Avec Paper, Dropbox s’essaie à l’écriture collaborative

Nicolas Furno |

Dropbox ne veut plus en rester à la banale synchronisation de fichiers. L’entreprise se voit bien plus dans la collaboration et cela explique certaines de ses décisions récentes, comme l’intégration à la suite bureautique Microsoft Office, ou bien encore l’ajout d’une fonction de chat sur son site. Paper est une nouvelle étape en ce sens : ce nouvel outil actuellement en bêta privée permet d’écrire à plusieurs.

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Le Paper de Dropbox est un outil à mi-chemin entre Google Docs et Medium selon le journaliste de Wired. Le minimalisme est à l’honneur, avec une page essentiellement vide et très peu d’options de mise en forme. On peut écrire en Markdown, mettre du texte en gras et ajouter des sous-titres ou des images, mais c’est à peu près tout.

Paper proposera logiquement plusieurs fonctions de collaboration. Chaque document pourra être complété et annoté à plusieurs, rien de bien nouveau si vous avez déjà utilisé Google Docs ou un service similaire. Est-ce que ce nouvel outil a de quoi s’imposer face à la concurrence dans ces conditions ? Difficile à dire, mais vous pouvez vous inscrire à la bêta dès maintenant, en suivant ce lien et en vous connectant avec un compte Dropbox. Pour le moment, le service est limité au navigateur, mais à terme, on devrait naturellement en bénéficier depuis un smartphone ou une tablette.

avatar chrisann | 

Paper by FiftyThree, Facebook Paper, Dropbox Paper… Ils sont à court de nom dans l'industrie ? Enfin, je suis ravi que l'acquisition d'Editorially ait servi à quelque chose.

avatar occam | 

John Gruber a déjà fait deux, euh... papiers là-dessus, l'année dernière à Papierbad:

http://daringfireball.net/linked/2014/02/03/paper-vs-paper
et
http://daringfireball.net/linked/2014/02/04/paper-paper-paper

Le procédé peu noble qu'il décrit porte un joli nom: name squatting.

À ce rythme, on n'est pas sorti de la papeterie.
Comme chantait le regretté Guy Béart:
A forza da bouffa dou papel
On finit par vénir ginnjouille
Bouffa dou papel, dou papel, dou papel
Chié pas bounn por lé batrachouï

avatar Vincentimes60 | 

Depuis qu'il y a office en ligne, je trouve que c'est difficile de faire mieux.
Mais pour l'instant, de mon expérience, c'est Drive qui est le plus utilisé et Office en ligne a du mal à percer malgré le plus grand nombre de possibilités offertes.

avatar iPal | 

Dropbox se cherche... Maintenant que des iCloud, One ou Google Drives font tout aussi bien, ils se rapprochent plus de la "feature" que du "produit". Peut-être Jobs avait raison...

Dommage. J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour les fondateurs qui ne se sont pas vendus à Apple. Mais tout comme la refonte de Notes qui ne va pas que faire du bien à l'usine à gaz qu'est Evernote, j'ai bien peur que l'avenir de Dropbox soit assez sombre suite à un iCloud Drive natif sur OS X et iOS.

avatar Patrick_C | 

@iPal :
iCloud n'aura aucun intérêt pour moi tant qu'il restera uniquement sur Mac et que la version de base sera aussi limitée et bugguée : si tu sauvegarde un iPad, il est vite à saturation, et tu as du mal à le faire fonctionner correctement. Pour les autres, Dropbox gagne par sa rapidité et sa simplicité.

avatar Kappy | 

@Patrick_C :
ICloud n'est pas que sur Mac

avatar LeSedna | 

Perso j'ai testé iCloud pour mes documents importants. Trop bordelique pour un poser user, et il a la fâcheuse tendance de perdre des fichiers dans certaines conditions malencontreuses où on déplace un fichier avant la fin de sa synchronisation qu'on ne connaît pas (sérieusement ça ne leur passerait pas à l'idée de nous indiquer où en est la synchro des fichiers sur le dossier iCloud ?)

Dropbox ne m'a jamais, jamais perdu de fichier, c'est clair net et précis, c'est organisé en dossiers selon mon besoin personnel ce qui en fait un dossier Mes Documents dans le cloud pratique et gratuit.

avatar iPal | 

@LeSedna :
J'utilise aussi essentiellement Dropbox qui est beaucoup plus mature... mais Apple ne reste pas les bras croisés non plus : iCloud Drive est de plus en plus solide et multi-plateformes.

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