Ce que l'iPad Pro devrait copier sur la Surface Pro 4 (et inversement)

Stéphane Moussie |

Un écran supérieur à 12", un stylet, un clavier, un tarif au-dessus des 1 000 €, un caractère « pro »... L'iPad Pro et la Surface Pro 4 partagent des points communs indéniables.

Microsoft présente son appareil comme « une tablette qui peut remplacer votre ordinateur portable. » Apple, qui ne craint pourtant pas la cannibalisation entre ses produits en général, ne va pas jusqu'à parler explicitement de remplaçant aux MacBook, mais l'idée est là : « c'est un iPad qui vous donne les moyens de développer votre productivité et votre créativité à une échelle insoupçonnée. »

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Après une semaine d'utilisation conjointe de ces deux produits a priori sur le même créneau, il ressort clairement qu'ils ont des différences fondamentales et des avantages qui leur sont propres.

Qu'est-ce que l'iPad Pro devrait copier sur la Surface Pro 4 pour s'améliorer ? À l'inverse, qu'est-ce que la Surface Pro 4 peut tirer de l'iPad Pro ? Nos réponses.

La Surface Pro 4 est disponible dans des configurations très différentes. D'un anémique Core m3 avec 4 Go de RAM et 128 Go de stockage (999 €), on peut la gonfler à bloc avec un Core i7 accompagné de 16 Go de RAM et 512 Go de stockage (2 449 €). Ce tableau présente les configurations d'iPad Pro et de Surface les plus équivalentes. Le modèle que nous avons testé est celui supérieur qui a deux fois plus de RAM et de stockage (1 449 €).

Ce que l'iPad Pro devrait copier sur la Surface Pro 4

Le stylet qui s'accroche à la tablette

L'Apple Pencil est un excellent stylet... quand on ne l'a pas oublié. Pouvoir accoler le stylet de Microsoft à la Surface simplement en l'approchant des bords aimantés est vraiment pratique. On est sûr de ne pas l'oublier ni de l'égarer.

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Il y a presque 20 ans, l'eMate 300 avait trois emplacements pour son stylet : deux sur les côtés pour le tenir à la verticale (comme une plume dans un encrier) et le troisième pour le ranger à l'horizontale. On ne demande pas à Apple de creuser le châssis de l'iPad Pro, mais la Pomme a montré, et montre encore, qu'elle pense à la compatibilité avec les accessoires quand elle conçoit certains produits. Les iPad ne sont-ils pas équipés d'aimants spécialement dédiés à la Smart Cover ? Ou pourquoi pas concevoir une Smart Cover avec un rangement pour le stylet ?

Le pied intégré

Au sortir de la boîte, on peut se servir immédiatement de la Surface Pro 4 pour regarder un film en la posant sur une table grâce à son pied intégré. On ne peut pas en dire autant de l'iPad Pro. Il est quasiment indispensable d'acheter séparément un accessoire servant de support.

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Quoi qu'en dise Apple, l'iPad Pro est simplement un iPad plus grand. L'ergonomie n'a pas été repensée alors que l'on ne peut pas tenir la tablette aussi longtemps qu'un iPad Air du fait de sa taille et de son poids.

Apple propose une Smart Cover (69 €) qui, si elle a l'avantage de protéger l'écran, n'est pas aussi flexible que la béquille de la Surface. Seulement deux positions sont possibles, quand la Surface Pro 4 peut être inclinée à n'importe quel angle compris entre 22 et 150°.

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Et puis la Smart Cover nécessite un peu de place supplémentaire quand elle surélève légèrement l'iPad (elle n'est pas située dessous mais derrière), ce qui n'est pas le cas du pied de l'appareil de Microsoft. Sur les genoux ou sur un bureau, il est bien plus facile de positionner la Surface Pro 4 à sa guise.

À vrai dire, on imagine mal Apple ajouter un pied à l'iPad, elle qui épure au maximum le design de ses produits, quitte à les rendre moins ergonomiques et à retirer des fonctions clés.

Le stylet avec une gomme (et un bouton)

Ce qui nous ramène à l'Apple Pencil, un joli stylet auquel il manque une gomme. Ajouter cette fonction ne le rendrait pas moins « naturel », comme aime à le décrire Jonathan Ive. Au contraire, quand on retourne plusieurs fois machinalement le stylet de l'iPad Pro pour effacer quelque chose et qu'on se rend compte bêtement qu'il n'y a pas de gomme, on perd le naturel.

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Le stylet de la Surface, lui, en a une. Elle ne ressemble pas à une gomme traditionnelle, certes, mais elle facilite bien les opérations d'effacement.

L'extrémité qui sert de gomme est également cliquable, comme un bouton de stylo bille. Le bouton ne sert pas à rétracter la mine, mais à lancer l'application OneNote ou à faire une capture d'écran selon que l'on clique ou double-clique dessus. Des raccourcis qui seraient appréciables sur Apple Pencil, mais difficilement intégrables sans sacrifier le design minimaliste.

Le clavier complet...

Apple présente le Smart Keyboard (179 €) comme un « clavier complet », ce qui est vrai dans le sens où il dispose de toutes les touches indispensables, mais on aimerait qu'il soit encore plus complet. Le clavier Type Cover de la Surface (149 €) a des touches de raccourci qui deviennent vites essentielles.

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Contrôler la musique et le volume sonore, entre autres, sans lever les mains du clavier est très pratique. Par ailleurs, le Type Cover est rétroéclairé et la frappe est proche de celle d'un clavier de MacBook Air/Pro. En bref, il est tout ce que le Smart Keyboard n'est pas, c'est-à-dire un bon clavier.

Heureusement, l'iPad Pro peut compter sur le CREATE de Logitech (149 €) qui est assez similaire au Type Cover en matière de fonctions et de confort. Mais ce dernier garde des avantages importants : il est bien plus léger (292 g contre 725 g) et se retire beaucoup plus facilement. D'un coup de poignet sec on peut séparer le Type Cover de la Surface, alors que retirer l'iPad Pro du CREATE demande plus d'effort (et il faut veiller à ne pas abimer la protection qui est fragile).

... avec un trackpad

L'autre point fort du clavier de Microsoft, c'est la présence d'un trackpad. Vous vous souvenez de l'explication de Steve Jobs sur l'absence d'écran tactile sur Mac ?

Les surfaces tactiles ne veulent pas être verticales. Ça donne de super démos, mais au bout d'un petit moment, vous commencez à fatiguer, et après plus longtemps, votre bras veut tomber. Ça ne fonctionne pas. C'est terrible d'un point de vue ergonomique.

Quand il est accompagné d'un clavier, l'iPad Pro ressemble drôlement à ce cauchemar d'ergonomie. Certes, on peut réaliser certaines actions à l'aide de raccourcis clavier (comme le très évident ⌘⇧H pour afficher l'écran d'accueil), mais on est inévitablement amené à lever son bras pour utiliser les applications quand on ne tape pas de texte.

Ce geste contraignant et cette fatigue qui se fait vite sentir ne sont pas présents sur la Surface Pro 4. On peut tout faire avec le trackpad. Microsoft a d'ailleurs augmenté sa taille pour le rendre plus confortable. Ça ne vaut pas encore un trackpad de MacBook, mais c'est satisfaisant et c'est en tout cas mieux que rien.

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Déplacer un curseur dans iOS serait sans doute surprenant dans l'état actuel des choses, mais Apple mijote peut-être une mise à jour qui rendrait cela plus naturel. Depuis sa version 9.1, iOS est capable d'intégrer le concept de focus de tvOS : on pourrait avoir une icône ou une ligne sélectionnée de façon visible, comme sur une application Apple TV. Une évolution utile pour le contrôle au clavier et au trackpad.

La connectique plus complète et standard

Encore aujourd'hui, une clé USB peut dans certains cas rendre des services. C'est facile et rapide. On insère la clé dans le port USB 3.0 de la Surface, et hop, on déplace les fichiers.

Sur iPad Pro, il faut soit passer par un service de stockage en ligne avec ce que cela implique comme complications (connexion au service, vitesse de transfert dépendante du réseau), soit compter sur une connexion sans fil directe pas toujours fiable ni très rapide (AirDrop, SMB...), soit utiliser une clé Lightning-USB onéreuse.

Mini DisplayPort et port USB 3.0 - Cliquer pour agrandir

La Surface Pro 4 a également un Mini DisplayPort pour brancher un écran externe. L'iPad Pro doit quant à lui faire appel à l'adaptateur Lightning AV numérique (59 €) ou à AirPlay, qui demande un Apple TV.

Évidemment, cette désaffection d'Apple pour les connectiques standards ne date pas de l'iPad Pro et elle est parfois guidée par de bonnes raisons. Dans le cas présent, l'iPad Pro ne pourrait pas être aussi fin avec un port USB 3.0 standard. Mais n'y avait-il pas moyen d'intégrer un port USB-C ?

Il apparait en fait assez nettement qu'Apple mise tout sur le Lightning. L'iPad Pro est le premier appareil équipé d'un port Lightning prenant en charge l'USB 3.0. Quant au premier périphérique Lightning compatible avec cette norme, il s'agit de l'adaptateur pour carte SD (35 €) qui permet donc de décharger rapidement ses photos et vidéos. C'est appréciable, mais il faudra continuer d'investir dans toutes sortes d'adaptateurs.

Le système plus souple

On a parlé du matériel, mais l'iPad Pro a aussi des leçons à tirer de la Surface Pro 4 sur le plan logiciel. Pour mémoire, la tablette de Microsoft fonctionne sous Windows 10 Pro. Quand on l'utilise sans clavier, on a un écran d'accueil recouvert de tuiles interactives qui affichent les informations principales des apps. Ces tuiles peuvent être redimensionnées et regroupées par catégorie.

À côté, l'écran d'accueil de l'iPad Pro est bien morne. Il s'agit toujours de la bête grille d'icônes qui n'a pas changé depuis l'iPhone original. C'est anecdotique, mais cela montre la stagnation de cette interface : en orientation paysage, il y a suffisamment de pixels entre deux icônes pour glisser tout l’affichage d’un iPhone Edge. N'y-t-il pas autre chose à faire que quatre rangées de cinq icônes espacées par des trous béants ?

Au-delà de l'écran d'accueil, il y a la nature même du système de la Surface Pro 4 qui est intéressante. Il s'agit de Windows 10 Pro « en version complète », comme le souligne Microsoft. C'est-à-dire que la Surface Pro 4 peut faire tourner n'importe quel logiciel Windows : Photoshop CC, AutoCAD, Steam...

Et puis on a accès au traditionnel explorateur de fichiers de Windows qui, tout comme le Finder, reste dans certains cas le meilleur moyen de gérer efficacement ses documents.

Depuis quelques mois, des développeurs et designers appellent à la création d'un « padOS », une version d'iOS spécialement pensée pour l'iPad. La réflexion va plus loin que l'ajout de widgets (qui seraient l'équivalent des tuiles de Windows) sur l'écran d'accueil.

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Le designer Khoi Vinh, qui est passé notamment par le New York Times et Adobe, a beau adorer travailler sur iPad, il explique qu'« il y a beaucoup de choses que le Mac fait encore mieux aujourd'hui. » Et de citer ce qui lui manque sur la tablette d'Apple : pouvoir installer des polices supplémentaires, parcourir efficacement l'ensemble de ses fichiers, se libérer de la pellicule d'iOS, régler la colorimétrie de l'écran... Autant de choses qui sont réalisables avec Windows 10 (et OS X).

Pour autant, il n'est pas question de porter OS X tel quel sur iPad Pro. Ce serait engendrer une nouvelle catastrophe ergonomique. Après le mouvement « back to the Mac », qui a consisté à apporter à OS X des fonctions et applications apparues en premier sur iOS, pourquoi pas un « come to iOS/padOS » ?

Des technologies récemment mises en place par Apple portent en germe un possible rapprochement entre OS X et iOS. On pense au framework UXKit qui permettrait de porter facilement des apps entre les deux systèmes et à l'app slicing qui donnerait la possibilité de faire des applications universelles et un App Store commun aux deux plateformes.

Ce que la Surface Pro 4 devrait copier sur l'iPad Pro

L'herbe n'est pas totalement plus verte chez Microsoft. Si la Surface Pro 4 a des atouts significatifs, elle souffre aussi de la comparaison avec l'iPad Pro sur des points non négligeables.

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L'autonomie

L'autonomie de l'iPad Pro, qui est pourtant le moins endurant des iPad, est largement supérieure à celle de la Surface Pro 4. En utilisation courante, la tablette de Microsoft a tenu environ 6 heures en moyenne. L'iPad Pro s'est éteint au bout de trois heures supplémentaires en moyenne.

Pas la peine d'aller chercher l'explication bien loin ; la capacité de la batterie de l'iPad Pro est deux fois supérieure à celle de son concurrent. L'A9X est aussi sûrement plus économe que le Core i5 d'Intel.

Les haut-parleurs

L'iPad Pro écrase aussi la Surface Pro 4 en matière de son. Ses quatre haut-parleurs délivrent un son beaucoup plus riche et puissant que les deux haut-parleurs Dolby de son rival. La différence est criante entre les deux.

La finition

La Surface Pro 4 est un bel objet, mais elle souffre malheureusement d'une finition imparfaite. Sur notre exemplaire, il y a une fuite de lumière en bas de l'écran. Elle est uniquement visible quand un élément noir est affiché, comme l'écran de démarrage (photo ci-dessous).

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Cette fuite n'est pas foncièrement gênante, mais au vu du prix de l'appareil, on est en droit d'attendre une finition irréprochable comme le propose l'iPad Pro. Le problème n'est pas isolé, d'autres utilisateurs font état de la même fuite de lumière.

Touch ID

Quand on est habitué à utiliser Touch ID pour déverrouiller son iPad et des applications, il est difficile de devoir se remettre à saisir ses mots de passe. Microsoft a bien pensé à un lecteur d'empreintes digitales, mais celui-ci se trouve sur un clavier Type Cover qui n'est pas encore vendu en France. Dommage.

La précision du stylet

L'Apple Pencil n'a ni gomme ni bouton, oui, mais il est plus précis et naturel. Pas de pointeur à l'écran ni de mine qui s'écrase, il fait dans l'immédiateté et fonctionne à merveille. Le stylet de Microsoft est très satisfaisant pour annoter une page web ou griffonner dans OneNote, mais quand il s'agit de dessiner minutieusement, il est un cran en dessous du Pencil.

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La simplicité d'utilisation

Malgré des efforts indéniables de simplification, Windows 10 reste bien plus compliqué à utiliser qu'iOS. Le mode tablette, qui adapte l'interface à une utilisation entièrement tactile (tuiles sur la totalité de l'écran, ajout d'un bouton retour, simplification de la barre d'outils...), est dans l'ensemble bien pensé, mais on est obligé d'en sortir à un moment ou à un autre pour télécharger une application aussi populaire qu'iTunes, Spotify, Chrome ou même Skype, qui ne figure pas sur le Windows Store.

Le mode tablette avec le centre de notifications ouvert - Cliquer pour agrandir

Et là, non seulement il faut essayer de viser juste avec ses doigts dans une interface pas du tout adaptée au tactile si on a détaché le clavier, mais en plus le côté obscur de Windows refait surface. Juste après l'installation de Spotify par exemple, le système affiche une « alerte de sécurité » qui risque de méduser plus d'un utilisateur lambda.

Le mode classique - Cliquer pour agrandir

Même quand elles sont disponibles à travers le Windows Store, les applications sont dans l'ensemble moins adaptées au tactile que celles de l'iPad. Les textes sont parfois un peu petit et les gestes tactiles sous-exploités. Alors que les applications de l'iPad Pro ont été conçues dès le départ pour une utilisation tactile, certaines de la Surface Pro 4 traînent un lourd héritage clavier-souris.

On finit par comprendre au bout de quelques jours que le stylet de la Surface Pro 4 ne sert pas seulement à dessiner, mais qu'il a aussi un vrai rôle de dispositif de pointage, au même titre que le trackpad.

Il manque par ailleurs quelques raccourcis utiles au mode tablette, comme le contrôle de la musique et le réglage de la luminosité sans passer par les applications correspondantes. À noter que le réglage automatique de la luminosité se comporte bizarrement : quand on affiche quelque chose de sombre à l'écran, la luminosité s'effondre parfois aussitôt.

Allez savoir pourquoi, il n'y a pas un panneau de configuration, mais deux. Tous les paramètres de l'ancien panneau finiront certainement par rejoindre le nouveau un jour, mais en attendant, on doit composer avec les deux.

Modernité... Cliquer pour agrandir
et tradition. Cliquer pour agrandir

Autre point frustrant propre à la Surface Pro 4, le nombre de redémarrages pour appliquer les mises à jour successives. Au cours des quatre premiers jours, on a eu droit à au moins trois redémarrages pour cette raison. On apprécie que Microsoft fasse évoluer rapidement Windows 10, mais une mise à jour cumulative serait la bienvenue. D'ailleurs, l'installation d'une mise à jour s'est terminée par un écran d'erreur. Un redémarrage a suffi à remettre les choses dans l'ordre, mais cette mésaventure n'est pas arrivée qu'une fois.

On a essuyé plusieurs redémarrages intempestifs et bugs significatifs en l'espace d'une semaine seulement. L'iPad Pro n'est pas exempt de problèmes, on a pu constater par nous-mêmes le blocage qui est censé être corrigé avec iOS 9.2, mais sa stabilité est très largement supérieure.

Pour conclure

Au vu de la liste des avantages de la Surface Pro 4, on ne serait pas étonné que Microsoft relance ses publicités comparatives. L'éditeur pourrait facilement mettre en scène les points faibles de l'iPad Pro : un stylet qu'on ne sait pas comment transporter, une ergonomie limitée voire nulle sans accessoire, un écran d'accueil statique, une incapacité à brancher une clé USB... Mais quand on regarde les atouts de l'iPad Pro, on remarque que c'est lui qui propose la meilleure expérience utilisateur... pourvu que l'on cherche avant tout une tablette.

Car on se rend compte finalement qu'au-delà de leur profil similaire, ces deux produits sont assez éloignés sur le fond. L'iPad Pro est en premier lieu une tablette, tandis que la Surface Pro 4 est un ordinateur portable avant tout. Ni l'un ni l'autre n'est cet appareil hybride capable de remplacer parfaitement un ordinateur portable et une tablette.

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Le plus gros défaut de la Surface Pro 4 est d'avoir un système d'ordinateur et de l'iPad Pro d'avoir un système de smartphone. Qui trouvera le juste milieu en premier ?

avatar Flash | 

@Sostène Cambrut

De toute façon, même si l'iPad était réellement puissant, à quoi bon si on est limité à un OS de bonne femme ? La puissance c'est bien, la polyvalence c'est mieux.
Conclusion: Microsoft emporte le match haut la main.

avatar Darkn3xx | 

Merci pour cet article Macg ! Le résumé de mon bilan après 1 mois passé sur la Surface Pro 4 (i5/8GB/256).

+ Écran magnifique et très bien défini.
+ Le Type Cover est très bon ainsi que le trackpad.
+ La finition de l'ensemble est très bonne.
+ La puissance délivrée est au rendez-vous (i5 et SSD très rapide).
+ Le port USB.
+ Le poids de la Surface + Type Cover en fait un ordinateur très portable.
+ Le stylet qui se fixe sur la tablette et les raccourcis possibles via le bouton du style (OneNote, Cortana, sccreenshot).
+ Le multitâche facilement activable via un glissement du doigt depuis le bord gauche de l'écran.
+ Avoir une tablette dans son canapé et un ordinateur portable sur la table du salon en même temps.

- Autonomie, très déçu à ce niveau. 5-6h de mon côté avec une utilisation standard.
- Fuites de lumière au bas de l'écran. Ce n'est pas un problème isolé (voir forum MS US) mais je pense plutôt à un problème de contrôle qualité.
- La batterie qui se vide anormalement en veille. On attend toujours un correctif. Problème connu et maintes fois mentionné sur Internet.
- Crashs aléatoires : driver graphique qui ne répond pas (merci Intel ?), app qui crash parfois sans raison, j'ai même eu un BSOD sur le bureau 1 fois.
- L'ordinateur qui est inerte en sortie de veille parfois (black screen). Très aléatoire et problème connu. Hard reboot nécessaire. On attend toujours un correctif.
- Windows Hello qui ne peut pas être utilisé car il vide la batterie en veille. Problème connu toujours sans correctif.
- Le tactile est inférieur à celui d'un iPad, il m'arrive assez souvent de toucher l'écran et rien ne se passe comme s'il fallait être très précis pour toucher certains éléments de l'interface. J'ai pas de petites mains mais quand même. L'interface de ce point de vue la semble plus permissive et intelligente chez Apple.
- Le trackpad du Type Cover ne permet pas des gestes pour faire Précèdent ou Suivant comme sur un Mac. Ça manque cruellement.

avatar Darkn3xx | 

Suite.

En résumé j'attends vraiment que Microsoft corrige la partie logicielle car le hardware est très bien. J'ai jusqu'au 6 février pour me rétracter. Si d'ici là la stabilité, les problèmes de mise en veille et l'autonomie ne s'améliorent pas je pense la retourner.

Dommage car sur le papier c'est un appareil excellent !

avatar bam | 

Bonjour

Pour compléter votre article, voici 1 point qui est pour moi très important et qui manque à votre article.

Manque à l'iPad Pro : un vrai Office !!!
La version iPad d'Office est équivalente en terme fonctionnel à la version Online. C'est bien, mais cela reste un baby Office peu adapté au travail bureautique des Pros.

Prenons des exemples.
Les cadres utilisent beaucoup Powerpoint.
Sur iPad, impossible de changer les puces des paragraphes, de changer l'espacement entre les paragraphes et entre les lignes de texte, de faire en sorte qu'un bloc de texte réduise automatiquement la taille de la police...

MS garde des limites ici est là sur Office365 pour que sa version Windows / Desktop reste dans la course.

La bascule vers l'iPad ou les tablettes Android est ralentie à cause de ce fait. On reste sur des terminaux de consultation et non de création / collaboration.

avatar Hoppy | 

@bam :
Désolé, les cadres cela me fait bien rire!! C'est vrai je suis le boss!! Quand j'ai commencé à utiliser keynote j'ai entendu ton commentaire qui m'a fait ricaner. Il faut juste savoir imposer ses outils et leur démontrer que iWork peut bien convenir dans la majorité des cas. Je sais Numbers n'est pas à la hauteur mais crois moi je parte et j'utilise iCloud pour collaborer et les gens sont surpris!! Alors oui on peut être créatif avec iWork sauf que dans l'esprit de beaucoup de personnes il faut à tout prix Orifice.

avatar mrlupin | 

le pied de la surface pro et peut être pratique mais c'est une piece mécanique qui est source de problème à moyen/long terme.
je pense que l'ipad Pro est un bon assistant pour créer, travailler je procède dejà de la sorte avec mon ipad air où je dégrossis dans l'ipad que je ou peaufine sur Macbook pro ou vice versa.

avatar zorg2000 | 

A vous lire je constate quand même qu'on est passé de MACOS est infiniment suppérieur à windows tant hard que soft à aujourd'hui on pinaille sur des détails sur un produit microsoft qui est du niveau d'Apple, voir meilleur sur de nombreux points.

avatar mrlupin | 

MACOS c'est pas Hard: OS = Operating System
niveau Hard peut être, niveau OS non Mac reste le plus élégant et productif

avatar zorg2000 | 

Oui, c'est du pinaillage, tu parle d'élégance et de OSX, IOS n'est pas OSX, n'empèche que c'est normal que l'on prefere OSX ici mais on est loin du microsoft de 1995.

avatar Sometime | 

@mrlupin :
C'est un jugement partial et assez personnel

avatar philiipe | 

Très bon article.
Et je partage bon nombre de vos arguments...

avatar philiipe | 

Steve Jobs se préoccupait de l'utilisateur. Aujourd'hui c'est son portefeuille qui préoccupe Apple.

Souvenez vous, à la sortie de l'IPhone en 2007 le maître mot était "expérience utilisateur". Aujourd'hui cette notion a disparue.

avatar Goldevil | 

A l'origine la tablette est un appareil destiné à la consommation d'information de manière nomade. C'est léger, autonome et très pratique pour surfer consulter ses emails et évidemment pour jouer.

L'ordinateur portable est plutôt destiné à la création d'informations. Un grand écran + clavier + souris/trackpad forment la base de la productivité.

Avec le temps, les performances des tablettes rejoignent celle des ordinateurs. Et de leur côté les ordis commencent à proposer une autonomie et une compacité qui les rapprochent de premières. La convergence est donc naturelle.

Microsoft l'a compris bien avant Apple. Quand ils se sont posés deux questions "A quoi ressemblera un ordinateur dans 10 ans?" et "A quoi ressemblera une tablette dans 10 ans?", ils se sont rendu compte qu'il y avait une seule réponse.

Les premières versions de la Surface n'étaient pas convaincantes mais on approche de la maturité. Pour moi la Surface est un ordinateur qui peut vraiment servir de tablette mais l'iPad pro est une tablette qui peut difficilement se substituer à un ordi.

L'iPad Pro ne peut servir pour des activités professionnelles que dans un domaine assez limité (le travail créatif orienté dessin et photo). Quel comptable préfèrerait un iPad Pro à une Microsoft Surface ?

Les limitations hardware de l'iPad Pro (clavier décevant, absence de gomme et de fixation du stylet) seront, je l'espère, résolu dans la prochaine itération.

Les limitations software de l'iPad Pro vont néanmoins nécessiter une refonte en profondeur de iOS et de son modèle économique. C'est un chantier énorme :
- Un multitâche qui permet d'avoir plus qu'un écran divisé en deux.
- La possibilité d'avoir n'importe quel hardware connecté (scanner, lecteur code-barre, caméra, disque externe, souris préférée...) et surtout sans soft dédié
- La possibilité d'installer n'importe quel software MacOSX existant, acheté en dehors d'un "store" trop contraignant pour bien des éditeurs de logiciels.

avatar Ast2001 | 

Je n'aurai pas dit mieux. Cette convergence dont tu parles est antinomique avec un monde purement mercantile et Apple préfère sans doute que les utilisateurs achètent un portable ET une tablette. C'est aussi peut-être la raison pour laquelle le multi-compte n'a jamais émergé avec l'iPad. Vaut mieux acheter une tablette pour chaque membre de la famille...

avatar byte_order | 

Toutafé.

Microsoft se bât pour défendre la part de marché de l'écosystème Windows, sa principale richesse, quitte à en porter certains éléments porteurs sur les plateformes concurrentes, ou concevoir un matériel innovant sans attendre des fabricants partenaires trop frileux pour convaincre que Windows n'est pas dépassé, que c'est toujours une plateforme sur laquelle on peut investir.
Adapter Windows pour que l'usage en mode content consumer soit meilleure n'est pas leur première urgence, l'urgence est de montrer que Windows n'est pas dépassé pour les besoins de mobilité, interface tactile et productivité.

Apple se bât pour vendre plus de matériels grâce à son image de marque, sa principale richesse. Quitte à réduire certaines fonctionnalités pour les rendre accessibles qu'à travers l'achat d'accessoires supplémentaires, voire forcer l'achat d'un produit de gamme supérieure.
Adapter iOS pour que l'usage de l'iPad Pro soit plus "pro" n'est pas leur première urgence, l'urgence est d'avoir un produit ayant leur image de marque à opposer aux tabletPCs qui montent.

Le premier est un éditeur logiciel, le second un fabricant de matériel informatique.
On ne peut pas lutter contre des réflexes innés.

avatar mfams | 

Pour ma part, il ne faut pas chercher à faire sur iOS ce qu'on ferait sur OS X,... ou pire sur Windows. Ce n'est pas le même outil. L'avocat n'utilise pas les mêmes outils que le menuisier, mais ils sont tous les deux pros, j'espère...

avatar diegue | 

Mon expérience : j'ai mis 1 mois à me décider entre Surface Pro 4 et iPad Pro qui fut mon choix !
1. pourquoi une Surface :
-- j'avais envie de reprendre du windows en ayant ras le bol des systèmes fermés d'Apple
-- je voulais pouvoir me déplacer en n'ayant qu'un device léger tablette/micro
2. pourquoi un iPad Pro :
-- plus bel écran de meilleure dimension
-- cohérence iOS / OSX
-- beaucoup plus d'applis

Et c'est ce qui l'a emporté ! Par exemple je n'avais pas envie d'ouvrir chrome pour regarder You Tube, j'avais envie d'avoir un écran de bon format pour regarder la télé, des vidéos en déplacement, toujours via les applis, et puis je pensais lire mes comics dans un beau format sauf que ... ce n'est pas encore optimisé pour l'iPad Pro !!! (et hélas, ce n'est pas la seule)

avatar deb76 | 

"et puis je pensais lire mes comics dans un beau format sauf que ... ce n'est pas encore optimisé pour l'iPad Pro !!! (et hélas, ce n'est pas la seule)".
Ca m'intrigue ce que tu dis là, car je lis en format plein, dans la totalité de l'écran, mes BD avec tout simplement iBooks, et c'est un vrai plaisir (cf, la copie d'écran) :
http://www.deb8076.eu/IpadPro/BuckDanny.PNG

avatar oomu | 

d'autres apps/store de comics ne sont pas encore à jour, par exemple Marvel Comics.

avatar pocketalex | 

bref un ipad PRO pour

- l'appli youtube
- lire des BDs

C'est sur, le monde professionnel va adorer tes arguments

avatar iTroll | 

Je trouve que le clavier est un joli symbole de l'arrogance d'Apple qui se croit capable (à raison?) de vendre des produits inférieurs au prix du platine.
Le clavier de la Surface est donc plus confortable, rétro-éclairé et dispose d'un trackpad (voire d'un capteur d'empreintes dans certains pays) mais ça n'empêche pas Apple de se dire "non c'est bon on a fait les calculs, on a assez de pigeons pour claquer 179€ dans notre clavier hyper basique". Je trouvais que MS se foutait un peu du monde avec son clavier à 149€ mais au moins ce dernier a l'air plutôt bon.
179€... le prix d'un smartphone potable sous Android.

avatar mfams | 

@Flash :
Le second répond aux besoins du professionnel tandis que le premier est plus limité, moins performant, moins fonctionnel qu'un produit pro.
---

Je ne trouve pas con ce que disait Patrick86. La comparaison a lieu pour le "même" genre de travail. Pour un travail différent l'utilisation d'un outil différent, si on sait s'en servir, permet de produire un travail aussi "pro".

avatar rikki finefleur | 

Terme non dévoyé de Pro = Qui n'a pas d'utilité pour le particulier.

Voilà c'est simple.
Apres que des sociétés s'accaparent le terme de pro , pour faire du marketing et s’essayer à la différenciation dans sa prpre gamme , c’est autre chose.
L'ipad pro , est pas plus pro que l'ipad mini.
C'est un ipad + un stylet, cela n'en fait pas un produit pro.

Par contre si tu achètes une cuisine industrielle, la effectivement tu peux l'appeler pro.
Evitons de tomber dans le panneau issu de réunions marketing.

avatar patrick86 | 

"Terme non dévoyé de Pro = Qui n'a pas d'utilité pour le particulier."

Vision farfelue de la chose.

Un particulier qui bricole beaucoup peut tout à fait avoir l'utilité d'une perceuse HILTI ou Bosch Pro.

La différence entre une perceuse Bosch gamme "amateur" et la même de la gamme "pro" est essentiellement dans la solidité et l'endurance, parce qu'on part du principe qu'un pro l'utilisera plus qu'un professionnel. Mais il ne s'agit ici qu'une d'une considération générale et bien des cas différents existent, tels le particulier très bricoleur ou le pro qui pour son métier utilise peu sa perceuse.

Il y a aucune règle pré-établie à l'utilisation du nominatif "pro" dans un nom de produit.

avatar rikki finefleur | 

patrick
Un particulier qui bricole beaucoup peut tout à fait avoir l'utilité d'une perceuse HILTI ou Bosch Pro. "

c'est exactement ce que je dis.
Un particulier perçant 8 trous par an n'a pas besoin d'un truc pro, contrairement au professionnel qui en fait 150 par jour !

Cela peut s'appliquer aux appareils photos, au serveur informatique, etc .
A part que vous confondez l'occasionnel et l’habituel.

Vous confondez celui qui veut se faire plaisir, en achetant un outil au dessus de son utilité réelle, quotidienne... Il y a aussi celui qui veut acheter pro , pour dire a lui même ou aux autres , j'ai un truc pro.

Terme non dévoyé de l'outil Pro = Qui n'a pas d'utilité pour le particulier.

Dans le cas de cet ipad, c'est un truc marketing qui n'a rien avoir avec pro ou pas pro dans ses fonctionnalités ou sa fabrication.

avatar patrick86 | 

"c'est exactement ce que je dis.
Un particulier perçant 8 trous par an n'a pas besoin d'un truc pro, contrairement au professionnel qui en fait 150 par jour !"

Heu… non.

En fait, vous comprenez l'inverse de ce que je dis, non ?

J'ai donné l'exemple d'un particulier qui bricolerait BEAUCOUP.

Percer 8 trous par an, j'appelle cela bricoler un peu le dimanche.

"Terme non dévoyé de l'outil Pro = Qui n'a pas d'utilité pour le particulier."

Faux.

--

C'est peut-être oomu qui a donné la meilleure formulation pour répondre à ça : "c'est dans la tête".

--

"Dans le cas de cet ipad, c'est un truc marketing qui n'a rien avoir avec pro ou pas pro dans ses fonctionnalités ou sa fabrication."

Du point de vue fabricant/vendeur, ce n'est QUE ÇA. TOUJOURS.

Ce n'est rien d'autre qu'un positionnement du produit dans une gamme et à destination d'une cible.

avatar rikki finefleur | 

patrick86

Désolé, mais, Un particulier qui bricole beaucoup n'est pas un professionnel.

Après qu'il s'équipe de matériel professionnel c'est son choix.

Pro ou professionel = qui n'a pas d’intérêt pour un particulier, contrairement à un usage typiquement professionnel.

Un particulier n'est pas une personne qui bricole 5 jours sur 7 pendant 8 heures 200 jours par an..
C'est si difficle à comprendre ?

Tu peux aussi t'acheter une cuisine industrielle , car tu cuisines beaucoup.
Tu peux aussi acheter une pelleteuse pour faire un ou plusieurs trous dans ton jardin.
Cela fait il de toi un usage professionnel ?

Tu peux aussi acheter une caméra professionnelle pour faire des films de vacances. Cela fait il de toi un professionnel pour un usage professionnel ?
Non.

Que les sociétés devoient le terme pro, ou ultimate, ou je ne sais quoi, pour des opérations marketing, n'en font pas une réalité.

Dailleurs tu ne dos pas en quoi cet ipad est un outil professionnel, pourtant dénommé pro par Apple. Ce n'est pas tout de meme l’ajout d'un stylet (en option en + ) par rapport a un ipad qui font de lui un usage professionnel ?
DIs le nous , éclaires notre lanterne.

Pas plus que la surface PRO ne microsoft. Qui est un portable comme un autre.

Alors qu'une cuisine professionnelle n'a rien avoir avec la cuisine d'un particulier.
Je pense que ce n'est pas trop dur a comprendre, la différence entre appellation commerciale frôlant souvent l'imposture, et nature véritable du produit et la clientéle visée réellement professionnelle.

avatar patrick86 | 

@rikki finefleur :

"Désolé, mais, Un particulier qui bricole beaucoup n'est pas un professionnel."

Ne soyez pas désolé de répéter ce que je dis. Assumez-le.

"Après qu'il s'équipe de matériel professionnel c'est son choix."

Ben vi.

"Pro ou professionel = qui n'a pas d’intérêt pour un particulier"

Définitivement pas d'accord avec cette assertion.

Vous tenez et soutenez un propos en parfaite contradiction avec un "anti-marketing" que vous prétendez promouvoir.

"Un particulier n'est pas une personne qui bricole 5 jours sur 7 pendant 8 heures 200 jours par an.."

Pourquoi ? C'est interdit par les Dieux ?
Je connais plusieurs personnes qui rénovent* ou ont construit leurs maisons, parfois à plein temps — les gens ont souvent du temps pendant la retraite.
Donc selon vous, leur statut de particuliers rend irrémédiablement tout outil d'une gamme "pro" sans le moindre intérêt pour leurs travaux ?

"Tu peux aussi t'acheter une cuisine industrielle , car tu cuisines beaucoup.
Tu peux aussi acheter une pelleteuse pour faire un ou plusieurs trous dans ton jardin.
Cela fait il de toi un usage professionnel ?"

C'est bien ce que j'ai dit plus haut : c'est ce qu'on fait de l'outil qui en donne un usage professionnel ou amateur. (à noter que l'amateur ne fait pas forcément moins bien que le professionnel)

"Que les sociétés devoient le terme pro, ou ultimate, ou je ne sais quoi, pour des opérations marketing, n'en font pas une réalité."

Tout ça pour enfoncer une porte ouverte ?

avatar patrick86 | 

"Dailleurs tu ne dos pas en quoi cet ipad est un outil professionnel, pourtant dénommé pro par Apple. Ce n'est pas tout de meme l’ajout d'un stylet (en option en + ) par rapport a un ipad qui font de lui un usage professionnel ?
DIs le nous , éclaires notre lanterne."

Je vais être honnête : je trouve cette question débile.

J'ai un MacBook Pro 15". Je ne l'ai pas choisi parce qu'il y a "pro" à la fin du nom, mais parce que c'est le modèle de la gamme qui correspond le mieux à mon usage. Point.

Qu'il se somme MacBook Pro ou juste MacBook ne change strictement rien à mon choix.

Des gens utilisent l'iPad ou la Surface pour des usages professionnels ou personnels.

--

Contentez-vous donc de faire abstraction du terme "pro" accolé à des noms commerciaux de produits commerciaux, et choisissez ces produits en fonction de VÔTRE USAGE.

avatar rikki finefleur | 

Non cela dépend de l'utilité réélle par rapport au prix.
Je vais te donner un exemple dans la gamme Apple.
Le Mac pro. Dont l'utilité pour un particulier classique n'est pas réélle.

Par contre il sera utile pour une personne qui travaille 8 heures par jour sur des flux ou des opérations de calcul, etc..
Il faut mettre le prix en rapport avec la fréquence d'utilisation.

Autre exemple .
Tu peux très bien acheter une machine a laver professionnelle, là ou le particulier n'en n'aura pas l'utilité. Sauf à laver de la vaisselle 8 heures par jour.
Donc une est pour les professionnels, l'autre pour les particuliers.

Et ton macbook pro ne se différencie en rien des autres portables, si ce n'est le nom Pro surtout utile pour flatter sa clientèle qui prend ce modèle.
Car tu pourras faire exactement la même chose sur d'autres modèles de la gamme.

Alors qu'une machine à laver pour un particulier n'est pas prévu pour tourner 8 heures par jour. D'ailleurs c'est écrit dans la garantie.

PS : Et je le redis , rien n’empêche un particulier d'acheter du matériel , destiné a des professionnels. Que ce soit des perceuses, des serveurs, ou des tables de mixage.
Tout aussi bien qu'un restaurateur peut aller acheter un frigo à Darty , au lieu d'acheter un frigo professionnel.

avatar patrick86 | 

@rikki finefleur :

"Et ton macbook pro ne se différencie en rien des autres portables, si ce n'est le nom Pro surtout utile pour flatter sa clientèle qui prend ce modèle.
Car tu pourras faire exactement la même chose sur d'autres modèles de la gamme."

Complètement faux.
Un MacBook Pro, qui plus est 15", offre PLUS qu'un MacBook ou MacBook Air.

La seule question pertinente est de savoir si ce "plus" est utilise ou non à un usage donné.

--

Je vais vous dire le fond de votre problème : vous voulez croire que seule Apple utilise les stratagèmes marketing que vous pensez dénoncer.

avatar rikki finefleur | 

" Je vais vous dire le fond de votre problème : vous voulez croire que seule Apple utilise les stratagèmes marketing que vous pensez dénoncer. "

ben non!

je te donne même un exemple dans la gamme Apple, a savoir le mac pro , qui effectivement n'a pas d’intérêt pour un particulier.
Là c'est cohérent.

Par contre votre macbook pro ne se différencie en rien des autres portables, ni n' est un apport significatif pour un professionnel, vu qu'il fait exactement la même chose que les autres de la gamme. C'est juste un truc marketing, pour flatter le client ou faire monter les prix.

avatar patrick86 | 

"Par contre votre macbook pro ne se différencie en rien des autres portables, ni n' est un apport significatif pour un professionnel, vu qu'il fait exactement la même chose que les autres de la gamme. C'est juste un truc marketing, pour flatter le client ou faire monter les prix."

Oui évidement. J'ai choisi un MBP 15" avec SSD 1 To juste pour le plaisir de payer plus cher, alors que j'aurais pu opter pour un MacBook Air 15"… à bah non en fait, y'en a pas.

Vous lisez ce que vous écrivez ?

avatar pocketalex | 

Un tour à métaux serait plus approprié pour votre comparatif, c'est pas le genre d'outil que madame michu a forcément dans son placard, alors qu'un pro s'en sert tous les jours.

Avec la perceuse, le comparatif s'arrête à la fiabilité et la solidité entre une perceuse grand public et une perceuse Pro

Pour autant, un iPad pro n'est pas plus solide qu'un Air, et une surface 4 n'est pas plus fiable qu'une surface RT.

Leur différences, leurs atouts et leurs inconvénients se situent au niveau de la facilité d'utilisation pour l'un mais limité en utilisation (allez coder un site avec un ipad...), et des possibilités énorme de l'autre mais au prix d'une complexité par toujours appropriée en cas d'utilisation tactile (windows 10 avec son doigt, c'est inutilisable, et on a pas toujours une table et une chaise à disposition)

avatar deb76 | 

J'utilise maintenant l'Ipad Pro 128 Go Wi Fi + Cellular 4G depuis 15 jours en tant qu'assistant personnel complémentaire et en inter-connexion via le cloud à mon Imac 21 et j'en suis totalement satisfait. Quand j'ai investi dans cet Ipad Pro, ce n'était pas pour avoir les mêmes caractéristiques que mon MacBook mais bien une tablette tactile puissante et me permettant avec les applications partagées avec l'Imac 21 (Word, Mellel, Power Point, One Note, Notion (éditeur de partitions avec une saisie complémentaire manuscrite optimisée pour l'Apple Pencil) et les applications spécifiques dont un grand nombre d'utlitaires en musique. Etant journaliste de la presse quotidienne en retraite aujourd'hui, mais continuant à écrire des contributions d'analyses musicales/musicologiques sur la musique contemporaine en tant que compositeur, j'apprécie l'Ipad Pro pour sa légèreté et sa mobilité surtout en extérieur avec la 4G. J'écris principalement avec Word ou Mellel et j'effectue la saisie avec non pas le Smart Keyboard mais tout simplement avec un Apple Keyboard Wireless (75 €) avec lequel je retrouve la même frappe en AZERTY et l'essentiel des raccourcis du clavier de l'Imac 21. Je préfère de loin cette possibilité car je pose, selon les applications, l'Ipad Pro soit en modes portrait ou paysage sur un support Griffin acheté en 2010.
Je ne suis pas graphiste mais je cherchais une application simple pour annoter mes copies d'écrans d'exemples de partitions. je l'ai trouvée avec Paper qui me permet d'entourer une série de notes dans un cercle ou rectangle avec un fond de couleur transparent et ce dans un seul geste avec l'Apple Pencil. Même chose pour souligner des liens avec des flèches. Bref, c'est l'idéal pour mettre en exergue les inversions miroirs ou les chemins imbriqués des séries dans l'Opus 22 de Webern. J'apprécie de pouvoir dispatcher mon travail entre Imac 21 et l'Ipad Pro. Je gagne en efficacité et pour moi c'est l'essentiel.

avatar ultrabill | 

Je me permet une correction, Apple pense également qu'un iPad Pro est peut remplacer un ordinateur. Tim Cook a clairement dit qu'avec un iPad Pro il n'était plus nécessaire d'acheter un PC (source : http://fortune.com/2015/11/10/apple-ceo-tim-cook-pc/ )

avatar mfams | 

@ultrabill :
Cook veut vendre des Ipads et pour son besoin peut-être que l'iPad suffit à 80% ou plus...

avatar nosifone | 

Dans le sens où l'iPad pro couvre les besoins de 80% de la population. Même si personnellement, je pense que c'est déjà la cas avec les autres iPads.

avatar mfams | 

@nosifone :
... c'est probablement déjà le cas pour les Ipads, et à venir, pour les Ipads pro, dans des domaines qui le demandaient, peut-être.

avatar Chanteloux | 

Curieux article, ou l'essentiel semble absent. Si j'ai choisi la surface 4, alors que je suis du monde IOS, c'est pour ceci: presence d'un trackpad; prise USB 3; microSD . Ces trois elements changent la vie du pauvre utilisateur d'ipad que j'etais. En plus, prix inferieur à equipememt egal, clavier eclaire, prise ecran exterieur, meilleur ecran (noirs plus profond et meilleurs contrastes...)
Bref, en toute franchize, à moins d'etre un fanatique d'apple, le ipad pro n' a que tres peu x'atouts par rapport à une surface 4......

avatar Stéphane Moussie | 

@Chanteloux : vous avez vu qu'il y avait plusieurs pages ?

avatar Chanteloux | 

Milles excuses Moussie, j'avais effectivement sauter les pages du centre! Mln commentaire est donc inutile. Mais j'ai tout relu, et il me vient à l'idee que la con lusion de macge n'est pas vraiment congruente au contenu. Et IOS plus simple que Win10? Ca depend de quel monde on vient. Les familiers de win (moi je suis aux deux...) trouvent - avec raison- qu' IOS est un inextricable fouilli..... ils n'ont sans doute pas tout a fait tord....

avatar oomu | 

"consumer" ou "pro", c'est dans votre tête.

avatar cv21 | 

Même si aucun des matériels présenté ne m'intéresse bravo MacG pour la rédaction de cet article.

Je trouve que la comparaison de ces deux équipements résume les avantages et inconvénients de chacune des plateformes, chacune des "marques". Aucune d'entre elle est parfaite.

Avec une réserve sur le design et la finition, ceux qui assemblent des hackintosh avec succès ont bien de la chance !

avatar marenostrum | 

je viens de remplir une enquête Apple (reçu par mail aujourd'hui) pour l'iPad mini 4 que je possède.

avatar inumerix | 

J'ai acheté une surface pro 4 par obligation professionnelle dés sa sortie en Suisse.
Il fallait adapter notre logiciel pour une utilisation sur ce support.

Sur Mac depuis la sortie du premier Mac Mini je ne peux malheureusement que constater que l'ADN de Microsoft perdure. Les raisons pour lesquelles j'avais quitté le monde Windows sont toujours d'actualité. Je ne vais pas en faire la liste ici. Mais juste 2 exemples quand même :

- Il m'a fallu 3h entre la sortie de la Surface de la boîte et la fin de l'installation de toutes les mises à jour.
- la gestion de la haute résolution (retina). Alors que l'utilisation d'un écran rétina est totalement transparente sur MAC, rien de tel sur Windows. Beaucoup d'applications apparaissent minuscules sur la surface et demandent à être adaptées. Windows à fait là du travail de cochon et je pèse mes mots.

Pour le reste je ne vais pas redire ce qui a déjà été dit ici.

Cependant après avoir passé tous les obstacles, c'est effectivement une machine sur laquelle on peut travailler sans aucune contrainte. En prime on a un écran tactile avec un stylet très agréable à utiliser le tout dans un volume qui permet de l'emporter partout.

Innimaginable pour moi d'utiliser un iPad Pro pour le même usage. Cette tablette reste un gros iPad avec un crayon. A mon Apple a sorti un engin batard et devra faire des efforts considérables avant d'arriver à une machine qui pourra réellement remplacer un PC (windows ou Mac). Mais au final on aboutirait à une espèce d'OSX pour IOS. Il me semble plus logique de partir d'OSX et le rendre utilisable sur tablette.

L'approche de Microsoft me semble bien plus pertinente.
Je reste persuadé qu'un iPad intel avec OSX aurait fait un carton. Ok c'est pas idéal au niveau ergonomie mais c'est tout à fait jouable et utilisable.

Bon, Apple veut pas. En attendant j'ai vendu mon MacBook Air avec son écran d'un autre temps.
Désormais c'est la surface qui m'accompagne en voyage.

A part ça

avatar brahms67 | 

SP4 1000 X

avatar waldezign | 

Tout ce bla bla inutile pour arriver au même constat dans un an: 10 fois plus d'iPad pro que de SP4 vendus et tous les rageux habituels qui bouffent leur stylet avec gomme et bouton inutiles...

avatar Sometime | 

@waldezign :
Quel triste commentaire!

avatar tbr | 

On s'en fout de ce qui est écrit sur la machine — MacBook "Pro", iPad "Pro" ou bien Surface "Pro" —, c'est ce qu'il y a DANS la machine (hardware + software) qui compte vraiment.

Remplaçons donc le proFESSIONNEL par le proDUCTIF et tout devient facile à comprendre. Apple a, je pense, voulu rendre son iPad plus "Pro"... ductif en y adjoignant un Pencil, tout en lui conservant son concept de pure tablette. Microsoft ne fait que de repackager un ordinateur portable.

Et, finalement, qu'est-ce qui rend un appareil plus "Pro" ? Qu'est ce qui oblige à voir un iPad Pro ou une Surface Pro... ou plutôt un portable si tous les trois, de même taille, poids, performance, etc., permettent peu ou prou la même chose ? Où se trouve la limite d'utilisation entre un portable traditionnel, une Surface Pro ou bien un iPad Pro ?

Réponse : au niveau du logiciel, de l'application adaptée, donc ceci est du travail pour les développeurs qui en détermineront l'usage et sa capacité à "Pro"duire (et non plus seulement à consulter > pour le cas d'une tablette), en s'adaptant.

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