Un peu moins d'un an et demi après l'arrivée des puces M2, Apple enclenche un nouveau cycle avec les M3. Avant de découvrir probablement d'autres détails dans les jours qui viennent — les MacBook Pro et iMac M3 seront disponibles à partir du 7 novembre —, il est possible de déduire des informations sur cette nouvelle génération de puces.
Premièrement, la présence du ray tracing et du 3 nm ne laisse pas de doutes : Apple a « sauté » une génération mobile. Les M1 étaient proches de l'A14, les M2 de l'A15 et les M3 sont a priori basés sur l'A17 Pro, en 3 nm. On peut aussi noter que la segmentation sur le nombre d'écrans, un peu idiote selon nous, est bien mise en avant : vous pouvez brancher un moniteur externe sur un Mac M3, deux sur un M3 Pro et quatre sur un M3 Max.
La puce M3 garde la même structure
Commençons par la puce M3 de l'iMac. Elle garde la même structure 4+4 que les M1 et M2, c'est-à-dire quatre cœurs performants et quatre cœurs basse consommation. Le bus mémoire est toujours probablement sur 128 bits avec de la LPDDR5, pour une bande passante d'environ 100 Go/s. Son Neural Engine a toujours 16 cœurs, mais selon Apple il est 15 % plus rapide que celui du M2. En plus du décodage et de l'encodage du ProRes qui était déjà géré, Apple a ajouté le décodage de l'AV1, quand la concurrence encode dans ce codec depuis un moment déjà.
L'entrée de gamme dispose de huit cœurs pour le GPU, contre dix pour le modèle plus onéreux. C'est la même segmentation que pour la puce M2 et la principale différence sur le GPU est visiblement l'ajout de la prise en charge matérielle du ray tracing.
Apple se garde bien de comparer l'iMac M3 à une version M2 qui n'existe pas, mais les gains par rapport à la puce M1 de 2020 sont forcément un peu biaisés, avec plusieurs générations d'écart. Dans le MacBook Pro 14 pouces en M3, qui remplace l'antique 13 pouces, la puce est la même dans sa variante la plus complète (dix cœurs pour le GPU) avec la même mémoire.
