Passage à macOS Catalina sans encombre pour mon Hackintosh

Nicolas Furno |

Cet article fait suite à une série sur le hackintosh que j’ai monté il y a deux ans et demi et qui me sert de Mac principal depuis. Si vous voulez en savoir plus, vous retrouverez tous les articles précédents à cette adresse.

Je n’avais pas donné de nouvelle de mon hackintosh depuis près d’un an, quand j’avais fait le bilan de l’installation d’une carte graphique AMD à la place de celle de Nvidia installée initialement. Ce n’est pas parce que je n’utilise plus l’ordinateur, c’est tout le contraire en fait. Ce Mac monté à l’été 2016 est toujours mon ordinateur principal depuis plus de trois ans et je n’ai pas grand-chose à dire de plus, tant son utilisation est tranquille et sans histoire.

J’ai pu le confirmer à nouveau hier, en passant sans problème à macOS Catalina. Les mises à jour majeures sont toujours une source de problèmes potentiels pour l’utilisateur de hackintosh, car Apple pourrait apporter des changements sous-jacents si importants que l’installation de la nouvelle version pourrait être compromise. Avec cette version, on savait depuis les premières bêtas que ce ne serait pas le cas et en effet, la mise à jour se fait très bien à condition de respecter les règles de base.

Le hackintosh sur macOS Catalina (et sur un bureau beaucoup plus propre qu’à la normale).

L’essentiel est de mettre à jour tout ce qui permet à macOS de tourner sur un matériel qui n’a pas été conçu par Apple, à savoir Clover et les extensions kernel associées. Clover est une brique indispensable, un logiciel qui s’active dès le lancement de l’ordinateur et qui simule un Mac. J’ai mis à jour ce programme avec la dernière version disponible, ce qui se fait très simplement, en quelques clics seulement. Les versions récentes changent la structure des dossiers, mais la mise à jour se chargera normalement d’appliquer les changements pour vous.

Autre étape indispensable, mettre à jour les extensions du noyau, kernel extensions en anglais, ou encore kext pour aller plus vite. Si vous avez installé votre hackintosh en utilisant Clover et non un outil tout-en-un comme Multibeast1, vous avez sûrement placé ces fichiers dans la partition EFI, puis le dossier EFI/CLOVER/kexts/Other/. Je vous conseille de toujours utiliser le dossier « Other », il fonctionnera ainsi avec n’importe quelle version de macOS.

Les extensions du noyau mises à jour dans la partition EFI (gauche), les fichiers de mises à jour à droite.

La mise à jour des kexts est très simple : ouvrez le dossier, copiez le nom de chaque élément et collez-le dans votre moteur de recherche préféré pour retrouver la source et télécharger la dernière version. Dans mon cas, à l’exception de FakeSMC qui n’a pas été mis à jour depuis des années, et d’une extension que j’avais créée moi-même pour prendre en charge les ports USB de la carte-mère2, j’avais une nouvelle version à installer pour toutes mes extensions. Les autres fichiers ont été mis à jour à partir des projets sur GitHub, ou éventuellement d’InsanelyMac ou de tonymacx86, les deux gros forums du hackintosh qui hébergent certains éléments.

En général, j’ai uniquement téléchargé la dernière version et remplacé le fichier que j’avais auparavant. La seule exception concerne l’extension BrcmPatchRAM qui me sert à configurer la carte Wi-Fi et Bluetooth installée dans la tour. Elle a été modifiée de manière plus significative que les autres pour continuer à fonctionner avec macOS Catalina et il m’a fallu ajouter deux autres fichiers dans le dossier des extensions. Pour savoir ce qui était nécessaire, j’ai simplement suivi les instructions données ici.

Avant de procéder à l’installation de Catalina, j’ai redémarré le hackintosh pour vérifier que je n’avais rien cassé. Entre la mise à jour de Clover et celle des extensions du noyau, il y avait la possibilité de configurer quelque chose de travers, ce qui aurait bloqué le bon fonctionnement de macOS. Après le redémarrage, j’ai lancé l’installation de macOS 10.15.1 comme sur un vrai Mac, en passant par les Préférences Système, puis l’installateur de macOS.

Installation en cours de macOS Catalina sur Mojave, avant le redémarrage.

L’installation elle-même s’est déroulée normalement, sauf que j’avais oublié que Catalina pouvait prendre beaucoup de temps à l’étape « Estimation du temps restant ». Après une bonne demi-heure et constatant que le curseur ne progressait pas, j’ai forcé le redémarrage et activé le mode « verbose » de Clover, pour vérifier s’il n’y avait pas une erreur. Il fallait en fait juste faire preuve de patience et après une bonne heure de travail, macOS Catalina était installé !

La nouvelle version du système tourne depuis hier et je n’ai aucun problème notable à signaler. Toutes les fonctions sont bien prises en charge, y compris Sidecar qui transforme un iPad en écran externe. Le Wi-Fi et le Bluetooth, indispensables aux fonctions de Continuité, sont correctement pris en charge, je peux accéder aux réglages protégés des Préférences Système avec ma montre… bref, tout fonctionne ! Et contrairement aux premières bêtas estivales, macOS 10.15.1 n’est pas trop pénible, je n’ai quasiment eu qu’à autoriser à nouveau toutes les apps à afficher des notifications.

Hackintosh ou pas, macOS Catalina va demander votre permission pour faire certaines choses, notamment afficher les notifications des apps.

Monter un hackintosh reste un exercice nettement plus difficile que d’acheter un nouveau Mac, il faut en avoir conscience. Au-delà de la partie matérielle, la configuration initiale peut effrayer et la moindre erreur peut bloquer tout le processus. Mais si vous arrivez à passer ce cap, c’est une solution viable au quotidien à condition de choisir les bons composants.

J’insiste sur ce point, c’est un choix minutieux des composants qui me permet aujourd’hui d’avoir un hackintosh qui ne pose aucun problème, ni au quotidien, ni lors de l’installation d’une mise à jour majeure. Les cartes graphiques Nvidia ont leurs avantages, mais elles ne sont pas prises en charge officiellement et posent de multiples problèmes, contrairement aux cartes AMD. Certaines cartes-mères sont beaucoup plus simples à utiliser que d’autres et c’est un choix déterminant pour la stabilité du système. Mieux vaut s’en tenir aussi à un processeur Intel de la même famille que ceux utilisés par Apple. Et soignez le choix des composants sans-fil, se passer totalement de Continuité est un sacrifice difficile à faire dans l’écosystème Apple.

Avec la bonne sélection côté matériel et un minimum de soin apporté à la configuration côté logiciel, travailler au quotidien avec un hackintosh est possible et c’est exactement ce que je fais depuis plus de trois ans. Avec tout de même deux astérisques. D’une part, je sais que je peux prendre une demi-journée sur mon temps de travail en cas de problème, et j’ai toujours un MacBook Pro de secours à portée de mains en cas d’incident majeur. Travailler avec un hackintosh et aucun plan B n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit.

Et puis Apple pourrait bloquer irrémédiablement les hackintosh si elle le souhaitait, ou plutôt si elle s’éloignait des composants de PC standards que l’on utilise pour monter ces machines. Cela n’a jamais été le cas depuis le passage aux processeurs Intel en 2006, mais peut-être qu’un passage à ARM lui donnerait cette opportunité ? Quand bien même, on aura sans doute une solution pour quelques années de plus, mais c’est un risque à prendre, léger à mon avis, mais que l’on ne peut pas complètement oublier pour autant.


  1. Cet outil est plus simple pour débuter et c’est d’ailleurs celui que j’avais utilisé il y a trois ans. Tout configurer avec Clover demande toutefois à peine plus de temps et c’est une garantie d’éviter les problèmes à l’avenir. Je recommande désormais cette méthode, détaillée dans cet autre article.  ↩

  2. Cette étape détaillée ici peut être évitée en installant le kext OS-X-USB-Inject-All. C’est plus « propre » de configurer les ports USB à la main, mais ça ne change rien à l’usage et c’est plus compliqué, alors honnêtement…  ↩

avatar LaurentR | 

Quel est l’interêt d’un Hackintosh comparé à un Mac Pro 2012 équipé d’un bon processeur et d’une bonne carte graphique ?

avatar Nicolas Furno | 

@LaurentR

Le prix, essentiellement. Et accessoirement les performances processeur, même si ce n’est pas un souci pour moi.

Ah et la consommation électrique aussi, on a fait des progrès depuis 2012.

avatar DVP | 

Mon Hackintosh à 7 disques interne (2 SSD, et 5 HDD) chose impossible avec un mac pro.

avatar IRONMAN65 | 

Bravo t’es mon héros 🦸🏻‍♂️

avatar Fluo | 

Savez-vous pourquoi on ne trouve pas sur le bon coin ou AliExpress des Hackintosh prêts à l’usage ?

Merci !

avatar pocketalex | 

@Fluo

Apple est tolérant sur plein de trucs, mais à un moment faut pas trop les prendre pour des cons. Quand ils sortent le département juridique, ça fait mal

avatar occam | 

@pocketalex

Bonne remarque.

Apple a d’excellentes raisons de tolérer (encore) la hackintosh. Après tout, le hack est un vivier à devs qui s’auto-maintient, alors que l’écosystème des apps originales et intéressantes Mac-only commence à manquer d’oxygène.

Mais dès que des violations de licence deviendraient commerciales, et donc flagrantes, Apple n’aurait plus le loisir de les ignorer. Tout le monde y perdrait.

avatar bobytron | 

@Fluo

On en trouve. Mais ce n’est jamais mis en avant. Il faut lire la description complète.

avatar pocketalex | 

Le truc, c'est qu'un hackintosh c'est quoi

1) Un PC avec une liste de composants TRES précise
2) L'installation de Mac OS dessus en mode "sur mesure" (chaque driver bien configuré pour les composants de ce PC

Acheter les composants, les monter, c'est à la portée de tout le monde. C'est con comme la lune, même un enfant de 8 ans y arriverait
C'est pas ça qui est difficile ! C'est même amusant

Ce qui est difficile c'est de tweaker MacOS et de l'installer "sur mesure", pour la machine, pour chaque composant.

Et ça, c'est impossible de trouver ça à la vente, le type qui fait mumuse avec ça se prend direct un courrier d'avocats, et pour peu qu'il ait réussi à en vendre un ou deux, il va se faire défoncer

Donc acheter un hackintosh dans le commerce, c'est acheter un PC monté, un PC "Mac compatible", mais c'est tout. Autant le faire soi-même et suivant SES besoins, précisément.

Et se taper, quoi qu'il en soit, la partie "difficile"

avatar akaaw | 

Pareil, mise à jour de mon hackintosh sans aucun souci. Tout fonctionne parfaitement.

avatar Barijaona | 

Quant à moi, j'ai choisi de combiner le passage à Catalina avec une bascule de Clover vers un nouveau petit bootloader, OpenCore…
Ma config est détaillée ici : https://github.com/barijaona/OpenCore_GA-Z170X-Gaming5/

ça marche très très bien (meilleure gestion de la mémoire, d'où un hack nettement plus stable), mais il faut un petit investissement pour lire la documentation au départ.
Un bon point de départ ici : https://khronokernel-2.gitbook.io/opencore-vanilla-desktop-guide/

avatar occam | 

@Barijaona

👍 Merci, très intéressant !

avatar sgtbauerfr | 

@Barijaona

Idem OpenCore est top👌
là où au contraire Clover est un fourre tout.

Ne pas oublier également de migrer fakesmc vers virtualsmc qui lui est maintenu à jour.

De recréer ces ssdt et de remaper ces ports USB.
CorpNewt a créer des outils pour simplifier la tâche et ne plus être obligé à compiler manuellement les dsl en aml

https://github.com/corpnewt/USBMap
https://github.com/corpnewt/SSDTTime

avatar Nicolas Furno | 

@sgtbauerfr

Je m’y intéresse de près mais il me semble que ces solutions ne gèrent pas forcément autant de cas. Notamment VirtualSMC, j’ai cru lire qu’il gérait beaucoup moins de composants par défaut. J’ai tort ?

avatar sgtbauerfr | 

Il y a encore un ans c’était le cas surtout sur la partie sensor mais depuis virtualsmc dépasse fakesmc.
J’ai pu migrer sans encombre une machine sous clover et une autre sous opencore.

Je tourne en Hackintosh depuis Mavericks et je peux dire que c’est devenu beaucoup plus faisable qu’à l’époque.. Je me souviens encore de ces prises de tête pour faire fonctionner iMessage, Des arguments de boot à rallonge...des nuits blanches.

La vraie révélation pour moi a été les plugin wug/lilu et maintenant OpenCore.

Mais le plus important lors d’un Hackintosh c’est de bien lire tout en entier, c’est ce qui permet d’un avoir un système le plus stable possible et non pas des patchs inadaptés voire des Kexts ou encore des sstd incoherent.
https://github.com/acidanthera/OpenCorePkg/blob/master/Docs/Configuration.pdf
https://github.com/acidanthera/VirtualSMC/blob/master/Docs/FAQ.md

avatar Nicolas Furno | 

@sgtbauerfr

C’est vrai que ça fait un moment que j’avais regardé pour VirtualSMC, au pont que j’avais oublié son existence en passant à Catalina.

Merci pour les infos, je regarderai à l’occasion.

avatar sinbad21 | 

Certains portables ont une bonne compatibilité hackintosh, d'après ce que j'ai pu lire. Perso je ne travaille que sur MBP, et ça ne me dérange pas d'acheter du Apple, sauf qu'avec l'arrivée de Catalina ce ne sera plus possible de rester sur Mojave avec les nouvelles machines. Et ça c'est un gros problème pour moi, à cause de l'abandon du 32 bits.

Du coup j'ai essayé Clover sur mon MBP actuel (mid 2012, sous Mojave), en choisissant une machine plus ancienne que la mienne dans le SMBIOS, un MBP early 2011 compatible avec Snow Leopard (le mien ne l'est pas). J'ai réussi à installer un Snow Leopard sur une clé usb, mais même en passant par Clover au boot elle n'est pas considérée comme bootable.

D'autre part quand je simule dans Clover ce MBP plus ancien que le mien, seule la CG Nvidia marche, la Intel HD4000 n'est jamais utilisée, et manque de bol c'est elle apparemment qui pilote la luminosité de l'écran. Donc mon tableau de bord "Moniteur" n'affiche pas le réglage de la luminosité, et les touches du clavier pour la luminosité ne fonctionnent pas. Tout le reste marche, mais c'est quand même gênant.

Tout cela n'est pas évident. Cet abandon du 32 bits me pose de très gros problèmes, et m'interdit l'espoir de pouvoir renouveler ma machine par un MBP neuf. Je serai obligé de me tourner vers un PC portable compatible avec Mojave, il y en a mais ils sont presque aussi chers que les MBP Apple, donc ce n'est pas enthousiasmant.

avatar sebasto72 | 

@sinbad21

Essaye via VMWare, plus simple pour virtualiser un Mac sur un Mac

avatar sgtbauerfr | 

@sinbad21

Il y a aussi l’option de virtualization.
Personnellement j’utilise vmware fusion, mais il y as Parallels Desktop et Virtualbox en opensource entre autres.

J’ai également réussi à installer Mac OS 10.0 qui était en PowerPC pour dire.

Moi je préfèrerais avoir le dernier MBP et de travailler en virtuel que t’installer un Hackintosh sur un vieille OS.

avatar CrashMidnick | 

Merci pour cet article. Mes 3 hackintosh sont très stables aussi. Comme écrit dans l’article, il faut prendre le temps de bien le configurer ensuite ça se résume à mettre à jour quelques kexts lors d’update, ça prends 2 min et généralement pas nécessaire entre 2 grosses mises à jour de macOS.
Perso j’attendais un mac pro « bas de gamme » mais vu qu’Apple pense que que ça ne sert à rien je reste avec mes hacks faute de gamme adaptée à mes besoins chez Apple.

avatar guymauve | 

Est-ce possible de faire un hackintosh aussi silencieux qu’un Mac?

avatar pocketalex | 

non seulement c'est possible, mais tu choisis le refroidissement que TU veux en PC

Tu peux monter des configs fanless (avec un putain de radiateur) ou des configs avec refroidissement liquide TRES efficace

Faire plus silencieux qu'un Mac ventilé (même l'iMac Pro) c'est franchement pas dur

avatar guymauve | 

@pocketalex

Merci pour la réponse. Ou peut on trouver des exemples de ce genre de configuration ? Merci

avatar Nicolas Furno | 

@guymauve

Non seulement c’est facile de faire aussi silencieux mais c’est même assez simple de faire mieux. Le mien n’est bruyant que parce que j’ai mis un disque dur pour Time Machine. Sans cela, je n’entends jamais rien, même quand il est à 100 % d’activité. C’est l’avantage des grosses tours avec les gros ventilateurs qui brassent beaucoup d’air en tournant lentement.

Si je recommençais aujourd’hui, je ferais un hackintosh fanless et avec que du SSD, donc 100 % silencieux en permanence. Selon les besoins en puissance, ça peut ne pas convenir, mais pour moi ce serait impeccable. Et du coup moins de pièces mobiles, moins de poussière à gérer…

Le Mac Pro 2019 sera sûrement silencieux mais c’est un monstre de puissance et à plein régime, on l’entendra pour sûr. C’est l’avantage des hackintosh, on peut faire d’autres choix et d’autres compromis.

avatar cd633 | 

J’avoue ne pas avoir compris grand chose à cet article. Cela me parait tellement compliqué. J’ai l’impression de lire du chinois !!!!! Je vais encore continuer avec High Sierra pour mon MacBook Pro 2016 au lieu de me lancer vers Catalina. On lit trop de problèmes avec pour le moment et Apple fait silence.

avatar SuperCed | 

Hello,

J'avais essayé le hackintosh il y a 12-13 ans. J'avais été un peu déçu parce que je me retrouvais avec une machine assez bruyante (mais bon, ça c'était ma faute, j'avais certainement mal choisi le boitier), et surtout, c'était la grosse galère pour les mise à jour à l'époque. Au final, j'avais tout pété après 2 ans d'utilisation, et ça me stressait beaucoup de mettre à jour le Hackintosh à chaque fois.
J'étais finalement passé sur Ubuntu, qui était encore plus catastrophique après les mise à jour à l'époque. Ca avait tenu 6 mois, puis les mise à jour avaient également tout pété. Sans compter qu'il fallait souvent lire des pages de docs ou forum pour certaines install.
Donc j'étais repasser sur un iMac (mi-2011) que j'ai depuis 2012 et qui marche parfaitement. J'ai du changer la carte graphique et mettre un SSD il y a 2 ans.

Mais si je dois changer, c'est vrai que ça peut faire réfléchir entre un Mac Mini avec une bonne config à 2000 - 2500 EUR ou un hackintosh. Les Clover et autre OpenCore ont l'air d'avoir fait des progrès, et je pense que j'étudierai la question pour un prochain achat quand l'iMac sera mort.

Cela dit, autant il y avait une époque où le matos changeait pas mal, et ça valait pas le coup d'investir dans un ordinateur cher, car obsolète au bout de 2-3 ans, autant ce n'est plus le cas aujourd'hui, et un ordi peut tenir une dizaine d'années, sans trop de souci de perf. Pareil pour le stockage ou la RAM, ça évolue quand même moins vite qu'avant, et on peut tenir 10 ans avec une config musclée au départ.

avatar pocketalex | 

@ SuperCed

Ah mais carrément !

C'est une donnée à prendre en compte.

Pour moi le hackintosh est LA réponse pour les personnes

- qui cherchent la puissance d'une machine haut de gamme, sans vouloir payer les composants plus cher (RAM, stockage, CG principalement) et qui peuvent se passer de composants ou périphériques ou autre fonctionnalité (4 ports TB3, Ecran 5k 27", clavier sans fil, souris Magic, etc, etc)
- qui cherchent la modularité à tout prix

Maintenant, si c'est pour une machine que l'on souhaite garder plus de 5/6 ans, et qu'on est pas en recherche de la puissance ultime (core i9, Xeon, Vega 64, Vega II, etc) mais qu'une config "moyenne" suffit bien, et là je parle d'une majorité d'utilisateurs, un bon iMac sera plus cher qu'un hackintosh, mais zero emmerdes :

zéro Install difficile, la RAM peut s'upgrades soi-même, on peut rajouter du stockage en HDD, en SSD, en RAID, en NAS, on a un écran 5K qui éclate la majorité de ce que l'on peut trouver dans le commerce, apportant un confort de travail unique.
Les CPU actuels sont des monstres, et si on cherche pas la station de jeu ultime ou si on bosse pas avec des softs fortement basés sur le GPU, les Radeon et les Vega suffisent amplement, et le "surcout" de l'iMac s'étale sur plus de 5 ans

Alors 10 ans je sais pas, c'est peut être un peu ambitieux

Mais oui, un iMac musclé, et t'es tranquille longtemps, sans emmerdes

Je dis pas que le hackintosh est une source d'emmerdes, bien au contraire, mais il faut pour être tranquille faire un travail d'installation aux petits oignons, pas souvent évident.

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