Trump président : ce que cela signifie pour Apple et la Silicon Valley

Anthony Nelzin-Santos |

Déjouant tous les pronostics, Donald Trump sera le 45e président des États-Unis. D’autres que nous feront le bilan de cette longue et violente campagne, analyseront les faiblesses méthodologiques des sondages réalisés ces six derniers mois, et décortiqueront la carte électorale comté par comté. Mais nous pouvons nous interroger sur les conséquences qu’une présidence Trump pourrait avoir sur l’activité d’Apple et plus largement de la Silicon Valley. Explications, point par point.

Le modèle social américain

« We are stronger together » contre « Make America great again » : l’identité américaine a été au centre de tous les débats. En s’adressant aux femmes, à la communauté LGBT, et à des minorités appelées à devenir des majorités, Hillary Clinton proposait de redéfinir le socle de la « coalition » démocrate et de la nation américaine. Mais Trump a gagné en mobilisant l’électorat WASP et les cols bleus avec un programme puisant aussi bien chez les républicains et les « chiens bleus » socialement conservateurs que chez les progressistes opposés au libre-échange.

Image Gage Skidmore, CC BY-SA — Cliquer pour agrandir

Or sous la houlette de Tim Cook, Apple s’est constituée en véritable force politique promouvant une certaine Californian way of life, une identité cosmopolite et plurielle contre laquelle Donald Trump s’est érigé en rempart. Tim Cook est le premier dirigeant d’une société du Fortune 500 à afficher son homosexualité, Eddy Cue est un fils d’immigrés comme l’était Steve Jobs et l’est Steve Wozniak, Craig Federighi possède une chevelure luxuriante… Tout sépare Apple et Trump.

Sur ce plan plus théorique que pratique toutefois, la Silicon Valley n’est pas un bloc monolithique. Certes, de nombreuses sociétés californiennes ont passé l’année à débattre de lutte contre les discriminations à l’embauche et d’égalité salariale, alors même que Trump multipliait les saillies racistes et misogynes, et choisissait un colistier résolument opposé aux congés parentaux mis en place chez Microsoft ou Netflix.

Mais dans le même temps, un investisseur aussi influent que Peter Thiel a largement financé le candidat républicain, se faisant le champion d’une élite favorable à une dérégulation confinant au libertarianisme. Un petit groupe, mais un groupe puissant, qui rêve d’un territoire ouvert à toutes les expérimentations technologiques, mais aussi économiques et sociales.

La délocalisation et relocalisation

« Rendre sa grandeur à l’Amérique », c’est aussi lui rendre sa stature d’arbitre salvateur plutôt que d’acteur embourbé, en revenant à un isolationnisme teinté de protectionnisme. Trump a ainsi promis de revenir sur l’ALÉNA signé par le président George H.W. Bush, d’interrompre le processus de ratification du TPP devant créer une zone de libre-échange autour du Pacifique, et de restaurer des barrières douanières prohibitives.

Des mesures qui doivent stopper les délocalisations, comme il l’expliquait lors du premier débat qui l’a opposé à Hillary Clinton, dans son style si caractéristique :

La première chose que vous devez faire, c’est d’empêcher les délocalisations. Les sociétés partent. Je pourrais en nommer, je veux dire, il y en a des milliers. Elles partent, et elles partent dans des nombres toujours plus grands. Et ce que vous devez faire, c’est dire : très bien, vous voulez partir au Mexique ou dans un autre pays, bonne chance. Nous vous souhaitons beaucoup de chance. Mais si vous pensez que vous allez fabriquer vos climatiseurs ou vos voitures ou vos cookies ou quoi que vous fassiez et les faire entrer dans notre pays sans taxe, vous avez tout faux. Et dès que vous dites qu’ils vont être taxés à l’entrée, et nos politiciens ne le font jamais, parce qu’ils sont liés à des groupes d’intérêts et que ces groupes veulent que les sociétés partent, parce que souvent, ils possèdent ces sociétés. Ce que je dis, c’est que nous pouvons les empêcher de partir. Nous devons les empêcher de partir.

« Empêcher de partir », mais plus « faire revenir » : le candidat Trump a progressivement abandonné son discours sur la relocalisation des emplois délocalisés en Chine, au point que le président élu Trump ne promet plus rien en ce sens. Peut-être parce qu’il y fait lui-même fabriquer les chemises et les cravates vendues sous son nom. Sans doute parce qu’il s’est rendu compte que c’était impossible, en particulier dans le domaine des technologies, comme nous l’avons déjà longuement expliqué.

La politique fiscale

Ce qu’il pourrait bien faire revenir, c’est l’argent que les grandes sociétés américaines refusent de « rapatrier » aux États-Unis, préférant s’endetter à vil taux que de s’acquitter de taxes qu’elles jugent trop élevées. « [La Chine et d’autres pays] prennent nos emplois », disait-il pendant la primaire républicaine, « ils prennent notre richesse. Nous avons 2,5 billions de dollars à l’étranger. Je veux faire revenir cet argent. »

Non content de vouloir faire baisser le taux moyen d’imposition des entreprises de 35 à 15 %, Donald Trump propose une « vacance fiscale », une forte réduction de la taxation des capitaux rapatriés depuis l’étranger. Le président élu avait avancé le chiffre de 10 %, contre 30 à 35 % en temps normal, afin de mobiliser au moins 500 milliards des dollars « bloqués » en dehors des frontières américaines.

Aucune autre société ne pourrait en profiter autant qu’Apple, qui finance son rachat d’actions par la dette plutôt que de rapatrier ses 216 milliards de dollars. Mais l’ensemble du secteur technologique serait bénéficiaire d’une telle politique : Microsoft possède plus de 100 milliards de dollars à l’étranger, IBM un peu plus de 65 milliards, et ces réserves augmentent rapidement.

Au 1, Infinite Loop à Cupertino. Image Roger Schultz, CC BY — Cliquer pour agrandir

Pourquoi Trump est-il favorable à une « vacance » ? Parce que s’il ne peut pas faire revenir les emplois délocalisés ces vingt dernières années, il va devoir en créer sur place. Le taux de chômage a pourtant régulièrement baissé pendant la présidence Obama, atteignant 4,9 % en octobre 2016, certains des États les plus favorables à Trump étant même en situation de plein emploi.

Mais les cols bleus mobilisés pour le bouillonnant républicain souffrent toujours, soit qu’ils n’ont pas retrouvé d’emploi, soit qu’ils ont dû se contenter d’un salaire moins élevé. Le président élu se tourne donc vers un secteur qu’il connait bien en tant que magnat de l’immobilier, et qui permet de doper les chiffres à court terme : celui de la construction et des infrastructures.

Trump a promis d’« au moins doubler » le montant avancé par Hillary Clinton pour la réfection des réseaux routiers, aériens, électriques, et de télécommunications. Qu’Apple, Microsoft, et IBM jouent le jeu à fond, et plus de 10 % du budget nécessaire à ce projet ambitieux serait déjà assuré. Sans compter les retombées économiques générées par cet afflux de liquidités.

La propriété intellectuelle

Le futur président républicain n’a toutefois pas jugé bon de détailler son plan, comme il est resté très vague sur de nombreux sujets, à commencer par sa position en matière de réforme du système américain de propriété intellectuelle. Son vice-président, Mike Pence, s’est souvent prononcé en faveur du statu quo, qui profite autant qu’il blesse Apple et ses concurrentes.

Avant de devenir l’improbable mais victorieux candidat du Parti républicain, Donald Trump était connu comme une star de la téléréalité. Entouré de producteurs et d’avocats des studios hollywoodiens, il pourrait pencher en faveur d’un renforcement du copyright, qui pourrait déséquilibrer l’équilibre précaire qui régit les services de streaming et les réseaux sociaux.

La neutralité du net et le chiffrement

Donald Trump s’oppose plus clairement à la neutralité du net, qu’il assimile de manière maladroite au principe de neutralité longtemps imposé aux stations de radio et aux chaines de télévision, pour conclure qu’elle « est dirigée à l’encontre des médias conservateurs. » Tant pis s’il compte lui-même dévoyer la FCC, en lui confiant un droit de censure digne du FBI de J. Edgar Hoover.

S’il ne semble pas avoir de politique de cybersécurité, invitant même les hackers russes à continuer leur travail de sape des serveurs du Parti démocrate, le président élu a soutenu le FBI dans l’affaire de l’iPhone du tueur de San Bernardino. Depuis qu’il a appelé à boycotter l’iPhone tant que la firme de Cupertino maintenait sa position en faveur d’un chiffrement fort, Donald Trump utilise un smartphone Samsung, et tant pis s’il n’est pas fabriqué aux États-Unis…

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Son colistier, Mike Pence, possède une vision sans doute plus cohérente et mieux informée en la matière. S’il s’est inquiété de l’immixtion du régime russe dans la campagne présidentielle américaine, allant jusqu’à contredire Donald Trump, il trouvera peu de soutiens chez Apple et dans la Silicon Valley. Il faut dire qu’il est parmi les plus ardents défenseurs du Patriot Act et des dispositions favorisant la collecte de données privées.

L’immigration

Si les commentaires racistes et ignares de Donald Trump ont largement été commentés, on a plus rarement parlé de sa position en matière d’attribution de visas, un sujet pourtant crucial pour l’économie numérique américaine. Lors du débat de la primaire républicaine organisé à Miami en mars dernier, il répondait à ceux qui critiquaient son emploi de travailleurs immigrés :

Personne ne connait le système mieux que moi. Je connais le visa H–1B. Je connais le visa H–2B. Personne ne les connait mieux que moi. Je suis un homme d’affaires. Il y a des lois. Il y a des règles. Nous avons le droit de le faire. Donc j’en profite, ce sont les lois. Mais je suis celui qui sait comment les changer.

J’utilise les visas H–1B sans hésitation, et je ne devrais pas avoir le droit de le faire. Nous ne devrions pas l’avoir. C’est mauvais, vraiment mauvais pour les travailleurs. Et puis, je pense que c’est vraiment important de le dire, je suis un homme d’affaires et je fais ce que je dois faire. C’est à portée de mains, mais c’est vraiment mauvais. C’est vraiment mauvais pour nos travailleurs et c’est injuste. Et nous devrions en finir avec [ces visas].

Le visa H1-B est censé être un visa temporaire permettant aux sociétés d’embaucher des salariés étrangers « en raison de leurs compétences particulières », en l’absence d’un salarié américain doté des qualifications pertinentes. De fait, il est très largement utilisé pour recruter des milliers de travailleurs peu qualifiés, notamment dans la sous-traitance et les centres d’appels.

Ce système corrompu pèse clairement sur les travailleurs américains les plus fragiles, sans alléger les tensions qui régissent le « marché » des ingénieurs, très demandés car trop peu nombreux, créant ainsi des situations ubuesques et illégales d’ententes anti-débauchage. De nombreuses voix réclament une réforme depuis longtemps, encore récemment celles de Laurene Powell-Jobs ou de Mark Zuckerberg.

Donald Trump pourrait les exaucer, mais promet dans le même temps des coupes claires dans le budget des principales agences de recherche. Les États-Unis n’en sortiront pas grandis, alors que le futur de l’informatique se construit sur la recherche fondamentale en physique (processeurs, réseaux…), en chimie (batteries…), en biologie (santé, wetwares…), et bien d’autres domaines fortement soutenus par le financement public et l’effort militaire.

Le réchauffement climatique

Le président élu réclame même la suppression d’une agence, l’EPA, l’Agence de protection de l’environnement. Or Lisa Jackson, l’actuelle vice-présidente d’Apple en charge des questions environnementales et sociales, fut la directrice de l’EPA de 2009 à 2013, sur nomination de Barack Obama. Alors que la firme de Cupertino s’est presque entièrement libérée des énergies fossiles, Trump veut suspendre toutes les aides fédérales à destination des énergies renouvelables, et tous les efforts de recherche dans le domaine.

Lisa Jackson — Cliquer pour agrandir

Le républicain rejette toutes les preuves scientifiques du réchauffement planétaire, assurant qu’elles ne sont que l’émanation d’une conspiration organisée par la Chine pour affaiblir l’économie américaine. À défaut de pouvoir revenir sur la ratification du traité de Paris sur le climat avant de nombreuses années, il prévoit de bloquer toute législation allant dans son sens.

Son vice-président, qui présidera le Sénat, s’en chargera de manière d’autant plus zélée qu’il a régulièrement voté contre toute limitation des niveaux d’émission. Fervent opposant aux subventions des énergies renouvelables, il a barré la route aux projets de Lisa Jackson lorsqu’elle dirigeait encore l’EPA.

On en revient au début de cet article : il n’y a pas besoin d’attendre qu’il entre en fonction pour constater que les positions de Trump sont aux antipodes de celles d’Apple, et d’une majorité des sociétés de la Silicon Valley, sauf sur la vacance fiscale peut-être. Le faiseur du Queens n’a jamais vu, ne voit pas, et ne verra jamais le monde comme les technophiles de Californie.

Voilà qui promet des affrontements vifs, dont les conclusions changeront probablement le paysage numérique américain de manière durable. Sénat et chambre des représentants en poche, et même s’il a joué l’élection contre l’establishment républicain, Trump a les coudées franches comme aucun candidat depuis 1928. À ceci près que les promesses du candidat ne font pas les actions du président, encore moins quand elles sont aussi vagues et mouvantes.

Source
Image de une CC Gage Skidmore.
avatar fautedegout | 

@Doctomac

Comment faire ? Pas ou peu d'interventions militaires extérieures = un gros paquet de milliards en plus dans le budget.

avatar fousfous | 

@fautedegout

Ah oui revenir au fameux non interventionnisme américain...
Ça a bien aider pour les 2 dernières guerres mondiales à s'engager tard...

avatar fautedegout | 

Alors que moi je rêve de revenir aux guerres d'Irak, de Lybie ou de Somalie.....Ca a tellement bien marché.

Merci grand foudous!

avatar debione | 

C'est vrai que l'Afghanistan, la Syrie, l'Iraq sont des modèles d'interventions préventives, d'ailleurs c'est terminé depuis longtemps et quasi sans un mort...

avatar fousfous | 

@debione

C'est vrai que ce sera mieux de laisser la Russie nous rouler dessus.

avatar vincedev | 

@fousfous

Entre ne pas intervenir et provoquer des guerres, il y a quand même une marge.

avatar fousfous | 

@vincedev

Oui mais dans la réalité c'est ce qui se passe.
Mais une intervention sur de bonnes raisons est la chose à faire, regarde ce qu'il se passe en Syrie Parce qu'il n'y a pas eu d'intervention...
Il ne faut pas laisser les choses dégénéré, sinon ça devient irrécupérable.

avatar Hideyasu | 

@fousfous

L'état islamique est aussi issu des conneries qu'on a fait au proche/moyen orient, donc dans l'absolu difficile de savoir ce qui est mieux ou pas

avatar françois bayrou | 

"L'état islamique est aussi issu des conneries qu'on a fait au proche/moyen orient"

Non, c'est faux.
Il est issu de 15 siècles d'une domination brutale et permanente, qui se justifie dans un prétexte vaguement religieux, mais qui n'est que soumission. Soumission est le maître mot dans ces pays. En arabe, ca se dit, "islam". Et soumis se dit, "musulim"
L'occident n'est pas responsable de tous les malheurs du monde.

avatar Hideyasu | 

@françois bayrou

Sa création peut être pas, mais quid de son développement brutale ces dernières années ? Quid du terrorisme ? Ben Laden a été formé par la CIA. Cette meme CIA qui a mis au pouvoir des dictateurs dociles avec les américains.
Je continue ?

avatar fousfous | 

@Hideyasu

Ah bon ben Laden a été formé par la CIA? C'est stop mensonge tes sources?

avatar Hideyasu | 

@fousfous

Je suis allé un peu vite en besogne, collaboré et travaillé avec la CIA est plus adéquat, et il a échappé ensuite à tout contrôle. Il a été informateur pour les américains, la frontière est mince

avatar 8enoit | 

@fousfous :
On ne vous a jamais appris que pour contrer les russes en Afghanistan, les US avaient soutenu les Talibans?

avatar fousfous | 

@8enoit

Si je suis au courant t'inquiète pas.

avatar françois bayrou | 

L'histoire ne commence pas avec les américains.
Avant qu'ils placent leurs dictateurs…
l'Arabie Saoudite était une république démocrate ?
Au Maroc, on avait une démocratie participative ?
C'est la CIA qui a inventé la lapidation ? le meutre d'honneur ?
Je continue ?

La soumission ( oops ma langue a fourché, je voulais dire, l'Islam) est une usine à connards, point.

avatar Hideyasu | 

@françois bayrou

Jai pas dis que tout était leur faute, mais que prendre ses distances n'aurait sûrement pas fait de mal, je ne suis ni pro ni anti USA, mais ils ne sont pas parfaits comme tout pays, sauf que quand ils font une boulette elle est un peu plus visible ... beaucoup de généraux irakiens qui ont été évincés après l'arrivée des américains sont dans l'EI.
Par conséquent l'idée de Trump de garder un peu plus ses distances n'est pas si farfelue que ca (je parle uniquement de diplomatie)

avatar françois bayrou | 

"Par conséquent l'idée de Trump de garder un peu plus ses distances n'est pas si farfelue que ca"

je suis en pleine découverte de l'histoire du Maghreb.
Je suis étonné d'y découvrir des hommes qui, en l'an 760, partent de la Mecque pour arriver à Fès au Maroc ( trouves moi un occidental qui fasse aussi bien, à l'époque )
https://fr.wikipedia.org/wiki/Idris_Ier
pour y soumettre tout le monde ( en arabe, on ne dit pas "se convertir à l'islam et devenir un bon musulman. on dit, "accepter la soumission et devenir un bon soumis" )

Tu parles de la CIA et de Ben Laden
Au Maroc, les jeunes disent que leur roi, Mohammed 6, est un sioniste, franc-maçon, ces gens complotent et nous soumettent.
Schizophrénie totale et dangereuse.

La CIA, les USA, les Francs Maçons, Les Juifs, Nous, n'avons rien à voir avec la merde qu'il y a là bas.

avatar vache folle | 

@françois bayrou

Faut- il vous rappeler les croisades? Ou l'arrivée des espagnols aux Amériques? Même si ce ne sont pas les mêmes époques, les européens en ont fait autant, si ce n'est pire.

Et je ne reviens pas sur votre précédent post avec l'amalgame fait sur tous les musulmans. J'en connais qui picolent, exactement comme vous et moi.

Bref, votre vision étriquée de(s) la religion(s) et du monde fait peur a voir.

avatar françois bayrou | 

"Par conséquent l'idée de Trump de garder un peu plus ses distances n'est pas si farfelue que ca"

oublié de préciser... oui, effectivement. Intervenir ou ne pas intervenir, qu'est ce que ca change.
Ils se tapent sur la gueule depuis 1500 ans, qu'ils continuent. Au moment ou tu achètes le pétrole il appartient bien à quelqu'un, alors on lui achète, qu'est ce que ca change que ca soit à A ou à B.

avatar en ballade | 

@françois bayrou

"En arabe, ca se dit, "islam". Et soumis se dit, "musulim""

Tu es professeur aux langues orientales pour nous donner le sens du mot islam? L'arabe comme L hébreux sont des langues sémites basées sur des mots triletere et islam est sur la base du SLM la paix. Et islam est le fait de entrer en paie qui en hébreux et en arabe sentent par se soumettre à Dieu. Plusieurs années d'arabe et d'hébreux à mon actif.

De quoi parles tu? Tu es historien ? Arrête tes préjugés de comptoir . je te garantie qu'au moyen âge européen , tu aurais préféré vivre en Andalousie musulmane( ne serait ce pour l'hygiène et encore plus si tu étais juif).

Tes commentaires devraient être interdits.

avatar Doctomac | 

@fautedegout,

Bien, au vu de la facture, ils devront tout arrêter et ça je crois que ce n'est pas trop possible.

avatar Lestat1886 | 

Trump va donc peut-être signer la fin du leadership technologique des EU ? C'est l'Asie qui va être contente

avatar Siilver777 | 

"Craig Federighi possède une chevelure luxuriante… Tout sépare Apple et Trump."

MacG, je vous aime. ❤️

avatar deltiox | 

Bon Tim a peut être sans le savoir son premier vrai succès
Pouvoir rapatrier a 10% au lieu de 35% de taxes ses avoirs à l'étranger.

Voila Tim, c'est un début meme si tu n'y es pour rien du tout.

Avec le dollar qui pourrait baisser, t'es honteuses augmentations de prix vont meme etre moins visibles

avatar fluxus | 

On a surtout assisté au combat des deux plus mauvais candidats de leur partis. D'un côté comme d'un autre, il y avait des gens plus compétents, plus intelligents, mais les gens ont choisi Clinton et Trump (surtout). Les peuples ont les dirigeants qu'ils méritent, ni plus ni moins.

Sachant que pour un homme qui pense que tout les coups sont permis, il ne faut pas oublier que maintenant TOUTES les informations digitales qui transitent à travers le monde sont à sa portée.

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

+1

Bernie reviens :-)

avatar arekusandoro | 

Faut surtout attendre de voir ce qu'il va vraiment faire....un peu comme le Brexit où une fois qu'ils ont gagnés...ils ont annoncé vouloir arrêter la politique...donc on verra ce que le candidat Trump va vraiment appliquer au président Trump...il y a les promesses pour se faire élire ... et la réalité

avatar McDO | 

Trump est un crétin ignare c'est un fait. Son programme est à vomir, cependant je dois avouer que je suis assez d'accord avec sa politique protectionniste. Les entreprises qui délocalisent, se font des marges folles en toute quiétude sans rendre la pareille, ça va 5 minutes...

avatar fautedegout | 

Donne nous, tiens, 3 arguments qui démontrent que le programme de Trump est à vomir.

3. Et pas basé sur les 400 médias manipulateurs VS 7 qui ont enfumé la populace.

Non, 3 arguments du programme officiel.

Allez zou.

avatar fousfous | 

@fautedegout

Tu sais que c'est grâce au médias qu'on se retrouve avec Trump? A lui faire une sur médiatisation pendant les primaires il a réussi à devenir le candidat républicain.

avatar fautedegout | 

Hein ? Tu plaisantes j'espere. Les études qui sortent aujourd'hui le démontrent. 400 versus 7 médias.

avatar jean512 | 

oui c'est surement grace au NYT ....

avatar McDO | 

@fautedegout

Aller c'est parti pour l'anéantissement d'un pro-Trump:

- La fin de la lutte contre le réchauffement climatique notamment la suppression de l'accord de Paris concernant l'écologie
- réouverture des mines de charbon et autres industries hyper polluantes
- suppression de l'Obama Care qui offre des soins de santé aux plus démunis
- interdiction à l'avortement
- interdiction au mariage homosexuel
- Autorisation de la torture

Je continu ?

Bon j'ai largement dépassé les "3 arguments" mais il y a tellement de choses à dire à sur cet abrutis de première, excuse moi

avatar fautedegout | 

J'ai dit "programme officiel". Pas des arguments fallacieux de la presse française déconfite.

JAMAIS il n'a dit qu'il interdirait l'avortement ou le mariage homo.

Sur ObamaCare il a dit, au contraire son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de la Social Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer. Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

Tu as le droit de mixer le programme du TeaParty avec celui de Trump...mais ce sont 2 choses différentes. Dommage.

Bien essayé, play again.

avatar McDO | 

@fautedegout

Quel déni...

C'est bel et bien son programme officiel http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20161109.OBS0932/presidentielle-us-ce-que-contient-le-tres-inquietant-programme-de-donald-trump.html

Informe toi un minium avant de dire des conneries.

avatar fautedegout | 

Tout est là :

https://www.donaldjtrump.com/policies/

Désolé je prends l'info à la source, pas sur le nouvel obs

avatar McDO | 

@fautedegout

T'as pas écouté mon conseil: Informe toi un minium avant de dire des conneries.

J'ai pris l'exemple du nouvel Obs, mais tu peux choisir les centaines de sources différentes qui disent exactement la même chose, à savoir le programme de Trump disponible sur son site.

Désolé de ne pas être un pro-Trump écervelé, il faudra trouver beaucoup mieux que tes pseudo-arguements pour me casser.

Try again.

avatar Hideyasu | 

@McDO

Pourtant meme dans ton lien il est dit qu'il ne veut pas interdire l'avortement.
Et entre tout les journaux qui ont pris parti pour Clinton et le programme officiel de Trump, il vaut mieux choisir quoi ?
Je suis pas pour Trump mais un peu d'objectivité ne fait pas de mal

avatar McDO | 

@Hideyasu

Bien sûr qu'il y a des choses qu'il ne peut pas faire, beaucoup de choses sont irréalisables. Trop crétin pour comprendre qu'il y a de nombreux facteurs qui entrent en ligne de compte.

Cependant la suppression de l'avortement fait bel et bien de son programme. Un peu d'objectivité ne fait pas mal en effet...

avatar Hideyasu | 

@McDO

Écoute on le verra dans les faits, mais je suis prêt à prendre le parie que son mandat ne sera pas la catastrophe annoncée par tout le monde

avatar McDO | 

@Hideyasu

J'ai lu un peu vite ton post. Après l'avoir relu j'ai vu ça:

"Pourtant meme dans ton lien il est dit qu'il ne veut pas interdire l'avortement."

Après je suis retourné sur l'article et j'ai vu ça:

Après plusieurs volte-face, Donald Trump s’est finalement aligné sur les positions conservatrices du Parti républicain sur l'avortement. Il affirme donc que l’embryon "a un droit fondamental à la vie qui ne peut être enfreint".

Ou t'as vu qu'il ne veut pas si finalement il veut l'interdire ?

Je vois le niveau des pro-Trump. Pas étonnant qu'il ai gagné finalement...

avatar Hideyasu | 

@McDO

Effectivement je me suis moi même planté.
Et non je suis pas Pro Trump, je n'aurais ni voté pour lui ni pour Clinton.
Mais la critique sans réflexion m'énerve et ça devient une deuxième nature dans les débats publiques et par conséquent dans les croyances populaires

avatar Hideyasu | 

@McDO

Je pense qu'il est intéressant de connaître tout les tenants d'une affaire, et avec le discours des médias ca n'a pas été fait d'où ma position aujourd'hui

avatar Bigdidou | 

@McDO
"Ou t'as vu qu'il ne veut pas si finalement il veut l'interdire ?"

Il a tout dit et son contraire. Il y a ce qu'il dit et ce qu'il ne peut pas faire, comme tu l'écris ailleurs, bref, bien malin celui qui prétend y comprendre quelque chose.
Et c'est pareil pour tous les grand sujets de société, c'est manifestement la confusion la plus totale.

Taper Trump avortement dans Google est édifiant.
Je ne lis pas ce journal, mais j'ai trouvé le papier intéressant : http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Donald-Trump-peut-il-limiter-le-droit-a-l-avortement-et-interdire-le-mariage-homosexuel-2016-11-09-1200801944

avatar Manubzh | 

putain tu en tiens une couche toi ... Enlève tes oeillières
je te conseille de demander à la femme de Trump directement sur Twitter

Ah merde ! elle est trop occupée servir de table basse à son mari et à passer une potiche aux yeux de tout le monde.

ça me fait rire avec tout ce que ce mec a dit sur les femmes, la première dame des EU (en plus d'être une poupée dégueulasse) aura le privilège de passer pour une serpillère aux yeux du monde !

avatar fousfous | 

@Manubzh

C'est vrai que Bill en première dame ça aurait été drôle ^^

avatar Manubzh | 

en tenue de femme de ménage (french maid) !
Oh le rêve XD

avatar Hideyasu | 

@McDO

Tu sais que meme les américains ne veulent pas forcément de choses comme la sécurité sociale ? Quand nous on s'en passerai pas, la majorité la bas n'en veulent pas.
Faut aussi arrêter de croire que nos envies et notre culture et pareil partout

avatar Manubzh | 

c'est une belle connerie quand on connait le système de santé des EU...

avatar plicatilis | 

Le roublard blondinet rase gratis

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