FaceTime : Apple condamnée à payer 302 millions de dollars à VirnetX
Apple devra payer 302 millions de dollars (268 millions d’euros) à VirnetX Holding dans une affaire de violation de brevets qui remonte à 2011. Jugée au Texas, elle a connu plusieurs épisodes ces six dernières années. Les inventions en question sont relatives à l’utilisation d’un VPN pour FaceTime.
Les deux entreprises n’en ont pas terminé. Un autre jugement devra dire si Apple a enfreint la propriété intellectuelle du patent-troll en toute connaissance de cause. Ce qui pourrait conduire à un dédommagement plus élevé encore. Ensuite, VirnetX a également attaqué Apple pour l’utilisation d’autres brevets supposément exploités dans iMessages.
À deux reprises, en 2012 et en février dernier, Apple avait été condamnée à verser 368 millions de dollars, puis la somme avait été portée à 625,6 millions. Dans les deux cas les jugements avaient été annulés pour des raisons techniques.
Microsoft a déjà eu maille à partir avec VirnetX et lui a versé environ 223 millions de dollars pour solde de tous comptes.
Visiblement ça ne s'arrange toujours pas la justice à l'ouest de Texarkana.
Il y a une connexion VPN lors d'un appel FaceTime ?
@landa18 :
C'est probablement un système implanté dans le protocole d'Apple pour facetime. Du coup ce n'est pas visible pour l'utilisateur
Je dis ça mais je suis pas expert du tout.
@landa18 :
Il n'y a pas 36 solutions pour sécuriser totalement des services réseau.
On peu chiffrer mais ça reste public
Avec un VPN, ça reste chez Apple de bout en bout
@pacou :
Un vpn est une connexion chiffrée par définition. Pour que ça reste chez Apple de bout en bout il faudrait une ligne louée, ce qui n'est absolument pas possible dans ce cadre.
Non, pas forcément.
Une connexion VPN n'est pas toujours chiffré. Cela dépend du protocole utilisé.
@fookmi
"Un vpn est une connexion chiffrée par définition"
Tu as une étrange définition
Le chiffrement n'est en rien consubstantiel au principe du VPN qui comme son nom l'indique ne vise qu'à créer virtuellement un réseau local entre des machines par des mécanismes d'encapsulation créant ce que l'on appel un tunnel.
Apres un VPN sans chiffrement est effectivement hasardeux, mais c'est une autre histoire.
PS : Aldwyr t'avais déjà répondu, mes propos complètent les siens.
Merci pour vos réponses
Je pensait à une simple connexion ssl...
Incroyable qu'on arrive pas à réformer la politique de protection des brevets.
Il suffirait pourtant qu'on perde le brevet si on ne peut pas montrer qu'on a cherché à l'exploiter soit en interne soit en négociant des contrats de licence "in fair terms".
@curly bear
En gros : la propriété intellectuelle devient l'apanage des structures les plus puissantes et mort aux autres.
Pas certains que ce soit autre chose qu'une vision à courte vue des enjeux dans le domaine.
@awk :
Non, Apple achète aussi des sociétés et leur brevet...pour en faire quelques chose le plus souvent, là c'est pareil...sauf qu'il ne font jamais rien avec à part attaquer en justice et toucher des droits...
Et alors ? Tu as une idée, un savoir faire, du talent, tu le vends, non ? Pourquoi devrait-on donner ?
Tu as déjà vendu une idée ?
Whaaaa je serai riche !
@Un Type Vrai
"Whaaaa je serai riche !"
Toutes les idées sont loin d'être monétisable, heureusement ;-)
un brevet c'est une idée concrète sur quelque chose. l'exploiter il faut des resources. mais ça veut pas dire que quelqu'un d'autre peut l'exploiter librement.
au moins ça régularise le marché américain. les autres, en dehors de ce marché, peuvent fabriquer et vendre même en copiant. mais ça joue apparement, parce que aux usa y en a toujours plus d'inventions que chez les autres pays. un brevet ça pousse les gens à inventer (et devenir riche par la même l'occasion).
Les brevets ne sont pas une spécialité américaine, il y en a dans tous les pays...
@marenostrum :
Non non ! Un brevet selon notre système européen, c'est une application, jamais une idée. Le concept même de brevet fait qu'une idée est propriété de l'humanité... c'est essentiel ! Il ne faut donc jamais d'écrire une idée si on a l'intention de la mettre en application.
Et ça explique pourquoi une idée mise en application d'une certaine manière (qui est brevetée) peut être mise en application différemment sans qu'on puisse l'empêcher.
Et il faut faire attention à la description.
Exemple : j'ai l'idée de permettre l'éclairage de l'endroit où va un véhicule de nuit en faisant tourner une partie des phares. Si je brevette un mécanisme explicitement asservi à la position du volant (donc trop précisément), j'ouvre le flanc à quelqu'un qui l'asservirait à l'angle des roues avant. Ou un autre d'inclure un système à gyroscope. Et si je brevette un mécanisme de rotation des phares asservi à toutes les possibilités, rien n'empêchera quelqu'un d'avoir une structure éclairante latérale illuminant le chemin du côté où va la voiture... etc...
@curly bear :
L'idéal serait qu'il n'y ait pas de brevets software, mais bon la situation est telle qu'on ne peut pas faire autrement, on ne peut pas espérer autre chose qu'un meilleur fonctionnement de la gestion de ces brevets. En plus aux usa, avec le nombre incalculable d'avocats au km2, ça reste un business parfois bien lucratif.
La solution que tu proposes me paraît peu étoffée et ne couvre pas tous les cas possibles pour un "fair system".
soit en négociant des contrats de licence "in fair terms"
Aucune raison que ce soit "fair" si les brevets ne sont pas essentiels (et donc par définition contournable). Apple pouvait contourner ou payer la licence, Apple n'a choisi manifestement ni l'un ni l'autre.
Du coup tu exclu les brevet obtenu par achat de société dans ton idée.
Je doute qu'un "il suffirait" soit suffisant pour reformer un système aussi gros que celui des brevets et qui engage autant de poids lourd de l'industrie.
@osx94
"Je doute qu'un "il suffirait"
La grande famille des "Y'a qu'à faut qu'on" ne cesses hélas de croitre ces temps ci :-(
@curly bear :
Tu ne t'intéresses qu'aux plus puissants? Tu copies tu payes!
C'est comme le brevet du cardio fréquence de l'apple watch. Apple va devoir payer à un moment donné.
Apple innove... vole l'innovation plutôt.
vous en avez pas tous ras le cul de ces gueguerres "il a copié sur moi, non c'est lui qui a copié" "ma marque de telephone / d'ordi est mieux que la tienne" "mon OS est mieux que le tiens" ... ???
j'utilise de tout, tout ce qui me permet de gagner de l'argent avec, le reste de la masturbation de kiki...
@vrts
"vous en avez pas tous ras le cul de ces gueguerres "il a copié sur moi, non c'est lui qui a copié" "ma marque de telephone / d'ordi est mieux que la tienne" "mon OS est mieux que le tiens" ... ???"
C'est affligeant effectivement, l'esprit con des supporters de foot :-(
pas simple d'avoir des discussion intéressante au milieu de ce bruit inepte et puéril :-(
alors que par exemple les questions que soulève la propriété intellectuelle sont passionnantes.
C'est à chaque fois annule c'est des conneries
@whocancatchme
A bon ?
C'est quand même fou tous ces crétins qui dépensent des fortunes en frais de justices alors qu'il est d'après toi certain qu'à la fin ils ne gagneront jamais rien.
Les gens sont quand même con de ne pas avoir une vision aussi claire que la tienne sur ces questions :-)
Ca s'appelle de la protection intellectuelle, les entreprises sont obligés de le faire pour pas qu'il arrive un moment où un concurrent peut utiliser librement un produit sans avoir à demander la permission, comme frigo qui n'a jamais défendu son nom de marque, et ils se sont fais débouter en justice parcequ'il n'avait pas assez défendu leur nom jusque là, et bin c'est pareil, les montants sont mirobolants à chaque fois, puis après ça finit par quelques milliers ou millions d'€ pour couvrir les frais de justice mais pas 500 millions on marche sur la tête.. bref
Vous pouvez me dire ce qu'est un VPN ? Merci
@lply
Tu as un truc magique qui s'appel le web
https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_privé_virtuel
@awk
Il y a un truc magique qui s'appelle l'entre aide...
Il demande une information de la part d'une personne physique pour avoir un échange sur un site. Pour lui apporter une explication rapide de la chose sans forcément devoir aller chercher sur internet.
@Aldwyr
Tu avoueras que le niveau d'information et d'explication qu'on peut trouver avec un rien d'effort en ligne dépasse de loin les vagues explication qu'il pourrait obtenir ici.
C'est une démarche illusoire et sans doute un rien paresseuse qui ne produit rien de bon en retour.
L'entraide ce n'est pas l'infantilisation ;-)
Tu noteras au passage que je l'ai aidé en lui donnant un lien de départ :-)
Et il n'y aurait aucun pb à répondre à des besoins de précision ou d'éclaircissement en suite, je l'ai fait longuement sur un autre fil pour expliquer le concept d'architecture CPU.
Quand on a la chance d'avoir accès à des outils aussi puissant la moindre des choses et de faire l'effort de les utiliser et de ne pas se bercer d'illusions sur la valeur de ce que pourrait faire les autres pour soit.
"Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours."
Il y a beaucoup de fantasmes et d’incompréhensions autour de ces questions.
En premier lieu une mécompréhension de ce que sont les mécanismes de production de propriétés intellectuelles que beaucoup ici n’imaginent n’être que le fruits gros industriels.
La réalité est tout autres :
• Il y a tout le secteur académique : laboratoire, centres de recherches … qui produit de la propriété intellectuelle sans avoir comme vocation première de la transformer en produit.
• Il y a des entreprises dont le métier est de produire seulement de la propriété intellectuelle et non des produits finis
• Il y a des entreprises de toutes tailles produisant de la propriété intellectuelle sans avoir les moyens ou la nécessité de la transformer systématiquement en produit.
• Il y a des indépendant créatifs produisant de la propriété intellectuelle .
• …
La propriété intellectuelle est un actif valorisée dans le bilan de ces structures, la monétiser demande des moyens, des savoir-faire, des ressources … que bien des acteurs décrits plus haut n’ont pas.
L’idée de céder cette propriété intellectuelle à des tiers chargé de la monétiser efficacement est très loin d’être inepte ou inique.
Alors oui il y a des abus, oui l’application du droit dans une Amérique sur judiciarisée est discutable, oui le champ d’application des brevets est questionnable … mais attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain en tombant dans des visions simplistes.
Le problème aux USA c'est qu'il n'y a pas de contrôle sérieux de la validité technique d'un brevet au moment où on le dépose (l'agence américaine qui s'occupe de ceci n'a pas trouvé à embaucher de nouveaux Einstein (il faut reconnaître que ces sujets nécessitent une véritable expertise, parfois très pointue), et de toutes façons les américains sont persuadés qu'une agence fédérale ne peut qu'être inefficace, il est donc inutile de lui accorder des moyens ...).
Le résultat est que, en l'absence de filtre sur le sérieux du brevet au moment où il est déposé, les choses sérieuses (avec examen approfondi, etc ...) commencent seulement au moment du procès, où là, parce qu'effectivement, vu les sommes en jeu, on ne rigole plus, on met en oeuvre les grands moyens ... mais face à une institution judiciaire totalement ignare sur ces sujets techniques, et avec parfois un biais partisan contre certains acteurs (comme au Texas, suivez mon regard ...), la décision de justice est essentiellement ... imprévisible.
Le fond du problème, pour nous européens , est effectivement la différence d'approche sur les "brevets logiciels". C'est un sujet extrêmement complexe, mais en gros je résume : on se fait avoir par l'oncle Sam, sur ce sujet (comme d'hab ...).
@umrk
Là je serais plus radical que toi : tout l'édifice légal et juridique étasunien sur ces questions est franchement foireux au possible ;-)
Non, il répond parfaitement aux deux requirements suivants :
1) screw the non-US companies
2) permettre aux lawyers américains de vivre grassement sur le dos de la bête
(même lorsqu'il paraît agir avec une stupidité extrême, l'oncle Sam ne perd jamais de vue ses intérêts ... c'est le miracle ... si l'on peut dire ...)
@umrk
Normal puisque les pères fondateurs étaient des illuminatis :-)
Je ne perdrai pas mon temps à traiter tes semblant d'argument réducteurs et simpliste à l'extrême.
@umrk :
"C'est un sujet extrêmement complexe, mais en gros je résume : on se fait avoir par l'oncle Sam, sur ce sujet (comme d'hab …)."
Est-ce qu'on est pas aussi "pénalisé" par l'OEB et les (dys)fonctionnements propres à chaque état membre ?
A une époque, il y avait beaucoup de retour d'expériences assez négatives autour de l'implémentation de logiciels libres aux us, j'imagine que ça n'a pas du beaucoup changer.
J'avoue mes limitations sur ce sujet (je ne connais pas de discipline qui me paraisse plus rébarbative que le droit ...). Il y a eu pendant des années des discussions sur ce sujet au parlement européen, je ne sais pas exactement où elles en sont (c'est un sujet qui ne mobilise pas vraiment nos élus .. pas assez médiatique, coco ..). Michel Rocard a été l'un des rares à s'y intéresser ....
Je serais presque tenté de te faire une réponse à la awk "vas donc sur Google" , mais ce serait impoli ...
Je te donne quand même le lien (mais je sais qu'à toi qu'il ne t'apprendra rien , puisque tu mentionnes l'OEB .
..)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brevet_logiciel_en_Europe
Toutes les discussions sur les brevets (logiciels ou autres) en Europe ont longtemps été polluées sur le seul débat linguistique (doit on, comme c'était le cas, obliger le demandeur à traduire son brevet dans les différents langues européennes (pour une start up, ce n'est pas innocent ...). Je crois que la France a baissé les bras , et accepté l'anglais seul, mais je n'en suis pas sûr ....
En plus tu soulèves une autre question, à propos des logiciels libres, peut être encore plus compliquée ...
Mon jugement "on se fait avoir" est basé sur le fait que, à ma connaissance, l'Europe ne reconnait pas de brevet logiciel (hors exceptions très spécifiques), alors que l'oncle Sam les reconnait.
Je suis de culture scientifique : quand je ne sais pas répondre, j'avoue que je ne sais pas. (il y a peut être d'autres personnes plus compétentes sur ce forum ...)
En tout cas merci pour ta réponse.
Je n'attendais pas forcément quelque chose d'ultra précis, plutôt un ressenti, une impression/critique de l'intérieur ;)
J'ai assisté à quelques conférences/colloques sur ces thématiques et j'avoue que, parfois, j'en ai les bras qui tombent (et le moral qui en prend un sacré coup) quand j'entends comment ces choses fonctionnent IRL sur notre continent, surtout quand tu dois monter des projets sans forcément avoir les moyens colossaux de tous ces "macro-systemes" (big corp, état, etc).
Avec le recul, je trouve que le logiciel libre (et ses licences) est vraiment une bonne chose, d'abord pour les usa (j'aime beaucoup la notion de Copyleft popularisé par RMS).
Oui, parfois les bras tombent ... je me souviens , dans une vie antérieure, avoir assisté à une séance d'information sur les brevets au campus Thomson (maintenant Thalès), et de mon ressenti,à la fin : toutes ces histoires sont vraiment tordues, et tout est suspendu à des décisions juridiques bien aléatoires ....
Il faut sortir du sentiment qui prévaut en général en Europe, où on s'imagine que le système judiciaire est là pour dire le droit, et désigner le "bon" ou le "méchant".
Aux US, comme tout d'ailleurs (même la religion !) c'est uniquement une histoire de gros sous, qui peut rapporter (ou faire perdre) gros.... dans laquelle les plus gros acteurs, qui ont les moyens de faire durer les procès le plus longtemps, sont toujours gagnants ...
Nous vivons dans un monde où le logiciel représente souvent maintenant la part essentielle de la valeur ajoutée du produit. Personnellement, je pense que le logiciel ne devrait pas être brevetable. Mais face à des gens qui appliquent une politique contraire, on se retrouve bien désarmés ....
Pour ceux qui pensent que je protège les puissants, ça n'a rien à voir (les patent troll ne sont pas des petits...). J'ai déposé des brevets et j'essaie de créer une start-up.
Malgré tout, un brevet devrait être une autorisation d'exploiter, en protégeant les investissements de recherche, et pas une autorisation de bloquer.
D'ailleurs, l'état français joue le jeu parce qu'il ne concède des licences sur des brevets (ex CNRS) que s'il y a exploitation (au moins volonté d'exploitation). Sinon, le droit de licence peut être perdu.
Les brevets sont indispensables mais leur dévoiement par les patent troll pose un sérieux problème.
@curly bear
Ce qui est amusant c'est le succès du vocable "partent-troll" qui permet facilement de poser où sont les gentils et où sont les méchant.
Qu'une personne morale sans activité puisse détenir des propriété intellectuelles gène bien des acteurs puisant de l'industrie mais c'est très loin d'être aussi simpliste que la vision manichéenne que porte le terme.
C'est avant tout un facteur de rééquilibrage entre la puissance des majors de l'industrie et celle de bien des acteurs créatifs moins puissant ou plus fragile.
@awk
Je me fou de savoir qui est gentil et qui est méchant. Très relatif comme notion.
Je pose juste la différence entre celui qui protège ses inventions pour pouvoir les exploiter et celui qui protège pour pouvoir bloquer.
Apple n'a jamais attaqué une boîte qui enfreindrait un de ses brevets qu'il n'aurait pas chercher à exploiter. En ce sens il est "gentil" selon ton vocable.
Regarde aussi le nombre d'emplois, directs ou indirects créé par les 2 camps. Ou simplement la création de valeur.
@curly bear
"Je me fou de savoir qui est gentil et qui est méchant. "
Tu te méprends sur mon propos, il ne s'agit nullement d'identifier des gentils et de méchants.
Mais au contraire de sortir de cette vision : il n'y a ni gentils, ni méchants
Et le terme Patent Troll contribue fortement à biaisé le jugement puisqu'il fait porter une aura négative à ceux qu'il définit caricaturallement.
@curly bear
"Ou simplement la création de valeur."
C'est l'exacte contraire, un patent troll a une énorme création de valeur quand il réussit avec souvent un impressionnant effet de levier entre les coût d'acquisitions et le retour sur investissement.
@curly bear
Il y a deux catégories de société décrites comme des patent troll :
- Celles qui créent leur portefeuille de propriété intellectuelle en rachetant des actif lors des faillites, des démantèlements, des fusions ... souvent à vil prix. Leur modèle se rapproche des edge fund avec les Junk bond.
- Celles qui créent leur portefeuille part le biais d'accords avec les initiateurs des propriétés intellectuelles dont ils valorisent le travail.
Il y a évidement un pas entre ces deux approches et on a un peu tendance à mettre tout dans le même panier.
Après le parcours de VirnetX est quand même franchement impressionnant.
> Je pose juste la différence entre celui qui protège ses inventions pour pouvoir
> les exploiter et celui qui protège pour pouvoir bloquer.
Pas bloquer. Attendre une occasion de faire payer son exploitation illégale par autrui.
Dans les deux cas c'est de l'exploitation d'un portefeuille de propriétés intellectuelles pour en tirer un profit. Seul le moyen d'y parvenir change.
Après, on peut discuter morale, mais en matière de recherche du profit, c'est assez vain.
@curly bear
"Je pose juste la différence entre celui qui protège ses inventions pour pouvoir les exploiter et celui qui protège pour pouvoir bloquer."
Interdire l'usage d'une propriété intellectuelle c'est aussi l'exploiter.
Posséder une chose c'est en avoir la jouissant mais aussi pouvoir interdire cette jouissance à autrui.
Si non ce n'est plus de la propriété au sens classiquement admit.
Après on peut contester le concept de propriété c'est fort défendable.
Qu'Apple soit condamné à payer c'est une chose, mais faut-il également modifier FaceTime pour ne plus utiliser ce brevet?