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Sora, le générateur de vidéos d’OpenAI, est lancé… sauf en Europe

Stéphane Moussie

lundi 09 décembre 2024 à 20:31 • 97

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Après une présentation en début d’année qui a retenu l’attention, OpenAI commence à mettre entre les mains des utilisateurs son premier générateur de vidéos. La disponibilité de Sora est limitée à l’heure actuelle : pour y accéder, il faut être abonné à ChatGPT Plus ou Pro et se trouver dans le bon pays.

Le nouveau service est disponible partout là où ChatGPT est déjà implanté, avec des exceptions notables : l’espace économique européen (l’Union européenne plus quelques pays d’Europe), la Suisse et le Royaume-Uni. OpenAI espère ouvrir Sora dans ces pays dans les prochains mois.

Vidéo générée par OpenAI avec Sora.

Le générateur s’utilise sur un site à part entière, sora.com. Pour faire fabriquer au modèle d’intelligence artificielle une vidéo (forcément muette, l'audio n'est pas géré), il suffit de décrire la scène souhaitée en quelques mots. On peut générer une vidéo à partir de rien d’autre que ce texte ou alors importer ses propres ressources visuelles pour les modifier selon ses envies. Sora Turbo, le nom exact de ce premier modèle, est capable de produire un clip aussi réaliste que possible tout comme une vidéo qui ne cache pas sa nature synthétique. Des outils de montage permettent de modifier après coup les compositions.

Mais plus encore qu’avec ChatGPT, la qualité est restreinte en fonction du type d’abonnement. Avec un compte ChatGPT Plus à 20 $/mois, on peut générer jusqu’à 50 vidéos prioritaires (générées rapidement) d’une durée maximale de 5 secondes et d’une définition 720p. Avec le très onéreux compte ChatGPT Pro à 200 $/mois, on passe à 500 vidéos prioritaires, une durée de 20 secondes et du 1080p. De plus, on peut télécharger les vidéos sans watermark visible — mais la provenance reste inscrite dans les métadonnées avec la norme C2PA.

OpenAI prévient que Sora est loin d’être parfait. À l’instar des premières vidéos artificielles diffusées en début d’année où l’on voyait par exemple des jambes s’entrecroiser, le service génère toujours souvent des aspects physiques irréalistes. L’entreprise a pris des mesures pour que son service ne puisse être utilisé pour générer du contenu pédopornographique ou des deep fake sexuels mais, signe qu’elle n’est pas encore sûre de sa sécurité, les importations d’images de personne sont limitées pour le moment.

Dans cette nouvelle course à la génération de vidéos, OpenAI concourt avec Adobe (Firefly intégré à Premiere Pro), Google (Veo) ou encore Meta (Movie Gen).

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