C’était l’un des sujets dans le dernier épisode de notre podcast Sortie de Veille : les MacBook Pro M4 apparus récemment en Russie sont-ils authentiques ou est-ce le fake de l’année ? Dans son infolettre du dimanche, Mark Gurman révèle qu’il s’agit bel et bien des vrais MacBook Pro M4 qui en théorie doivent être présentés avant la fin du mois.

Nouveaux Mac M4 : un lancement en novembre ?

Le journaliste de Bloomberg valide notre hypothèse évoquée pendant le podcast. Depuis peu, Apple a revu la façon dont elle achemine ses produits avant un lancement. Elle fait, en amont, des stocks beaucoup plus importants dans des entrepôts un peu partout dans le monde, d’une part pour mieux répondre à la demande et d’autre part, pour minimiser son empreinte carbone. Il y a donc eu une fuite quelque part. Une fuite qui, selon nos informations, pourrait être beaucoup plus importante que les deux ou trois machines aperçues ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Un (deuxième) déballage et test Geekbench d'un supposé MacBook Pro M4 🆕

Rappelons qu’Apple s’est retiré du marché russe en mars 2022. En théorie, il n’est plus possible d’y acheter du matériel Apple. La réalité est bien différente, comme le montrent ces photos prises en plein cœur de Moscou tout récemment par un lecteur. De nombreux revendeurs continuent à proposer l’ensemble de la gamme Apple à la vente.

Pour une société qui porte la culture du secret dans son ADN, cette affaire est extrêmement embarrassante. Elle est potentiellement plus gênante que l’histoire de l’iPhone 4 perdu dans un bar, qui n’était dû qu’à la négligence d’un de ses employés.

Le MacBook Air M2 fait l’objet d’une offre conjointe assez intéressante entre Rakuten et Darty. Il est possible d’obtenir le modèle avec 256 Go de SSD pour 979 € et le modèle 512 Go de SSD pour 1179 €. À titre de comparaison, ces deux configurations coûtent respectivement 1 199 € et 1 429 € sur l’Apple Store.

Chez les autres revendeurs en ligne à commencer par Amazon, ces deux configurations sont souvent proposées à 999 € et 1199 €. Toutefois, l’autre avantage de l’offre de Rakuten, c’est d’offrir un cashback assez généreux qui peut être utilisé ultérieurement: 49,95 € pour le modèle 256 Go et 58,95 € pour le modèle 512 Go.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne

Dans les deux cas, vous passez votre commande par Rakuten, mais c’est Darty - le vendeur - qui se charge de la livraison. D’autre part, pour obtenir le MacBook Air au prix indiqué, il est impératif de saisir le code RAKUTEN20 lors de la commande. Autre point à savoir : vous avez bien entendu le choix du coloris.

Ce n'est pas le Mac le plus cher (un Mac Pro 2019 avec 1,5 To de RAM lui ravit la palme), ce n'est pas le Mac le plus rare (le Macintosh TV a été produit à encore moins d'exemplaires) mais c'est probablement le Mac le plus étonnant. Nous parlons ici du Mac du 20e anniversaire, parfois surnommé TAM (pour Twentieth Anniversary Macintosh) ou Spartacus, un des noms de code du projet.

Le Mac du 20e anniversaire, déjà, n'est pas vraiment sorti pour les 20 ans. Il est arrivé dans les étals le 20 mars 1997, ce qui n'est ni les 20 ans du Mac — il date de 1984 — ni les 20 ans d'Apple étant donné que la société a été fondée en avril 1976. Il n'a été proposé que dans quelques pays : les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France.

Un Mac de luxe

Le Mac du 20e anniversaire était un ordinateur de luxe, et ce n'est pas un vain mot. À 7 500 $ (près de 14 700 $ avec l'inflation), il était largement plus cher que les autres modèles de la gamme, mais surtout très différent. Avec son écran LCD et son format éloigné de la tour classique, il était pensé pour être mis en avant sur un bureau, contrairement aux ordinateurs beiges de l'époque. C'est un des premiers projets de Jonathan Ive chez Apple, d'ailleurs, …

Infomaniak continue de faire valoir sa différence. Le plus grand hébergeur suisse présente une plateforme regroupant « les meilleures alternatives à ChatGPT, Gemini, Midjourney ou Claude pour traiter des données sensibles en parfaite conformité avec le droit européen et suisse. » Hébergée dans le nouveau data-center de l’entreprise, dont l’énergie est revalorisée pour chauffer 6 000 foyers genevois, cette plateforme d’intelligence artificielle complète l’offre de l’« alternative souveraine » aux géants du numérique.

La plateforme d’Infomaniak regroupe les meilleurs outils d’intelligence artificielle générative open source. Les grands modèles de langue Llama 3 70B, Mixtral 8×22B et Mixtral 8×7B sont disponibles en anglais, français, allemand et d’autres langues. Le système de retranscription Whisper v2 et v3 prend en charge 99 langues et accepte les fichiers pesant jusqu’à 25 Mo. Les générateurs d’images SDXL-Lightning et Photomaker V2 se cantonnent à des incantations en anglais de 77 tokens au plus, mais peuvent fournir jusqu’à cinq fichiers.

L’entreprise suisse offre un million de crédits pour tester la plateforme sans engagement pendant un mois. Les différents outils sont intégrés dans la suite collaborative kSuite, notamment dans le service mail qui utilisait déjà Falcon LLM, mais aussi dans la messagerie instantanée kChat. La plateforme entière peut sinon être utilisée depuis le web ou par le biais d’une API. Le chatbot d’Infomaniak permet de créer des agents conversationnels personnalisés, de transcrire des fichiers audio et de générer des images en utilisant le modèle de son choix.

Après la période d’essai, la plateforme est facturée à l’usage. LLama 3 70B et Mixtral 8x22B sont ainsi facturés 0,01 € pour 10 000 tokens entrants et 0,03 € pour 10 000 tokens sortants, Mixtral 8x7B est deux fois moins cher mais aussi moins performant, Whisper coute 0,06 € la minute, et la génération d’images est facturée 0,30 € la minute. Infomaniak explique avoir optimisé les modèles pour privilégier le processeur plutôt que les circuits graphiques, et ainsi économiser de l’énergie, qui provient entièrement de sources renouvelables.

Infomaniak présente kSuite, son « alternative souveraine » à Google Workplace et Microsoft 365

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Mi-février, on apprenait qu’Apple avait décidé d’abandonner son projet de voiture électrique. Évidemment, on n’a jamais eu de confirmation officielle, puisqu’Apple n’a jamais reconnu publiquement travailler sur un tel projet. Ce qui ne l’a pas empêché en interne de dépenser plusieurs milliards de dollars, de constituer une équipe de plusieurs centaines de personnes travaillant sur le sujet ou bien même de demander une autorisation en Californie auprès du DMV (Department of motor vehicles) pour faire circuler des voitures autonomes. Il n’y a pas de fumée sans feu.

Si malgré tout, vous espériez qu’Apple continuait à travailler en sous-main sur un tel projet, cette missive repérée par macReports devrait définitivement vous convaincre de vous faire une raison. Officiellement, Apple avait obtenu une autorisation de faire circuler des véhicules autonomes jusqu’au 30 avril 2025, autorisation qu’elle doit comme tous les autres constructeurs régulièrement renouveler.

Du Titan au Titanic, comment la voiture d’Apple a coulé avant de rouler

Cependant, le DMV californien a reçu un coup de fil d’Apple le 25 septembre dernier, lui faisant part de sa volonté d’arrêter de participer au programme lui permettant de faire circuler des voitures autonomes. Cette autorisation lui a été officiellement retirée le 27 septembre. Depuis cette date, la Pomme n’a plus le droit de faire circuler des voitures autonomes pour le plus grand bonheur d’Elon Musk qui a toujours vu en Apple un rival potentiel.

Tesla présente le Robotaxi et promet son arrivée sur les routes américaines d’ici deux ou trois ans