Fnac : streaming et musique à prix variables
Dans une interview chez ZDnet, François Gerber, le directeur des activités numériques de la Fnac et de son service Fnac Music indique que le système de tarification variable va entrer en vigueur sur le site de téléchargement de l'enseigne, comme chez ses concurrents, et chez iTunes au premier chef.
François Gerber rappelle d'abord que la Fnac a supprimé les DRM de ses titres MP3 "Nous avons notamment mis fin à un non sens qui voulait que la Fnac soit le plus gros vendeur d'iPod en France alors que ses utilisateurs ne pouvaient pas télécharger de musique depuis notre site."
Les DRM partis, la compatibilité iPod est maintenant soulignée
S'agissant de la nouvelle politique tarifaire, pas de surprise, les paliers seront les même que sur iTunes "0,69€ pour les titres de fond de catalogue, 0,99€ pour les titres courants de plus de six mois et 1,29€ pour les nouveautés."
Pas question pour autant de suivre l'exemple d'AmazonMP3 qui propose souvent des prix légèrement ou sensiblement inférieurs, pour François Gerber le service rendu n'est pas le même "Amazon n'a pas notre politique d'éditorialisation de son offre. Nous avons beaucoup travaillé cet aspect afin que nos clients internautes retrouvent l'expérience Fnac, basée sur des critiques, un partage de goûts musicaux. Si nous baissons un prix, c'est en général pour faire découvrir un artiste plutôt que pour prendre des parts de marché."
Selon ses chiffres, iTunes occuperait 50% du marché français du téléchargement légal devant la Fnac, Virgin Media puis Orange et SFR. Tous les quatre ayant chacun environ 10% du marché.
Face à l'offre de téléchargement payant, la Fnac entend développer son service de streaming mais le tout gratuit n'a pas ses faveurs. Aujourd'hui elle propose du streaming payant sur 2 millions de morceaux pour 9,99€/mois et elle entend développer ce type de prestations à compter de 2010.
François Gerber juge que le modèle purement gratuit du streaming mène à une impasse "Prenez par exemple Imeen, dont Deezer s'est inspiré, ce site totalisait plus d'un milliard de streams l'année dernière et il se trouve pourtant au bord de la faillite. Les coûts de bande passante et la rémunération des labels sont plus importants que les revenus dégagés. De plus, un site qui propose tous les contenus gratuitement donne l'illusion que la musique n'a aucune valeur. Il faut une rémunération pour la musique. De nombreuses études montrent que les consommateurs sont prêts à payer pour un service de qualité. […] Une des pistes possibles serait d'utiliser le streaming par exemple pour présenter un album en proposant ensuite un contenu payant enrichi."
François Gerber rappelle d'abord que la Fnac a supprimé les DRM de ses titres MP3 "Nous avons notamment mis fin à un non sens qui voulait que la Fnac soit le plus gros vendeur d'iPod en France alors que ses utilisateurs ne pouvaient pas télécharger de musique depuis notre site."
Les DRM partis, la compatibilité iPod est maintenant soulignée
S'agissant de la nouvelle politique tarifaire, pas de surprise, les paliers seront les même que sur iTunes "0,69€ pour les titres de fond de catalogue, 0,99€ pour les titres courants de plus de six mois et 1,29€ pour les nouveautés."
Pas question pour autant de suivre l'exemple d'AmazonMP3 qui propose souvent des prix légèrement ou sensiblement inférieurs, pour François Gerber le service rendu n'est pas le même "Amazon n'a pas notre politique d'éditorialisation de son offre. Nous avons beaucoup travaillé cet aspect afin que nos clients internautes retrouvent l'expérience Fnac, basée sur des critiques, un partage de goûts musicaux. Si nous baissons un prix, c'est en général pour faire découvrir un artiste plutôt que pour prendre des parts de marché."
Selon ses chiffres, iTunes occuperait 50% du marché français du téléchargement légal devant la Fnac, Virgin Media puis Orange et SFR. Tous les quatre ayant chacun environ 10% du marché.
Face à l'offre de téléchargement payant, la Fnac entend développer son service de streaming mais le tout gratuit n'a pas ses faveurs. Aujourd'hui elle propose du streaming payant sur 2 millions de morceaux pour 9,99€/mois et elle entend développer ce type de prestations à compter de 2010.
François Gerber juge que le modèle purement gratuit du streaming mène à une impasse "Prenez par exemple Imeen, dont Deezer s'est inspiré, ce site totalisait plus d'un milliard de streams l'année dernière et il se trouve pourtant au bord de la faillite. Les coûts de bande passante et la rémunération des labels sont plus importants que les revenus dégagés. De plus, un site qui propose tous les contenus gratuitement donne l'illusion que la musique n'a aucune valeur. Il faut une rémunération pour la musique. De nombreuses études montrent que les consommateurs sont prêts à payer pour un service de qualité. […] Une des pistes possibles serait d'utiliser le streaming par exemple pour présenter un album en proposant ensuite un contenu payant enrichi."