Rapport 2018 sur l'environnement : Apple réduit son empreinte carbone

Mickaël Bazoge |

L'environnement, c'est la grande affaire d'Apple cette semaine avec en point d'orgue le 22 avril, Jour de la Terre. Le constructeur a déjà fait plusieurs annonces, comme le nouveau robot de recyclage Daisy et le fonctionnement à 100% avec des énergies renouvelables.

Les panneaux solaires installés sur le toit de l'anneau de l'Apple Park.

Le clou du spectacle, c'est le rapport annuel [PDF] sur l'environnement. Le onzième du genre, qui couvre toutes les initiatives d'Apple durant l'exercice fiscal 2017 de l'entreprise, revient plus en détails sur les opérations déjà citées précédemment.

Lisa Jackson, la vice-président chargé de l'environnement et des initiatives sociales, rappelle les trois engagements du constructeur : réduire l'empreinte carbone de l'entreprise, économiser les ressources autant que possible, et produire avec des matériaux moins dangereux.

Les opérations d'Apple dans 43 pays sont alimentées avec de l'énergie renouvelable. En 2017, le groupe, ses sous-traitants et ses utilisateurs ont collectivement réduit à 27,5 millions de tonnes leurs émissions de gaz à effet de serre (2 millions de moins qu'en 2016).

Le programme d'énergie renouvelable mis en place par Apple a permis de réduire de 54% les émissions de gaz à effet de serre depuis 2011 (soit 2,1 millions de tonnes de CO2 qui n'ont pas terminé dans l'atmosphère). Sans ce programme, la différence au niveau de l'empreinte carbone aurait été particulièrement importante (ici en pointillés) :

Sans les énergies renouvelables, les émissions de CO2 auraient triplé en sept ans. Environ 66% de l'énergie renouvelable nécessaire aux opérations d'Apple provient de projets mis en place par l'entreprise. Pour le reste, il s'agit de contrats longue durée avec des fournisseurs, qui se répartissent un peu partout sur la planète :

Apple produit 626 mégawatts d'énergie, 775 mégawatts sont en construction. Ce mix énergétique se compose à 48% d'éolien, 46% de solaire, 5% de biomasse et 1% d'hydroélectricité à faible impact. À terme, c'est à dire d'ici 2020, Apple et ses fournisseurs génèreront 4 gigawatts d'énergie renouvelable, soit l'équivalent d'un tiers environ de l'empreinte carbone actuelle des besoins pour la production.

La plus grosse part — 77% — des émissions de CO2 d'Apple provient de la manufacture de ses produits. C'est pourquoi le constructeur travaille avec ses fournisseurs afin de réduire leur empreinte carbone. L'an dernier, ce programme a permis d'éviter le rejet de 320 000 tonnes de gaz à effet de serre.

23 sous-traitants opérant dans plus de dix pays ont souscrit à cette démarche « 100% renouvelable » avec Apple. Un portail spécifique a été mis en place par le constructeur, le Clean Energy Portal, qui permet aux fournisseurs de trouver des solutions afin d'alimenter leurs opérations avec de l'énergie propre.

La réduction des rejets de CO2, cela passe aussi par une moindre utilisation des matériaux. Sur les trois dernières années, Apple a ainsi réduit de 83% les émissions associées à l'aluminium dans l'iPhone ; le châssis du MacBook Pro 13'' avec Touch Bar a réduit de 47% les émissions en lien avec l'aluminium par rapport à la précédente génération.

Apple rogne aussi sur la consommation électrique de ses produits. Le HomePod consomme ainsi 9 watts lorsqu'il joue de la musique, moins qu'une ampoule LED ; en veille, l'iMac Pro consomme 40% de jus en moins (96% pour l'iMac par rapport à la première génération1). Le MacBook Pro 15'' avec Touch Bar consomme 61% de moins que le modèle Retina originel.

En moyenne, la consommation d'énergie moyenne des appareils Apple a baissé drastiquement de 24,2 kWh/an en 2009 à 7,2 kWh/an pour 2017 (c'est 0,2 kWh/an de plus qu'en 2016, toutefois). Depuis 2008, cette consommation moyenne a baissé de 68%.

Dans ce rapport très touffu, difficile d'être exhaustif. Apple revient par exemple sur sa volonté de produire en cycle fermé, c'est à dire que les produits recyclés servent à la production des nouveaux appareils. C'est une reprise de ce que l'entreprise avant déjà indiqué l'an dernier.

Le rôle de Daisy, le nouveau robot de recyclage, est de récupérer autant de composants que possible des iPhone qu'elle démonte. Sur 100 000 smartphones recyclés, Daisy a « le potentiel de récupérer » 1 900 kg d'aluminium, 0,97 kg d'or, 7,5 kg d'argent et 11 kg de terre rare.

Daisy recycle des iPhone 5, 5s, SE, 6/6 Plus, 6s/6s Plus, et 7/7 Plus. Faire plus avec moins, c'est le credo d'Apple qui passe par la réduction des emballages : en moyenne, ils ont nécessité 29% de plastique en moins par rapport à 2016. Les berceaux en plastique qui soutiennent l'iPhone 7, l'iPad Pro et l'iPad 6 sont désormais conçus en fibre. Le polystyrène expansé qui protège l'iMac Pro dans son emballage a été remplacé par de la fibre 100% recyclée.

Apple rappelle aussi son implication dans les affaires politiques des États-Unis. L'administration Trump entend détricoter les réglementations en faveur de l'environnement, c'est pourquoi l'entreprise a demandé en juin dernier à la Maison Blanche de rester dans l'accord de Paris sur le climat (sans succès) ; en janvier 2018, elle faisait savoir son opposition à un texte sur les subventions aux énergies fossiles ; puis, tout récemment, Apple s'est opposé à l'Agence de "protection de l'environnement" US sur l'abrogation du Clean Power Plan.


  1. Espérons qu'Apple ne parle pas du tout premier iMac sorti en 1998… ↩︎

avatar comboss | 

De belles initiatives ! Bravo à la pomme, on peut pas leur enlever ça ils gèrent leur empreinte énergétique

avatar iVador | 

Ça change de l’autre abruti criminel de Trump. Bravo Apple !

avatar zohan | 

C’est bien mais insuffisant. Il faut aussi améliorer la reparabilité, nettement plus écologique que le recyclage

avatar ipaforalcus | 

Certains l’oubli, tout ça c’est du marketing qui vise une seule chose: vendre plus.
Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose de faire des produits qui consomment moins, mais il ne faut pas être naïf.

avatar C1rc3@0rc | 

@ipaforalcus

Qu'importe les raisons de la politique environnementale d'Apple: les resultats sont la et il faut encourager la societe a aller encore plus loin.

Apple est un des rares fabricant qui vit directement de la vente de ses materiels (sauf pour quelques produits qui se vendent mal et reposent sur les ventes d'iPhone pour en compenser les pertes)

Cela veut dire que c'est le client qui a tous les pouvoirs sur l'orientation environnementale industrielle des produits qu'il consomme. Apres le client est aussi un electeur qui a le pouvoir de vie et de mort politique sur les representants qu'il met aux commandes!

S'il y a une evidente exploitation marketing de la politique environnementale d'Apple, les raisons de cette politiques sont elles economiques, strategiques et pragmatiques: plus Apple investit dans les energies renouvellable plus la societe assure son autonomie energetique sur le long terme et contient ses factures. Plus Apple rend recyclables ses materiels, plus la societe va diminuer ses couts d'achats de ressources miniere - ressources dont le tarif va exploser de plus en plus...

Bref, pour Apple il est economiquement rationnel d'etre eco-responsable. Et autant tirer partie de cette action qui aujourd'hui peut peser en terme d'investissement et poser des problemes politiques face a l'Amerique de Trump.

avatar melaure | 

Donc Apple a une bonne note grâce à tout ce qui est cité, par contre le client lui est devenu un horrible criminel écologique car tous les deux ans il doit jeter sa machine car non upgradable pour lui donner plus de RAM, stockage, puissance, etc ...

Tous les problèmes sont donc rejetés sur le dos du client (qui heureusement pour les ventes de la pomme, adore être un pigeon).

Moi j'appelle ça un beau monde d'enfoirés le monde Apple des années Cook !

avatar Nesus | 

@zohan

C’est très très loin d’être vrai. Oui intellectuelle c’est plus simple de se dire si le produit est réparé et non jeté, ça fait moins de déchet, c’est mieux pour la planète.
La vérité est bien différente. Fabriquer des pièces supplémentaires qu’il faudra stocker, gérer et à la fin recycler génère un pollution très forte. Ça augmente aussi fortement l’emprunte carbone d’un produit.
En exemple (non réaliste mais simple à comprendre), pour un iPhone vous allez créer, 1 appareil photo en plus, 3 batteries, 3 boutons Touch ID... chaque réparation se sont d’autant de pièces de réparation qu’il faut transporté et à terme rapatrier si tout n’est pas utiliser.
J’ai bossé pour une boite qui avait ce problème.

Donc l’argument en tant que consommateur, « je préfère payer 5€ pour réparer au lieu d’en racheter un », je le comprends. L’argument écologique, il n’est pas aussi évident que ça. Il faudrait faire une vraie étude d’impact et je pense qu’Apple l’a faite avant de prendre ce « tournant ».

avatar Domsware | 

@Nesus

Oui.
J’ajouterai que concevoir des appareils réparables par tout le monde – rendre accessible et interchangeable les composants – a un coût écologique également.

avatar sachouba | 

@Nesus :
Tu penses vraiment que remplacer 1 appareil photo sur un iPhone est plus polluant que fabriquer un nouvel iPhone, le transporter, faire transporter le vieil iPhone et le recycler ?

Évidemment, si toutes les pièces sont remplacées, le coût écologique est probablement plus important que la production d'un iPhone neuf, mais de là à dire que remplacer quelques pièces est plus polluant...
Garder quelques pièces de côté sur les lignes de production d'iPhone pour les réparations, ça ne coûte pas grand chose, écologiquement, par rapport à la production d'un iPhone complet.

avatar webHAL1 | 

@zohan
« Il faut aussi améliorer la reparabilité, nettement plus écologique que le recyclage. »

Tout à fait d'accord.
Il y a d'ailleurs un côté extrêmement hypocrite dans l'attitude de la Pomme, qui d'un côté met en avant ses efforts en matières d'écologie et de l'autre fait du lobbyisme intense contre les lois qui viseraient à assurer aux consommateurs une meilleure réparabilité de leur produits. Et qui est une des entreprises ayant lancé la mode du "tout soudé"... >_<
Les efforts en matière de recyclage sont louables, mais il faut garder à l'esprit que c'est une activité qui génère aussi de la pollution (elle consomme de l'énergie, il n'est jamais possible de tout recycler et, derrière, il faut fabriquer un nouveau produit). Réparer un appareil qui dans la très grande majorité des cas peut l'être (vu qu'un seul de ses composants est défectueux) reste une approche bien moins lourde pour la planète. Mais bon, c'est aussi moins intéressant économiquement et c'est plus difficile à promouvoir d'un point de vue marketing. :-/

Cordialement,

HAL1

avatar C1rc3@0rc | 

Tout d'abord il faut saluer les efforts d'Apple pour reduire son impact negatif sur l'environnement.

Comme le rappelle l'article l'administration Trump a aussi ete elue par une population qui a un mepris total pour la preservation de l'environnement et qui pratique un lobbying farouche anti-protection de l’environnement.
Apple comme beaucoup de societes californienne met l'accent sur la reduction de production de C02, mais la politique de preservation de l'environemment de ces societes va beaucoup plus loin et couvre des secteurs environementaux bien plus larges - eux aussi cibles de la politique de l'administration Trump!!!

Ensuite on voit un element tres important dans le rapport: sans sa politique pro-environnenment Apple aurait triplé sa production de carbone.

Si l'activité de production industrielle d'Apple a augmenté dans cette periode cette augmentation massive de consommation d'energie est surtout le resultat de le l'encloudage des activités d'Apple

On a ici un des premiers chiffres du cout energetique de la politique de cloud!
Oui l'activité cloud a au minimum triplé la consommation ernegetique d'Apple...
Et en terme de cloud Apple n'est pas un geant comme le sont Amazon, Microsoft ou Facebook.
Pour ceux qui ont une petite conscience eco-responsable, vous savez maintenant ce que coute le cloud.

«Le rôle de Daisy, le nouveau robot de recyclage, est de récupérer autant de composants que possible des iPhone qu'elle démonte. Sur 100 000 smartphones recyclés, Daisy a « le potentiel de récupérer » 1 900 kg d'aluminium, 0,97 kg d'or, 7,5 kg d'argent et 11 kg de terre rare.»

Rappelons que selon iFixIT, les iPhone jusqu'au modele 8 ont un indice de reparabilité / demontabilité de 6/10. C'est le meilleur indice sur la gamme des produits Apple (seule l'Apple TV fait mieux avec un 8/10)

Le pire produit etant le Macbook Retina avec son miserable score de 1/10 (d'autant plus injustifié que cette machine est absurde) suivi des Macbook Pro Touch bar depuis 2016...
Si fort heureusement les Macbook Retina se vendent mal, un macbook retina soufreteux représent helas 3 iPhone en quantité de materiel a recycler...

Rappelons que les modeles de portable d'avant 2013 avaient un score atteignant 7/10!

Au niveau des machines de bureau les scores sont lamentables pour les iMac, allant d'un tres mauvais 1/10 pour les modeles 21" un lamentable 3/10 pour l'iMac Pro (heureusement lui aussi a très faible vente)

Les Mac ont l'avantage de durer plus longtemps que les iPhone, de se vendre beaucoup moins mais représentent aussi beaucoup plus de matériel a recycler.

Donc les voies pour Apple d’amélioration environnementales sont assez claires:
- changer le design des machines pour les rendre plus facilement réparables/upgradables/recyclables
- réduire drastiquement l'usage du cloud
- améliorer la durée de vie des batteries
- ralentir les sorties de versions majeures de ses OS, afin d’alléger le trafic reseau.. c'est que les giga-octet que pese chaque versions de MacOS et iOS, surtout en beta inutiles et instables augmentent d'autant la consommation energetique du reseau...
- augmenter la capacité de stockage des machines, ainsi que leur puissance afin que les recours au réseau soient moins fréquents et plus légers (plus on fait d’opérations locales moins ça charge le reseau)
- favoriser le telechargement et la conservation des elements telechargés.
- installer des systemes de blocage des publicités et tracking reseau qui contribue a faire baisser la consommation energetique au niveau de l'utilisateur...

Au sujet des batteries on notera la tentative d'Apple de reduire la consommation electrique des iPhone de maniere progressive apres 12 a 18 mois d'utilisation en bridant le processeur*

* bien sur que c'est du sarcasme.

avatar ovea | 

@C1rc3@0rc

Sans compter l'impossibilité de désactiver le téléchargement automatique de la nouvelle nouvelle nouvelle version d'iOS 11 depuis ça sortie,
et tous les désastreux désagréable désagrément que représente :
l'engorgement de la mémoire non réallouée+,
le temps passé à surveiller les dysfonctions++ du système induits dont une utilisation de la batterie supplémentaire,
et, et, et le pompon revient à l'utilisation du réseau avec 1,6Go à chaque fois à un rythme démentiel d'une fois par jour en cette période.

En conclusion de ce constat, beaucoup beaucoup beaucoup de progrès sont encore à accomplir avant de prétendre à une écologie, en dehors l'écosystème politique américain qui est déplorable en la matière.

ça veut dire :
+allouée à nouveau
++trouble du fonctionnement
Ceci pour qu'Apple oublie pas de mettre les termes dans son dictionnaire français, qui pue du pépin, ou mieux: qu'il laisse d'autres dictionnaires bien plus compétant, prendre sa place

avatar A884126 | 

100% d'énergie renouvelable» ne signifie pas une empreinte carbone nulle C’est donc partiellement vrai et la réalité est plus complexe. Apple affiche le chiffre de 100% mais dans la réalité ce n’est pas vrai. Apple se livre en fait à un petit calcul.

Apple réalise en fait la somme de ses incidences sur l'environnement. Les impacts négatifs seraient, selon elle, annulés par ceux positifs. La société dit compenser l'énergie utilisée pour son activité par des investissements dans des infrastructures de production d'énergie propre. Le calcul est simple mais le résultat mis en avant par la marque omet un détail qui a son importance.

En effet, Apple consomme l'énergie électrique des lieux où sont établies ses infrastructures. Or, cette électricité n'est pas nécessairement verte. Dans un câble électrique, les électrons sont tous les mêmes, qu'ils soient produits de manière renouvelable ou pas. Avec ses centrales qui produisent de l'énergie propre partout dans le monde (qu'elle revend), Apple dit contrebalancer sa consommation d'énergie polluante. L'énergie qu'Apple achète et utilise produit des déchets, nocifs pour l'environnement, qui eux sont bien réels et non-compensés.

L’empreinte carbone, symbole de l'impact sur la planète, n'est donc pas nulle. En 2016, Apple affichait 29,5 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre pour 96% d'électricité provenant de sources renouvelables.

De plus, comme l'explique The Verge, Apple fait l'acquisition de Renewable Energy Certificates (REC) auprès de centrales productrices d'énergie verte. Il s'agit d'un système américain qui permet à des entreprises d'acheter des mégawatts heure produits de manière renouvelable. La firme n'utilise pas cette énergie directement mais peut revendre ces «actions vertes». L'objectif affiché par les autorités outre-Atlantique est d'inciter les sociétés à financer ces énergies

https://www.theverge.com/platform/amp/2018/4/9/17216656/apple-renewable-energy-worldwide-climate-change

avatar wilfried50 | 

Je ne comprends pas pourquoi l’hydroélectrique n’est pas plus utilisé ??? Ça pollue zeroooo!!!!! Et produit énormément !!!

avatar r e m y | 

@wilfried50

Si ça peut de rassurer, 100% de l'électricité hydraulique produite est consommée.
Par contre pour aller plus loin, il faudrait construire de nouveaux barrages, inonder des vallées, déplacer des populations, produire et couler des milliers de tonnes de béton... tout ça à un impact environnemental important.

avatar ecosmeri | 

@wilfried50

Et puis l'etat est en train de ceder les barrage a l'europe maintenant qu'ils sont rentabilisés alors que nous les avons payé par nos impôts.
Tout ca dans le cadre de la transition énergétique... donc on veut pas de nucleaire, on donne nos barrage et on pense que l'on va s'en sortir avec des eoliennes et l'energie solaire où les panneaux solaires sont tres polluant et pour l'eolienne on n'est pas encore optimal sur le stockage ( batterie). Ca promet moi je vous le dis

Heureusement que nos dechet nucleaire (dont seulement 2% sont vitrifié donc non reutilisable) nous assurent encore une bonne 10aine d'annee d'electricité. Et c'est grace a ce tresor de guerre que le l'energie n'est pas chère, puisque nous ne somme pas dépendant du marché.

avatar r e m y | 

@ecosmeri

Sur les barrages ce n'est pas du tout ça... les barrages sont et resteront propriété des collectivités locales. Seule leur exploitation fait l'objet de contrats de concession avec actuellement un nombre réduit d'exploitants (EDF principalement, mais aussi ENGIE, la SHEM, la CNR...)
Ce qu’impose Bruxelles, c'est de remettre en appel d'offres ces contrats de concession d'exploitation pour potentiellement confier l'exploitation de certains barrages à d'autres sociétés que celles en place depuis des décennies.

Quant au prix actuel de l'électricité en France, seuls les tarifs réglementés d'EDF reflètent le coût de production.
Ce qui permet depuis quelques années aux concurrents d'EDF de proposer des prix sensiblement moins chers que ces tarifs réglementés, c'est justement que les prix de marché de gros se sont effondrés suite à
- l'exploitation du gaz et pétrole de schiste aux USA
- permettant aux USA de ne plus avoir besoin de leur charbon des Apalaches
- conduisant les USA à exporter, notamment vers l'Europe ce charbon
- effondrant les cours mondiaux du charbon
- incitant l'Allemagne et la Pologne à utiliser leurs centrales charbon au Max de leurs capacités
- mettant sur les marchés de l'électricité excédentaire avec un coût de production réduit

Donc factuellement, les prix bas de l'électricité actuels c'est grâce au centrales charbon polluantes et au gaz de schiste américain, tout aussi polluant... ☹️

avatar iPop | 

Est ce que ce rapport inclut Foxconn ? Qui est fournisseur de presque toute l’industrie (Ms, Nintendo, etc...)

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

En ne regardant qu’une partie du système hors de sa globalité, il est très simple de démontrer ce que l’on veut... ici Apple joue à un exercice qu’elle connaît bien: Le champs de distorsion de la réalité...

Rien que le concept d’énergie verte est une vaste fumisterie pour qui a un peu étudié la thermodynamique : aucun énergie ne peut être sans impact sur l’environnement... il faut être très naïf pour croire à ce concept...

avatar Malum | 

Totalement faux.
Exemple basique : on place des pales sous une cascade, la chute de l’eau les fait tourner, c’est la pesanteur qui intervient, le flux d’eau reste le même il n’y a aucun impact sur l’environnement.
Autre exemple : utiliser l’énergie de la marée n’a strictement aucun impact sur l’environnement
Autre exemple : la géothermie
Etc.
Évitez de jouer au malin, à monsieur je sais tout, le grand éclairé.

Apple ne fait aucune distorsion de la réalité et cite des chiffres incontournables malgré votre envie de briller par votre haute science déformée, grand héros qui, lucide, sait bien combien sont des saloperies ces entreprises.

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

@Malum

"Exemple basique : on place des pales sous une cascade, la chute de l’eau les fait tourner, c’est la pesanteur qui intervient, le flux d’eau reste le même il n’y a aucun impact sur l’environnement."

Effectivement vous avez raison, à ceci près que ce ne sont pas « des pales » (beau niveau techniques) mais une génératrice à turbine... et c’est vrai, une génératrice se fabrique toute seule, ne comporte ni cuivre, ni isolation epoxy, ni fibre de verre et encore moins de terres rares... sa fabrication se fait sans dépenser la moindre énergie... elle n’a besoin d’aucune maintenance pour fonctionner, à un rendement de 100%...

De plus, le principe d’une génération d’énergie étant toujours le même : l’exploitation d’une différence de potentiel (ici l’énergie potentiel de pesanteur), l’eau remonte toute seule, sans avoir besoin de faire évaporer l’eau et donc sans fournir aucune énergie.... c’est bien connue l’eau coule de bas en haut...

La géothermie est aussi bien connue pour être une énergie infinie inépuisable: pomper de l’énergie dans le sol ne le refroidit pas...

Bref, bel exemple de science « écologie les verts » qui s’est éduqué dans science et vie junior...

Soyons sérieux: quand il y a consommation d’énergie, il y a toujours un prix à payer (second principe de la thermodynamique, augmentation de l’entropie...). Toute action a un effet sur l’environnement... même mineur!

avatar supermac | 

Si si, ce sont bien des pales qui font tourner votre génératrice à turbine sous l'action de l'eau. En ce qui concerne l'empreinte écologique, le débat est ouvert.

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

@supermac

Une pâle c’est un composant d’hélicoptère... pour une turbine on parle d’une aube...

avatar sachouba | 

@Moumou92 :
"Soyons sérieux: quand il y a consommation d’énergie, il y a toujours un prix à payer (second principe de la thermodynamique, augmentation de l’entropie...). Toute action a un effet sur l’environnement... même mineur!"

Il me semble assez périlleux d'appliquer le second principe de la thermodynamique à un système ouvert comme une cascade ou non isolé comme la Terre. ?
De plus, le fait que ça ait un effet sur le monde n'a pas grand chose à voir avec l'entropie de toute façon, à mon avis... Et l'effet d'une turbine dans une cascade semble minimal voire négligeable.

Après, évidemment, on peut considérer que remplir un verre d'eau dans sa cuisine a un effet sur la trajectoire de la galaxie Andromède, mais ça n'a pas de sens physique d'étudier les choses à cette échelle...

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

@sachouba

"De plus, le fait que ça ait un effet sur le monde n'a pas grand chose à voir avec l'entropie de toute façon, à mon avis... Et l'effet d'une turbine dans une cascade semble minimal voire négligeable."

Et bien justement si: toute action fait augmenter l’entropie... toute utilisation d’énergie fait augmenter l’entropie, ce qui est un soucis car dégradé sa qualité... l’augmentation d’entropie nous condamne à vivre dans un univers froid et sans vie...

Le fait que la turbine ait un impact minime, je ne dit pas le contraire (encore qu’il faudrait faire l’étude sur son cycle de vie complet). Cependant, il y a bien un impact... aussi négligeable qu’il soit... on ne peut donc pas parler d’énergie verte ou propre... dans tous les cas il y a dégradation de l’environnement...

CONNEXION UTILISATEUR