À en croire Macworld UK, le lancement de l'iTunes Music Store se fera sur le Vieux Continent sans les labels indépendants européens. Les négociations, notamment entre l'association anglaise des musiciens indépendants (AIM) et Apple, ont échoué ce week-end. L'AIM estime que les conditions posées par Apple sont inacceptables et la Pomme ne semble guère prête à faire des concessions.

Les labels indépendants représentent 25 % des ventes en Angleterre et 22 % en Europe. Parmi les grands noms du moment, on retrouve The Strokes, Travis, Basement Jaxx, The White Stripes, Franz Ferdinand, Royskopp et bien d'autres... Il est donc fort probable que ces artistes ne soient pas présents demain sur le service en ligne européen d’Apple alors que certains d'entre eux sont disponibles à la vente sur l'iTMS US.

Une chose est sûre, il semble que la Pomme a du mal à établir de bonnes relations avec les milieux "indés". Le label américain Six Degress, bien que très satisfait des résultats de l'iTunes Music Store US, a refusé de signer un accord pour l'Europe jugeant inacceptable l'offre d'Apple. Selon Macworld UK, Apple chercherait à imposer des conditions qui seraient considérées comme "suicidaires" dans le circuit traditionnel. Enfin, le rapport affirme que le disquaire ouvrira ses portes dès demain en Allemagne, en Angleterre et en France.

Décidément, La Fraise nous épate. Incontestablement, voilà un site marchand qui ne se prend pas au sérieux. Comme Jenny le signale dans nos forums, La Fraise propose en effet un film publicitaire qui n'est peut-être pas du meilleur goût, mais qui saura en faire rire beaucoup. En tout cas, voilà qui sait s'amuser d'une certaine émission de télévision. Puisque nous parlons de La Fraise, profitons-en pour signaler un nouveau tee-shirt, "An Apple to play", ou comment être un hacker différent pour 19,99 €. Signalons également la disponibilité sur le site d'un couteau suisse, un vrai, qui fait encore office de clef USB 64 Mo (59,90 €).

Olivier nous signale la publication dans le Figaro Magazine d'un article qui ne concerne pas directement le Mac mais plutôt "l'autre société de Steve Jobs", comme le veut la périphrase. Ce sera l'occasion de découvrir notamment ceux qui sont derrière John Lasseter, qui est derrière Steve Jobs.

Le set de vingt-trois icônes que propose Nitram+Nunca au téléchargement n'est pas banal. Outre les dix chiffres, on y trouvera quelques symboles élémentaires : la croix, le cercle, le téléphone, le signe +, etc.

Après une longue période de silence, la Pomme est sortie de sa réserve pour commenter les récents problèmes de sécurité qui ont affecté Mac OS X. Face aux nombreuses critiques formulées notamment par certaines sociétés informatiques et par les médias, la firme de Steve Jobs a préféré prendre son temps afin de trouver des moyens pour améliorer sa politique de sécurité. Maintenant que des décisions ont été arrêtées, plusieurs dirigeants sont montés au front pour réaffirmer que la sécurité était une priorité pour Cupertino.

Ils ont tenu avant tout à rappeler qu’en dépit de ses récents déboires, qui n’ont pas eu de conséquences néfastes sur les utilisateurs, Mac OS X est une plate-forme très sûre. Depuis, la sortie du successeur de Classic, Cupertino a offert au téléchargement quarante-quatre mises à jour de sécurité et seulement 3 % d’entre elles corrigeaient des failles considérées comme « critiques ». Un bilan très flatteur comparé à celui de Microsoft qui a émis pendant cette même période soixante-dix-huit correctifs. 65 % de ces patchs corrigeaient des failles « critiques ». Ken Bereskin, le responsable marketing de Mac OS X, a réaffirmé que son produit n’était pas à l’abri d’éventuels pépins, mais qu’ils bénéficiaient de la robustesse de BSD, une solution éprouvée depuis plus de trente ans.

Toutefois, pour l'avenir, la Pomme s’est engagée à communiquer davantage sur ce type de problèmes. Lors de la dernière mise à jour de sécurité, la page dédiée au correctif offrait d’ailleurs plus d'explications quant aux failles corrigées par celle-ci. Apple joue gros dans ce domaine, à l’heure où de plus en plus de responsables informatiques sont toujours plus perplexes face aux atermoiements de Windows. N'oublions pas que chaque fois que des PC trébuchent sur ce genre de problème, c’est autant de publicité gratuite pour les alternatives à Microsoft et notamment pour Linux et le Macintosh...

Une nouvelle version de RapidWeaver est disponible au téléchargement [labo que nous lui consacrions. il n'empêche : le programme possède un certain nombre d'atouts. La mise à jour le dote de quatre nouveaux thèmes (justement l'un des atouts du logiciel). Elle apporte surtout le support du glisser-déposer des images. Elle permet de créer des sites avec cadres, et autorise le support du Flash. Bref, elle améliore quelque peu ce programme vendu 29,95 $.

On le sait, les relations entre Apple Computers et Apple Corps., la maison de disques des Beatles, sont franchement mauvaises. On se demandait d'ailleurs ce qu'allait devenir le très lucratif catalogue des garçons dans le vent. Comme le rappelle c|net, le groupe joue la nouvelle partie comme il avait joué celle du CD. Leurs disques n'avaient été disponibles sur le nouveau support qu'après les autres légendes. Alors les Beatles sur l'iTMS ? Se poserait alors le problème de l'interopérabilité. Le seul baladeur à pouvoir ensuite les jouer serait l'iPod. À l'inverse, utiliser les DRM de Microsoft, c'est automatiquement, au moins pour le moment, interdire les Beatles d'iPod. À moins qu'un Beatles Music Store ne vienne mettre tout le monde d'accord.