iPad : la crise de croissance

Mickaël Bazoge |

L'iPad est « le plus grand de tous les marchés », avait déclaré Tim Cook en février 2013, durant une conférence Goldman Sachs sur la technologie et l'internet. Une expression qui sonne étrangement aux oreilles (« the mother of all markets », en VO), mais qui montre à quel point l'iPad est devenu très rapidement stratégique pour Apple. Trop ?

Les chiffres donnent raison au CEO d'Apple. Depuis son lancement en 2010, l'iPad connait une croissance phénoménale que l'on peut corréler avec la baisse des ventes de PC. En cumulant les Mac à l'iPad, Apple est le premier constructeur informatique au monde, loin devant des concurrents aussi bien armés que HP ou Lenovo.

Comparaison entre les ventes d'iPad depuis son lancement et celles des PC (chiffres Gartner).
Comparaison entre les ventes d'iPad depuis son lancement et celles des PC (chiffres Gartner).

L'iPad est le second poste de revenus pour Apple. Les ventes de la tablette ont représenté 17% du chiffre d'affaires du constructeur au premier trimestre, un poids lourd donc, parfaitement illustré dans le graphique ci-dessous.

L'iPad, né comme une réponse aux netbooks à bas prix, cannibalise non seulement les PC traditionnels, mais elle mord aussi les mollets des Mac (même si sur ce plan, Apple fait mieux que se défendre).

Un marché déjà saturé ?

Mais la période des vaches grasses est-elle déjà derrière Apple ? Au premier trimestre de l'année, le constructeur de Cupertino a écoulé 16,3 millions d'iPad, soit 16% de moins que durant la même période de 2013. Pour expliquer cette déconvenue, Tim Cook a évoqué une gestion des stocks spécifique pour ce trimestre, mais la tendance de fond est nette. Alors que le marché de la tablette a connu une croissance de 79% en 2013, celle de l'iPad s'est contentée d'un petit 13%. Et la part de marché de l'ardoise d'Apple décroit : -16%, toujours au premier trimestre, d'après IDC pour qui la Pomme, avec une part de 32,5%, conserve néanmoins une avance de dix points sur son dauphin Samsung.

Lors du lancement de l'iPad, en 2010
Lors du lancement de l'iPad, en 2010

On gardera à l'esprit que les chiffres des sociétés d'analyses se basent sur des données fournies par les constructeurs qui ne concernent que les livraisons, ce qui ne se traduit pas nécessairement par des ventes — au contraire d'Apple qui livre des chiffres de vente mêlant à la fois ce qui dans la poche du client et ce qui est encore sur les étagères. Le fait de disposer d'un important réseau de boutiques en ligne et sur de gros marchés lui donne une position particulière, comparé à ses concurrents, lorsqu'il s'agit de comptabiliser des ventes les jours de lancements (lire Les nuances des chiffres de ventes d'Apple).

Au-delà de ces considérations conjoncturelles, le marché de la tablette dans son ensemble donne le sentiment de ralentir. Certes, IDC prévoit une croissance de 19,4% en 2014, mais elle était de 51,6% l'an dernier. Le secteur est-il déjà saturé, laissant la place à un marché du renouvellement moins porteur de croissance (lire : IDC : le marché des tablettes commence à se tasser) ?

Mais n'est-il pas frappant de constater que le marché de la tablette est déjà en phase d’atterrissage, alors qu'il n’a vraiment pris son envol qu’avec l'iPad il y a quatre ans ? Il a pourtant fallu plusieurs décennies pour voir le segment du PC se stabiliser, de nombreuses années pour que le marché du baladeur parvienne à son plus haut avant de franchement décrocher, quelques-unes de moins dans le domaine du smartphone qui semble receler quelques importantes réserves de croissance.

Crédit PhoneArena

Une des explications que l'on peut avancer pour tenter d'expliquer la relative maturité du marché de l'iPad est que la concurrence n'a pas tardé à jouer son rôle. Y compris d'ailleurs au sein même d'Apple : les MacBook Air, dont le premier prix est depuis peu de 899 €, sont redoutablement intéressants pour le consommateur qui recherche le compromis idéal entre polyvalence, puissance, autonomie et mobilité. Mais sur le marché même de la tablette, les concurrents ont pris le pli — tout particulièrement les phablettes, ces smartphones au format étrange mais qui ont su se faire une place très rapidement sur le marché, notamment en Asie.

Si Apple semble s'être résignée à abandonner l'idée d'un iPhone pilotable à une main, c'est aussi en raison du succès du Galaxy Note et consorts. L'iPhone 6 de 5,5 pouces — tel qu'annoncé par la rumeur — pourrait faire plus de mal à l'iPad que prévu.

image : Samsung Galaxy
Crédit Samsung Tomorrow

L'autre problème structurel des tablettes, c'est qu'on conserve plus volontiers un iPad pendant plusieurs années, un peu à l'image d'un Mac… et au contraire de l'iPhone que l'on peut remplacer tous les deux ans avec le jeu des subventions opérateur. C'est d'autant plus vrai que les caractéristiques de la tablette, depuis disons l'iPad 3, permettent d'utiliser les applications les plus gourmandes pendant un moment. La puissance brute développée par les processeurs d'Apple, comme l'A7 qui propulse les iPad Air et mini Retina, n'a pas encore été prise en défaut (lire : L'Apple A7, un processeur ambitieux). Le design, le poids, et surtout le stockage sont finalement de nature à pousser au renouvellement pour la plupart des utilisateurs d'iPad.

C'est que l'iPad est très rapidement monté en gamme. Certes, la première génération lancée en 2010 apparait bien cacochyme aujourd'hui, mais dès l'iPad 2, Apple a offert un produit polyvalent, puissant, et qui est en mesure encore aujourd'hui de faire fonctionner sans heurts la grande majorité des applications. C'est aussi ce qui explique la longévité anormalement élevée de ce modèle, qui était encore au catalogue d'Apple en début d'année en tant qu'ardoise d'entrée de gamme — elle a été remplacée en février par un iPad 4 toujours très capable.

Une catégorie mal ciblée

En très peu de temps, Apple a bâti une gamme très homogène de tablettes. Il y en a non seulement pour tous les goûts, mais aussi pour tous les prix, de 299 euros pour l'iPad mini à écran standard de 7,9" (16 Go), à 885 euros pour l'iPad Air Wi-Fi + Cellular de 9,7" (128 Go). Et la rumeur évoque un modèle de 12,9" pour 2015…

Cette stratégie visant à diversifier rapidement la famille de tablettes a eu le don de couper l'herbe sous le pied de la concurrence. Apple a su répondre à la demande en pratiquant une forme de pragmatisme dont l'iPhone n'a pas bénéficié. Le smartphone n'a longtemps eu qu'un seul modèle par an, jusqu'à l'apparition de l'iPhone 5c l'an dernier. Le résultat, sur le marché du smartphone, ne s'est pas fait attendre : Samsung et Android ont pris le large loin devant.

Pour l'iPad, la situation est bien différente. En conservant les spécificités et le caractère premium de ses tablettes, Apple détient toujours une majorité des parts de marché. Et comme à l'époque de l'iPod devenu un terme générique qui englobait tous les baladeurs, on parle de plus en plus d'iPad quand on évoque une tablette, quelle que soit la marque.

Il ne faudra cependant pas s'endormir sur ses lauriers. La concurrence, notamment chinoise, s'active. Mi (ex-Xiaomi) vient de lancer avec la Mi Pad une tablette inspirée par l'iPad mini et l'iPhone 5c, aux performances impressionnantes sur le papier, le tout à un tarif budget (lire : Mi Pad : mi-iPad mini, mi-iPhone 5c). Mais cette tablette est loin d'être disponible en Europe et aux États-Unis. Cela laisse un peu de temps à Apple pour réagir.

Car le mal est peut-être plus profond, et il a été théorisé par nul autre que Steve Jobs durant le keynote de présentation de l'iPad en 2010. Le CEO avait alors déclaré que l'iPad devait trouver sa place entre l'iPhone et le Mac. Et la tablette ne l'a pas totalement trouvée.

Lancé il y maintenant 4 ans, l'iPad a perdu de sa nouveauté, les utilisateurs ayant testé la tablette en long, en large et en travers pendant plusieurs mois, voire années. Ils ont pu, comme beaucoup d'entre nous, toucher du doigt les limites d'un appareil qui a le silicone entre deux chaises, coincé entre l'iPhone et le Mac. La tablette emprunte un peu des deux : la mobilité, la facilité d'usage, le tactile au smartphone ; de l'ordinateur, elle retire le confort d'utilisation, la puissance, la polyvalence.

Mais rien de tout cela ne semble suffisamment abouti. Si taper du texte (pas un courriel de trois lignes, mais un article pour un site web par exemple) est plus simple sur un iPad que sur un iPhone, rien n'égale le Mac. Si, en situation de mobilité, trier ses courriels est plus facile sur un iPad que sur un Mac, c'est encore plus efficace sur un iPhone. Dans le domaine de la productivité, et exception faite peut-être du dessin (mais il faut y ajouter un stylet), l'iPad ne se montre pas aussi bien outillé que les deux autres catégories reine d'Apple.

Pourtant, Apple ne se prive pas d'en appeler à la créativité des usages, comme on peut le voir actuellement dans la campagne « Votre rime ». Mais le seul domaine où l'iPad se montre vraiment performant, la catégorie d'utilisation dans laquelle la tablette est réellement plus adaptée qu'un iPhone ou qu'un Mac, c'est la consultation de contenus. Lire un magazine, consulter internet, apprécier une série TV… Tout cela est effectivement plus agréable sur l'iPad. Mais c'est le cas aussi sur n'importe quelle Galaxy Tab.

Si l'iPad se différencie du reste de la meute des ardoises Android, c'est grâce à la richesse des applications des développeurs tiers. On ne compte plus les logiciels innovants qui, de Paper à GarageBand, en passant par les innombrables applications de cuisine et bien évidemment, les jeux, permettent à la tablette d'Apple de caracoler en tête des ventes. Avec la campagne « Votre rime », Cupertino vend d'abord et avant tout un écosystème logiciel, le produit matériel passant au second plan.

Mais en dehors de cet écosystème qui finira un jour ou l'autre par s'exporter sur Android (via le moteur Cider, par exemple), beaucoup peuvent juger que l'iPad ne fait rien de plus qu'un iPod touch à grand écran — pire, il ne ferait rien différement. On en revient au final à un problème que seule Apple peut résoudre : celui du système d'exploitation.

Un autre iOS est possible

S'il n'y a pas grand chose à reprocher au matériel, c'est le logiciel qui dans le cas qui nous occupe ici, pose problème. La stagnation relative des ventes d'iPad n'est pas encore une crise de croissance, mais elle pourrait bien le devenir si Apple se contente comme actuellement d'adapter mollement sur 10" un système d'exploitation destinée à la base aux écrans de 4".

Si les précédentes versions d'iOS avaient pu donner le change, depuis le lancement d'iOS 7 on voit les coutures déborder sur iPad. Les espaces vides sont légion, l'absence d'optimisation est patente dans certains domaines, bref, à bien des égards iOS 7 sur iPad n'est qu'iOS 7 sur iPhone, étiré dans tous les sens pour faire illusion (lire : 8 souhaits pour iOS 8). Or, on n'utilise pas un iPad comme un smartphone.

Au contraire de Jean-Louis Gassée dont une récente chronique revenait sur la « passade » iPad, on ne demande pas de transformer l'iPad en Mac d'appoint. Le Modbook, cette tablette conçue à partir d'un MacBook fonctionnant sous OS X, est éminemment sympathique, mais si elle prouve quelque chose, c'est qu'OS X est définitivement un OS de bureau. Et les tablettes sous Windows 8 n'ont pas fait la preuve qu'il était possible d'effacer les frontières entre ardoises et PC avec un système d'exploitation commun — donc pas vraiment adapté ni à l'une ni à l'autre des situations.

En revanche, ce qu'Apple peut — et doit, si on peut se permettre — faire, c'est de véritablement adapter iOS à l'iPad. Cela passe par des fonctions exclusives pour la tablette comme des sessions multi-utilisateurs ou encore la possibilité d'utiliser deux applications en même temps. Ça tombe bien, ce dernier point serait en cours de développement sur iOS 8 (lire : iOS 8 : le multi-fenêtrage pour l'iPad ?).

C'est d'autant plus vrai si d'aventure, Apple devait lancer un iPad Pro dont l'ambition serait de mordre sur les MacBook Air. On voit mal une tablette de 13" se contenter d'afficher Flappy Bird ou Facebook en grand format : une telle tablette se doit d'être aussi (et surtout) productive. Comme on l'a vu, Apple n'aurait pas à concevoir une sorte d'OS X « light » ; il n'est pas utile de singer des fonctions comme un gestionnaire de fichiers, un Finder ou une barre de menus — l'iPad doit rester l'iPad et sa nature ne saurait changer. En revanche, il devient de plus en plus patent qu'iOS est sous-dimensionné. À force de la jouer petit bras, le système d'exploitation n'offre qu'une expérience minimale alors que la tablette est capable de tellement plus.

Ce qui n'était qu'un sentiment un peu diffus commence à se concrétiser dans les chiffres. Il est temps pour Apple de transformer l'essai.

Image d'ouverture : Robert Scoble/Flickr

Tags
#ipad
avatar XiliX | 

@Skittou :
Et beaucoup d'autres passent vers iOS car ils ne veulent se prendre la tête avec un gestionnaire de fichier sur les iDevices.

avatar Skittou | 

Comment peut-on se prendre la tête avec un gestionnaire de fichiers? Ca existe depuis la nuit des temps sur Mac et Windows, les gens connaissent et savent comment ça s'utilise. En quoi la procédure que j'ai décrite dans mon post n'est pas prise de tête? Si tu veux utiliser un fichier stocké sur un NAS (que je considère comme le compagnon idéal de mes iDevices) dans une app bien particulière, c'est tout un truc alambiqué: télécharger ici, copier là, et puis effacer la première version... c'est bizarre comme façon de procéder tu ne trouves pas? (et si je veux réexporter le pdf modifié dans Acrobat sur mon NAS je dois d'abord le recopier dans l'appli DS File...le chemin en sens inverse!) Et je te raconte pas quand c'est des documents volumineux, il faut avoir suffisamment d'espace libre son ton iPad juste pour le plaisir de la déplacer d'une app à l'autre. Quand je dis déplacer il faut évidemment comprendre "dupliquer". En fait déplacer un document d'une app à l'autre serait déjà un beau progrès par rapport au fait de dupliquer. Alors quid si tu veux travailler sur ton iPad? VRAIMENT travailler, pas juste faire semblant: créer des documents, les assembler, les archiver, les classer dans un dossier, les copier sur un serveur... Le choix d'un gestionnaire de fichiers devrait au moins être possible et intégré harmonieusement au système. Je comprends que dans l'iPhone c'est pas nécessaire, mais dans l'iPad tout de même...

avatar John Maynard Keynes | 

@Skittou

Comment peut-on se prendre la tête avec un gestionnaire de fichiers?
Ca existe depuis la nuit des temps sur Mac et Windows, les gens connaissent et savent comment ça s'utilise

En 1980 nous aurions lu : comment peut-on se prendre la tête avec un interpréteur de commande ?
ça existe depuis la nuits des temps sur toutes les machines, les gens connaissent et savent l'utiliser ... pourquoi cette connerie d'interface WIMP (windows, icons, menus, pointer) qui fait perdre le contact avec la réalité de ce que manipule la machine et bride les utilisateurs ?

Un FS n'a rien de naturel, ce n'est qu'une convention de structuration pas un absolu, en s'accrochant à des paradigme qui par habitude semblent naturel on s'enferme rien de plus.

Les terminaux à écran tactiles sont devenus intéressant quand on a arrêté d'y transposer bêtement une interface WIMP comme l'avait fait MS et bien d'autre ... il ne faut pas avoir peur de casser les habitudes, ce sont des entraves.

avatar larkhon | 

c'est assez intéressant vu de cet angle-là, et ça explique en partie pourquoi les tablettes tactiles ont connu aussi peu de succès. Ayant une Surface Pro, je peux que confirmer que je l'utilise finalement plus comme un ordinateur très compact que comme une tablette.

Maintenant pour ce qui est du FS, j'aurais sans doute été d'accord s'il n'y avait pas eu plus de 30 ans de DOS/Windows. Le problème c'est l'accès au contenu, qu'on a souvent créé ou organisé dans un FS, qu'on stocke sur un PC, un disque dur ou un NAS. Comment l'iPad y a accès? il faut trouver une application cliente qui va correspondre à une application serveur qui va partager le contenu. Après il faut que cette même application cliente soit à même de lire le fichier. Et ces applications sont payantes. Si jamais elles ne correspondent plus au besoin, c'est de l'argent foutu en l'air.

Entre le format vidéo imposé pour verrouiller l'utilisateur à l'utilisation d'Itunes et la relative difficulté qu'il y a pour le néophyte d'exploiter tout le contenu qu'il peut avoir sur son PC ou son stockage, l'utilisateur peut se perdre. Alors soit il estime qu'il doit changer ses habitudes pour s'adapter, parce qu'il donne du crédit à Apple, soit il lâche l'affaire et se limite dans son utilisation de l'ipad.

avatar John Maynard Keynes | 

@larkhon

pourquoi les tablettes tactiles ont connu aussi peu de succès

Tu as fumé quoi ?

Tu connais le volume d'activité généré par ces produits qui ont aussi peu de succès et qui n'existaient pas il y a cinq ans ?

C'est la connerie de la semaine, haut la main :-)

avatar larkhon | 

ok, replacé dans le contexte, les tablettes windows qui sont sorties au milieu des années 2000... oui, y avait des tablettes Win XP avant l'ipad...

je crois que j'ai peut-être zappé une partie de l'explication...

avatar senze | 

gestionnaire de fichier ou pas on s'en tape au final.

Je ne pense pas qu'un finder soit utile sur iOs, d'ailleurs c'est bien la chose qui faisait "toute la différence" sous Os9, et au début sur OsX mais qui n'a pas évolué - si il a évolué mais que trop peu. les tags ? recyclage des familles/commentaires qui existaient deja sur O9 et antérieurs....
Pathfinder est pas mal (très bien) mais trop usine à gaz (trop geek en somme). on a tout ou rien.
et au final cela n'est pas si gênant de ne pas ne avoir sur iOs.
Anyway, le vrai pb c'est tout simplement de ne plus avoir un mode "disque dur" avec un iphone. point.
ça fait qd meme super ch#3r alors qu'il pourrait servir de clé USB d'appoint,en quelque sorte comme les iPods.
une sorte de dossier "public" histoire d'échanger des fichiers sans se prendre le chou car c'est clairement un pb et bcp de ceux que je connais et qui ont changé (et qui osent encore me parler les vilains ;) ) pour le coté roboïd me disent à chaque fois comme c'est "simple" de s'échanger des fichiers...

alors oui il y a des applis pour ça, justement pour combler le manque. Mais ça saoule.
Ce mode disque dur est de loin la fonction "perdue" qui manque le plus. (perdue vs iPod j'entends)

cela ne reste que mon point de vue.

avatar aldomoco | 

Il fait des bonds, il fait des bonds,
Le pierrot qui danse.
Il fait des bonds, il fait des bonds,
Pleins d´impertinence,
Avec ses clochettes de cristal,
Son costume d´or et ses cymbales.
Il fait des bonds, il fait des bonds.
Moi qui le regarde
Faire des bonds, faire des bonds,
Je lui dis : Prends garde.
J´ai bien peur qu´un jour, ton bond soit à terre;
Tu sais
Que tu te cogneras la tête
Au ciel.
(Gilbert Bécaud)

avatar Ast2001 | 

L'article est assez bon mais cette phrase est _totalement_ fausse:

"On gardera à l'esprit que les chiffres des sociétés d'analyses se basent sur des données fournies par les constructeurs qui ne concernent que les livraisons, ce qui ne se traduit pas nécessairement par des ventes — au contraire d'Apple qui livre de « vrais » chiffres de vente."

Cela a été montré, démontré à maintes reprises. Les iDevices fournis aux revendeurs et opérateurs _font_ partie des chiffres de vente Apple. Quand Apple parle de 9M de ventes d'iPhone en un WE, il ne s'agit pas que (loin de là) ventes à des utilisateurs.

avatar Doctomac | 

@Ast2001

"Les iDevices fournis aux revendeurs et opérateurs font partie des chiffres de vente Apple. Quand Apple parle de 9M de ventes d'iPhone en un WE, il ne s'agit pas que (loin de là) ventes à des utilisateurs."

C'est là où vous faites une erreur (et pourtant on l'a expliqué aussi) dans la mesure où le plus gros des ventes d'iPhone ou iPad se fait via le site internet ou les boutiques d'Apple (ce qui n'est pas le cas de la concurrence). Donc même si effectivement Apple passe aussi par des tiers, les chiffres donnés par Apple ne sont pas loin des ventes directs au client.

avatar Ast2001 | 

Bien sûr que si, l'écart est important. Il est par exemple estimé que sur les 9M de ventes annoncées par Apple lors de la sortie des iPhone 5s/5C, seuls 5,5M ont été vendus aux utilisateurs.

avatar Florian Innocente | 
J'ai ajouté une nuance au texte original en renvoyant vers un précédent article sur le sujet. Comme dit ci-dessus, on peut penser que les chiffres d'Apple lors des lancements ne sont pas farfelus. Vu les nombreux Apple Store et les Apple Store en ligne présents dans les pays où se font en priorité les lancements, Apple doit avoir une bonne idée de ce qui est effectivement parti chez le client. Après il y a une bien sûr marge d'erreur avec ce qui est dans le réseau (qui lui aussi vend quand même pas mal à ce moment là).
avatar Ast2001 | 

Si c'est éventuellement important. Les chiffres intègrent les 'sell-through' (ventes aux utilisateurs) et les 'channel-fill' (ventes au revendeurs et surtout opérateurs). Les analystes tablent souvent sur du 60% - 40% pour un WE de sortie. Après, c'est plus compliqué car les opérateurs écoulent en partie les stocks et n'apparaissent plus forcément dans les ventes.

Il faut noter que ce n'est pas un tort pour Apple de faire ainsi car ils n'ont pas le moyen (hors processus d'activation - qui ne donne pas non plus une vision globale) de savoir quand un iDevice atteint vraiment l'utilisateur final.

Le seul point opaque, c'est qu'ils ne donnent pas la répartition sell-through / channel-fill (comme les autres constructeurs).

avatar PPbis | 

J'ai des mac et produits Apple de 1996,
le seule mac avec qui j'ai eu des problème est l'Imac 27" acheté en janvier 2010 écran jaunissait
jaunissait ... jaunissait au bout exactement 1 ans le jaunissement devenait visible et s'accélérait pour devenir gênant au bout de 18 mois
voilà, 2 écrans changé et problème pas résolu
mon frere je lui fait acheter 2 imac 27 pour son magasin en 2011 et au bout de 2 ans même problème
donc voila
un autre pote, lui acheté en fin 2011 n'a pas ce problème croise les doigt
ça fait 3 Mac à problèmes /4 mac IMPENSABLE mais vrai
bref en général Apple fait quand même des produits plus beau que la concurrence avec une qualité standard
rien de plus ! mais comme ils sont plus beau on peu augmenter le prix X3 / concurrence !!!

avatar diegue | 

"... il n'est pas utile de singer des fonctions comme un gestionnaire de fichiers, un Finder ou une barre de menus ..." ah bon ? d' ailleurs pourquoi pas !
Mais ce qui est nécessaire est de proposer de l'utile. Actuellement j'utilise plus souvent ma Note 10.1 que mon iPad Air (excellence de la Wacom et du stylet), sauf quand je n'ai pas sur android les applis dont j'ai besoin (par exemple, tout bête le magazine Time !) ou si ma sacoche est lourde, l'Ipad Air étant plus léger. Quant à l'écran je trouve celui du Note plus agréable, mais ça, c'est comme pour la télé on aime les couleurs "Samsung" flashy ou des couleurs plus fadasses !

avatar jujuv71 | 

Ayant un iMac et un iPhone, J'ai jamais vu l'intérêt de posséder un iPad.
Et puis un jour j'ai acheté un MBA... Alors je me demande toujours à quoi sert l'iPad. J'ai eu beau l'essayer des tonnes de fois, à part lire les journaux et magazines etc... J'ai pas vu son intérêt.

Pour moi ça reste un gros iPhone encombrant plus que ce qu'il n'apporte...

avatar Lestat1886 | 

@jujuv71 :
Ayant un iphone et un macbook pro, j'ai lgtps eu le meme avis avant de craquer pour le air. Je l'utilise pour les livres et les journaux (j'ai pas mal d'abonnements), le web en general (c'est plus pratique que pour le macbook), les jeux vidéos (final fantasy 6, walking dead par ex sont plus agréables a jouer que sur smartphones)...

Apres, je suis d'accord c'est un gadget mais un tres bon gadget ;)

avatar jujuv71 | 

@Lestat1886 :

Je ne joue pas... Mais j'approuve ce que tu dis pour les journaux.
Sinon, pour le web, je télécharge pas mal de PDF... Que je classe directement dans mon Finder et envoie une copie sur mon MBA ou iMac par AirDrop... Déjà que j'ai du mal à avoir à jour mes 2 mac, si en plus je dois gérer un iPad...

Même pour la navigation web, je crise avec l'iPad... Avec l'iPhone, j'attrape des boutons lol.

Ce que j'attends de l'iPad, c'est un support hardware du mac. Genre, quand je fais de la CAO, que mon iPad me serve d'ardoise, de feuille de dessin et que la saisie de fasse sur la Mac. Car on travaillera tjrs plus vite avec ses mains qu'avec son clavier et sa souris.

Je veux une reconnaissance d'écriture sur l'iPad qui envoie le texte saisie à Pages... Etc...

avatar senze | 

yesss

on a deja discuté une fois (au moins) de ça ici, on parlait du duodock à l'époque et je me prennais à rêver que mon ipad devienne une extension de mon Mac.

avatar ccim12 | 

Bonsoir,
Je n'ai pas d'iPad et n'en voie pas la nécessité ,c'est vrai que c'est entre 2 mondes :celui des MBP et celui des iPhone
Pour l'instant le MBP me suit partout et me suffit .
Très bon article ,un peu long ds les détails ,mais bon s'instruire est toujours bénéfique
Merci à macge pour ses super articles

avatar stéphane83 | 

Je crois qu'on ne prend pas assez conscience de l'évolution déjà effectuée.
En fait, on s'habitue tellement vite aux nouveautés qu'on ne s'en rend même pas compte.
Quand on voit qu'il y a à peine trois ans on ne pouvait rien faire avec un iPad sans iTunes : ne serait-ce que les mises à jour OTA, synchronisations diverses, sauvegardes, etc...
Et les nouveaux iMacs et iPad Air sont de magnifiques machines : j'ai vraiment été subjugué par le sublime design du dernier iMac !

avatar iRobot 5S | 

@béber1 :
"parque Samsung a fait des mobiles forcément plus-grands-plus-puissants-kidechirsarass qui ont eu du succès… "
Plus puissant pas forcément, mais le plus gros qui déchire sa race, je peut de dire qu'au lycée a l'époque ou le 1er note est sorti c'était ça. C'était d'ailleurs ridicule de voir les filles avec aussi gros téléphone dans la main.

"C'est le besoin de confort visuel qui s'est imposé tout naturellement chez les terminaux-écran, notamment parce que la visualisation et le pilotage tactile passe par l'écran."

Ça c'est pour les gens qui ne sont pas dans le paraître.

"qui n'ont souvent, à défaut d'apports novateurs majeurs et de courage commercial à appliquer les découvertes de leurs propres labos, que cette carte là à jouer pour essayer de se démarquer et d'attirer le chaland avec des pseudos-arguments technophiles sur-flatteurs par rapport à la concurrence"

Exactement !

Mais vu que les téléphones de plus de 5" représentent actuellement un besoin du consommateur Apple se doit de répondre a la demande, comme elle l'as fait quand Samsung et amazon sont arrivés avec leurs tablettes de 8".

avatar John Maynard Keynes | 

@iRobot 5S

je peut de dire qu'au lycée a l'époque ou le 1er note est sorti c'était ça.

Ok un repère attestant de ton jeune âge qui transparait souvent dans tes propos.

avatar béber1 | 

"Ça c'est pour les gens qui ne sont pas dans le paraître."

C'est largement discutable.

Car même des gens dans le Paraître, genre les VIP de tous poils, les Jet-Setteurs jetlagués, les festivaliers décadents, les hype de toutes les cours de récréé, etc. ne sont pas des aliens, ni des X-Mens ou des androïdes de la hi-tech du futur.. et qu'ils ressentent eux-aussi le besoin -selon les cas- d'un confort de visualisation plus grand.

Oui oui, cela semble incroyable, mais c'est naturellement ainsi.

"Mais vu que les téléphones de plus de 5" représentent actuellement un besoin du consommateur Apple se doit de répondre a la demande, comme elle l'as fait quand Samsung et amazon sont arrivés avec leurs tablettes de 8"."

bien sûr, et chronologiquement cela parait être parfaitement logique.
Sauf que la Pomme a toujours eu son tempo d'évolution temporelle à elle (les anciens peuvent en témoigner) et que les fabricants dans l'électronique GP ont toujours eu l'obsession du toujours plus comme principal argument de la concurrence entre leurs différents produits.
De fait, elle s'est toujours mise à la traine des évolutions matérielles, toujours (très rarement des composants au max ou au top du top), et on a toujours pu la taxer de suiviste dès qu'elle faisait évoluer ses produits vers plus de puissance, conformément aux évolutions matérielles qui ont toujours été permanentes.

Ainsi, irait-on dire que Apple a copié et suivi les autres Micros de son époque en agrandissant les écrans de ses Mac, au prétexte que ces fameux micros, les PC low cost majoritairement, rencontraient du succès sous cet argument?
ou que l'agrandissement des écrans des Mac se serait de toute façon produit, parce qu'il répondait à l'évolution naturelle des Mac dans le temps, en répondant notamment au besoin quasi naturel du confort de visualisation des utilisateurs, autant particuliers que branchés que professionnels ?

Les 2, mon Général? Que dire alors de la disparitions des MBP 17" ?
Ce qui est plus vrai, c'est que les produits Apple n'ont jamais été figés dans leurs conceptions -et donc leurs tailles- par une quelconque Table de la Loi interne, et n'ont jamais été -non plus- soumis à un mimétisme des produits concurrents à succès, que le staff d'Apple a toujours été plus pragmatique qu'on ne le croit en évaluant à chaque fois ce qui serait plus profitable pour chaque type de produit de la gamme, sans que l'argument de l'inflation matérielle soit un déterminant absolu.

Le Mini, c'est du suivisme, parce qu'à l'évidence Apple n'a pas investi plus tôt ce créneau, alors qu'elle aurait pu très bien le faire, et qu'elle s'est rangée juste à temps à une rationalité commerciale (le fait que les Mini-tablettes soient un vrai créneau commercial : les mobiles-pocket) et à un réalisme de circonstance, en devant combler au plus tôt une fuite vers Android préjudiciable dans une gamme dans laquelle elle était (et est toujours) dominante, et qu'il fallait combler par une réponse rapide.
Fût-ce à l'économie, comme avec une version réduite de l'iPad.

Dans le cas d'un iPhone 6 plus grand, bizarrement, je n'y vois pas la même urgence.
Apple fait toujours des marges extraordinaires avec ses iPhones. La seule autre entreprise a faire vraiment des bénéfices dans ce secteur des smartphones, c'est Samsung

http://www.mediabistro.com/appnewser/106-of-smartphone-industrys-q1-profit-came-from-apple-and-samsung_b47009

http://appleinsider.com/articles/14/05/08/apple-samsung-combine-for-106-of-handset-profits-as-competitors-continue-to-bleed-cash

et que si le staff de Cupertino se décide à faire des iPhones plus grands, c'est moins -à mes yeux- pour répondre aux succès des produits concurrents, Samsung essentiellement, que pour faire évoluer son concept de terminal-écran qui de toute manière aurait évolué vers plus de confort de visualisation, en essayant pour l'occasion de se renouveler visuellement et de manière assez significative (taille), après avoir usé jusqu'à la lie du "design" de l'iPhone 4, décliné jusqu'à l'actuel 5S.

Pour moi, l'agrandissement de l'iPhone était inscrite depuis même son origine.
Il suffisait d'attendre et de voir à quelle occasion de staff de Cupertino allait enfin se décider à aller dans ce sens.
Si c'est à cause du succès des smartphones Samsung…. moui, cela a pu jouer,
mais alors comme un poids supplémentaire dans une balance qui penchait déjà depuis le départ.
Pas plus pour moi.

avatar Orus | 

Chez Apple le problème c'est qu'ils ne sortent pas de nouveaux produits !
Il faut arrêter de prendre les consommateurs pour des pigeons et croire qu'ils vont changer de matériel pour avoir quelques pixels en plus et un lecteur d'empreintes.
Je suppose que comme d'habitude, sournoisement ils vont tout faire pour que iOS 8 rendent obsolète les "anciens" modèles d'iPad et d'iPhone ?

avatar John Maynard Keynes | 

@Orus

Alors qu'avant ils sortaient des nouveaux produits révolutionnaire tous les quatre matin :-)

Le dernier produit disruptif, grand public, c'était il y a à peine quatre ans.

Sur un marché moins large, le nouveau Mac Pro est un sacré coup de pied redéfinissant le concept même de station de travail et c'était il y a moins d'un an.

On ne change pas la donne tous les jours.

avatar xatigrou | 

Le nouveau Mac Pro est une formidable machine, je pense même que d'une certaine manière c'est le premier vrai mac en tour, dans la mesure où la philosophie macintosh se prêtait très mal au principe de la tour évolutive : en effet on se coupait un bras en achetant un mac en tour, car il y avait forcément beaucoup moins de matériel compatible pour la customisation que sur PC. Fallait vraiment aimer le système.

Cela dit, il est encore très tôt pour prétendre que le nouveau Mac Pro "redéfinit le principe de station de travail". Personnellement je n'y crois pas du tout, les concurrents continueront de faire des tours évolutives, et elles continueront de se vendre bien mieux que les produits Apple sur ce créneau là.

avatar John Maynard Keynes | 

@xatigrou

Cela dit, il est encore très tôt pour prétendre que le nouveau Mac Pro "redéfinit le principe de station de travail".

Redéfinir un concept n'implique pas le succès commercial ou l'adoption de cette redéfinition par la concurrence.

Le Mac Pro redéfini clairement le concept, l'architecture, la vision ... de ce type de machine et pose les jalons d'une approche innovante.

Pour le reste et là c'est un jugement personnel, je crois qu'Apple agît en précurseur sur le domaine.

L'apparition de bus externe du même type que les bus interne ne peut qu'avoir de forte conséquences, Apple est le premier à en tirer profit, mais il ne devrait pas être le dernier.

La période est sur ce point très excitante même si sur bien des aspects nous ne sommes qu'au début du champ des possibles.

avatar patrick86 | 

"Il faut arrêter de prendre les consommateurs pour des pigeons et croire qu'ils vont changer de matériel pour avoir quelques pixels en plus et un lecteur d'empreintes."

Les gens ne sont pas des consommateurs pigeon et idiots. Ils ont une intelligence leur permettent de réfléchir à leurs actes. A eux de l'utiliser pour ne pas acheter tout ce qu'on leur dit d'acheter, ne pas remplacer un iPad parce qu'on les incite à le faire.

"Je suppose que comme d'habitude, sournoisement ils vont tout faire pour que iOS 8 rendent obsolète les "anciens" modèles d'iPad et d'iPhone ?"

Tu supposes mal.

avatar MKO | 

J'ai pas d'iPad ... Il reste des vecteurs de croissance lol !!

avatar JLG47 | 

Comme pour les PC, la saturation du marché pointe.
Et compte tenu des durées de vie du matériel et des performances plus que suffisante pour le commun des utilisateurs, le remplacement ralenti au rythme des défaillances.

avatar broger | 

Je viens de remplacer mon ipad/iMac par une surface pro 2 et c'est le pied, surtout en tactile, w8 est bien supérieur à iOS7.

avatar xatigrou | 

C'est marrant, quand l'iPad est sorti je le prenais effectivement pour un iPod touch en plus grand, ce qui me valait les foudres de pas mal de monde sur les forums. Pourtant c'était bien le cas, ne préjugeant en rien de ce que le format plus grand permettait de faire plein de trucs supplémentaires et bien mieux. Depuis j'ai acheté un iPad 2 quand il est sorti, et je dois dire que mon utilisation maintenant ressemble beaucoup à l'utilisation d'un ordinateur. Mais quand je revois iOS 4.3 de l'époque, c'était vraiment de l'iPhone agrandi.
Je dois quand même rajouter un utilitaire "disc" (j'ai un trou de mémoire quand au vrai nom) pour pouvoir mettre simplement les fichiers que je veux dedans car n'en déplaise à certains l'absence de gestionnaire de fichiers est un vrai manque.
Et la dernière version de Google Drive comble un manque de iOS, en permettant le multisession dans ses documents. Du coup Apple ferait bien de réagir, car il semble qu'on utilise beaucoup d'utilitaires tiers pour combler les vides, je ne suis pas sûr que ça soit bon pour eux à long terme. Ils veulent imposer de nouveaux usages avec le cloud, or si on prend des services concurrents et plus pratiques la synthèse globale façon Apple en prend un coup. Vu que je trouve Google Drive plus pratique, je dois dire que si je passais sur une tablette Android, ça ne changerait strictement rien à mes habitudes. Alors que Apple tente d'enferrer les clients avec iCloud, ben oui, mais si on trouve le système concurrent plus pratique, en plus qu'il est plus ouvert, on risque de se poser des questions lors du renouvellement de l'appareil. Par exemple, on peut travailler un doc Drive sur son iPad, puis le modifier et l'imprimer via le premier PC venu. Si on prend l'habitude d'utiliser iWork, on peut le travailler sur iPad, mais on doit obligatoirement trouver un mac, si possible le sien, pour le retravailler. Il y a intérêt à ce qu'il soit particulièrement agréable à utiliser pour justifier cette contrainte.

avatar larkhon | 

quand on dit "et au contraire de l'iPhone que l'on peut remplacer tous les deux ans avec le jeu des subventions opérateur" c'est de moins en moins applicable à la France.

je me demande d'ailleurs si aujourd'hui on ne met pas d'avantage d'argent dans un smartphone, non subventionné, et on gardera sa tablette plus longtemps. Quelle raison peut motiver un utilisateur d'iPad à en changer? voire n'importe quelle tablette à peu près correcte?

et puis depuis que nos smartphones ont gagné en taille et en lisibilité, on peut revenir à smartphone + ordinateur portable, surtout que les budgets ne sont pas illimités...

avatar philoo34 | 

@Kinky

"L'iPad était la seule chance de maintenir iOS vu la baisse constante de parts de marché des iPhone. Vu la faible croissance de l'iPad comparé au marché des tablettes et l'effondrement des ventes au dernier trimestre (16% c'est pas une "déconvenue"), il va sans dire que l'iPad commence à suivre le même chemin que l'iPhone et que les parts d'iOS vont descendre prochainement sous le seuil critique qui fera que les développeurs vont se retirer d'un marché en passe de devenir marginal et non rentable.
Les appareils iOS ne seront progressivement remplacés par de l'Android (c'est déjà bien entamé) et le parc iOS va fondre de plus belle."

J'adore ton analyse, qui n'a comme seule colonne vertébrale que ton envie très personnelle de voir Apple se casser la gueule. Le reste n'est que propos sans fondements.
Mais je te comprends, tu dois sacrément l'avoir mauvaise depuis tant d'années, à tel point que cette fois ci tu dois te dire : "Ayé cette fois ci c'est la bonne !" :-)

Bref, tout çà manque cruellement de recul et surtout de logique.

Donc tu veux nous faire croire que les développeurs Apple vont se tourner vers Android et que tout ce qui est déjà engagé va tomber à l'eau, comme ça ? juste pour satisfaire ton envie ? :-)
Alors qu'on sait pertinemment que les utilisateurs Android sont parmi ceux qui achètent le moins d'applications et que celles ci ne sont que de sombre merdes sur tablette ? M'enfin :-)

Tu devrais (encore faut-il être objectif envers Apple) te pencher sur le marché de l'occasion des iPad 2, 3 , etc.. et bien comprendre qu'il se porte bien et que les acheteurs sont des nouveaux utilisateurs iOS.
Et non un iPad2 est loin d'être obsolète.

Donc non , le marché iOS est largement plus rentable que celui d'Android, et c'est pas prêt de s’arrêter , quitte à te donner de belles crises d'urticaire. :-D

avatar John Maynard Keynes | 

@Kinky

Tient il y en a un qui confond ses rêves et la réalité :-)

avatar eden-eden | 

L'envie de Steve Jobs n'est à mon avis pas arrivée. La place entre l'iPhone et le Mac n'est pas encore trouvée.

Mon iPad idéal est doté d'un écran quasi-similaire à la feuille de papier et avec lequel on peut écrire et dessiner comme sur un bloc-note. La vitre qui glisse sous le stylo a disparue au profit d'un écran à encre électronique, sans aucun reflet ni émission de lumière. Sa surface se comporte comme celle du papier.

Il ne cherche pas à remplacer l'ordinateur, mais le carnet de notes ou de dessin d'une part (pour créer) et le journal, le livre ou le magazine d'autre part (pour lire).

Il a une autonomie de plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

avatar batims | 

Et finalement, c'est peut être bien ce que Microsoft est en train de faire avec la surface pro 3, choses irréalistes (pour l'instant) mise à part telles qu'autonomie et absence de reflets.

avatar fusion | 

En meme temps c'est normal. Comme indiqué ds l'article les ipad peuvent durer plusieurs années, et on peut pas tout racheter tous les ans!! (meme si certains peuvent). C'est normal que le marché se tasse un peu, il ne peut pas grimper tous les ans, tout le temps.

après appeler ça une crise c'est un peu tapageur je trouve, une légère baisse n'est pas une crise, mais la presse aime en faire plus que nécessaire.

avatar Jamseth | 

Encore un très bon article !

avatar pol2095 | 

autant un macbook air n'est pas un concurrent pour l'ipad, autant un ultrabook windows 8.1 peut l'être.

avatar macouille007 | 

Très bonne article macg, très pertinent ;)

Moi ce que je vois c'est que le dernier grand projet fait avec steve Jobs été l'iphone 5, surement aussi les balbutiement de l'hypothétique iwatch .

Depuis ios7, qui reprend quand meme pas mal de code de windows phone (les couleur flashy fashion...) et android (le glisser en bas de l'écran pour raccourci, la nouvelle interface multi"tache"...)
Et maintenant les phablette pour encore plus ressembler (et oui comme dit plus haut) ne pas perdre de part de marché car en ayant perdu sons leader charismatique Apple ne sait plus ou aller pour faire évoluer de la bonne manière ses produits phare autrement qu'en copiant la concurrence ce qui se fait partout, dans tout les corps de création qui existe par ailleurs.

Après ce que je vois c'est que android trace au niveau soft car il faut bien concurrencé le top superchère, la plus grosse qu'est Apple, bien légitime.

Moi par exemple j'en avais vraiment marre des restriction ios ou alors de payer super chère en ayant "bonne" conscience que j'ai la plus grosse en sachant que dans 2ans il fallait que je remette 300€ sur le tapis pour réavoir la plus grosse... mon cerveau reptilien consommateur (mouton) n'en pouvais plus! j'ai du coup revendu mon 3gs pour me prendre un Nexus 5 et découvrir par moi meme Android!

Je ne regrette en rien le changement, peu-etre en confort d'utilisation j'ai perdu car android faut bien bidouiller pour que ca soit bien optimisé mais sinon ios8 reprendra comme android + de liberté, de choix à l'utilisateur mais ca c'est un doux euphémisme.

Pourquoi pas me laisser tenter par ce Bigipad pour tester les applis MAO (ou plutôt MAT;) et pourquoi pas mettre une Micro sim dedans pour le mettre dans la poche aussi^^

avatar tomisavane | 

Excellente synthèse merci pour cet atricle.

avatar philoo34 | 

@Kinky

"Les fanboys relisez et essayez de comprendre ce qu'on vous explique au lieu de vous limiter à une vue étriquée de fanatiques lobotomisés. ;-)))"

Ha mais on a bien lu ta soupe de vermicelles moisis :-)
Ensuite c'est pas "on" c'est toi, à moins que tu aies le tic Alain Delon ...

Donc je te ressert la mienne , ça finira par rentrer , ou je sais pas mais bon ..

Donc :

ton analyse, qui n'a comme seule colonne vertébrale que ton envie très personnelle de voir Apple se casser la gueule. Le reste n'est que propos sans fondements.
Mais je te comprends, tu dois sacrément l'avoir mauvaise depuis tant d'années, à tel point que cette fois ci tu dois te dire : "Ayé cette fois ci c'est la bonne !" :-)

Bref, tout çà manque cruellement de recul et surtout de logique.

Donc tu veux nous faire croire que les développeurs Apple vont se tourner vers Android et que tout ce qui est déjà engagé va tomber à l'eau, comme ça ? juste pour satisfaire ton envie ? :-)
Alors qu'on sait pertinemment que les utilisateurs Android sont parmi ceux qui achètent le moins d'applications et que celles ci ne sont que de sombre merdes sur tablette ? M'enfin :-)

Tu devrais (encore faut-il être objectif envers Apple) te pencher sur le marché de l'occasion des iPad 2, 3 , etc.. et bien comprendre qu'il se porte bien et que les acheteurs sont des nouveaux utilisateurs iOS.
Et non un iPad2 est loin d'être obsolète.

Donc non , le marché iOS est largement plus rentable que celui d'Android, et c'est pas prêt de s’arrêter , quitte à te donner de belles crises d'urticaire. :-D

avatar batims | 

C'est intéressant de lire l'article puis tous les commentaires, et constater que 2 commentaires mentionnent la Surface Pro, mais restent sans aucune réaction, sans doute par méconnaissance de l'offre de Microsoft.
Quand je mets en parallèle article et commentaires, et que je regarde la présentation (longue mais finalement intéressante) de la surface pro 3 de Microsoft (http://www.microsoft.com/en-us/news/press/2014/may14/05-20webcast.aspx), je me dis que Microsoft n'a peut être pas tort dans son approche, où la tablette se confond avec le futur du laptop. On y voit une fusion finalement efficace du Cloud, de moyen de saisie adaptés à chaque cas (tactile, clavier, stylo), avec un matériel très abouti comme sais le faire Apple.
Et finalement, on y retrouve le meilleur du laptop compact type MBA pour la production de contenu et sa gestion et la facilité et convivialité de la tablette (compacité, poids limité, forte autonomie) pour la consommation du contenu.

avatar béber1 | 

"où la tablette se confond avec le futur du laptop. On y voit une fusion finalement efficace du Cloud, de moyen de saisie adaptés à chaque cas (tactile, clavier, stylo), avec un matériel très abouti comme sais le faire Apple.
Et finalement, on y retrouve le meilleur du laptop compact type MBA"

.. et c'est tout le problème.
On le voit avec
1/ l'abandon (momentané ?) de la version Mini de la Surface
2/ avec la promotion que fait MS de sa Surface "Pro" 3, en la comparant au MBA…

...que le staff de Cupertino est toujours et encore rivé au paradigme de l'ancienne micro, et en mettant les versions avec Windows RT pour ARM de côté, et en favorisant les versions Pro qui ne sont que des solutions classiques, avec le bureau classique des PC Wintel.
La couche et les quelques applications tactiles ne sont qu'un saupoudrage pour essayer d'accrocher et de faire surfer leur surface sur le marché des Tablettes qui sont un des rares secteurs de croissance à l'heure du reflux du marche PC traditionnel.

On dirait que MS ne croit pas, ou que, arrivés avec trop d'hésitations et de retard, ils ne croient plus trop à une opportunité sur le marché de la Micro Mobile
Alors ils se rabattent sur le secteur où ils sont encore et toujours bien implantés, et orientent leur Surface aux besoins du marché pro.

Cette stratégie est une erreur selon moi
Pour 2 raisons principalement.
Un, parce qu'on a vu comment l'iPhone a detroné le Blackberry et tous les autres anciens smartphones spécialisés dans ce type de marché.. alors qu'il était et est toujours destiné au marché GP.
Cela veut dire que les produits mobiles sont assez puissants, performants et user-friendly pour contourner les anciens marchés pro et s'imposer à leur place

Deux, parce qu'en concevant leur Surface plus comme un Ultra-portable que comme une vraie tablette mobile dont l'utilisation est majoritairement mobile,
on retombe dans le type d'utilisation classique (type trakpad/souris), les mêmes bureau xou environnements de travail, et donc on incite plus les developpeurs à élaborer des applications de type classique, soit de l'ancien monde, qu'à élaborer des applications où les fenêtrages et les ergonomies sont revues de fond en comble pour être plus simples, directs, intuitifs, et somme toute… plus agréables et efficaces au final.
Et qui font un carton partout maintenant.

De plus la nouvelle micro, développée actuellement dans le secteur mobile, va être demain une micro-informatique qui va toucher tous les domaines de la vie quotidiennes -ça a déjà commencé-, que ce soit dans les TV, les appareils managers, les véhicules, etc.
Faire l'impasse sur cette micro (essentiellement ARM, parce que sur des appareils légers ultra-mobiles, modulables à l'envie dans leurs configurations pour les industriels, je parle des SoC ARM gagnant d'année en année de plus en plus de performances et de puissance), c'est se réfugier dans un bastion qui sera de plus en plus assiégé, s'il ne l'est pas déjà.

MS a déjà un pied dans le monde mobile avec ses Lumia Nokia et son WinPhone/Win RT… pourquoi ils ne promeuvent pas plus leurs solutions dans ce secteur précis?
Ils ont les compétences et les moyens de créer des solutions mobiles originales et pertinentes, pourquoi être rivé sur le monde du PC, au moment même où celui-ci connait une mutation extraordinaire.
(La Micro-mobile et demain "domestique" sont toujours de la Micro-informatique)

Car en disant : "où la tablette se confond avec le futur du laptop…" tu n'as pas tout a fait tort, et il se peut que ce soit le cas avec les prochain iPad Pro ou iTab 13" ou 15", sauf que…

sauf que à la différence, Apple -et même Google- produiront une nouvelle micro-mobile qui sera de nouveau un micro-informatique de production, comme l'ancienne avec Mac OS et le Mac OSX qu'on a connu,
mais une micro entièrement renouvelée dans son abord et ses d'usages
Tout cela, parce que Apple emboité par Google ont eu l'intelligence d'oser faire une quasi table rase, ou de repartir sur des fondements pour essayer de poser les bases d'une nouvelles micro qui soit déclinable pour pleins de besoins et de types d'applications différents, plus proche, apte aussi bien à répondre aux besoins immédiats et triviaux des individus qu'à des besoins plus poussés et exigeants.

avatar batims | 

"Et finalement, on y retrouve le meilleur du laptop compact type MBA" --> c'est dommage d'avoir coupé ma phrase et d'avoir tout construit ensuite seulement sur cette première partie. C'est omettre toute la seconde sur les méthodes de saisie autres permises par la SP3, que ne permet pas le MBA (stylo, caméra...), et toute la couche tactile de modernUI qui donne le confort d'usage tactile quand on veut juste feuilleter le journal Le Monde, regarder FranceTVPluzz, trainer sur Facebook (autant d'applications qui sont dans le Microsoft store, j'ai vérifié (comme quoi, il y en a quelques unes)).
Je ne cherche pas à regarder le passé, les problèmes de rétro compatibilité ou autre. Tout au plus peut on remarque qu'en utilisant Intel, MS coupe l'herbe sous le pied des détracteurs de RT (qui disparaît à l'évidence d'ailleurs) en permettant à d'héritage de fonctionner, mais mets bien l'accent dans la présentation sur les applications optimisées pour un usage également tactile ou au stylo (voir la démo d'adobe).
De fait, je cherche juste à répondre à l'article qui s'interroge sur le futur de l'iPad et sur sa position entre iPhone et Mac, et qui devient insatisfaisante surtout avec l'iphone qui va devenir plus grand, et le MBA qui stagne.
C'est pour ça que j'ai regardé toute la présentation de la surface pro 3. Juste en lisant l'annonce, je me suis dit "bof", et puis j'ai changé d'avis en voyant les exemples, en constatant que MS a changé le format de l'écran pour qu'il ressemble plus à une feuille de papier et moins au 16/9 d'un écran, que même le bouton Windows est sur la tranche étroite, témoignant d'un usage du mode tactile plutôt en mode portrait...

A la fin, j'ai donc bien l'impression que la formule de Microsoft répond à la question que l'on se pose sur le devenir de l'iPad, et son besoin d'avoir un software plus dédié à ce qu'il est. Microsoft donne un usage plus général à la surface, qui emprunte la compacité de la tablette et la puissance du laptop, avec un logiciel qui fonctionne avec toutes les méthodes de saisie, et s'appuie sur un Cloud bien plus complet que icloud (il faut avoir testé OneDrive, l'intégration gratuite de la suite office, du stockage et partage de n'importe quel fichier, du carnet d'adresse qui se synchronise ensuite très bien sur un iPad (testé) ou iPhone, etc... pour l'admettre. J'ai désactivé icloud sur mon iMac, faute d'y voir un intérêt). On a donc bien des tas de nouvelles possibilités qui font table rase du passé... peut être à condition d'oublier que c'est écrit Microsoft dessus ?

Enfin, je veux bien que tu expliques à quoi tu penses avec "nouvelle micro-mobile qui sera de nouveau un micro-informatique de production, comme l'ancienne avec Mac OS et le Mac OSX qu'on a connu,mais une micro entièrement renouvelée dans son abord et ses d'usages".

avatar philoo34 | 

MS perd la main dans l'informatique mobile , ou plutôt ne l'a jamais eu .
Mais elle doit surtout ça , et c'est tout à son honneur , au fait qu'elle n'a jamais voulu copier la concurrence , peut être par fierté .

Son problème vient aussi du fait qu'elle veut toujours garder cette rétro compatibilité qui n'est qu'un frein énorme à l'évolution.
malheureusement elle en est prisonnière à cause du monde pro qui devient son principal client.
Ce monde pro qui ne voit jamais d'un bon œil les refontes d'interface et de ses principes de bases .

Ce monde pro qui a fait le succès de MS dans le monde PC traditionnel va faire de MS le grand perdant du marché de l'informatique mobile .
La tablette tactile , pour être adoptée par le,plus grand nombre et être efficace , doit être le résultat d'une refonte totale le l'interface et de ses principes ainsi que du matériel informatique tel qu'on l'a connu jusqu'à présent .

MS à toujours conçu du matériel pour informaticiens , un système pour informaticiens , où c'est l'utilisateur qui fait fonctionner sa machine , il est à son service , il est nécessaire à son bon fonctionnement , un minimum de connaissance a toujours été requis pour maintenir sa machine avec des performances convenables et ne pas devenir un truc sur lequel on peste à longueur de journées ...

La démarche d'Apple à toujours été l'inverse .

Alors oui les informaticiens de la première heure apprécient justement cette manière de fonctionner , ils ne veulent en changer pour rien au monde , ils veulent garder une entière maîtrise de leur machine , avoir la possibilité de tout faire de tout maîtriser .
Le seul petit problème que cela pose c'est que l'informatique personnelle à changé de visage avec sa démocratisation , avec des nouveaux utilisateurs qui ne veulent pas savoir comme ça marche dedans .

Les utilisateurs chevronnés ne voulant pas changer leurs habitudes de départ , dont on a quelques échantillons ici , sont tellement écoutés par MS (sûrement à juste titre car ils veulent cette retro compatibilité imposée par les besoins pro ) qu'ils contribuent sans le savoir à mettre MS dans l'impasse d'une vraie évolution de leur futur produits informatique ultra mobiles .
MS ne veut pas déstabiliser ses utilisateurs pour qu'ils puissent garder leur repère , même avec une tablette .
Ils ont le retour de bâton de leur situation monopolistique depuis 30 ans .
Ils s'en sont devenus prisonnier .

C'est comme si MS avait fourni des le départ un moyen d'encapsuler de vieux programmes DOS en mode texte de manière à pouvoir les utiliser avec la souris sans aucune refonte d'interface .

Donc ils garderont leur clientèle pro en ne faisant que de légère modifications au fil du temps et en se faisant définitivement distancés sur le plan de la vraie innovation des principes de bases de l'informatique , comme peut le faire Apple ou Google avec Androïd .

avatar béber1 | 

++
même constat.

avatar conster | 

C'est bien résumé.

Pages

CONNEXION UTILISATEUR