Phase One lance aujourd'hui Capture One Pro 8, une nouvelle version majeure de son logiciel de photographie. Spécialisée dans le traitement des fichiers RAW, l'application intègre un outil de migration pour les utilisateurs d'Aperture (et de Lightroom) qui voudraient changer de crèmerie.

Capture One Pro 8 dispose de nouvelles fonctions, comme l'import et l'export des catalogues (des collections d'images) ; un outil pour ajouter du grain comme dans les films ; et la possibilité d'effacer ou de copier un élément de la photo. De nombreuses améliorations ont également été apportées sur les performances, la personnalisation de l'interface, le moteur de traitement et la gestion des métadonnées, entre autres.

Capture One Pro 8 est vendu 229 €. La mise à jour depuis une version antérieure coûte 69 €. Ceux qui ont acheté Capture One Pro 7 à partir du 16 août peuvent passer à la version 8 gratuitement.

Il existe une nouvelle possibilité de paiement, l'abonnement. On peut choisir de s'abonner à Capture One Pro 8 à 8 € par mois pendant 1 an (tarif promotionnel). Le fonctionnement est le même qu'avec le Creative Cloud : on peut travailler hors connexion, mais il faut se connecter au moins une fois par mois à Internet pour que l'abonnement soit vérifié. On profitera aussi des mises à jour à venir. Une version de démonstration utilisable pendant deux mois est téléchargeable sur le site de l'éditeur.

Si vous voulez échanger au sujet de Yosemite, nous vous rappelons qu’une section est ouverte à ce sujet sur nos forums. Parmi les sujets qui sont actifs, en voici quelques-uns qui peuvent vous être utiles :

• Les questions sur Yosemite (avant sa sortie officielle)
• Compatibilités des programmes ?
• Que pensez-vous de Yosemite ?
• Yosemite et les écrans non retina

Demain, c’est le grand jour pour iOS 8. Nous avons d’ores et déjà un espace dédié au successeur d’iOS 7.

Peut-être faut-il y voir le signe d'une sortie toute prochaine d'OS X 10.9.5, en tout cas Dropbox est prêt. Une nouvelle version de l'application de synchronisation est disponible [ 2.10.30 - 42,2 Mo] et modifiée de manière à pouvoir s'exécuter convenablement avec le 10.9.5 et les versions suivantes.

OS X 10.9.5 est toujours en version bêta. La dernière et sixième mouture envoyée aux développeurs date du vendredi 5 septembre.

Cette série 2.10.x de Dropbox avait précédemment intégré le système de Streaming Sync pour accélérer la synchronisation de fichiers volumineux (détails). Elle propose aussi une fonction pour mettre un dossier partagé en lecture seule et l'on peut enfin faire défiler le contenu du menu dans le Finder avec les éléments récemment synchronisés.

La version 25 d'Opera qui vient de sortir en bêta [52,7 Mo] apporte des nouveautés significatives. Le navigateur nordique dispose d'un système de marque-pages qui fait la part belle aux images. On clique sur le cœur dans la barre d'adresse puis on choisit une image qui servira de miniature pour le favoris. Par défaut, les marque-pages sont présentés sous la forme d'une mosaïque de miniatures. Le résultat est joli, mais si on a beaucoup de signets, on préférera peut-être l'affichage classique en liste.

Opera 25 intègre maintenant un lecteur de PDF, ce qui évite d'avoir à télécharger un document sur son ordinateur puis à l'ouvrir dans une autre application. Il prend aussi en charge les notifications web qu'il présente comme des notifications intégrées au système.

En outre, cette 25e version d'Opera supporte le H.264 et le MP3. Le navigateur est donc capable de lire des vidéos et des morceaux encodés dans ces formats sans l'aide de plug-in.

Tim Cook a donné à Charlie Rose, intervieweur vedette du réseau PBS, une des plus longues et riches entrevues qu'ait jamais accordé le CEO d'Apple. En fin de semaine dernière, dans le premier segment de cette interview au long cours, Tim Cook annonçait, entre autres considérations sur Beats, l'Apple TV et Steve Jobs, des produits que la rumeur n'a jamais évoqué.

Dans cette seconde partie, le patron du groupe a évoqué l'activité d'Apple qui, au contraire d'autres sociétés, n'est pas de récolter des informations sur les utilisateurs pour les revendre ensuite aux annonceurs. Avec Apple, « vous n'êtes pas notre produit », affirme-t-il en référence à la fameuse maxime que l'on accole souvent à Google ou à Facebook : « Si c'est gratuit, alors c'est vous le produit ».

Nos produits sont cette montre, nos Mac et bien d'autres. Nous faisons marcher une entreprise très différente. Je pense que tout le monde doit se poser la question, comment les entreprises gagnent-elles de l'argent ? Suivez l'argent ("follow the money"). Et si elles engrangent de l'argent principalement en collectant des quantités de données personnelles, je pense que vous avez le droit de vous inquiéter.

Tim Cook ajoute qu'Apple ne « lit » pas les courriels et les iMessages, son but étant d'éviter de se transformer en « coffre à trésor » pour les organismes de sécurité nationaux (la NSA est visée). « Nous avons des milliers et des millions de consommateurs. Et il y a de très rares occasions où on nous demande des données. Une des raisons est que nous ne les conservons pas ». Il n'existe pas non plus de porte dérobée permettant l'accès aux serveurs d'Apple. En revanche, les gouvernements n'ont pas trouvé le « bon équilibre ». C'est le cas du président américain et de son administration, pointe-t-il.

Cette interview est aussi l'occasion pour Tim Cook de revenir sur quelques unes des impulsions qu'il a contribué à donner à Apple, particulièrement la diversité : « Traiter les personnes avec dignité. Traiter les personnes de manière égale. Que tout le monde bénéficie du même niveau basique de respect des droits de l'homme, peu importe la couleur de sa peau, sa religion, son orientation sexuelle, son genre. Que tout le monde mérite le respect. Et vous savez, je vais me battre pour ça jusqu'au bout ».

Il est revenu également sur les valeurs qui l'animent lui et Apple, en racontant comment, alors qu'il travaillait chez Compaq, aucun employé n'était motivé pour atteindre l'objectif fixé par l'entreprise d'atteindre le chiffre d'affaires annuel de 40 milliards de dollars (30,9 milliards d'euros). « Ce n'est pas quelque chose pour laquelle on se réveille le matin », s'amuse-t-il. Par contre, « changer le monde ? Voilà une chose pour laquelle les gens vont travailler. Et cela pousse les gens. Et donc, voilà qui nous sommes. Et ce sont des valeurs dans l'entreprise. Cela a été le cas depuis toujours. C'est à mettre au crédit de Steve ».

Plus légèrement, le CEO a donné son sentiment sur le cadeau (empoisonné ?) fait par Apple et U2 aux quelques 500 millions d'utilisateurs d'iTunes : « Certains ne vont pas aimer [l'album offert]. J'espère que tout le monde va l'aimer. (…) Ça a été génial de participer à quelque chose qui fait partie de l'histoire de la musique — un des plus importants albums jamais lancé. Mais le plus important était de donner quelque chose à nos utilisateurs ».

C'est le 30 septembre que Microsoft devrait lever le voile sur Windows 9, la prochaine version majeure de son système d'exploitation de « bureau » (même si ce terme a beaucoup perdu de sa pertinence). Le carton d'invitation pour la conférence prévue en toute fin de mois à San Francisco n'annonce évidemment rien de tel, mais il y a de fortes chances pour que Joe Belfiore et Terry Myerson, les deux hôtes de l'événement, dévoilent le successeur de Windows 8, tout comme la Windows Technical Preview. Cet aperçu permettra aux développeurs et aux entreprises de se faire une première idée de Windows 9.

La tonalité clairement professionnelle de l'événement semble en tout cas annoncer que Microsoft souhaite s'adresser à une clientèle, les entreprises, qui a la réputation d'un certain conservatisme en matière informatique. On sait que le concept de Windows 8 et ses tuiles dynamiques n'a pas vraiment connu le succès escompté auprès de cette frange d'utilisateurs aux habitudes bien ancrées dans le Windows « traditionnel ». Au fil des mises à jour de l'OS, Microsoft n'a eu de cesse que de leur faciliter la vie, quitte à revenir en partie sur ce qui faisait l'originalité de Windows 8.

Windows 9 devrait pousser encore plus dans ce sens, avec par exemple le retour des fonctions classiques du bouton Démarrer. Les nouveautés ne devraient toutefois pas manquer, à l'instar des bureaux virtuels et l'apparition de Cortana, l'assistant de Windows Phone.

Apple propose au téléchargement la troisième beta publique d'OS X Yosemite, ainsi que la Developer Preview 8. La précédente beta publique datait du 21 août, tandis que la DP 7 destinée aux développeurs était sortie le 2 septembre. Comme toujours, Apple en profite pour glisser de nouvelles pré-versions de ses outils de développement (Xcode 6.1 passe en bêta 2), tandis qu'Apple Configurator 1.7 est livré en beta 6.

La version finale d'OS X Yosemite est attendue pour le mois d'octobre, au moment où la gestion SMS sera disponible via les tuyaux de Continuité, au travers d'une mise à jour d'iOS 8, comme le précise Apple dans les notes de version de la DP8 (merci letofzurichois).

La mise à jour d'OS X Yosemite est disponible depuis le Mac App Store, que vous soyez un développeur avec la DP8 (build 14A361c) ou que vous suiviez les bêtas publiques (build 14A361p). Comme on peut le constater, les numéros de build sont différents, mais la différence est si légère que les deux versions sont probablement identiques.

Apple modifie à nouveau les Préférences Système. Les flèches pour avancer et reculer dans l’historique font leur retour et on note une nouvelle icône pour revenir à l’écran principal avec la grille des panneaux de préférences.

Le Centre de notifications demande désormais l’autorisation pour localiser le Mac et afficher la météo de la ville en cours. Une fonction héritée d’iOS et qui se base sur le réseau Wi-Fi uniquement : si votre Mac est relié en Ethernet, cela ne fonctionnera pas.

Autre changement mineur, le menu d’aide présent dans tous les logiciels OS X standard n’est plus bleu, il est blanc en mode clair, noir en mode sombre. En revanche, la flèche qui pointe le bon élément de menu quand on tape une commande — une fonction bien pratique et méconnue — est bien bleue (clair) ou blanche (sombre).

Changement plus subtil encore, l’icône de la batterie a changé quand celle-ci est chargée. Noire par défaut (thème clair), elle est blanche quand on clique sur le menu correspondant ; avec le mode sombre, elle est toujours blanche. Pendant la charge, l’icône ne change pas par rapport aux précédentes bêtas, mais elle fait partie des nouveautés d’OS X Yosemite.

Au-delà des changements cosmétiques qui se font plus rares — ce qui montre bien que le développement touche à sa fin côté interface —, cette nouvelle version corrige un bon paquet de bugs. Certains logiciels fonctionnaient mal avec la DP7 et la bêta 2 et ils retrouvent leur fonctionnement normal, tandis que des fonctions de base (comme le partage par mail sans utiliser le client par défaut) ne posent plus de problèmes.

Apple se prépare à la sortie de la version publique d’OS X Yosemite, prévue pour le mois prochain. Cela se voit : après une soirée passée avec cette DP8, nous avons pu noter que plusieurs bugs des versions précédentes avaient été corrigés, et nous n’avons relevé aucun nouveau bug.