Labo de Formac Studio
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Principes de fonctionnement
Une fois cette petite limitation mise de côté, et la bonne place du Studio trouvée, on peut s’intéresser au fonctionnement de la petite machine. A l’avant, une touche permet de sélectionner l’un des deux modes du boîtier : la conversion du numérique vers l’analogique, ou de l’analogique vers le numérique. Autrement dit, soit votre Mac envoie des vidéos vers le Studio (via le port FireWire) et le boîtier les traduit en signaux analogiques, soit le studio reçoit des signaux du magnétoscope ou de tout autre lecteur, et les traduit en numérique pour les envoyer vers le Mac. Dans le premier cas, vous pourrez par exemple transférer une vidéo iMovie sur une cassette VHS, un caméscope Hi8 ou votre téléviseur. Dans le deuxième cas, vous pourrez importer dans iMovie vos vieilles cassettes vidéo.
Le Studio marche évidemment de la même manière avec tous les lecteurs existants : DVD, VHS, ordinateur équipé d’une sortie S-Vidéo, lecteurs CD-I ou CD-Vidéo… Si l’appareil en question n’est pas équipé de sorties composites (Jaune pour la vidéo, Rouge et Blanc pour l’audio) ou S-Vidéo, un adaptateur Peritel-Composite acheté en supermarché ou en boutique spécialisé pourra faire l’affaire. Le Studio accepte les prises FireWire 6 broches du côté numérique, et le S-Video et le composite (Jaune Rouge Blanc) du côté analogique. Sans oublier la prise pour l’antenne, puisque le Studio est aussi équipé d’un tuner.
De la théorie à la pratique
Voilà pour la théorie. Passons à la pratique. L’appareil est branché en quelques secondes : il ne nécessite pas d’alimentation et tire son énergie du port FireWire. Attention aux portables sur batterie qui risquent de manquer de puissance : un adaptateur secteur est disponible en option chez Formac, pour une trentaine d’euros. Un peu mesquin de la part du fabricant, vu le prix du boîtier…
Le logiciel, dont la dernière version (en français et débuggée) est disponible sur le site web de Formac, s’installe en quelques clics, « à l’ancienne » puisque Formac continue de snober l’installeur de MacOS X et utilise son propre installeur, un brin rétro. Peu importe, le résultat est le même, et le logiciel finit installé ! Et quel logiciel ! Bien sûr, on peut déjà signaler quelques imperfections, qu’elles soient esthétiques ou plus rarement techniques. Mais les équipes de Formac ne se sont pas cantonnées au minimum, jugez plutôt : visualisation de la vidéo en mode fenêtré ou plein écran, enregistrement (en DV pour 13 Go par heure, ou dans un codec quelconque de QuickTime à condition que la puissance de votre ordinateur le permette), enregistrement différé programmable (comme un magnétoscope), mémorisation des chaînes de télévision… Sans oublier le mode Buffer, qui permet d’enregistrer une émission en cours, pour la regarder avec un léger retard, par exemple après avoir répondu au téléphone ou autre occupation pressante… À la faveur d’une coupure de publicité ou d’un passage ennuyeux, vous pourrez rattraper le cours de l’émission en direct.
Importation de VHS dans iMovie, branchement via S-Video de PowerBook, et chaînes hertziennes, le Studio fait tout |
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