu’il serait possible facilement pour Apple d’obtenir une production bien plus importante de la part de ses sous-traitants. La domination du marché matériel, c’est un poil plus difficile que la domination via le logiciel, qui ne rencontre pas ces problèmes de production…
avatar xatigrou | 
"Retour en 1984 : avec le Macintosh, Apple avait un produit et une avance technologique qui devait lui assurer la main-mise sur le marché de la micro-informatique" une avance technologique qui a duré 1 an tout au plus ; à la sortie de l'Amiga 1000 le mac était enterré sur tous les plans, couleur, multitâche préemptif, évolutif, performances graphiques et chipset de folie, et workbench plus agréable (encore que ce point fait débat). Il en va de même avec l'iphone, qui a apporté certains trucs bien mais qui ne domine plus le marché sur le plan technique (mais il le domine sur la pénétration de marché, c'est uniquement pour ça que j'en ai acheté un, pour avoir un max de choix de logiciels - mais androïd et Phone 7 sont extrêmement dangereux et pourraient bien renverser la vapeur). Et tout comme le mac de 1984, l'iphone est hors de prix (on trouve aussi bien pour 2 fois moins cher).
avatar Le docteur | 
Je l'avais déjà mentionné à l'époque, mais je le redis : un ordinateur à 1000$, c'est du milieu de gamme, pas du haut de gamme. Il y a nettement plus cher et plus "techno" (et je ne parle pas des ordinateurs de joueur, mais bien de machines sérieuses, comme des ultraportables).
avatar BeePotato | 
« Microsoft, qui adopta une stratégie résolument différente. Microsoft mit sous licence son système d'exploitation, et créa un écosystème ouvert » Juste une remarque : je ne sais pas s’il faut vraiment parler de stratégie de Microsoft sur ce coup, ou juste de semi coup de bol. Parce que Microsoft a effectivement eu la bonne idée de négocier un accord de licence non exclusive avec IBM plutôt que de lui vendre son OS une bonne fois pour toute. Mais pour ce qui est de la création de l’écosystème ouvert, ça n’est en rien du fait de Microsoft — c’est le travail des premiers cloneurs de l’IBM PC qui est à la base de cet écosystème. Microsoft n’a fait qu’en profiter, puis gagner la guerre des fournisseurs d’OS pour cette plateforme.
avatar USB09 | 
@ slayersword : Tu as tort, la 3G est a mon sens indispensable. Le wifi c'est bien mais uniquement pour la video. Les applications sont en General plus utile en 3G. Sinon rien ne t'empêche de prendre un iPhone chez un autre opérateur moyennant 200 euro.

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