[Accès libre] Apple M1 : quand 8 Go de RAM semblent en valoir 16

Anthony Nelzin-Santos |
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La première publication de cet article date du 2 décembre 2020 (lire : Magie de Noël : ces articles du Club iGen passent en accès libre).

Depuis plusieurs années, les machines « grand public » possèdent 8 Go de RAM, et les machines professionnelles au moins le double. Cette dotation semble convenir à la plupart des usages, mais n’empêche pas les questions sur les bénéfices d’une augmentation de la mémoire. D’autant plus cette année que la puce M1 inaugure la mémoire unifiée, dont le doublement de 8 à 16 Go (et pas plus) est facturé 230 €. Pour quels gains ? Cela suffit-il ? Éléments de réponse avec nos deux Mac mini.

Image Apple/MacGeneration.

Disons les choses simplement : le doublement de la mémoire ne fait aucune espèce de différence dans les tests synthétiques. S’ils donnent une bonne idée des capacités brutes du processeur et des graphismes, ces tests sont trop courts pour exercer une forte pression sur la mémoire, et ne suffisent pas pour évaluer un système dans son ensemble. Les écarts sont trop faibles pour dépasser les variations habituelles d’une mesure sur l’autre.

Dans beaucoup d’applications, le processeur reste le goulot d’étranglement. Dans Logic, la multiplication des pistes et des effets « remplit » progressivement la mémoire, mais l’onglet Mémoire du Moniteur d’activité montre que la pression reste raisonnable. Si la fidélité de la reproduction souffre et le système sature au-delà d’une centaine de pistes, c’est parce que le processeur atteint ses limites.

Bien sûr, les applications manipulant un grand volume de données montrent l’intérêt d’un doublement de la mémoire. Dans notre test de compilation du moteur WebKit avec Xcode, les 8 Go de notre première machine sont immédiatement remplis et le restent pendant 22 min 47 s. Entre 3 et 6 Go restent disponibles sur notre deuxième machine dotée de 16 Go de RAM, qui accomplit son office en 21 min 55 s.

Un test de compilation avec Xcode.

Cet écart de 5 % ne semble pas très impressionnant, mais peut représenter des heures et des heures à la fin de l’année. Il montre aussi les capacités de la puce M1 : notre Mac mini 2018 doté du processeur Intel Core i7-8700B à 3,2 GHz, qui était jusqu’ici le plus puissant de tous les Mac mini, met presque deux fois plus de temps pour réaliser la même opération, malgré ses 32 Go de mémoire DDR4 à 2 667 MHz.

Avant même que la mémoire ne sature, le système recourt à la mémoire swap, cet « espace d’échange » qui permet d’étendre la mémoire physique avec le stockage du disque système. N’accusez pas la puce M1 : vous retrouverez le même comportement sur un Mac Pro rempli à ras bord avec 1,5 To de RAM. Le fait est que vous ne devriez pas vous concentrer sur les chiffres donnés par le Moniteur d’activité.

Qu’un système d’exploitation conserve des informations en cache pour accélérer la reprise des opérations, compresse des données inactives, ou prépare l’utilisation du fichier d’échange, est absolument normal. D’autant plus maintenant que le recours à la swap est rendu presque insensible par la vitesse des SSD. Le fait est que la gestion de la mémoire est trop complexe pour être saisie au travers de trois chiffres.

Le Moniteur d'activité sur un Mac mini M1 doté de 8 Go de RAM. Plus que les chiffres, observez la courbe de pression sur la mémoire. Ici, elle vire au rouge du fait d'un problème de gestion du mode HDR sur un écran externe, qui affole le processus windowserver.

Rendez-vous compte : pour comprendre la gestion de la mémoire de la puce M1, il faut mentionner jusqu’à l’ordonnancement, c’est-à-dire l’ordre dans lequel le processeur pioche les données dans la mémoire. Comme l’explique le chercheur en cybersécurité Robert Graham, Apple a « triché » en implémentant l’ordonnancement des processeurs x86 au sein de la puce M1. Lors de l’exécution de Rosetta, le processeur change son mode de fonctionnement pour se conformer à la manière de faire des processeurs x86 et réduire la pénalité de la traduction à peau de chagrin.

Il faut aussi parler des bénéfices apportés par l’abandon du « ramasse-miettes » et de la gestion manuelle de la mémoire au profit du comptage de références avec ARC. Après dix ans d’optimisation des compilateurs, cette technique est d’une efficacité redoutable. En résumant grossièrement, on peut dire qu’ARC ajoute le nombre d’allocations (lorsqu’un objet doit être utilisé) et soustrait le nombre de libérations (lorsqu’un objet n’est plus nécessaire) à un compteur. Lorsque le compteur tombe à zéro, l’objet est purgé de la mémoire.

Cette opération est fondamentale : tout est objet, ou presque, dans la programmation sur macOS. La mémoire n’est pas intégrée au système sur puce contenant le processeur et les graphismes, mais placée sur le même package1, au bout d’une interface extrêmement courte et extrêmement rapide. Les tests synthétiques semblent indiquer que la bande passante atteint 60 Go/s, moins que les mémoires les plus rapides, mais trois fois plus que les mémoires des anciens MacBook Air et MacBook Pro.

« Comme la puce M1 possède seulement 16 Go de RAM », remarque le développeur Mike Piatek-Jimenez, « elle peut remplacer l’intégralité du contenu de la mémoire quatre fois par seconde. » À l’échelle d’un objet NSObject, l’échange des données entre le processeur et la mémoire est cinq fois plus rapide avec la puce M1. Comme l’explique David Smith, ingénieur chez Apple, l’allocation et la libération d’un objet prennent environ 30 nanosecondes sur un processeur Intel, mais seulement 6,5 nanosecondes sur la puce M12.

Le package comprend le système sur puce d'une part, qui comprend lui-même le processeur et le circuit graphique (sous le capot frappé d'une pomme), et les puces de DRAM d'autre part (les deux puces à droite). Image iFixit (CC BY-NC-SA 3.0).

Tout cela vous passe au-dessus ? Disons simplement qu’Apple fait plus et mieux avec 8 Go de RAM sur la puce M1 qu’elle ne pouvait le faire avec 16 Go de RAM à côté d’un processeur Intel. Et qu’elle en fera toujours plus et toujours mieux, parce qu’elle peut faire évoluer le matériel en même temps que le logiciel, graver le code dans le silicium. Et que vous devriez vous concentrer sur la couleur de la courbe de pression sur la mémoire, seul témoin synthétique de l’état de la mémoire.

Vous pourrez alors constater que les applications exerçant la plus forte pression sur la mémoire sont aussi celles qui exploitent le mieux les graphismes. Ce n’est pas une surprise, puisque les circuits intégrés aux processeurs Intel se taillaient déjà une part de la mémoire centrale pour leurs besoins. Mais avec une banque unifiée, la mémoire de la puce M1 est entièrement partagée entre le processeur et les graphismes.

Le système attribue dynamiquement la mémoire du circuit graphique : 400 Mo seulement sur le Bureau, entre 700 et 1 400 Mo en parcourant des pages web lourdes dans Safari tout en lisant une vidéo 4K, et jusqu’à 5,4 Go dans nos tests d’exportation de clips 8K REDcode sur notre machine dotée de 8 Go de RAM. Sur la machine embarquant 16 Go de RAM, la mémoire graphique peut dépasser 11 Go !

La différence est criante dans Final Cut Pro, capable de tirer toute la substantifique moelle des circuits graphiques pour décompresser les fichiers R3D. Alors que la machine dotée de 8 Go de RAM met 4 min 43 s pour exporter le clip 8K REDCode vers un clip 4K H.264, le modèle doté de 16 Go de RAM met seulement 1 min 2 s. Seuls les iMac les plus puissants, et bien sûr le Mac Pro, font mieux.

Un test d'exportation avec Final Cut Pro.

Les écarts sont plus réduits dans Affinity Photo ou Lightroom, des applications pourtant gourmandes, et inexistants dans les jeux. Dans Shadow of the Tomb Raider, un titre récent certes pas encore optimisé pour Apple Silicon, le Mac mini doté de 16 Go de RAM est plus rapide… d’une image par seconde. Mais à 22 i/s en 1080p avec toutes les options graphiques poussées à fond, on ne peut pas dire qu’il soit particulièrement fluide.

In fine, les gains dépendent entièrement des capacités des applications. Comme toujours, quelques millisecondes par-ci et quelques secondes par-là peuvent faire la différence. Les professionnels sauront calculer le retour sur l’investissement de 230 €… ou attendre les futures machines adaptées à leurs besoins. Les autres utilisateurs peuvent être rassurés : avec la puce M1, 8 Go de RAM en paraissent 16, et devraient suffire pendant de nombreuses années.

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  1. Ce qui explique probablement qu’elle se limite à 16 Go sur des machines du calibre du MacBook Air ou du Mac mini. Pour intégrer plus de mémoire, il faudrait agrandir la taille du package, et sa consommation électrique, la mémoire vive étant alimentée en permanence et représentant déjà environ 15 à 20 % de la consommation totale de la puce M1.  ↩︎

  2. Et 14 nanosecondes sur la puce M1 émulant un processeur Intel.  ↩︎

avatar reborn | 

@iftwst

Pareil 😅

avatar spm | 

@iftwst

🤣👍 Bon en ce qui me concerne je dis mieux: j'ai compris 6%! 🤕🤒😓🤪 Mais alors j'ai dû faire un effort cérébral, je te dis pas! 😴😴

avatar pocketalex | 

il n'y a qu'un truc à comprendre

Si vous avez des usages familiaux jusqu'ici, alors les nouvelles gammes "familiales" d'Apple, sous M1, vous offriront des performances et un confort d'utilisation qui surpasse tout

Pour ces usage, 8 ou 16Go ne font généralement pas la différence et il faut être un "power user" pour préférer les modèles 16Go

Un dernier truc à comprendre, je me répète mais j'aime ça, si vos usages étaient jusqu'ici ceux d'une station de travail, alors inutile de considérer les gammes M1, attendez les gammes pro qui sortiront en 2021. Point barre.

avatar YetOneOtherGit | 

@pocketalex

"alors les nouvelles gammes "familiales""

Ce “familiale” que tu t’obstines à utiliser est complètement à côté de la plaque.

Les performances des machines en M1 dépassent celles de la plus grande part des machines vendues pour un usage professionnel toute plateforme confondues.

Parles de machines d’entrée de gamme c’est plus cohérent 😉

avatar pocketalex | 

@ YetOneOtherGit

Pas d'accord, enfin pas vraiment

Il est difficile de trouver un mot qui caractérise ces gammes (mainstream, étudiant, familial, grand public, amateur, bureautique, ou ... entrée de gamme) car aucun de ces mots ne correspond vraiment

Mais il n'en reste pas moins que les machines Apple sont répertoriées, classées, en gammes suivant les usages prévus (et les prix) :

- usages mobiles ou usage fixe d'un coté
- usages légers (étudiants, famillial, bureautique, mainstream, etc) ou usages intenses/pro de l'autre

Le mot familial n'est peut-être pas le plus approprié mais il a la mérite de désigner des gammes accessibles, peu puissantes (chez Apple "peu puissant" c'est TRES puissant, car i5 en entrée de gamme, ce qui correspond au milieu/haut de gamme chez PC tellement il existe de CPU bien moins puissants dans les bas de gamme PC : core i3, pentium, celeron, Atom ...) mais largement assez pour surfer sur Internet, faire de la bureautique, lire des films, jouer, et faire des usages plus "pro" (montage vidéo, retouche photo) sans aller dans des workflows trop intenses

Tu relèves que le M1 éclate des stations de travail en core i7 (comme le Macbook Pro) c'est vrai, mais il n'en reste pas moins qu'il faut considérer ses performances exceptionnelles pour de l'entrée de gamme, plutot que de les considérer comme des "alternatives" possibles à des stations de travail, car ce ne sera vrai que pour assez peu d'utilisateurs Pros, et les autres se retrouveront floués avec des machines présentant de nombreuses limitations (en I/O, en RAM, en GPU, en CPU, etc) par rapport à une vraie station de travail

Je reste sur mon label "familial", on peut l'appeler "entrée de gamme" si vous préférez, je ne suis pas sur pour ma part que le terme soit plus approprié mais je concède qu'il fonctionne tout autant : il désigne les machines pas cher chez Apple

avatar YetOneOtherGit | 

@pocketalex

"Le mot familial n'est peut-être pas le plus approprié"

Il ne l’est absolument pas : cela désigne des machines ciblants exclusivement les particuliers pour des usages domestiques.

C’est donc un contresens pour les machines en question.

Le reste de ton propos ne correspond à aucune segmentation marketing du marché.

Tu te bases sur des typologies d’usages ce qui est toujours piégeux et réducteur 😉

Apple n’a pas d’offre « familiale » sur les Mac.

avatar YetOneOtherGit | 

@pocketalex

"ne sera vrai que pour assez peu d'utilisateurs Pros"

Là aussi cette dénomination Pro est inepte : considérer qu’il n’est d’usages professionnels que les usages exigeant en ressources c’est passer totalement à côté des réalités du marché.

Les stations de travail représentent 2% du marché global des PC, les laptop haut de gamme moins de 10%.

Les machines M1 lancées par Apple adresse le cœur des ventes de machines toutes plateformes confondues que ce soit pour des usages professionnels ou domestiques.

avatar Marcos Ickx | 

Quand les développeurs ont eut le DTK en main, ils ont pu constaté les bonnes performances Rosetta 2. Mais c’était rien comparé aux Mac M1.

Maintenant, on sait pourquoi.

« The A12 only supported TSO on the performance cores. The M1 supports it on all cores » — Joe Groff qui travaille dans l’équipe Swift chez Apple

https://twitter.com/jckarter/status/1332045390057639939?s=21

avatar reborn | 

@Marcos Ickx

C’est quoi TSO ?

avatar Marcos Ickx | 

@reborn

Total Store Ordering

« TSO, aka. total store ordering, is a type of memory ordering, and affects how cores see the operations performed in other cores. Total store ordering is a strong guarantee provided by x86, that very roughtly means that all stores from other processors are ordered the same way for every processor, and in a reasonably consistent order, with exceptions for local memory. »

avatar YetOneOtherGit | 

@Marcos Ickx

"Total Store Ordering"

Je me permets d’essayer de vulgariser un peu.

La processeur moderne optimise les performance en n’exécutant pas les instructions dans l’ordre exacte trouvé dans le fichier exécutable.

C’est une optimisation qui peut en partie être effectuée lors de la phase de compilation (La transformation du langage de haut niveau en instruction de bas niveau exécutable directement par le CPU) mais aussi directement par le processeur lors de l’exécution (run-time)

Cette exécution « dans le désordre » a aussi un effet sur l’ordre dans lequel les données en mémoire sont abcédées (Et pour compliquer les choses il y a dans le processeur plusieurs niveaux de mémoire caché pour réduire le plus possible les coûteux en temps accès à la RAM)

Un des pb c’est que s’il y a plusieurs processeurs ou plusieurs cœurs, des possibles soucis de cohérence apparaissent.

Pour schématiser : Un cœur peut accéder à une donnée qui est en cours de traitement par un autre.

Le TSO est une des solutions pour adresser ce pb.

On a du mal à imaginer la complexité actuelle des architectures processeur et les trésors d’imagination mis en œuvre pour augmenter les performance (Exécution dans le désordre, branchements prédictifs ...)

avatar Marcos Ickx | 

@YetOneOtherGit

👏👍

avatar YetOneOtherGit | 

@Marcos Ickx

Certains te diront que c’est parce que je ne comprends rien à la technique et que je ne suis qu’un mec pensant business, que je m’intéresse à ces machines de bobos moutonesques que sont les Mac 😄

Suivez mon 👀😄😄😄

avatar Marcos Ickx | 

@YetOneOtherGit

Je me moque de ce que les autres pensent de toi.
J’ai apprécié ton complément d’information.
Et donc, normal que je te remercie pour cela.

avatar YetOneOtherGit | 

@Marcos Ickx

C’était un clin d’œil et merci pour tes contributions souvent riches et étayées🙏👍🖖

avatar Marcos Ickx | 

@YetOneOtherGit

Merci pour ce retour. Ça fait plaisir.

avatar YetOneOtherGit | 

@Marcos Ickx

J’ajouterai que l’approche TSO n’est pas le propre des architectures Intel

Par contre chaque architecture a ses propres règles d’exécution out-of-order et une des force de l’approche d’Apple pour Rosetta 2 a visiblement été de tenir compte de cela et d’adresser intelligemment le pb.

Je reste très impressionné par le petit chef d’œuvre qu’est Rosetta 2

avatar huexley | 

Les 16Go vont surtout soulager l'usure du SSD en limitant de manière importante le swap.

avatar melaure | 

Sur l’etat des lieux, désolé mais en professionnel on a souvent des configs bien misérable comparé a ce qu’on a à la maison, et je bosse pourtant dans l’IT. Cette année j’ai eu mon premier PC avec 8 Go de RAM et windows 10 au boulot alors que macs persos dont a 16 Go depuis 2012, et même 32 ou plus coté iMac.

Les enteprises achètent toujours au moins cher et peu importe si le temps perdu avec des configs moisies coûte plusieurs fois le prix de la machine ...

avatar raoolito | 

@melaure

sans oublier le jeu des chaises musicales ou les ordis passent de departement en departement.. jusqu’à se retrouver avec une machine de 10ans au secretariat :)

avatar Tijudpom | 

@melaure

Je confirme, mon portable Dell du boulot a 8GB de RAM, et je peste avec mes outils de dev et Word lancé en même temps : ça plante occasionnellement... Même si Windows 10 a bien évolué sur la gestion mémoire je trouve.

avatar loludovic31 | 

@Tijudpom

Oui 8 go c’est limite pour du dev. Moi j’utilisais un spectre hp pour du dev android et avec 16go aucun problème même avec 3 émulateur android en parallèle. Mais 8 semble vraiment trop limité aujourd’hui avec Intel

avatar morpheusz63 | 

@Tijudpom

Mon dieu window pour du dev, c'est chaud

avatar YetOneOtherGit | 

@morpheusz63

"Mon dieu window pour du dev, c'est chaud "

Tout dépend de la plateforme cible, W10 est une remarquable plateforme de développement pour bien des plateformes cibles. 😎

avatar morpheusz63 | 

@YetOneOtherGit

C'est une question de goût et de choix je préfère bosser au clavier et à la ligne de commande linux et mac qu'a la souris win

avatar YetOneOtherGit | 

@morpheusz63

"C'est une question de goût et de choix je préfère bosser au clavier et à la ligne de commande linux et mac qu'a la souris win"

😳en quoi W10 impose de travailler à la souris pour faire du dev😳

Tu as une vision très caricaturale.

De plus WSL 2 commence à arriver à une certaine maturité.

A titre personnel je suis plus sur des environnements GNU\Linux mais W10 est une remarquable plateforme pour cibler bien des plateformes.

Les guerres de clochers c’est toujours un peu bête 😛 😉

avatar morpheusz63 | 

@YetOneOtherGit

Eh non, t'avais pas de bash digne de ce nom sur win jusqu'à maintenant, la compilation gcc, je te parle même pour la création de serveur en local.
Heuresement Ms à été malin de se rapprocher de linux pour améliorer son système.
Et j'oublie pas qu'elle à graissé l'industrie info pour lui développé ses driver etc.
Moi je suis malheuruex quand je retourne sur win 10 même si cela évoluer, trop de restrictions, je n'aime la philosophie Mg, même si ils ont des bons produits, j'aime le libre et je regarde Apple aussi t'inquiète

avatar fte | 

@melaure

"Les enteprises achètent toujours au moins cher"

Beaucoup d’entreprises. Pas toutes les entreprises.

J’ai toujours veillé à ce que mes devs aient des machines top niveau, largement dotées, ainsi que chaise sans compromis, périphériques, etc.

Je connais pas mal d’entreprises qui fonctionnent sur le même mode, parce qu’elles ont compris le gain qu’il y a à gagner.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"Beaucoup d’entreprises. Pas toutes les entreprises."

Surtout le propos de notre camarade est absolument caricaturale.

Une entreprise achète au meilleur ROI possible théorique en tenant idéalement compte du TCO.

En règle générale il y a fort peu de cas où l’entreprise tirerait des bénéfices en d’autant leur ressources humaines de meilleur ressources informatiques.

Par contre il y a beaucoup de cas où les entreprise tireraient de réels profits en formant mieux leurs ressources aux outils informatiques utilisés et/ou en travaillant l’UX de leur solutions métier.

Après il y a pas mal de ressources qui fantasmes la réalité de leurs besoins et délires complètement sur la réalité de leurs besoins 😎

avatar Touny29 | 

Faut-il privilégier 16go de Ram sur le mac mini M1 pour un écran 4k en 32 pouces ?

avatar raoolito | 

@Touny29

tou depend de ce que vous ferez à coté sur cet ecran 4K…
Dans l’absolu, jouer la securité, mais quelle est la rentabilité de votre machine ? si c boulot, alors 230€ c rien sur un mois.

avatar Touny29 | 

Il s'agit d'une machine perso avec peut-être l'installation d'un 2ème écran par la suite.
Sinon j'ai souvent beaucoup d'onglets ouverts sur Safari ainsi que plusieurs logiciels d'ouverts aussi avec du remote desktop de VM.

avatar raoolito | 

@Touny29

8go suffiront si vous n’envisagez pas de garder cette machine plus que 3-4ans

avatar Touny29 | 

D'accord merci raoolito pour votre retour.

avatar YetOneOtherGit | 

@raoolito

"8go suffiront si vous n’envisagez pas de garder cette machine plus que 3-4ans"

Où vois tu des indicateurs d’une croissance des besoins en RAM dans un futur proche ?

Attention le temps de la croissance exponentielle en besoin de RAM et de l’impossibilité d’avoir des machines suffisamment doté est révolu.

Appliquer les vérité du passé au présent n’est pas toujours efficace.

avatar raoolito | 

@YetOneOtherGit

4ans c’est mon horizon, au dela c’est l’inconnu de l’univers, donc j’en suis resté à ce que je pouvais connaître :)

avatar YetOneOtherGit | 

@raoolito

"4ans c’est mon horizon, au dela c’est l’inconnu de l’univers, donc j’en suis resté à ce que je pouvais connaître :)"

La situation par rapport à la RAM a fortement évoluée.

Nous avons longtemps vécu avec des dotations en mémoire sous dimensionnées par rapport aux besoins mêmes sur les configuration les plus onéreuses.

Nous avons vécu l’explosion de la taille des données avec la numérisation des médias.

Le passage à l’ère du 64bit et du franchissement de la barrière des 4Go a profondément changé la donne tout comme la transition des DD aux SSD.

Les OS peuvent aujourd’hui gérer la mémoire en mettant la priorité sur les performances et non plus sur l’économie de mémoire (ce qui fait que s’intéresser à la quantité de mémoire libre n’a plus aucun sens)

Sur des usages très largement partagé par les utilisateurs, il n’y a rien comme évolution qui augure d’un besoin d’augmentation des ressources mémoire à un horizon raisonnable.

Les 8/16 Go sont un soft spot pour longtemps.

Après il y a des usages particuliers (La machine d’où je poste ce message a 128Go de RAM) mais rien n’indique que les usages spécifiques ont vocation à se généraliser.

Les fabriquant de RAM eux même indique dans leur rapport d’activité que la croissance des besoins sur le poste-client ne sera plus à moyen termes un moteur de croissance.

avatar raoolito | 

@YetOneOtherGit

Oui enfin on ne parle pas de 128go ici on veut savoir si on prend 8 ou 16
J’aurais tendance a dire que 4 ans et plus, les 230€ sont indolores
Et comme au-delà j’ignore le devenir du monde...

avatar YetOneOtherGit | 

@raoolito

Personnellement je recommande le confort et la tranquillité des 16Go.

Après les 8Go s’ils suffisent aujourd’hui à un usage suffiront certainement durant tout le cycle de vie de la machine sauf évidemment changement du type d’usage😉

avatar loludovic31 | 

@YetOneOtherGit

Je penses pourtant qu’il a raison. Vu les performances du m1 avec 8go de ram ça sera l’occasion pour les éditeurs logiciel de rajouter de nombreuses fonctionnalités à leur produit et donc d’ici quelques années 16go sera nécessaire comme ça l’est aujourd’hui avec Intel

avatar YetOneOtherGit | 

@loludovic31

"Je penses pourtant qu’il a raison. Vu les performances du m1 avec 8go de ram ça sera l’occasion pour les éditeurs logiciel de rajouter de nombreuses fonctionnalités à leur produit et donc d’ici quelques années 16go sera nécessaire comme ça l’est aujourd’hui avec Intel"

Ce qui est aujourd’hui vorace en mémoire au delà d’un seuil de 8/16 Go sur des usages standards ce sont les données à traiter pas le code exécutable 😎

Beaucoup de monde tombe dans le piège d’inférer le futur à l’aune du passé en méconnaissant d’ailleurs les réalités du passé.

Désolé mais la croissance exponentielle des besoins en RAM n’est plus d’actualité.

avatar chrisbi | 

@YetOneOtherGit

Pour avoir du 16 Go et 2To de disque dur il faut passer obligatoirement par Apple?

avatar YetOneOtherGit | 

@chrisbi

"Pour avoir du 16 Go et 2To de disque dur il faut passer obligatoirement par Apple?"

???

Tu te demande si tu peux étendre les capacités des machines ?

Non : la ram est directement sur le même package que le SOC

https://www.apple.com/newsroom/images/product/mac/standard/Apple_new-m1-chip_11102020_big.jpg.large.jpg

Et la SSD est soudée.

avatar loludovic31 | 

@YetOneOtherGit

Quoique qu’il en soi avoir 16go reste une sécurité. Surtout si un jour on est amené à travailler sur de la 8k on voit qu’il y a quand même une grosse différence de presque 50% avec 16go de ram

avatar YetOneOtherGit | 

@loludovic31

"Quoique qu’il en soi avoir 16go reste une sécurité."

Tout à fait 👍

C’est aussi ma recommandation 😎

Et j’ajoute : non le M1 ne transforme pas 8Go en 16Go 🥳🥸😜

avatar Tijudpom | 

@Touny29

A priori non, sauf si usage intensif d'applications sollicitant le GPU.

avatar jcl94 | 

Bonjour à tous,
Le nouveau système d’exploitation Big Sur joue-t-il aussi un rôle dans l’amélioration constatée de ces performances, ou pas du tout ?
Autrement dit, constate-t-on aussi une amélioration des performances sur un Mac encore équipé d’un processeur Intel mais passé sous Big Sur ? Et quelles conséquences sur le besoin en RAM (8 Go vs 16 Go) ?

avatar sorensen (non vérifié) | 

J’hésite moi aussi à cause de la virtualisation. Les ressources sont partagées quand VMware est lancé, et dans ce cas 16 Go de Ram (ce que j’ai actuellement sur un MBP de 2014) ne sont-ils pas préférables à 8?

avatar raoolito | 

@sorensen

là c’est certain

avatar Tijudpom | 

@sorensen

Pour la virtualisation en général, plus on a de RAM mieux c'est !

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