Ordinateurs portables : Samsung double Apple

Anthony Nelzin-Santos |
Selon iSuppli, Samsung a doublé non seulement Sony, mais aussi Apple, en termes de ventes d'ordinateurs portables. Samsung a en effet vendu 1,9 million d'ordinateurs portables pendant les trois premiers mois de l'année, contre 1,8 million de MacBook/Air/Pro pour Apple.

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Cette croissance de 14,9 % de trimestre à trimestre permet à Samsung de prendre la 7è place du classement. Le fabricant coréen a d'ailleurs doublé sa production en un an : début 2009, Samsung écoulait 985.000 ordinateurs portables.

Samsung a largement profité de sa croissance européenne, où ces netbooks (la moitié de sa production) sont vendus pour des sommes abordables coupés à des clefs 3G : ils se vendent donc comme des petits pains, non pas parce qu'ils viennent de chez Samsung, mais parce qu'ils viennent avec une clef 3G.

Les choses seraient bien différentes si l'on prenait en compte l'iPad dans les chiffres de ventes d'ordinateurs portables, comme pensent à le faire certains cabinets. Le top 5 des vendeurs de portables est en effet en pleine chute : leur croissance de ces derniers mois s'est notamment faite sur les netbooks, cannibalisés par l'iPad.

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Apple et la nouvelle donne chinoise

Anthony Nelzin-Santos |
Alors que les conditions de travail dans les usines chinoises sont fortement remises en cause, le New York Times propose de suivre la chaîne de fabrication de l'iPhone 4, avec une conclusion : celui-ci pourrait bientôt être plus cher.

Derrière l'étiquette, une chaîne complexe
Aux États-Unis, Apple vend son iPhone 4 16 Go 599 $. Selon iSuppli, les composants comptent pour 187,51 $ dans ce total. On peut y ajouter 45,95 $ de frais divers — le plus petit poste de dépense est l'assemblage, qui revient à 6,54 $ par téléphone.

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Les frais divers englobent le tout début et la toute fin de la chaîne : la recherche et le développement d'abord, mais aussi les frais annexes de distribution. Apple a travaillé en étroite collaboration avec Samsung pour concevoir le SoC A4 (10,75 $) et pour être servie en priorité et en volume en mémoire flash (27 $). La firme de Cupertino a aussi des accords avec LG et Toshiba pour le Retina Display (28,50 $), et se fournit chez Infineon et Broadcom pour les puces GSM (14,05 $) et WiFi, Bluetooth et GPS (9,55 $), chez STMicroelectronics pour l'accéléromètre et le gyromètre (3,25 $).

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À ce stade, tout ou provient de l'extérieur de la Chine : ces fabricants sont coréens, américains ou européens, et fabriquent presque tout à domicile. Mais dès lors qu'il faut passer aux choses sérieuses, et assembler les pièces de ce puzzle, Foxconn est incontournable : la société taïwanaise emploie 800.000 personnes en Chine continentale, des salariés payés moins d'un dollar de l'heure, vivant dans des villes-usines à l'organisation stricte (lire : Foxconn, le Fort Knox d'Apple). Le modèle de Foxconn est simple : marges ridicules, volume énorme, et efficacité maximale.

C'est le modèle de tous les assembleurs, qui ne sont qu'une poignée à se partager un business de 250 milliards de dollars, indispensable à Apple certes, mais aussi à HP, Dell, et tous les autres grands noms de l'informatique, qui veulent eux faire une marge maximale, ou au moins avoir suffisamment de latitude pour fixer leurs tarifs comme ils l'entendent.

Les assembleurs comme Foxconn, quant à eux, vont faire leur marge certes sur le volume, mais aussi par de petites avancées çà et là, qui vont dégager de suite des profits. De petites économies aujourd'hui nécessaires s'ils veulent préserver leur modèle économique et celui de leurs clients : les salaires chinois ont augmenté de 50 % depuis 2005, et ont pris 20 à 30 % rien que cette année.

Les (pas si) petites économies de Foxconn
La première économie qu'un assembleur peut faire est de simplifier la ligne d'assemblage : une manière d'interpréter le passage à l'unibody chez Apple est entièrement économique. Certes, les MacBook Pro sont désormais plus beaux et plus résistants, mais ils sont aussi beaucoup plus faciles à produire (leur structure interne est largement une structure nécessitée par les besoins de la chaîne de montage), et les déchets sont valorisables (aluminium et verre sont recyclables à l'envie).

Foxconn a trouvé d'autres moyens pour économiser : « nous pouvons externaliser la production à d'autres fournisseurs, ou nous pouvons développer et produire nos propres composants », explique Arthur Huang, un porte-parole de Foxconn. Foxconn a déjà commencé à sous-traiter une partie de sa production : puisque la Chine devient de plus en plus chère, c'est désormais au Vietnam que l'on produit, où les salaires sont bien plus bas. Développer et produire ses propres composants, c'est aussi concevoir des composants en fonction des impératifs de la chaîne de montage, et se rendre encore un peu plus indispensable en proposant des modules clefs en main que des sociétés comme Dell ou HP pourront choisir comme base pour leurs produits. Mieux encore, Foxconn se dirige vers une intégration verticale : production des éléments de la chaîne de fabrication (machines, moules), production de certains composants, puis assemblage.



Parce que Foxconn ne peut pas quitter le marché chinois, il va aller là où la main d'œuvre sera moins chère. Pour le moment, Foxconn produit surtout à Shenzhen, ville-usine à deux pas de Hong-Kong et de Canton, portes ouvertes où affluent les composants à assembler, et d'où repartent les produits finis. Mais la main-d'œuvre vient souvent de l'intérieur des terres, zones agricoles qui subissent la pression de l'exode rural. C'est précisément là où compte s'installer Foxconn : les salaires y sont 20 à 30 % inférieurs.

L'approche est même encore plus cynique : en se déplaçant à la campagne, Foxconn n'aura plus à construire de gigantesques complexes regroupant habitations et lignes de montages. Foxconn ira au plus près des habitations existantes. Certains cadres pensent aussi qu'une implantation rurale permettra de meilleures conditions psychologiques : les employés n'auront plus à s'adapter à la ville, mais uniquement aux conditions de travail — on vise clairement une réduction du taux de suicide, après cette affaire qui a fait grand bruit.

Pas sûr qu'Apple apprécie : depuis plusieurs années, la firme de Cupertino est très présente sur le terrain, distribuant les bons points à ses sous-traitants les plus respectueux de la législation sur le travail, qui s'est renforcée en Chine. Apple va d'ailleurs plus loin, en imposant une charte de responsabilité sociale à ses fournisseurs. Elle s'assure de son respect par de nombreux audits, qui donnent lieu à un rapport annuel (lire : Apple publie son rapport annuel sur ses fournisseurs). Apple est une des sociétés les plus impliquées auprès de ses sous-traitants, allant jusqu'à former les départements ressources humaines de ses sous-traitants : dans l'enquête sur la vague de suicides chez Foxconn, HP et Dell ont laissé le soin à Apple de la diriger et de la mener, manière de ne pas être en première ligne certes, mais aussi reconnaissance de l'implication de la firme de Cupertino (lire : Suicides chez Foxconn : Apple mène l'enquête ).

Chine : la fin de l'innocence
La situation chinoise pourrait évoluer dans les années qui viennent : « la Chine ne veut plus être l'"usine du monde" » explique Pietra Rivoli, professeur de commerce international à l'université de Georgetown : l'Empire du Milieu veut progressivement bannir le modèle « marges faibles / gros volume », en faveur d'un modèle basé sur la forte valeur ajoutée et la production de connaissances — transition typique que l'on a déjà observée au Japon et surtout dans ce qu'on appelait les « Dragons » (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan), qui ne sont plus uniquement des ateliers, mais de plus en plus des producteurs de recherche et développement : Samsung ou LG, par exemple, sont sud-coréens, et certes sont avant tout des fabricants, mais de plus en plus des concepteurs.

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En haut : Shenzhen et ses usines. En bas : l'arrière-pays de Hong Kong


Les « Tigres » (Thaïlande, Malaise, Indonésie, Philippines, Vietnam) pourraient donc accentuer leur penchant industriel — pour un temps seulement, puisque certains prophétisent leur transition vers un système mixte pour la décennie 2020. Mais la Chine pourrait aussi faire sa mue à leurs dépens : de plus en plus de sous-traitants chinois ont mis en place des filières d'immigration depuis Taiwan et la Malaisie. Les candidats à l'immigration doivent payer une forte somme, représentant en théorie un mois de salaire, dans la pratique souvent plus. Là encore, on retrouve Apple en première ligne : elle a mis en place un programme avec les autorités taiwanaises et des ONG et syndicats malaisiens pour limiter les sommes versées. Cela n'est pas suffisant : déboussolés et ne parlant pas un mot de chinois, ces travailleurs sont souvent les premiers à craquer.

La baisse du coût de l'assemblage pour un maintien des marges est une première solution, côté assembleur, mais une solution ni souhaite, ni viable : « les ouvriers ne peuvent pas continuer à vivre comme des mécaniques dans un système inhumain », rappelle Isaac Wang d'iSuppli. La deuxième solution se trouve à l'autre bout de la chaîne, si les « concepteurs » sont prêts à baisser leurs marges en s'accommodant d'une hausse du coût de l'assemblage (augmentation des salaires, amélioration des conditions de vie des travailleurs, maintien du temps de travail global par une augmentation de la masse salariale et une baisse du temps de travail individuel).

Apple : baisse de la marge et relocalisation ?
Sur un iPhone 4 vendu 600 $, Apple fait au plus 360 $ de profit (60 % de marge — on est certainement plus près de 45 % dans la réalité). Apple peut peut-être se permettre de réduire sa marge de quelques points, mais d'autres fabricants ne le peuvent peut-être pas : HP et Dell ont une marge opérationnelle assez réduite, et cette marge est encore plus faible chez Asus, qui est un de ses conglomérats étant à la fois un assembleur (branches Unihan et Pegatron du groupe AsusTeK) et un vendeur (branche Asus). Apple a encore une fois une position un peu particulière : elle pourrait décider de rogner sur sa marge en payant un peu cher, à condition que l'intégralité de l'augmentation soit affectée aux salaires. Alors que la facture actuelle de Foxconn équivaut à 2,3 % du prix du produit Apple fini, la firme de Cupertino pourrait accepter de payer quelques points de plus pour faire augmenter les salaires (lire : Apple contribuerait financièrement à l'amélioration des conditions chez Foxconn).

La troisième solution est encore plus radicale : abandonner la Chine. Dans les années 1980 et au début des années 1990, Apple concevait, fabriquait et assemblait ses ordinateurs aux États-Unis, dans son usine de Fremont (Californie). Pilotée par des Mac, cette usine produisait notamment les Mac SE et Mac II, au rythme de deux par minutes.



Apple est ensuite passé à un système mixte : l'usine de Elk Grove en Californie a notamment produit l'iMac (le G3 était aussi produit au Mexique, en République tchèque ou à Singapour), tandis que l'assemblage des cartes-mères et le conditionnement de certains Mac (notamment Powermac et XServe) avaient lieu dans une Apple Factory en Irlande. À partir de 2003, la part de la Chine dans la production d'Apple n'a cessé d'augmenter, pour des raisons de coût, mais aussi d'échelle, avec le retour au premier plan du Mac.

Lors du développement du procédé Unibody, une rumeur voulait qu'Apple relocalise la production de Mac aux États-Unis : il semble qu'en fait, Apple avait construit une chaîne de fabrication à proximité de son siège pour tester le procédé Unibody et son intégration sur les lignes de montage. Peu à peu, Apple pourrait en effet revenir à un modèle mixte, où l'essentiel de la production viendrait de Chine, mais où des usines seraient aussi implantées au plus près des marchés phares : on parle ainsi d'une usine au Brésil pour alimenter le marché sud-américain, tout en évitant les tarifs douaniers protectionnistes (lire : Des usines Apple au Brésil ?). Aux États-Unis, on a souvent entendu les conservateurs parler de relocalisation, sur le thème de la préférence nationale, mais on entend de plus en plus de libéraux s'emparer du thème, plus souvent depuis l'angle de la redynamisation du tissu économique américain.

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L'usine Apple de Fremont (Californie), première usine informatique avec un système automatisé « juste à temps », en 1984. Image j_coventry.


Une relocalisation aux États-Unis ne serait pas neutre en termes de coût, mais Steve Jobs pourrait en profiter pour tenter à nouveau de réaliser son rêve d'une usine entièrement automatisée : il avait tenté le coup du temps de NeXT, avant de devoir revendre son usine à Canon en 1993. Voilà de quoi éliminer le paramètre humain de l'équation : les machines ne se plaignent pas, ne font pas d'erreurs (lire : iPhone 4 : des boutons à côté de la plaque), mais surtout, elles ne font pas sortir des produits de l'usine avant leur sortie officielle, contrairement à ces employés vietnamiens qui avaient laissé échapper un MacBook (lire : Les nouveaux MacBook sont prêts…). Ce qui était difficile à faire il y a 15 ans avec une petite société est aujourd'hui à portée de mains d'une multinationale qui cherche quoi faire de son trésor de guerre, alors que la production de Mac, d'iPhone, iPod et iPad est déjà en grande partie automatisée.

La première solution permet le statu quo côté prix, mais n'est pas tenable humainement. Les deux dernières apparaissent donc comme les plus probables à terme : il va falloir s'habituer à payer nos produits technologiques (et pas que) un peu plus cher. iPhone en tête.

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Mise à jour de Filemaker

Anthony Nelzin-Santos |
Filemaker Pro 11, Filemaker Pro 11 Advanced et leurs déclinaisons serveur ont reçu une mise à jour 11.0v2. Ces mises à jour sont disponibles pour la version Mac comme pour la version Windows de Filemaker.

La mise à jour de FMP 11 et FMP 11 Advanced [11.0v2 - 191 Mo - Mac OS X 10.5.7+] règle des problèmes avec les liens Snapshot, la restauration, la fonction de recherche rapide, l'impression, les plug-ins, l'exportation Excel, les paramètres IWP et xDBC.

La mise à jour des versions serveur [11.0v2 - 31 Mo - Mac OS X 10.5.7+] résout quant à elle des problèmes similaires, y ajoutant les problèmes avec Database Server, la console Admin, et l'assistant PHP.

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L'Apple Store de Shanghai se dévoile

Anthony Nelzin-Santos |
Alors qu'il était jusque là drapé de rouge, l'Apple Store de Shanghai vient de tomber le masque et dévoiler son cylindre de verre qui rappelle le cube new yorkais de la 5è avenue.

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Ce premier Apple Store de Shanghai (et deuxième de Chine) est situé à l'IFC Mall, centre commercial de luxe à l'ombre de l'Oriental Pearl Tower, cette tour symbole de la capitale économique de la Chine. Comme à New York, le cylindre de verre n'est que l'entrée, la boutique elle-même étant en sous-sol.

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Cette boutique étendard ouvrira samedi… et la queue a déjà commencée. Une deuxième boutique devrait ouvrir à Shanghai cet été (probablement sur la Hong Kong Plaza), début d'une longue liste qui devrait porter le total à 25 Apple Store en Chine d'ici la fin 2011.

Merci Christophe

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MobileMe : le calendrier fait peau neuve

Anthony Nelzin-Santos |
Après le webmail, voilà qu'Apple a donné un coup de neuf au module Calendrier de MobileMe. Signe des temps, c'est encore l'interface de l'iPad qui a servi d'inspiration, même si on ne sait pas si c'est l'interface la plus pratique pour une manipulation à la souris…

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Pour accéder au nouveau calendrier, il faudra demander une invitation à la bêta. Dans MobileMe, onglet calendrier, une petite boîte pour envoyer la demande d'invitation devrait apparaître en bas de la barre latérale — si elle n'apparaît pas, passez votre MobileMe en anglais.

La refonte progressive de MobileMe et son calque complet sur les applications de l'iPad (on se doute que les autres modules devraient suivre, désormais) met tout de même la puce à l'oreille en ces temps où l'on parle de déporter progressivement les applications vers le nuage…

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Firefox 4 : la première bêta est disponible

Anthony Nelzin-Santos |
Firefox 4 est enfin disponible dans une première version bêta [4.0ß1 - 20,2 Mo - Mac OS X 10.4+ - US - Gratuit et libre]. Parmi les principales nouveautés, on notera les changements apportés à l'interface : ils sont moins radicaux sous Mac OS que sous Windows, mais on peut désormais placer les onglets au-dessus de la barre d'adresses, sans pour autant qu'ils fusionnent avec la barre de titre (View > Toolbars > Tabs on top).

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Si vous utilisez des extensions, beaucoup risquent d'être incompatibles — de quoi explorer le nouveau gestionnaire d'extensions. Firefox 4 est compatible avec le format de vidéo webM, ce que vous pourrez tester dès son premier lancement avec la vidéo de présentation du projet. C'est d'ailleurs le support du HTML5 en général, comme celui du CSS et des autres technologies Web, qui sont améliorés dans cette nouvelle version.

D'ici la version finale, l'apparence de Firefox sur Mac devrait grandement évoluer, notamment pour mieux intégrer ces onglets en haut. On remarque çà et là quelques modifications, comme le bouton Recharger qui a fusionner avec le bouton Stop, comme dans Safari. Enfin, vous noterez un bouton Feedback : celui-ci vous permet d'envoyer votre avis sur Firefox 4.

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USA : les ventes de Mac au beau fixe

Christophe Laporte |
Aux États-Unis, les ventes d'iPad n'ont pas freiné les ventes de Mac, bien au contraire. Si l'on se fie aux données de NPD, elles ont augmenté de 35 % au mois de mai par rapport à la même période l'année dernière. Le contexte était il est vrai favorable pour Apple, qui avait renouvelé ses MacBook Pro à la mi-avril (lire : Apple : enfin des MacBook Pro avec Core i5 et i7).

Les statistiques de NPD comprennent les ventes faites en magasins aux États-Unis. Autre donnée intéressante : depuis octobre, les ventes de Macintosh enregistrent chaque mois une progression de 30 à 40 %. Seule exception : en mars, elles n'ont augmenté que de 7 %.



S'appuyant sur ces chiffres, Gene Munster de Piper Jaffray estime qu'Apple a écoulé entre 3,1 et 3,2 millions de Macintosh entre avril et juin.


Si le Mac se porte bien, que dire de l'iPad ? Selon la presse asiatique, Apple aurait augmenté de manière significative la production de ses tablettes. Elle aurait passé commande de manière à pouvoir fabriquer 2,4 millions d'iPad par mois. À ce rythme, la firme de Cupertino est bien partie pour écouler plus de 10 millions d’iPad rien que pour l'année calendaire 2010.

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