Path Finder passe à l'abonnement pur et dur
Nouveau changement de modèle économique pour Path Finder, un gestionnaire de fichiers bourré de fonctionnalités pour ceux qui trouvent que le Finder n'en fait pas assez. En 2019, Cocoatech avait décidé d'adopter le modèle hybride à la Sketch : on achetait une licence perpétuelle et un an de mise à jour. Pour bénéficier des mises à jour au-delà, il fallait repasser à la caisse, mais on pouvait faire le choix de rester sur une version plus ancienne sans frais.
Finalement, l'éditeur change encore son fusil d'épaule : Path Finder est maintenant soumis à un abonnement classique. Si vous ne renouvelez pas votre abonnement, vous ne pouvez plus utiliser l'application. Plusieurs offres sont proposées : 2,95 $/mois, 16,50 $ pour six mois ou 29,95 $/an (une réduction de 5 $ est disponible actuellement avec le code « FIVEOFF »).
Cocoatech justifie ce changement par plusieurs raisons. D'abord, chaque mise à jour majeure représentait énormément de travail, allant au-delà du simple développement. Il fallait mettre à jour le site web, recenser toutes les nouveautés, gérer les mises à niveau gratuites ou à tarif préférentiel… En passant Path Finder à l'abonnement, l'éditeur va s'épargner ça.
Path Finder 10 ne sera pas suivi par Path Finder 11, il n'y aura plus de mises à jour majeures. À la place, l'éditeur prévoit de distribuer ses nouveautés de manière plus fréquentes, avec au moins une mise à jour par mois. « Les grosses mises à jour sont toujours des cauchemars », insiste-t-il.
Cocoatech affirme aussi que l'abonnement classique facilite les choses pour les clients, avec des arguments plus ou moins pertinents : on dispose toujours de la dernière version en date ; il est facile d'interrompre son abonnement puis de le reprendre ; il n'y a plus à se soucier de son numéro de version ; l'abonnement procure un revenu régulier plus favorable pour l'application, entre autres choses. Ceux qui avaient acheté Path Finder 10 ou une version précédente pourront continuer à utiliser ces versions aussi longtemps qu'elles fonctionnent sans problème avec macOS.
La mise à jour (sans numéro de version, donc) qui accompagne ce changement introduit notamment une nouvelle option contextuelle pour partager un fichier sur un service de stockage en ligne, une meilleure intégration d'iCloud et une interface rafraichie. Vous pouvez essayer gratuitement Path Finder pendant 30 jours.
Bye bye 👋
En même temps tant qu’il y aura des « Idi… » pardon des gens pour payer des abonnements pour un logiciel le modèle continuera de perdurer….
Ceux sont eux qui font leur propre tors !
Perso jamais je ne prendrais aucun logiciel avec avoir j’en ai quitté plusieurs pour des alternatives mais c’est ferme et définitif !!
Je me demande si pour ce type de logiciel, le problème n'est pas aussi que plus il ajoutent des fonctionnalités, plus ils risquent que le nombre de clients susceptibles d'utiliser ces fonctionnalités diminue. (J'espère que je suis compréhensible :))
YetOneOtherGit l'a bien expliqué plus haut. y en a pas expansion ou croissance sans fin (et pas que dans le logiciel mais partout on va le voir bientôt, par l'explosion des prix des articles les plus basiques), ni de nouvelles fonctionnalités qui peuvent apporter plus, que les gens attendent ou qui sont nécessaires pour leur travail.
l'abonnement est la seule option pour le développeur ou de laisser tomber le logiciel si celui ci ne lui rapporte plus rien.
y en a pas expansion ou croissance sans fin, ni de nouvelles fonctionnalités qui peuvent apporter plus, que les gens attendent ou qui sont nécessaires pour leur travail.
C'est une vision bien pessimiste mais surtout je me demande qui va accepter de payer des développeurs à ne rien faire (parce qu'en creux c'est ça le message).
L'abonnement est de plus en plus présent parce que maintenant tout est connecté et qu'il est facile de mettre en place une vérification de licence online. Ce n'était pas le cas avant.
@bibi81
“C'est une vision bien pessimiste mais surtout je me demande qui va accepter de payer des développeurs à ne rien faire”
Les chiffres semblent te donner tort et surtout: on ne rémunère pas un travail mais une valeur d’usage.
Tu crois vraiment rémunérer un travail quand tu achètes un produit ou un service ?
Les dev ne sont pas tes employés 😉
Tiens, cela me donne des idées… je vais aller voir mes clients et leur dire : pour continuer à utiliser le travail que je fais pour vous après mon départ, il va falloir vous abonner ! 💶🤑💰
tout dépend de ce que tu fais. si ton truc est vital pour les gens, (par ex un vaccin qui va sauver leur vie), tu peux poser tes conditions sans aucune pitié. enfin je veux dire que pour imposer tes conditions ne sera pas facile. il faut employer des moyens, avoir seulement l'envie ne suffit pas.
le gars derrière Path Finder apparement y a rien a perdre, son logiciel se vend plus.
@Derw
"Tiens, cela me donne des idées… je vais aller voir mes clients et leur dire : pour continuer à utiliser le travail que je fais pour vous après mon départ, il va falloir vous abonner ! 💶🤑💰"
Ça s’appelle « service de maintenance », non ?
Pour ceux qui cherchent une alternative à Path Finder, il y a Commander One qui est pas mal.
@andr3
🙏🏻
j’aimerais bien qu’igen fasse un sondage pour savoir qui est pour ou contre les abonnements
perso, ça me fait fuir, du coup je n’installe pratiquement plus aucune appli à cause de cette méthode d’abonnement par contre, j’achète celles qui ont des licences « à vie » même si je n’en n’ai pas une énorme besoin
@socotran77
L’abonnement n’est pas forcément un mal en soit. En fait, c’est une location qui ne se dit pas… On en a déjà d’autres…
Les problèmes à prendre en considérations sont plutôt :
- l’abonnement augmente généralement le coût du service rendu. Suis-je prêt à payer ce coût ? Pour un très petit nombre de logiciel / services, j’ai dit « oui » (3 en fait : Netflix, iCloud et Tower…)
- combien d’abonnements suis-je prêt à supporter financièrement ? (cette question douchera à l’avenir les sociétés de plus en plus nombreuses qui passent à l’abonnement et voit donc arriver des concurrents financiers qui n’était pas des concurrents technologiques)
- cet abonnement m’enferme-t-il ? (Comme la suite CC d’Adobe)
- le loueur est-il honnête dans ce qu’il me loue ? (Si sur sa page web est écrit « nombreuses mises-à-jour comprises dans l’abonnement » c’est du pipeau ou c’est vrai ?)
@socotran77
"j’aimerais bien qu’igen fasse un sondage pour savoir qui est pour ou contre les abonnement"
Déjà fait il me semble, mais sinon l’issue est acquise: la majorité est contre. Mais les lecteurs d’Irène sont très loin d’être représentatifs, ne serait-ce que des utilisateurs de produits Apple.
@misc : il y en a beaucoup qui font les màj annuelles payantes, c'est parfait. Tu prends ou pas mais tu ne restes pas sans appli. dans le pire des cas. L'abonnement obligatoire ça arrange surtout l'éditeur et pas l'utilisateur. Dans le cas de Pathfinder le bond du prix avec abonnement est important, alors bye bye and good luck.
Pour ma part, depuis Pathfinder 6 j'ai toujours acheté la mise à jour, pas cher d'ailleurs.
Je l'installe, je l'utilise, il marche bien mais plus tard je le désinstalle.
Je ne suis pas très fan du Finder mais il fait ce que je lui demande. Pathfinder en revanche est, pour moi, une usine à gaz. Je suis certain qu'il existent des gens pour lesquels c'est génial. Et ils ont raison, pour eux.
Pour moi, acheter pour quelques euros une mise à jour était suffisamment intéressant pour l'essayer quelques mois, même si je ne trouvais pas Le Truc pour l'adorer. J'espérai toujours mais pour moi ce n'est pas un "Killer App".
Pour un abonnement je ne suis pas assez motivé. Donc adieu.
@YetOneOtherGii
Il y en a qui croit être des références. Par exemple :
Il s’engage à ce que tu es la jouissance du produit sur la période payée.
C’est mieux avec aies, non ?
Ce logiciel existe depuis les débuts (avant ¿) de Mac OS X. A priori leur modèle économique s’adapte au marché. Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, une majorité des logiciels sont en location.
Nos enfants ne sauront jamais ce que c’était qu’un shareware. Nos enfants ne sauront jamais ce que ça fait de contacter l’auteur et de lui proposer de l’aider à le traduire. C’était une tranche d’histoire sympa. Je suis content de l’avoir vécue.
On retrouve des projets sympa sur microcontrôleur ou raspberry pi cependant, loin du grand public.
@fte
"Nos enfants ne sauront jamais ce que c’était qu’un shareware. Nos enfants ne sauront jamais ce que ça fait de contacter l’auteur et de lui proposer de l’aider à le traduire."
Ils peuvent s’impliquer dans des projets open 😋
@YetOneOtherGit
"Ils peuvent s’impliquer dans des projets open 😋"
Beaucoup de ces communautés sont sectaires et toxiques au possible, et la plupart des logiciels open - applications dotées d’une interface - ont une interface à chier et surtout surtout il ne faut pas essayer d’améliorer ce point en particulier car c’est la garantie d’ouvrir une porte des enfers.
Je ne souhaite cette expérience à personne.
Non non, Raspberry’s, arduino, ESP32, makerboards en général, là il y a des commus sympa et créatives.
@fte
"Beaucoup de ces communautés sont sectaires et toxiques au possible, et la plupart des logiciels open - applications dotées d’une interface - ont une interface à chier et surtout surtout il ne faut pas essayer d’améliorer ce point en particulier car c’est la garantie d’ouvrir une porte des enfers."
C’est peut-être un rien outré comme vision, non ? 😄
@YetOneOtherGit
"C’est peut-être un rien outré comme vision, non ? 😄"
Non. J’ai longtemps travaillé dans l’UX. Je m’autorise une généralisation, ça ne m’arrive pas souvent, c’est généralement inapproprié, mais là, je suis convaincu que ça ne l’est pas par expérience et partages d’expériences absolument unanimes.
Ce domaine précis de l’open source est une porte des enfers.
@fte
"Non. J’ai longtemps travaillé dans l’UX"
Je ne parlais pas de la part GUI mais de la vision des communautés open 😉
Il y a certes des quasi sectes mais ce n’est fort heureusement pas la norme 😎
"l'abonnement procure un revenu régulier plus favorable pour l'application, entre autres choses."
En fait, c’est la seule chose qui compte. Le reste c’est de l’emballage autour de ce seul objectif.
Sauf que le problème est ailleurs : il y a plus d’offre que de demande, le portefeuille des gens n’est pas extensible à l’infini, et l’arbitrage n’est pas forcément favorable aux logiciels non nécessaires.
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